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Ouverte depuis trois mois Ă Saint-Brieuc, la boutique solidaire de lâAdapei-Nouelles CĂŽtes dâArmor a Ă©tĂ© officiellement inaugurĂ©e en prĂ©sence de nombreux invitĂ©s. Parole aux Ă©lus et aux responsables de lâassociation avant de laisser place Ă un dĂ©filĂ© de mode surprise.
Christian Vincent, PrĂ©sident de lâAdapei-Nouelles CĂŽtes dâArmor : « En rĂ©unissant les deux anciennes entitĂ©s, Artex (atelier de revalorisation du textile) et Fripes and Co, nous avons souhaitĂ© redynamiser et optimiser nos espaces de vente. Comme de nombreux secteurs dâactivitĂ©, nous sommes soumis Ă la concurrence et devons faire preuve dâadaptation et dâinnovation. La mission de lâatelier Artex est de collecter des textiles Ă partir des points de collecte rĂ©partis sur lâagglomĂ©ration de Saint-Brieuc et de Leff Armor CommunautĂ©, puis de les trier Ă des fins de recyclage et de valorisation. Câest ainsi que plus de la moitiĂ© de ces textiles est revendue dans la boutique Piosh.
Cette seconde vie des textiles, câest aussi une seconde chance pour nos salariĂ©s quâils soient en insertion ou en entreprise adaptĂ©e, quâils soient en situation de handicap ou de vulnĂ©rabilitĂ©. Au-delĂ des discours, elle matĂ©rialise le vĂ©ritable sens dâune sociĂ©tĂ© solidaire et du vivre-ensemble. De par la nature mĂȘme de leurs activitĂ©s, ces structures apportent une contribution non nĂ©gligeable au respect de lâenvironnement dans sa dimension du dĂ©veloppement durable. En ce mois de lâEconomie Sociale et Solidaire (ESS), ce moment de convivialitĂ© nous permet de faire dĂ©couvrir nos activitĂ©s valorisant nos savoir-faire. Au sein de la marque esatco, nous nous employons Ă donner encore plus de visibilitĂ© Ă nos mĂ©tiers et Ă nos diffĂ©rentes filiĂšres. »
Muriel Le Goff, directrice adjointe de la filiĂšre textile Ă lâAdapei-Nouelles CĂŽtes dâArmor : « Ce qui nous diffĂ©rencie, ce sont nos valeurs et nos missions. Nos missions, câest lâemploi pour les personnes qui en sont Ă©loignĂ©es et la protection de notre environnement. Notre responsabilitĂ©, câest est dâĂȘtre performant sur le plan Ă©conomique. Cette nouvelle boutique vise Ă dĂ©velopper notre clientĂšle et notre chiffre dâaffaires et ainsi amĂ©liorer lâĂ©quilibre Ă©conomique de la filiĂšre textile.
Une de nos valeurs primordiales, câest lâouverture aux autres, le faire ensemble qui a Ă©tĂ© le fil conducteur de ce projet, une pratique ancrĂ©e dans la filiĂšre textile. La transmission est aussi une valeur que nous dĂ©veloppons auprĂšs des donateurs et clients afin de les sensibiliser Ă notre mission sociale et Ă les responsabiliser sur le mode de consommation.
Autre valeur : la positivitĂ©. Dans un secteur de la seconde main de plus en plus concurrentiel et assez peu rentable, avec une filiĂšre textile qui rencontre des difficultĂ©s de dĂ©bouchĂ©s et qui subit de nombreuses critiques, nous nous efforçons dâĂȘtre en mouvement, de nous adapter, dâanticiper, dâinnover pour amĂ©liorer lâactivitĂ© et lâaccompagnement de nos salariĂ©s et agir au mieux pour notre territoire.
