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Acteur incontournable de l’industrie pâtissière en France, l’entreprise Pâtisseries Gourmandes confie le conditionnement de ses produits à esatco site du pays Loudéac depuis plus de 30 ans. Rencontre avec Jordan Marquer, responsable des révisions et de la planification.
Pouvez-vous nous présenter votre entreprise, leader français du gâteau à partager ?
Pâtisseries Gourmandes est une filiale du Groupe Roullier. Notre entreprise emploie 650 salariés sur cinq unités de production en Bretagne dont celle de Loudéac. Nous produisons 50 000 tonnes chaque année sur deux familles de produits dominantes : les gâteaux à partager tels que les Quatre-Quarts les Marbrés et les Barres, et les gâteaux individuels comme les madeleines ou les biscuits bretons. Nos deux marques emblématiques sont Ker Cadélac et Le Guillou.
Depuis plus de 30 ans, vous sollicitez l’ESAT de Loudéac. En quoi consiste le travail que vous lui confiez ?
Un des axes stratégiques de l’entreprise est le développement export. Récemment, nous avons remporté des marchés et nous avons souhaité confier davantage de volumes à ce partenaire historique. Le travail consiste à une maîtrise de la chaîne logistique, de la réception des matières premières au contrôle, la mise en sachets et en coffrets, l’étiquetage et le retour sur les plateformes de Pâtisseries Gourmandes.
Etes-vous satisfait du travail effectué par les équipes d’esatco Loudéac ?
Nous avons des échanges hebdomadaires sur la conception des plannings et des plans de charge à réaliser. Tout se passe au mieux. Le volume confié est en progression et nous sommes pleinement satisfaits de cette collaboration au quotidien. Chaque année, nous reconduisons ce partenariat avec l’ESAT.
A lire aussi : Mathieu Jan, "fier de travailler pour Pâtisseries Gourmandes"
C’est la dernière ligne droite pour les chanteurs de la troupe Maniafoly et les comédiens des foyers de Saint-Brieuc et Plérin qui peaufinent la comédie musicale présentée le mardi 21 novembre (20h) au Palais des Congrès de Saint-Brieuc. Pour le public, il est encore temps de réserver des places.
Ce soir-là, tous les chanteurs et comédiens sont regroupés dans la salle du restaurant de l’ESAT de Saint-Brieuc pour une répétition générale avant le grand soir. « Forcément, il y a un peu de stress et de tension », ressent l’un des éducateurs des foyers de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor qui participe à la répétition. Entre le manque de synchronisation avec la musique et les erreurs de placement parmi la trentaine de chansons qui figurent au programme, on est parfois contraint de refaire deux fois le passage. Mais que tout le monde se rassure, « on touche au but », lancent les responsables de la comédie musicale « L’immeuble en Foly II » dont la fierté de se produire sur la scène du Palais des Congrès de Saint-Brieuc devrait l’emporter sur l’angoisse.
Présente à chacun des ateliers de préparation et de répétition du spectacle, la chanteuse Adeline Soarès souligne la progression des personnes en situation de handicap qui sont associées aux membres de la troupe Maniafoly. « Je les accompagne depuis le mois de mars et chacun a évolué dans son rôle. Certains qui étaient très fermés au début montrent des choses qu’on ne pensait même pas possible. C’est un bel échange, un beau partage, une belle réussite ! »
De vrais artistes sur scène
« On travaille sur ce projet depuis huit mois », rappelle Bénédicte Le Goaster, responsable de la troupe Maniafoly. « L’objectif de ce spectacle qui associe les résidents des foyers et les chanteurs de la troupe, c’est qu’on ne fasse qu’un sur scène, qu’on ne voit pas les différences ».
Pour Philippe Robert, chef de service des foyers Ty Coat à Saint-Brieuc et de la Fraternité à Saint-Laurent-de-la-Mer, « ce spectacle est un vrai défi et aussi une belle aventure. Au cours des ateliers de préparation et de répétition animés par quatre bénévoles de Maniafoly, les personnes en situation de handicap ont acquis de la confiance. Comme 2017, lors de la première représentation, le public peut se préparer à vivre un beau spectacle mais il verra surtout de vrais artistes avec de réelles compétences. »
Tarifs : 18 € ; 10 € pour les moins de 12 ans ; 5 € pour les personnes en situation de handicap accompagnées à l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor, réservations uniquement au 02 96 62 66 77).
