L’IME de Saint-Brieuc participe au Festival Zéro à la Tolérance Zéro

Pour la 21ème année consécutive, huit jeunes du Dispositif enfance de Saint Brieuc, du pôle enfance et pôle ados de l’accueil de jour, ont participé au Festival Zéro à la Tolérance Zéro (ZTZ) organisé par l’association UnVsti, autour de la danse hip-hop. Un festival inclusif qui fait la promotion du mieux vivre et faire ensemble.
 
La culture hip-hop représente une belle opportunité de favoriser le partage, les rencontres et les échanges. C'est sur cette base que l'association UnVsti s'appuie pour concevoir et organiser le Festival Zéro à la Tolérance Zéro (ZTZ), ainsi que toutes les autres initiatives qu'elle propose à Saint-Brieuc et dans le département des Côtes d'Armor. « ZTZ ou ZtoZ est projet social innovant visant à promouvoir le concept de mieux vivre et faire ensemble de manière inclusive », rappelle Mohammed Ibnyassin, directeur de l’association briochine UnVsti. Ce projet mobilise les ressources locales et nationales, en s'adressant à un large éventail de publics, avec une attention particulière portée aux personnes en situation de handicap ou d'isolement, aux personnes âgées, aux personnes placées sous-main de justice, ainsi qu'aux résidents des quartiers défavorisés et des zones rurales. L'objectif du festival est de permettre à chacun de s'enrichir de la différence de l'autre dans une démarche authentique et concrète de renforcement de la cohésion sociale. »
 
Un moment de partage
 
Dans le cadre de la 21ème édition du Festival ZTZ, les jeunes de l'IME de Saint-Brieuc ont bénéficié de 4 heures de cours avec un danseur professionnel pour préparer et réaliser une chorégraphie d’environ 10 minutes. Ils ont gratifié d’une superbe prestation lors du spectacle présenté le 20 mars à la salle Horizon de Plédran. Devant un public venu nombreux, ils ont démontré tout leur talent et ont reçu une véritable ovation !
Pour parachever ce projet, l’association UnVsti s’est déplacée le lendemain au sein du Dispositif enfance de Saint-Brieuc avec ses danseurs professionnels. Les jeunes de l'Adapei-Nouelles ont à nouveau réalisé leur chorégraphie devant l’ensemble des jeunes de l’établissement, ainsi que des élèves de l’école primaire Hoche, école partenaire sur les projets inclusifs et l’ensemble des professionnels. Un moment magnifique de partage où la joie sur les visages de chacun incite à dire : « Vivement l’année prochaine ! »

L’entreprise adaptée de Saint-Brieuc prend ses nouveaux quartiers

Après plusieurs mois de travaux, l’entreprise adaptée de Saint-Brieuc a investi ses nouveaux ateliers et bureaux sur le site de Douvenant. Elle regroupe désormais les activités Espaces verts et Propreté Multiservices sur un même lieu. Pour l’inauguration, rendez-vous le 12 septembre 2025.

Depuis le 22 avril, l’entreprise adaptée de Saint-Brieuc et ses 85 salariés ont pris possession de leurs nouveaux locaux. Sur presque deux hectares, ce nouvel ensemble moderne et spacieux permet de regrouper les équipes Espaces verts et Propreté Multiservices sur un site unique. Jusqu’à présent, les ateliers étaient répartis dans la zone commerciale Chaptal à Saint-Brieuc et sur le Parc d’activités des Châtelets à Ploufragan où est implanté l’ESAT de la marque esatco.

1600 m² de bâtiments

Après 11 mois de travaux, l’entreprise adaptée gérée par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor bénéficie désormais de 1600 m2 de bâtiments avec des panneaux photovoltaïques (1120 m² en toiture, 630 m² en ombrières) et près de 100 places de parking.

« Ce projet ambitieux s’inscrit pleinement dans la dynamique de Seven, programme de réhabilitation des anciennes friches SEMA et Stalaven, qui redonne vie à un site industriel historique de Saint-Brieuc tout en limitant l’artificialisation des sols (loi Zan) », indiquent les responsables du Groupe Bleu Mercure, spécialisé dans l’immobilier d’entreprise.