Merci Ă vous tous de bien vouloir ĂȘtre porte-parole, que les acteurs travaillent dans une logique responsable la plus possible vertueuse. JâespĂšre que vous retrouvez toutes ces valeurs dans notre boutique, accueillante et chaleureuse oĂč on vient faire de bonnes affaires, mais oĂč on peut aussi sâinformer, Ă©changer, dĂ©couvrir. Une boutique oĂč on peut se sentir fier dây travailler. Fier dâen ĂȘtre client et de contribuer activement Ă une action solidaire et de dĂ©veloppement durable sur son territoire. »
Bruno Beuzit, en charge de lâEconomie Sociale et Solidaire et de lâĂ©conomie circulaire Ă Saint-Brieuc Armor AgglomĂ©ration : « Nous sommes trĂšs fiers de bĂ©nĂ©ficier de cette belle vitrine de la seconde main textile sur notre territoire, Ă une pĂ©riode oĂč la filiĂšre textile traverse une crise profonde. Saint-Brieuc Armor AgglomĂ©ration se positionne clairement pour encourager les filiĂšres de rĂ©emploi et nous y travaillons depuis 2017. Des partenariats se sont mis en place dans le cadre de ce travail, notamment entre lâatelier Artex et lâentreprise Ă but dâemploi de territoire zĂ©ro chĂŽmeur de longue durĂ©e qui permet de poursuivre lâaction au quotidien. »
Martine Hubert, adjointe au maire de Saint-Brieuc, en charge des solidaritĂ©s, du dĂ©veloppement social et de lâhabitat : « Cette boutique prĂ©sente un bel espace et donne lâopportunitĂ© Ă chacun de pouvoir sâacheter des vĂȘtements car nombreux sont ceux qui nâont pas les moyens de se fournir dans les grands magasins... Vous ĂȘtes une entreprise de lâĂconomie Sociale et Solidaire comme on aimerait en avoir davantage sur le territoire. LâĂ©quipe de la boutique porte des vĂȘtements de couleur verte. Le vert, câest lâespoir et je souhaite une longue vie Ă Piosh ! »
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Mettre Ă lâhonneur les professionnels ESAT pour leur parcours et leur fidĂ©litĂ© au sein de lâĂ©tablissement, pour certains depuis de plus de trente ans : Ă l'ESAT de TrĂ©guier, on respecte la tradition des mĂ©dailles du travail. En novembre, sept personnes ont Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©es par la direction et leurs moniteurs dâatelier.
Les récipiendaires
OR (35 ans). Philippe Glaziou, Xavier Jézéquel.
VERMEIL (30 ans). Xavier Jézéquel, Nathalie Le Perff, Roger-Pierre Papillaud.
ARGENT (20 ans). Sylvie Bellec, Karen Garnier, Xavier Le Bris, Roger-Pierre Papillaud.
Le vert sâest invitĂ© Ă lâinauguration de la boutique solidaire de lâAdapei-Nouelles CĂŽtes dâArmor, ouverte depuis trois mois Ă Saint-Brieuc. En pleine pĂ©riode de Black Friday, le personnel associĂ© aux jeunes de lâIME Guy-Corlay et aux Ă©lĂšves du lycĂ©e Jean-Moulin, a offert un dĂ©filĂ© de mode Ă©co-responsable et engagĂ©, version Green Friday !
A lire aussi : « Piosh, une boutique oĂč on peut se sentir fier dây travailler, fier dâen ĂȘtre client » - ADAPEI
Découvrez la vidéo réalisée par l'atelier Images de l'IME de Saint-Brieuc
LâOpĂ©ration Duo Day, organisĂ©e le 21 novembre, a donnĂ© lâoccasion Ă des salariĂ©s dâaccueillir des personnes accompagnĂ©es de lâAdapei-Nouelles CĂŽtes dâArmor pour leur faire dĂ©couvrir leur mĂ©tier et leur environnement de travail. Avec, Ă la clĂ©, de belles rencontres !