Points de vente : Espace Cultura Langueux ; Hyper U Yffiniac ; siège de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor (6 rue Villiers de L'Isle-Adam), Plérin.
Contact : 07 86 27 41 56 - maniafoly@yahoo.com
Regarder la vidéo : https://www.youtube.com/shorts/Ky3MLZ-OLVw
Ecouter le podcast radio : Maniafoly et Adapei-Nouelles Côtes d'Armor proposent un grand spectacle le 21 novembre à Saint-Brieuc - COB'FM 92.7 | les podcasts...COB'FM 92.7 | les podcasts… (free.fr)
Lire aussi : Maniafoly, le retour !
14 400 ! C’est le nombre total de brioches vendues cette année par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Un record de générosité qui a permis de collecter 37 000 €.
L’Opération brioches 2023 a été un bon cru pour l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, avec plus de 14 000 brioches vendues et 37 000 € de bénéfices ! « C’est une belle satisfaction, commente avec un large sourire Sylvie Bouteloup, coordinatrice du rendez-vous annuel. On a multiplié les points de vente dans le département avec la présence des personnes accompagnées sur les stands. Les partenariats existants ont été élargis à d’autres sites et de nouveaux partenariats ont vu le jour, comme avec le magasin Weldom à Loudéac ou encore avec Harmonie Mutuelle à Plérin. A travers cette vente de brioches, l’Adapei-Nouelles se fait connaître. On parle de plus en plus de notre action sur le territoire et de nos projets en faveur des personnes en situation de handicap. »
Revivez en images l’Opération brioches 2023
Arthus, le poney voyageur, a fait étape à la MAS Les Sorbiers. Guidé par Garance Le Cain, il est allé à la rencontre des résidents pour une séance d’équithérapie à la fois apaisante et stimulante. Une visite peu ordinaire remplie d’émotion.
La scène est pour le moins inattendue. Un cheval qui se promène avec son dresseur dans les couloirs d’une maison d’accueil spécialisée. D’un pavillon à l’autre, d’une chambre à l’autre, à la rencontre des résidents. « C’est la première fois que nous venons dans une MAS, indique Garance Le Cain qui, après avoir visité l’hôpital et l’Ehpad de Paimpol, tente l’expérience de la médiation animale dans un établissement de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Arthus est un poney de 8 ans qui va au contact des personnes pour leur apporter du bien-être. Il est calme et empathique envers les humains, il créé une interaction avec eux et leur donne de l’amour. Les liens entre les animaux et les personnes sont parfois très forts et le résultat spectaculaire. »
Le personnel encadrant de la MAS Les Sorbiers peut en témoigner, et notamment celui du pavillon Bon Abri qui a accueilli à bras ouverts Arthus. Dès son entrée dans la pièce principale, la star du jour s’est tout d’abord dirigée vers Jean-Philippe. Un premier regard, une main qui se lève, une caresse prolongée et quelques mots qui s’échappent de la bouche du résident ne s’exprimant quasiment jamais : « Cheval ». « Ah, c’est super ! » Grand moment d’émotion, forcément. Puis un second lorsque l’animal se colle à la tête de Régine, assise sur son fauteuil. « Habituellement elle est très tendue, son corps est un bloc », rappellent les professionnels de Bon Abri. « En présence du cheval, ses bras et ses mains sont désormais relâchés, c’est surprenant, constate Isabelle, l’éducatrice qui l’accompagne. Je n’en reviens pas, ça me donne des frissons. »
L’émotion a également parcouru les autres unités de la maison d’accueil où les professionnels ont découvert ce temps inédit de médiation animale qui se révèle être une source d’apaisement et d’épanouissement émotionnel pour les résidents. A quand la prochaine séance ?
En novembre, c'est le Mois de l'économie sociale et solidaire ! L'occasion de pousser les portes des 7 sites de la marque esatco dans les Côtes d'Armor et de découvrir les compétences de plus de 1200 professionnels.