[caption id="attachment_10086" align="alignnone" width="1300"] L'entrée du nouveau site de l'entreprise adaptée. © Photos : Loïc Tachon[/caption] [caption id="attachment_10083" align="alignnone" width="1200"] L'arrière du bâtiment principal.[/caption] [caption id="attachment_10087" align="alignnone" width="1050"] L'un des parkings avec les panneaux photovoltaïques.[/caption] [caption id="attachment_10089" align="alignnone" width="1200"] L'un des hangars de l'atelier Espaces verts.[/caption] [caption id="attachment_10076" align="alignnone" width="1100"] L'espace de stockage du matériel JEV.© Photos : Loïc Tachon[/caption] [caption id="attachment_10084" align="alignnone" width="1200"] L'atelier Propreté Multiservices.[/caption] [caption id="attachment_10071" align="alignnone" width="1300"] Les vestiaires.[/caption] [caption id="attachment_10093" align="alignnone" width="1550"] Le couloir des bureaux administratifs à l'étage.[/caption] [caption id="attachment_10069" align="alignnone" width="1300"] La grande salle de réunion avec un espace cafétaria.[/caption] [caption id="attachment_10085" align="alignnone" width="1200"] La petite salle de réunion au rez-de-chaussée.[/caption] [caption id="attachment_10082" align="alignnone" width="1200"] L'EA de Saint-Brieuc est ouverte du lundi au vendredi. © Photos : Loïc Tachon.[/caption]

 

 

Une brigade de prévention pour déjouer les risques professionnels à esatco Tréguier

En tenue d’inspecteur, onze professionnels volontaires de l’ESAT de Tréguier ont fait le tour des ateliers pour sensibiliser à la prévention des risques professionnels. Objectif : promouvoir les solutions qui permettent d’éviter les accidents du travail. Une démarche originale et inédite qui mérite d’être saluée.

Vêtu d’un grand imperméable gris et d’un chapeau noir, l’inspecteur Maxime promène sa loupe XXL aux quatre coins de l’atelier sous-traitance. Le préventeur à qui rien n’échappe traque les produits chimiques potentiellement dangereux manipulés par les professionnels de l’ESAT de Tréguier. « Un accident est si vite arrivé, souffle l’homme aux lunettes, membre de la brigade de prévention mise en place au début de l’année pour évaluer et éviter les risques au travail. Dans notre établissement, on a recensé plus de 200 produits chimiques différents ! Il s’agit donc de savoir bien les manipuler, remuer sans éclabousser, adopter le bon geste pour éviter un accident qui pourrait avoir des conséquences graves pour la santé de la personne. »

[caption id="attachment_10101" align="alignnone" width="1300"] L'inspecteur Maxime étudie le fonctionnement d'une machine à l'atelier sous-traitance. Photos : Loïc Tachon.[/caption]

Combattre le risque à la source, adapter le travail à l’homme, tenir compte de l’évolution de la technique, remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l’est pas ou ce qui l’est moins… Dans une vidéo traduite en FALC (Facile A Lire et à Comprendre) et présentée à tous les salariés de l’ESAT, la brigade n’a eu cesse de rappeler les grands principes de prévention tout en délivrant de précieux conseils. « A chaque problème, il y a une solution, rappelle l’inspecteur Maxime. Pour une rallonge qui traîne par terre, le câblage au plafond est une solution. Une personne qui souffre du dos peut utiliser un siège adapté et un chariot pour déplacer des cartons qui sont souvent lourds à porter. Les chutes de plain-pied ne sont pas à négliger non plus. »

Une prise de conscience

La vidéo projetée aux travailleurs et moniteurs d’atelier a ainsi mis en lumière les mesures de prévention nécessaires pour chaque poste de travail, quelle que soit la filière métier (espaces verts, sous-traitance, restauration). « Chacun a réellement pris conscience des risques professionnels dans son propre atelier, indique Anne-Laure Tilly, sourire aux lèvres et chapeau noir vissé sur la tête. On a réalisé des fiches simplifiées avec des images et des pictogrammes pour savoir quoi faire en fonction de chaque situation. La prévention, c’est tous les jours. A chacun de maîtriser les risques ! »

Coup de chapeau aux 11 membres de la brigade de prévention : Jonathan Clech, Julien Tanguy, Delphine Le Coquil, Maxime Jouan, Anne-Laure Tilly, Sébastien Le Bras, Ivan Scordia, Jordan Le Troadec, Lionel Charlottin, Nicolas Burlot, Cédric Daniel, sans oublier le brigadier-chef préventeur, Yvon Dagorn, responsable des services techniques et jeune retraité de l’ESAT.