Une journĂ©e pour partager son quotidien professionnel en binĂŽme avec une personne en situation de handicap : câest le principe du Duo Day, organisĂ© chaque annĂ©e depuis 2018 au sein des entreprises, administrations et associations. En permettant Ă des personnes en situation de handicap de dĂ©couvrir concrĂštement des mĂ©tiers quâelles pourraient exercer et aux employeurs dâapprĂ©cier leurs compĂ©tences, lâĂ©dition 2024 a totalisĂ© 53 duos au sein de lâAdapei-Nouelles CĂŽtes dâArmor dont 16 Ă l'ESAT de Paimpol.
A lire aussi : DuoDay. Valentin dans les pas dâun dĂ©putĂ© Ă Paris - ADAPEI
PassionnĂ© de politique, Valentin Lucas a rĂ©alisĂ© son rĂȘve : partager le quotidien dâun dĂ©putĂ© Ă Paris. Entre rĂ©unions, rencontres avec dâautres parlementaires et visite guidĂ©e dans les coulisses de lâAssemblĂ©e nationale, le jeune LoudĂ©acien de 20 ans fait le rĂ©cit dâune journĂ©e mĂ©morable dans les pas dâĂric Bothorel, Ă©lu de la 5e circonscription des CĂŽtes dâArmor.
« Ce matin-lĂ , il fait froid sur Paris. La mĂ©tĂ©o prĂ©voit de la neige. Jâattends le dĂ©putĂ© Ăric Bothorel dans le hall dâun immeuble du 9e arrondissement. Câest lĂ que nous avons rendez-vous avec les dirigeants dâune grande entreprise : ChapsVision (Ă©diteur français de logiciels dâanalyses de donnĂ©es grĂące Ă lâintelligence artificielle). Monsieur Bothorel a dĂ©jĂ commencĂ© sa journĂ©e de travail depuis 6 heures et lorsquâil arrive, je suis trĂšs content de le retrouver, deux semaines aprĂšs lâavoir rencontrĂ© Ă lâAssemblĂ©e nationale. »
« A ses cĂŽtĂ©s, jâassiste Ă une rĂ©union sur la cybersĂ©curitĂ© avec des prĂ©sentations dâoutils technologiques. Câest trĂšs impressionnant ! Il me demande souvent si je vais bien. Je me sens Ă lâaise avec lui. Devant les dirigeants de lâentreprise, jâen profite pour faire une dĂ©monstration de mon stylo connectĂ© qui me permet de comprendre des textes sur papier car je ne sais ni lire, ni Ă©crire. Ils sont Ă©patĂ©s et me posent beaucoup de questions sur mon crayon. La rĂ©union se termine par une rencontre avec la directrice marketing de la Fondation de ChapsVision qui vient en aide aux personnes en situation de handicap et Ă leurs familles. Elle souhaite soutenir des ESAT comme celui oĂč je travaille Ă LoudĂ©ac. »
« De gros flocons tombent dĂ©sormais dans la rue. Câest beau Paris sous la neige ! Un taxi nous emmĂšne jusquâau bureau du dĂ©putĂ©, tout prĂšs de lâAssemblĂ©e nationale. Avec lui, je discute de mon activitĂ© Ă lâatelier cartonnage de lâESAT. Il me parle de son travail et prĂ©pare dĂ©jĂ ses prochains rendez-vous. Câest passionnant ! »
« Nous quittons le bureau, direction lâAssemblĂ©e nationale oĂč nous attend un autre dĂ©putĂ© des CĂŽtes dâArmor, Corentin Le Fur. Et lĂ , belle surprise : nous visitons lâHĂ©micycle tous les trois. C'est royal ! Corentin Le Fur me fait un cours dâhistoire et nous prenons des photos devant le perchoir de lâAssemblĂ©e avant de poursuivre la visite. On a prĂ©vu de se revoir sur LoudĂ©ac. »