« Du coin de la rue au bout du monde, transformer la société avec l'ESS ! » C’est le thème du Mois de l’économie sociale et solidaire 2023. Un mois de rencontres, d’information et d’échanges pour sensibiliser le grand public, les collectivités, les institutions et les entreprises à une économie qui place la solidarité et l’utilité sociale au cœur de son action.
Dans les Côtes d’Armor, la marque esatco est un des acteurs de l’ESS. Créatrice d’emplois locaux et de liens sur son territoire, elle s’inscrit dans une démarche sociale et solidaire. A sa manière, elle participe au Mois de l’ESS au cours duquel les 7 sites de production esatco ouvriront leurs portes. Objectif : faire découvrir les compétences et les savoir-faire de plus de 1200 professionnels travaillant dans les filières métiers comme l’entretien des espaces verts, la restauration, la blanchisserie, le maraîchage bio ou la sous-traitance industrielle.
Le programme des portes ouvertes (visites de 9h à 16h) :
MERCREDI 8 NOVEMBRE 2023
> esatco Loudéac (rue Châteaubriand)
Entretien espaces verts, sous-traitance industrielle, garage, atelier carton et impression.
> esatco Lamballe (4 rue de la Jeannaie)
Menuiserie, entretien espaces verts, sous-traitance industrielle, restaurant (possibilité de déjeuner sur place, réservations au 02 96 50 54 90).
MARDI 14 NOVEMBRE 2023
> ARTEX Langueux (1 rue Gustave Eiffel)
Atelier de revalorisation du textile : collecte et tri de vêtements d’occasion, accessoires, chaussures.
MERCREDI 15 NOVEMBRE 2023
> esatco Guingamp (Pen Duo Bihan, Plouisy)
Entretien espaces verts, prestations de services, bois de chauffage, sous-traitance industrielle, projet d’une nouvelle légumerie.
> esatco Dinan (8 Les Pifaudais, Quévert)
Blanchisserie, broderie, couture et marquage, restauration, sous-traitance industrielle, menuiserie, entretien espaces verts, restaurant (possibilité de déjeuner sur place, réservations au 02 96 87 33 55).
MERCREDI 22 NOVEMBRE 2023
> esatco Tréguier (Convenant Vraz)
Entretien espaces verts, restauration, sous-traitance industrielle, uniquement le matin de 9 h à 12 h.
Blanchisserie du Trégor (uniquement l'après-midi de 14 h à 16 h, rue Joseph Libois, zone pégase V, Lannion).
> esatco Saint-Brieuc (parc d'activités Les Châtelets, Ploufragan)
Prestations de services, entretien espaces verts, conditionnement, entretien des locaux, aménagement de salles, blanchisserie, cuisine centrale, restaurant (possibilité de déjeuner sur place, réservations au 02 96 94 07 93).
MERCREDI 29 NOVEMBRE 2023
> esatco Paimpol (10 chemin Louis Armez, Plourivo)
Maraîchage bio, espaces verts, pôle multi-services, apiculture.
> Entreprise adaptée de Saint-Brieuc (3 rue de Nièpce)
Entretien espaces verts, peinture bâtiment, entretien des locaux.
Cuisinier à l’ESAT de Loudéac, Jérôme Jaffrezo s’est qualifié pour la finale régionale du concours inclusif de pâtisserie « Un pour tous, tous pour un ! », le 7 novembre, à Orvault. Cette année, la compétition organisée par Sodexo a pour thème « Desserts de champion pour les sportifs ».
Sodexo fête les 25 ans de son concours national et inclusif de pâtisserie « Un pour tous, tous pour un ! ». Une compétition qui vise à développer l’autonomie des personnes en situation de handicap à travers la cuisine, à exprimer leurs envies et montrer leurs talents.
Le principe du concours est désormais bien connu. Chaque équipe, composée d’une personne en situation de handicap, d’un éducateur et d’un chef Sodexo, doit réaliser un dessert surprenant, au format individuel, et le présenter sur huit assiettes identiques. En lien avec le thème de la compétition « Desserts de champion », les participants doivent allier la qualité nutritionnelle aux codes visuels du sport pour concocter des desserts qui soient à la fois délicieux et esthétiquement attrayants.