[caption id="attachment_10100" align="alignnone" width="1300"] Rappel des règles de sécurité avec l'inspecteur Nicolas ![/caption] [caption id="attachment_10099" align="alignnone" width="1300"] Anne-Laure présente l'une des fiches de prévention traduite en FALC. Photos : Loïc Tachon[/caption]

Maniafoly enflamme le Théâtre des Jacobins à Dinan

A Dinan, la scène du Théâtre des Jacobins s’est transformée en machine à remonter le temps pour accueillir la troupe Maniafoly et son dernier spectacle "Les Voix du temps". Pour cette grande première sur les bords de la Rance, le public a répondu nombreux à l’invitation des parents bénévoles du territoire et s’est régalé avec un voyage musical haut en couleurs. Les personnes accompagnées des établissements et services de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor ont savouré ! Retour en images sur une soirée inoubliable.

[caption id="attachment_10123" align="alignnone" width="1200"] © Photos : Loïc Tachon.[/caption]

[caption id="attachment_10133" align="alignnone" width="1200"] © Photos : Loïc Tachon.[/caption]

[caption id="attachment_10140" align="alignnone" width="1500"] © Photos : Loïc Tachon.[/caption]

[caption id="attachment_10148" align="alignnone" width="1600"] © Photos : Loïc Tachon.[/caption]

La magie du cirque s’invite à l’IME de Minihy-Tréguier

Sous le dôme géodésique installé sur le parking de l’IME de Minihy-Tréguier, cinq membres de la compagnie Galapiat Cirque ont animé une résidence artistique et de médiation, ponctuée d’ateliers, de répétitions et de rencontres avec les jeunes du Dispositif enfance du Trégor, leurs familles et les habitants du territoire. Une expérience immersive de trois semaines, mêlant cirque, partage et lien social.

Pour la troisième année consécutive, l’Institut Médico-Éducatif de Minihy-Tréguier et le Carré Magique, Pôle national des arts du cirque en Bretagne, ont noué un nouveau partenariat en lançant un projet ambitieux : « Un rond dans un carré - du cirque à l’IME ». Cette collaboration permet chaque année de proposer aux jeunes du Dispositif enfance du Trégor une diversité de rencontres autour du spectacle vivant. « On réalise aussi des affiches qui sont exposées au Carré magique, rappelle Lucas Tremeur, représentant des personnes accompagnées de l’établissement et membre du comité de pilotage. On participe à des ateliers avec les artistes sur place puis on assiste à leurs spectacles. »

[caption id="attachment_10109" align="alignnone" width="1100"] Louna (à gauche) dans la roue de la mort sous le dôme des Galapiats. © Photos : Loïc Tachon[/caption]

Cette année, le cirque est venu à la rencontre des jeunes de l’IME du Dispositif enfance du Trégor avec une résidence artistique de trois semaines au cours de laquelle les jeunes ont découvert le processus de création de Galapiat Cirque, en participant activement à des ateliers de pratique artistique et en explorant l’acrobatie, le jonglage ou encore la roue de la mort. Des temps de pratiques et de découvertes qui ont été l’occasion d’aborder des thématiques comme le risque, le dépassement de soi, la confiance en soi et aux autres.