« Ăric Bothorel me fait dĂ©couvrir lâAssemblĂ©e. Il me prĂ©sente la salle des commissions, la zone dâinterviews pour les journalistes et bien dâautres lieux que je ne connais pas. On salue le personnel et on sâarrĂȘte devant une vitrine avec des caricatures en poterie. Le dĂ©putĂ© mâexplique que ce sont des dĂ©putĂ©s iconiques qui ont fait lâhistoire du lieu. »
« Il neige toujours sur Paris et nous sommes dĂ©sormais au 8e Ă©tage du restaurant de lâAssemblĂ©e nationale, sur un balcon qui surplombe la ville. Incroyable ! La matinĂ©e a Ă©tĂ© longue et jâai besoin de me retrouver seul, de me lĂącher un peu. Je marche pendant dix bonnes minutes avant de revenir vers le dĂ©putĂ© qui a la gentillesse de mâattendre avant de rentrer dans le restaurant. »
« Câest lâheure du dĂ©jeuner. A table, nous parlons de plein de choses en lien avec lâactualitĂ©. A un moment dans la discussion, il me dit que ce nâest pas lui quâil faut prendre en photo, mais plutĂŽt mes parents qui sont agriculteurs. Ce sont eux les hĂ©ros du quotidien. Ses paroles me touchent beaucoup. »
« Autour de nous, je reconnais les visages de certains politiques que je vois souvent Ă la TV sur la chaĂźne LCP. Eric Bothorel me prĂ©sente aux dĂ©putĂ©s des CĂŽtes dâArmor : MickaĂ«l Cosson (Saint-Brieuc) et Murielle Lepvraud (Guingamp). Je rencontre aussi Aurore Berger (ancienne ministre en charge des solidaritĂ©s et du handicap) et Christine Le Nabour, dĂ©putĂ©e dâIlle-et-Vilaine qui fait partie du groupe de travail sur la rĂ©vision de la loi de 2005. On Ă©change des cartes de visite car on a prĂ©vu de travailler ensemble avec le Club des prĂ©sidents de CVS. »
« A chaque parlementaire rencontrĂ©, je remets le cahier de dolĂ©ances rĂ©digĂ© par les 25 prĂ©sidents de CVS et les 5 personnes accompagnĂ©es du Conseil d'administration de notre association. A travers lâimage de la montgolfiĂšre reprĂ©sentĂ©e dans ce document, je leur explique les problĂšmes que les personnes en situation de handicap rencontrent, ce qui nous freine et ce qui nous motive dans la vie. Chacun est Ă lâĂ©coute, ça fait plaisir dâĂȘtre entendu et compris par ces personnalitĂ©s politiques. »
« AprĂšs le repas, nous retournons Ă lâAssemblĂ©e nationale pour assister Ă un spectacle de thĂ©Ăątre organisĂ© dans le cadre de la journĂ©e nationale du Duo Day. Ce spectacle est prĂ©sentĂ© par les artistes dâun ESAT de Nantes qui appartient Ă esatco, la mĂȘme marque portĂ©e par mon ESAT. Une belle surprise ! »
« A lâissue de la piĂšce de thĂ©Ăątre, je rĂ©ussis Ă mâapprocher de la prĂ©sidente de lâAssemblĂ©e, Yael Braun-Pivet, Ă qui je n'oublie pas de remettre le cahier de dolĂ©ances. MĂȘme chose avec la ministre en charge du handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq qui prend le temps de mâĂ©couter. Rebelote, je sors encore mon stylo connectĂ© et je lis quelques lignes du cahier devant elle. La ministre me dit que cet outil technologique peut ĂȘtre utile aux Ă©coliers et que ma dĂ©monstration lâinspire, dâautant quâelle est en train de rĂ©flĂ©chir Ă un projet pour amĂ©liorer la vie des personnes en difficultĂ© scolaire. »