A ce petit jeu, Jérôme Jaffrezo, entouré de son moniteur Mike Stéphan et de Jean-Pierre Hellequin, référent Sodexo, a fait belle impression lors des qualifications du concours le 19 octobre dernier à La Guerche-de-Bretagne. Le cuisinier de Loudéac a imaginé un dessert baptisé « Céréal’sport » qui a tapé dans l’œil du jury. La récompense ? Un billet pour la prochaine session culinaire, le 7 novembre, à Orvault en Loire-Atlantique.
En cas de qualification, les lauréats se rendront pour la grande finale nationale le 30 novembre à Paris, dans le cadre exceptionnel de l’école des arts culinaires Lenôtre. Le dessert de l’équipe gagnante sera intégré aux menus servis au sein des 1600 établissements médico-sociaux gérés par Sodexo.
La Course de l’Ours aura lieu le dimanche 5 novembre, entre Tréguier et Ploëzal. Cette édition organisée au profit de l’IME de Minihy-Tréguier est placée sous le signe de la nouveauté avec la création d’une « Course de l’ourson », un 8 km sans chrono.
« Nul besoin de prévoir un attirail monumental pour te protéger de l’Ours car, a priori, tu n’en verras pas (en tout cas, on croise les doigts pour toi) », assurent les organisateurs, sur le site d’inscriptions de la Course de l’Ours. Si la légende raconte qu’un plantigrade aurait été aperçu à plusieurs reprises en 1997 à Ploézal, non loin du château de La Roche Jagu, il n’a jamais été retrouvé…
Depuis, ils sont des centaines et centaines à gambader chaque année dans les sous-bois sur un parcours de 13 kilomètres, au format trail ou marche, au bon goût de balade champêtre. Un rendez-vous pédestre pour la bonne cause puisque les fonds collectés sont reversés à l’Institut médico-éducatif (IME) Jeannine Le Bouder de Minihy-Tréguier (13 500€ l’an dernier), pour améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap accueillis au sein de l’établissement géré par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor.
Cette édition 2023 sera placée sous le signe de la nouveauté avec la création d’une « Course de l’ourson », un 8 km sans chrono, ouvert à tous, au départ de Pouldouran.
Pratique. Départ des 13 km sur les quais à Tréguier, dimanche, à 8 h 30 pour les marcheurs (5 €) ; 10 h 30 pour les coureurs (10 €). Départ des 8 km de l’Ourson (7 €) à 9h30 à Pouldouran.
Créés pour faire émerger les innovations et encourager les bonnes pratiques, les Trophées bretons des transitions récompensent des actions exemplaires, reproductibles ou inspirantes et réalisées par une diversité d’acteurs.
Cette année, 152 entreprises, associations, établissements d’enseignement et autres acteurs publics bretons se sont portés candidats pour l’attribution de l’un des huit trophées mis en jeu.
Dans la catégorie « Acteur public », Guingamp-Paimpol Agglomération et Lannion-Trégor Communauté décrochent la première place aux côtés de leur partenaire esatco Paimpol pour leur projet de création d’une filière régionale de valorisation des filets de pêche usagés (FPU).
La phase de collecte et de stockage s’est mise en place autour de six ports pilotes au sein du quartier maritime de Paimpol, comptant 115 bateaux. Le projet consiste à élaborer puis à mettre en œuvre sur plusieurs mois, un schéma test de collecte sélective des FPU et de leur valorisation locale.
A lire aussi : A Paimpol, on expérimente le recyclage des filets de pêche usagés
Associé à l'organisation des Semaines d’information sur la santé mentale, le pôle de services de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor ouvrira ses portes au public le jeudi 19 octobre à Dinan. Les professionnels du pôle vous feront découvrir les missions du Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS), des Appartements de Coordination Thérapeutique (ACT) ou encore du Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés (SAMSAH) qui interviennent notamment auprès des personnes avec troubles psychiques.
« Même si l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor n’est pas spécialisée dans la santé mentale, on est tous impliqués dans l’accompagnement des personnes à travers les actes de la vie quotidienne, souligne Loïc Granville, chef de service et pilote de territoire à Dinan. Beaucoup ont besoin de soutien psychologique. Ils sollicitent les services du pôle pour être accompagnés dans leurs projets. Aujourd’hui, nos équipes de professionnels travaillent en lien avec tous les acteurs de la santé mentale ».