A travers de ce partenariat, les responsables du Carré magique souhaitent « exporter l’art vers tous les publics, favoriser la découverte d’un univers artistique spécifique, la valorisation de chacun par la participation à différents moments du projet et le partage avec tous, familles et personnel de l’IME compris, d’une expérience sensorielle et collective. L’art circassien contribue à la construction d’un lien fort entre les jeunes et leur territoire. Ce projet s’inscrit dans une continuité d’actions et de parcours de médiation artistique qui visent à rendre la culture accessible à tous, et à accompagner les jeunes dans une démarche d’ouverture. »

[caption id="attachment_10113" align="alignnone" width="1200"] Lucas Tremeur, ici à droite, est interviewé par Anouk Edmont, réalisatrice de projets radiophoniques. © Photos : Loïc Tachon.[/caption] [caption id="attachment_10107" align="alignnone" width="1300"] Numéro d'équilibre spectaculaire avec une hache.[/caption] [caption id="attachment_10106" align="alignnone" width="1300"] Les familles invitées à la soirée de clôture n'ont rien manqué du spectacle.[/caption] [caption id="attachment_10108" align="alignnone" width="1100"] Très à l'aise, Noa fait un tour complet avec la route de la mort. © Photos : Loïc Tachon[/caption] [caption id="attachment_10110" align="alignnone" width="1100"] Démonstration de lancer de couteau avec trois jeunes de l'IME.[/caption] [caption id="attachment_10112" align="alignnone" width="1200"] Jean-Philippe Sureau et Sylvain Briani Colin lors de l'inauguration de la résidence artistique.[/caption] [caption id="attachment_10111" align="alignnone" width="1000"] En ouverture de la résidence artistique, Galapiat Cirque présente "Les Maîtres du désordre" sur le parking de l'IME de Minihy Tréguier.[/caption] [caption id="attachment_10119" align="alignnone" width="950"] Un public conquis par le spectacle. © Photos : Loïc Tachon.[/caption]
 

Rendez-vous à la Nuit du handicap le 14 juin à Saint-Brieuc

« Venez cinq minutes ou cinq heures ! » C’est le slogan de la Nuit du handicap qui aura lieu le samedi 14 juin 2025 à Saint-Brieuc. Un beau programme attend le public sous la Halle du Belem au port du Légué.

Créer la rencontre, briser les clichés, valoriser les talents et les richesses des personnes en situation de handicap… A Saint-Brieuc comme dans plusieurs villes en France, la Nuit du handicap tend à s’imposer comme un rendez-vous incontournable du calendrier et démontrer que la place du handicap évolue positivement dans la société.

Le samedi 14 juin, la Halle du Belem au port du Légué accueillera l’événement qui sera placé « sous le signe de la rencontre, de la joie et de l’inclusion, annoncent les organisateurs. Un événement festif, gratuit et ouvert à tous ! »

Sensibiliser en s’amusant

Au programme, une scène musicale avec plusieurs chanteurs du groupe Maniafoly pour l’ouverture de la fête, de la danse bretonne, du country et un flash mob organisé par l’association de sport adapté briochine (ASAB). Des animations sportives seront également proposées au public, des balades à triporteur, du théâtre, un atelier de maquillage avec Grim'bouille, un stand moto avec Ar Chach Diwal, des visites guidées du Port du Légué, de l’initiation à diverses situations de handicap et bien d’autres animations.

L’occasion pour tous, concernés ou pas par le handicap, de partager un moment chaleureux, solidaire et festif. Et de faire de belles rencontres !

Pratique. La Nuit du handicap, samedi 14 juin 2025, de 13 h 30 à 21 h, Place Halle du Belém, rue Quay Armez, Saint-Brieuc. Gratuit. Contact : 06 68 80 67 84. En savoir plus : Saint-Brieuc - La Nuit du handicap

Une encadrante de la filière textile sur l’affiche du Photo Festival Baie de Saint-Brieuc

Les organisateurs du Photo Festival Baie de Saint-Brieuc ont dévoilé l’affiche de l’édition 2025. Il s’agit d’un cliché de l’encadrante technique Sophie Baneck-Asaro allongée sur des balles de tissus dans les locaux de l’atelier Artex, établissement géré par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Une photo signée Alexa Brunet.

A ce début de printemps ensoleillé, les affiches fleurissent un peu partout sur les panneaux des communes de l’agglomération briochine, sur les vitrines et à l’intérieur des commerces. Le Photo Festival Baie de Saint-Brieuc fait son pub avec une très belle image signée Alexa Brunet, l’une des neuf photographes sélectionnés pour exposer à l’occasion de l’édition 2025 (du 29 mars au 31 août). Une photo intitulée La Princesse au petit pois.