« De retour au bureau dâEric Bothorel, nous avons un rendez-vous avec un responsable dâune sociĂ©tĂ© qui gĂšre des Ă©quipements connectĂ©s avec les rĂ©seaux mobiles 2G et 3G, notamment le bouton dâappel des secours dans les ascenseurs. AprĂšs cela, le dĂ©putĂ© me propose de lire deux courriers qu'il vient de recevoir. Des courriers de la PrĂ©sidente de lâAssemblĂ©e et du Ministre de lâIndustrie quand mĂȘme ! Ce nâest pas tous les jours quâon voit des papiers officiels tamponnĂ©s avec le logo de lâĂtat. Avec mon stylo, je lis attentivement les pages avant de lui faire un compte rendu. Je suis vraiment honorĂ© de consulter des papiers aussi importants. Câest trop cool ! »
« Dehors, il neige encore plus fort et il est temps de quitter Paris pour rejoindre les CĂŽtes dâArmor en voiture. Je remercie alors Ăric Bothorel de mâavoir accueilli et accompagnĂ© toute la journĂ©e. Une journĂ©e intense et passionnante. La politique, câest ma passion. J'ai dĂ©couvert que le travail de dĂ©putĂ© n'est pas que dans l'HĂ©micycle. Il y a des commissions, des rencontres avec des entreprises, des ministres... Dans ce Duo Day, jâai apprĂ©ciĂ© le cĂŽtĂ© humain du dĂ©putĂ© avec qui jâai parlĂ© de ma famille, comme nous Ă©tions deux amis. Je suis fier dâavoir Ă©tĂ© son premier Duo Day. Et dire que le point de dĂ©part de cette rencontre, câest une blague lancĂ©e lors dâune partie de baby-foot en 2022 Ă Saint-Brieuc lors dâun enregistrement vidĂ©o sur le projet associatif de lâAdapei-Nouelles. A l'Ă©poque, je lui avais demandĂ© sâil Ă©tait possible de venir passer une journĂ©e avec lui Ă Paris. Deux ans aprĂšs, mon rĂȘve sâest rĂ©alisĂ© ! »
Au cĆur des Rendez-vous des mĂ©tiers et de lâemploi, les Ă©quipes de lâAdapei-Nouelles CĂŽtes dâArmor et de la marque esatco ont Ă©tĂ© pleinement mobilisĂ©es pour prĂ©senter au public leurs mĂ©tiers et attirer de nouveaux talents. Retour en images sur lâĂ©dition 2024 organisĂ©e au Palais des CongrĂšs et des Expositions de Saint-Brieuc.
Découvrez la vidéo dédiée au lancement de la marque employeur de l'Adapei-Nouelles CÎtes d'Armor
Une vingtaine de professionnels de lâAdapei-Nouelles CĂŽtes dâArmor ont Ă©tĂ© accueillis le 12 novembre, salle du Grand large, Ă Ploufragan pour une matinĂ©e dâinformations et dâĂ©changes avec les cadres de la direction gĂ©nĂ©rale. OrganisĂ© sur une demi-journĂ©e, ce SĂ©minaire a permis aux nouveaux salariĂ©s de dĂ©couvrir lâorganisation et le fonctionnement de l'Adapei-Nouelles, le projet associatif et sa dĂ©clinaison en plan d'actions prioritaires, la politique RH, la marque esatco, le service QualitĂ© hygiĂšne sĂ©curitĂ© et environnement, le plan stratĂ©gique de patrimoine, la finance et les systĂšmes d'information ou encore les outils de communication.
Les participants (par Ă©tablissement) au SĂ©minaire du 12 novembre
⊠Dispositif enfance Saint-Brieuc : Charline Bourgoin, psychologue ; Ălise Dayot, monitrice Ă©ducatrice ; Alice Lugaro, Ă©ducatrice spĂ©cialisĂ©e ; Nolwen Teurtrie, Ă©ducatrice spĂ©cialisĂ©e.
⊠Dispositif enfance de Loudéac : Clément Brogard, moniteur éducateur ; Michel Denizon, accompagnant éducatif et social ; Maëlys Martin, psychologue ; Josselin Vassal, psychomotricien.