Toute personne a une santé mentale, quels que soient son âge, son état de santé, ses conditions de vie et les contextes sociaux, sociétaux et environnementaux dans lesquels elle évolue. Récemment, le contexte sanitaire a contribué à la prise de conscience collective de l’existence de cette santé mentale et du besoin d’en prendre soin. Le thème des Semaines d’information sur la santé mentale invite cette année à affirmer ce droit pour toutes et tous et plus spécifiquement pour les enfants, les jeunes et les adultes.
Lever le tabou sur la santé mentale
En effet, dès notre plus jeune âge, notre santé mentale peut être affectée par différents facteurs et cela à chaque période de notre vie. Il convient de lever le tabou sur la santé mentale afin de réhabiliter ce droit, parfois négligé à certains âges (les enfants ou les seniors par exemple).
La santé mentale doit susciter plus d’engagement et d’investissement chez tous les acteurs, dans tous les secteurs pour que les caractéristiques physiques, sociales et économiques de nos environnements (foyer familial, école, lieu de travail, services de santé et société, plus largement) protègent mieux notre santé mentale. Il importe donc de créer des environnements favorables pour permettre à toute personne de jouir d’une santé mentale satisfaisante à tous les moments de sa vie.
Portes ouvertes du Pôle de services de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, le jeudi 19 octobre 2023, de 10h à 13h et de 14h à 17h, 8 rue Chateaubriand à Dinan. A découvrir : le Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS), le dispositif des Appartements de Coordination Thérapeutique (ACT), le Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés (SAMSAH) et Habitat Handi Citoyen (HHC).
Le programme complet de la Semaine d’information sur la santé mentale est à consulter sur www.dinan-agglomeration.fr
Entre janvier et mai 2023, l’Unapei a mené une enquête auprès de parents ayant un enfant avec trouble du neurodéveloppement, en situation de polyhandicap ou handicap psychique. 3940 personnes y ont pris part. Leurs réponses sont sans équivoque et mettent en lumière l’impact fort du handicap de leur proche sur leur vie quotidienne.
C’est une enquête inédite qu’a mené l’Unapei avec Planète Publique, pour écouter les parents de personnes avec troubles du neurodéveloppement (trouble du spectre de l’autisme, trouble du développement intellectuel, etc), polyhandicap ou handicap psychique, quel que soit l’âge.
Ils sont 3 940 parents d’enfants en situation de handicap à y avoir participé, permettant de dresser un constat objectif, mais surtout alarmant. Alarmant à la fois sur les solutions (ou le manque de solutions) proposées, mais aussi sur l’état de santé, physique et moral, de ces parents aidants à vie. Quels sont les impacts au quotidien ? Sur la vie personnelle ? Professionnelle ? L’inflation complique-t-elle un peu plus leur quotidien semé d’embûches ? Quelle est la réalité de toutes ces familles trop souvent oubliées ?
Les principaux enseignements de cette enquête :
« Accompagner une personne avec des troubles du neurodéveloppement, polyhandicap ou handicap psychique, se décline tout au long d’une vie, explique Luc Gateau, Président de l’Unapei. Les parents demandent avant tout des accompagnements pour leur proche. Ils avancent également des propositions que chacun de nous se doit d’écouter : garantir des compensations, une simplification des démarches administratives, un meilleur accès à la santé, des possibilités de souffler…En somme, ces parents veulent juste pouvoir disposer d’une vie, d’avoir le droit d’être « juste parents » comme tout citoyen. L’Unapei, en tant que porte-voix des parents, réclame que les pouvoirs publics écoutent enfin leur épuisement et leur exaspération. Il n’est plus possible de les laisser s’isoler et construire des murs de colère et de détresse. »
Les résultats détaillés de l'enquête
Afin de permettre aux personnes en situation de handicap et à leurs familles de choisir leur vie, il est nécessaire de développer des réponses calibrées quantitativement et qualitativement, telles que :
Des accompagnements adaptés
Une évaluation des besoins et des soutiens pour les parents
Des solutions de relais
Des prestations et des soutiens juridiques et administratifs