« C’est une thématique que j’aime beaucoup parce que je l’ai déjà déclinée dans plusieurs projets, indique cette artiste engagée qui explore le réemploi et le recyclage. C’est Sophie (Baneck-Asaro) qui travaille à l’atelier Artex (atelier de revalorisation du textile) qui s’est proposée pour interpréter la Princesse au petit pois en se couchant sur une pile de matelas formée par une couche de textiles recyclés. En empilant plusieurs balles de tissus, on avait l’illusion d’une pile de matelas comme dans l’histoire de la Princesse au petit pois. Ce qui m’a vraiment plu dans cette mise en scène, c’est que Sophie, de nature assez timide et réservée, a dépassé ses limites, elle est allée au-delà d’elle-même pour cette photo. Je trouve ça très beau qu’elle ait pris ce rôle et qu’elle ait complètement incarné cette petite Princesse alors qu’elle est très grande, très belle, avec une peau absolument sublime. Elle a interprété son rôle avec beaucoup de naturel et de brio alors que ce n’était pas simple pour elle. »

Sophie Baneck-Asaro confirme : « Je n’aime pas beaucoup me mettre en avant. Au départ, je m’étais juste positionnée en tant qu’encadrante au même titre que les salariés de l’atelier. La photographe m’a finalement choisi pour cette pose sur les balles. J’ai enfilé les vêtements, mis la perruque et je me suis prise au jeu, ça m'a vraiment plu. Alexa Brunet a su me mettre à l’aise et le résultat est là. » Une photo pleine en couleurs placardée sur tous les abris bus de l’agglomération briochine et même au-delà. « Ma sœur m’a appelé pour me dire qu’elle m’avait vu sur l’affiche du Photo Festival à Rennes ! Je n’imaginais pas une diffusion aussi large, c’est incroyable ! Je reçois des messages de partout. Et je n’en reviens toujours pas que cette photo ait été sélectionnée parmi tant d’autres. Quand je la regarde, j’ai du mal à me reconnaître. Finalement, j'en suis assez contente. Je suis surtout fière de cette photo puisse valoriser l’atelier Artex et la filière textile ! »

[caption id="attachment_9915" align="alignnone" width="1000"] Esplanade Allende à Saint-Brieuc, vous y découvrirez une série de photos prises à l'atelier Artex, à la boutique Piosh et aussi à l'IME des Clôtures. Photo : Loïc Tachon[/caption]

Fa si la mi, ré-emploi

Pour l’édition 2025 du Photo Festival Baie de Saint-Brieuc, Alexa Brunet a choisi de mettre en scène les acteurs de la revalorisation d’une douzaine de lieux emblématiques : l'atelier Artex, la boutique Piosh mais aussi l'IME des Clôtures qui reconditionne des gilets pare-balles pour l'Ukraine. « Ces photographies chorales impliquant des participants volontaires dans une scénographie vivante, savamment orchestrée, donnent à voir la diversité des activités du secteur à travers les personnes qui l’incarnent, explique la photographe. J’ai pris le parti de mettre en avant ceux et bien souvent celles qui font et s’engagent, aussi bien bénévoles qu’utilisateurs/trices, responsables qu’employé.e.s. Cette série a pour but de leur rendre hommage et de valoriser ces filières qui s’inscrivent durablement dans une logique économique, sociale et environnementale. »

En savoir plus sur le Photo Festival 2025

[caption id="attachment_9916" align="alignnone" width="1100"] Le public profite des vacances scolaires pour visiter l'exposition d'Alexa Brunet, notamment les photos réalisées à l'IME des Clôtures. Photo : Loïc Tachon[/caption]

Ils chanteront tous en chœur le 27 avril à Langueux

Ils donnent de la voix deux fois par semaine. Depuis le début de l'année, sept résidents du foyer de La Fraternité à Plérin font partie de la chorale de l’Office culturel de Langueux qui se prépare à donner un concert inédit et gratuit, le dimanche 27 avril, à la salle du Grand Pré.

« Tout s’ajoute à ma vie. J’ai besoin de nos chemins qui se croisent.

Quand le temps nous rassemble. Ensemble, tout est plus joli ».