⊠Dispositif enfance du Trégor : Damien Le Noa, éducateur sportif EPS ; Crystelle Moscatelli, aide de cuisine.
⊠esatco Loudéac : Jean-Pierre Fournioux, moniteur d'atelier.
⊠esatco Lamballe : Frédéric Lesvier, moniteur d'atelier.
⊠SAVS Guingamp : Charlotte Kohwer, éducatrice spécialisée.
⊠SAVS Tréguier : Océane Le Pennec, conseillÚre ESF.
⊠Foyer de vie Ty Coat, Saint-Brieuc : Françoise Boivin, aide-soignante.
⊠Foyer de vie Les Nympheas, Lannion : Anne-Valérie Roche, aide médico-psychologique ; Sophie Person, accompagnante éducative et sociale.
⊠Foyer d'hébergement Avel Nevez, Minihy-Tréguier : Mickaël Le Bongoat, surveillant de nuit.
⊠MAS Les Sorbiers, Hillion : Léopoldine Lelion, infirmiÚre.
⊠MAS LâArchipel, Paimpol : Ketty Chastanier, aide-soignante ; Joshua Simonato, moniteur Ă©ducateur.
⊠SiÚge social, Plérin : Samuel Volant, technicien informatique, systÚmes et réseaux.
Le prochain Séminaire des nouveaux salariés aura lieu le jeudi 27 mars 2025 (à partir de 9h), sur le site esatco à Ploufragan.
A lâinvitation du dĂ©putĂ© Ăric Bothorel, le Club des prĂ©sidents de Conseil de la Vie Sociale (CVS) de lâAdapei-Nouelles CĂŽtes dâArmor a visitĂ© lâAssemblĂ©e nationale. Une plongĂ©e dans lâantre parlementaire ponctuĂ©e par la rencontre inattendue avec lâancien Premier ministre, Gabriel Attal. Ambiance.
« Waouh ! Câest beau, câest magnifique ! » Les prĂ©sidents de CVS de lâAdapei-Nouelles CĂŽtes dâArmor font son entrĂ©e dans lâenceinte de lâAssemblĂ©e nationale et dĂ©couvrent la majestueuse Salle des fĂȘtes sous les dorures de la RĂ©publique. « Avec toutes ces lumiĂšres et ces grandes tapisseries, on en prend plein les yeux », sâĂ©merveille Marie-Claude Lanternier, reprĂ©sentante de lâESAT de Guingamp.
Le temps de prendre quelques photos, le groupe sâavance vers la Grande Rotonde puis la Salle des Pas perdus. « Ici, câest la salle rĂ©servĂ©e Ă la presse, indique Franck Girardeau, un ancien moniteur dâESAT reconverti guide Ă lâAssemblĂ©e. Quand les dĂ©putĂ©s sortent de lâhĂ©micycle, ils sont interviewĂ©s par les journalistes, et câest lĂ que ça se passe. »
« Câest trop classe ! » souffle Valentin Lucas, jeune administrateur de lâAdapei-Nouelles venu de LoudĂ©ac, qui attend avec impatience le dĂ©putĂ© de Lannion, Ăric Bothorel. « Le voilĂ , câest lui ! » prĂ©vient lâun des membres du groupe, en pleine discussion dans le Jardin des Quatre colonnes. PoignĂ©es de mains, selfies, photo de groupe, sourires en cascade et remise du cahier de dolĂ©ances prĂ©parĂ© par le Club des prĂ©sidents de CVS : « Lorsque nous avons su que nous avions la chance de venir Ă lâAssemblĂ©e nationale, le lieu oĂč se votent les lois, nous avons rĂ©flĂ©chi Ă la question de notre place dans la sociĂ©tĂ©. Voici les remarques pour amĂ©liorer notre vie, lever les freins, favoriser le mieux-vivre ensemble et faire sociĂ©tĂ©. »
AprĂšs un bon quart dâheure dâĂ©changes avec lâĂ©lu, direction lâhĂ©micycle pour la sĂ©ance parlementaire du jour, point dâorgue de la visite. Silence absolu dans les rangs. Au balcon du temple de la parole et des libertĂ©s, haut-lieu chargĂ© dâhistoire, chacun scrute les intervenants et tente dâapercevoir un visage connu. « François Hollande, lâancien prĂ©sident de la RĂ©publique, est lĂ Â ! Gabriel Attal aussi ! »