Pour Jean-Jacques Goldman chaque chanson a son histoire. Celle qu’il écrit et qu’il interprète en 2001 évoque le plaisir d’être ensemble et résume bien l’esprit de la chorale inclusive mise en place par l’Office culturel de Langueux (OCL) et l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. « Maëlle, la professeure de chant, n’avait jamais accueilli de personnes en situation de handicap. A travers de ce projet, elle a essayé et elle s’est aperçue que ce n’était pas plus compliqué qu’avec des enfants de 3-4 ans ou des adultes de plus de 50 ans », témoigne Sébastien Assouline, directeur de l’OCL, ancien chef de projet en ressources et communication à l’APF France Handicap, co-fondateur du Festival Focus qui propose des films inclusifs autour du handicap avec des temps d’échanges pour changer le regard et remettre les personnes au cœur de la société.

Pour le responsable de l’Office culturel langueusien, « le handicap est le résultat de l’interaction avec la société. Si la société souhaite la bienvenue aux personnes, celles-ci trouvent très vite leur place. » A l’image de Mikaël, Nicolas, Madeleine, Alberte ou encore Rémi, tous heureux de vivre cette expérience unique, « propice à de belles histoires, de belles rencontres, de l'émotion », ajoute Philippe Robert, chef de service des foyers de vie de Saint-Brieuc et Plérin.

La chorale est une école de l’écoute et de la concentration, un apprentissage de la différence. « On chante à l’unisson avec des gens qui ont certes des difficultés, mais qu’importe, on forme un groupe vocal formidable », glisse avec sourire l’une des choristes, impatiente de se produire devant le public de la salle du Grand Pré. Tous en chœur !

Dimanche 27 avril 2025, à 15h30 : concert gratuit proposé par la chorale inclusive, salle du Grand Pré à Langueux. Organisé dans le cadre du Festival « Et si on en parlait ? » qui développe la thématique du handicap visible et invisible jusqu’au 15 mai, à travers des spectacles, des ateliers participatifs, des espaces de découverte et aussi des expositions dont celle de Joël Cousinard, éducateur technique de l’IME de Saint-Brieuc, « La vie en maison d’accueil spécialisée », visible en extérieur entre Le Grand Pré et Le Point Virgule.

[caption id="attachment_9903" align="alignnone" width="1200"] Madeleine et Rémi (au second plan), résidents du foyer de La Fraternité, font désormais partie intégrante de la chorale de Langueux. © Photos : Loïc Tachon[/caption] [caption id="attachment_9904" align="alignnone" width="1300"] Nicolas et Mikaël, lors d'une répétition dans la salle de chant de l'Office culturel de Langueux. © Photos : Loïc Tachon[/caption]

Dans son studio de Kerpoisson, « une nouvelle vie commence » pour Mélanie

Un an après l’ouverture de L’Oasis, un pavillon indépendant situé dans l’enceinte de la résidence Avel Nevez et destiné à expérimenter l’habitat partagé autonome, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor a inauguré quatre studios individuels dans l’impasse Kerpoisson, proche du centre-ville. L’un d’eux est aujourd’hui occupé par Mélanie Lohou qui témoigne de sa nouvelle vie.

« Après avoir passé deux mois en collocation à L’Oasis, j’ai souhaité m’installer seule dans l’un des quatre studios de Kerpoisson. Je suis très contente d’avoir vécu cette période d’expérimentation, même si deux mois, c’est court… J’étais détendue à L’Oasis. J’organisais mon temps de travail comme je l’entendais, je mangeais à l’heure que je voulais, sans me presser. J’étais à l’aise, je faisais comme chez moi. Je ne me suis pas ennuyée. Une visite à domicile une fois par semaine avec un éducateur de la Résidence Avel Nevez, suffisait à m’organiser. De toute façon, je savais que si j’avais besoin d’aide, les éducateurs et les surveillants de nuit n’étaient pas loin. »

Un chez soi en toute autonomie

« Aujourd’hui, c’est une nouvelle vie qui commence, après huit ans passés à la Résidence Avel Nevez. Je suis heureuse dans ce nouveau logement de 30 m2 équipée d’une salle de bains et d’une petite cuisine, suffisant pour une personne seule. Il est agréable et très lumineux. Bien sûr, il me reste à acheter des meubles, des chaises et des stores notamment, mais je vais l’aménager petit à petit. Il donne sur un beau jardin et de ma fenêtre, j’aperçois le port et les mâts des bateaux. Ici, c’est calme et tranquille. En cas de problème, je peux toujours appeler la maîtresse de maison, le surveillant de nuit ou l’un des éducateurs de la résidence Avel Nevez. Je me sens vraiment bien ici. Quand je rentre de la blanchisserie du Trégor à Lannion où je travaille, j’ai hâte de retrouver mon studio ».