Cerise sur le gĂąteau, lâancien Premier ministre vient Ă la rencontre du Club des prĂ©sidents de CVS Ă la sortie de lâhĂ©micycle, accompagnĂ© de son ami parlementaire Ăric Bothorel. Moment magique pour les personnes accompagnĂ©es et leurs encadrants. « Eh oui, vous le voyez Ă la tĂ©lĂ© mais il existe aussi en vrai ! » lance le dĂ©putĂ© des Hauts-de-Seine, qui se prĂȘte avec une grande disponibilitĂ© au jeu des selfies, avant de consulter Ă son tour le cahier de dolĂ©ances remis par le groupe. « Mieux vivre ensemble pour faire sociĂ©tĂ©, câest un vrai sujet dâactualitĂ©. Lâan prochain, nous fĂȘterons les vingt ans de la loi de 2005 pour lâĂ©galitĂ© des droits et des chances, la participation et la citoyennetĂ© des personnes en situation de handicap. Il y a encore des progrĂšs Ă faire. On pourra travailler en amont et se revoir pour en Ă©changer. Peut-ĂȘtre Ă Paimpol ? » Ăric Bothorel acquiesce. Lâinvitation est lancĂ©e !
A lire aussi : Un cahier de dolĂ©ances remis aux dĂ©putĂ©s de lâAssemblĂ©e nationale - ADAPEI
Lors de leur visite Ă lâAssemblĂ©e nationale le 6 novembre Ă Paris, les prĂ©sidents de Conseil de la Vie Sociale de lâAdapei-Nouelles CĂŽtes dâArmor ont remis un cahier de dolĂ©ances au dĂ©putĂ© Eric Bothorel et Ă lâancien Premier ministre Gabriel Attal. DĂ©couvrez les souhaits formulĂ©s par les personnes accompagnĂ©es pour amĂ©liorer leur vie, faciliter le « mieux vivre ensemble » et faire sociĂ©tĂ©.
« Nous sommes des personnes en situation de handicap, nous sommes prĂ©sidents de Conseil de la Vie Sociale (CVS), un lieu dâexpression collective. Mais avant tout, nous sommes des citoyens !
Nous voulons pouvoir bĂ©nĂ©ficier de nos droits. Par exemple, comprendre les choses, nous exprimer, choisir, pouvoir voter, câest important. Faites des documents simples, parlez avec des mots simples. Nous voulons changer le regard de la sociĂ©tĂ© sur le handicap et quâon dise de nous que nous sommes capables de faire des choses.
Il faut nous faire confiance. Nous avons de lâexpĂ©rience. Nous voulons ĂȘtre consultĂ©s pour les lois sur le handicap qui sont faites pour nous. Nous voulons ĂȘtre consultĂ©s pour le fonctionnement de notre Association, de notre Ă©tablissement ou service. Notre voix doit compter !
Nous voulons ĂȘtre prĂ©sents dans les rĂ©unions oĂč on parle de nous, on prend des dĂ©cisions, on fait des choix. Nous voulons ĂȘtre prĂ©sents dans les rĂ©unions de gouvernance de notre Association. Nous sommes des portes paroles.
Ătre reprĂ©sentant, câest parler au nom des personnes que nous reprĂ©sentons, nos collĂšgues en particulier ceux qui nâont pas accĂšs Ă la parole. Afin de bien rĂ©aliser nos missions, nous avons besoin dâĂȘtre accompagnĂ©s par des facilitateurs, des aidants, car ce nâest pas toujours facile. Nous nous rĂ©unissons tous les mois dans le cadre dâun club de tous les prĂ©sidents de CVS.