[caption id="attachment_9970" align="alignnone" width="1000"] Les studios de Kerpoisson ont été inaugurés le 11 mars 2025. De gauche à droite, les trois premiers résidents, Mélanie Lohou, Pauline Le Flèche et Stéphane Le Batard. © Photos : Loïc Tachon[/caption]

Un ruban bleu géant au collège Léonard de Vinci

En ce jeudi après-midi, Saint-Brieuc est privé de soleil. Point de ciel bleu à l’horizon. La pluie s’est même invitée à la fête, mais elle n’a pas douché l’enthousiasme des 630 élèves du collège Léonard de Vinci, rassemblés en plein cœur de la cour de récréation pour former un ruban bleu géant aux côtés des jeunes de l'Adapei-Nouelles. Une mobilisation symbolique organisée dans le cadre de la semaine mondiale de sensibilisation à l’autisme.

Depuis 2022, une douzaine de jeunes adolescents en situation de handicap accompagnés par le Dispositif enfance de Saint Brieuc suivent leur scolarité au sein de l'unité d’enseignement externalisé au collège Léonard de Vinci. Présents sur plusieurs demi-journées pour leurs apprentissages scolaires avec leur enseignant et éducateur spécialisé, ils partagent quotidiennement les temps méridiens, les repas, les projets transversaux au sein du collège avec leurs pairs. Un vrai enrichissement d’année en année pour une école inclusive.

« Lorsque nous avons évoqué la journée du 3 avril dans le cadre de la Semaine mondiale de sensibilisation à l’autisme, les équipes enseignantes et éducatives du collège Léonard de Vinci et celles de l’Adapei-Nouelles ont répondu favorablement pour en faire un moment citoyen prônant la différence, explique Céline Tillon, directrice du Dispositif enfance de Saint Brieuc.

Renforcer les liens, mieux se connaître

Ainsi, des actions de sensibilisation et d’appréhension des particularités de l’autisme se sont mises en place sous le signe de la couleur bleu avec un programme citoyen et inclusif, via des actions co-construites entre les équipes : distribution à l’ensemble des élèves et adultes d’un bracelet bleu offert par les jeunes de l’IME Guy-Corlay, sensibilisation aux troubles du spectre de l’autisme proposés à l’ensemble des délégués du collège, jeux partagés avec les élèves, mini-forum des métiers au travers de rencontres avec des professionnels de l’éducatif et du soin pour échanger sur les métiers (assistant social, éducateur spécialisé, éducateur sportif, secrétaire, agent technique…), initiation sportive au Kin-ball partagée avec des élèves de quatrième. Cette grande première a permis non seulement de renforcer les liens entre les équipes pédagogiques et éducatives réciproques, de mieux se connaître mais aussi de donner envie de développer encore plus de projets ensemble.

[caption id="attachment_9994" align="alignnone" width="1400"] Patricia Sevin, éducatrice spécialisée, et Suzie Guéguen, apprentie éducatrice, lors du mini-forum des métiers. © Photos : Loïc Tachon[/caption] [caption id="attachment_9993" align="alignnone" width="1200"]  Claudie Le Biannic, assistante sociale, et Thomas Fontaine, répondent aux questions d’une collégienne.[/caption] [caption id="attachment_9995" align="alignnone" width="1150"] Félix et Tom partagent un jeu de société avec des jeunes de cinquième et sixième.[/caption] [caption id="attachment_9996" align="alignnone" width="1300"] Trois élèves de quatrième, heureuses d'avoir remporté un match avec Andrea lors de l’initiation de Kin-ball. © Photos : Loïc Tachon[/caption]