Lorsque nous avons su que nous avions la chance de venir Ă lâAssemblĂ©e nationale, le lieu oĂč sont votĂ©es les lois, nous avons rĂ©flĂ©chi Ă la question de notre place dans la sociĂ©tĂ©. Voici nos remarques pour amĂ©liorer notre vie, lever les freins et permettre Ă la montgolfiĂšre du Mieux vivre ensemble pour faire sociĂ©tĂ© de prendre son envol. »
A lire aussi : EN IMAGES. Une visite et des rencontres inoubliables Ă lâAssemblĂ©e nationale - ADAPEI
A lâAdapei-Nouelles CĂŽtes dâArmor, les Ă©lections du Conseil de la Vie Sociale (CVS) auront lieu le 14 novembre prochain. A lâESAT de LoudĂ©ac comme dans chaque Ă©tablissement de lâassociation, on se prĂ©pare Ă Ă©lire ses reprĂ©sentants parmi les personnes accompagnĂ©es. La campagne bat son plein Ă coups de slogans et de phrases chocs. Morceaux choisis.
« Ensemble dans lâentraide, nous bĂątissons un avenir meilleur » ; « Votre bien-ĂȘtre au travail est aussi le mien » ; « Dans les ateliers, cuisinons lâambiance du bonheur » ; « Etre heureux, câest le plus important » ; « Se rendre service, câest lâesprit dâĂ©quipe ». A chaque candidat, un slogan de campagne ! A quelques jours des Ă©lections des prĂ©sidents de Conseil de la Vie Sociale, la campagne bat son plein Ă lâESAT de LoudĂ©ac. Chacun use de sa formule pour rallier un maximum de suffrages.
Les slogans sâaffichent en grand sur les panneaux extĂ©rieurs du site esatco qui dĂ©voilent le programme des candidats. A lâimage de VĂ©ronique Robion, 35 ans dâexpĂ©rience professionnelle. Celle qui travaille Ă lâatelier cartonnage mise avant tout sur « la bonne ambiance pour bien sâentendre sur tout ». PassionnĂ©e de musique et de chansons, elle souhaite favoriser lâentraide entre les ateliers, participer Ă lâorganisation dâune porte ouverte Ă destination des familles et des entreprises, et embellir lâespace extĂ©rieur de lâESAT avec des parterres de fleurs. Elle fait la promesse dâĂȘtre « Ă lâĂ©coute de tous » et de mettre en place des espaces de rencontres entre les Ă©lus et leurs collĂšgues de travail.
« Je n'ai pas peur de m'exprimer »
Autre candidat, autre formule de ralliement bien trouvĂ©e en jouant sur les mots et le nom de la marque commerciale : « esatco, un Ă©cho qui vient de ma voix ». Cette voix est celle de Jean-Claude Latimier de lâatelier espaces verts et mĂ©canique, qui soutient entre autres le projet dâagrandissement des vestiaires JEV, lâorganisation dâĂ©vĂ©nements festifs sur le site ou encore une rĂ©flexion commune Ă lâaccompagnement des futurs retraitĂ©s. En plus de rĂ©sumer les grandes lignes du programme que chacun veut mettre en avant, les candidats rĂ©vĂšlent leurs centres dâintĂ©rĂȘt et leurs principaux atouts. « Je sais me dĂ©fendre et dĂ©fendre les autres », Ă©crit Emmanuelle Le Vexier du service restauration. « Je parle bien et je n'ai pas peur de m'exprimer », insiste Valentin Lucas de l'atelier cartonnage.
A l'ESAT de LoudĂ©ac, la campagne Ă©lectorale va dĂ©sormais sâintensifier. Le jour du vote approche Ă grands pas.