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Assommés par la chaleur mais tellement heureux à l’arrivée ! Une quinzaine de salariés de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor ont pris part au trail de la Corrida de Langueux, juste avant que les organisateurs décident d’annuler les randonnées et les courses populaires du lendemain. Sage décision. Rendez-vous est donné à tous les 12 et 13 juin 2026 pour la 34e édition !
L’ESAT de Plouisy, près de Guingamp, a été choisi pour préparer plus de 60 000 posters à l’effigie du Tour de France 2025 qui seront distribués au public sur plus de la moitié des étapes. Une fierté pour l'établissement de la marque esatco.
Les Côtes d’Armor se préparent à accueillir le Tour de France le 11 juillet entre Saint-Malo et Mûr-de-Bretagne où des milliers de spectateurs sont attendus sur le bord des routes. Un public qui aura autant les yeux rivés sur les coureurs que sur la caravane publicitaire qui, comme chaque année, fera la distribution de goodies, ces petits cadeaux offerts par les partenaires de la Grande Boucle.
Parmi les nombreux goodies de l’édition 2025, un poster XXL à dédicacer auprès des stars du peloton sera offert aux fans de vélo. « Ce poster, c’est nous qui l’avons préparé, lance Anne-Marie Guern (photo ci-dessous), professionnelle ESAT à l’atelier sous-traitance du site esatco de Plouisy, près de Guingamp. C’est la première fois que nous travaillons pour le Tour et nous en sommes très fiers ! »
Spécialisé dans l’édition et la publication d’hebdomadaires locaux d'information, le Groupe actu.fr, anciennement appelé Publihebdos, qui rassemble une centaine de médias locaux au sein du premier groupe de presse hebdomadaire régionale en France, a confié à l’ESAT de Plouisy la préparation de 55 000 posters pour les 11 premières étapes du Tour, soit 12 modèles à enrouler et à maintenir avec un élastique.
« Nous avons réalisé l’opération au cours du mois de juin et ce en un peu plus d’une semaine, à raison de 7000 posters par jour », indique Régis Bertrand, directeur adjoint de l’ESAT. Les lots préparés avec soin par une quinzaine de personnes ont été ensuite pris la route pour une livraison sur les villes étapes, à Lille, Amiens, Bayeux, Saint-Malo, Saint-Méen-le-Grand, Toulouse, Muret ou encore Mantes. Très récemment, nous avons reçu une nouvelle commande avec un 12e modèle à préparer : 10 000 exemplaires pour l’étape du 26 juillet entre Pontarlier et Nantua en région Auvergne-Rhône-Alpes. » Une belle reconnaissance.
Présents au Congrès de l'Unapei du 18 au 20 juin 2025 au Parc des Expositions de Caen, les huit départements du réseau esatco ont signé la charte Unapei & Entreprises, 1er acteur de l'emploi des personnes en situation de handicap en France.
En tant que membre d'Unapei & Entreprises avec 64 ESAT, 13 entreprises adaptées et 6000 professionnels (encadrants et travailleurs), le réseau esatco s’engage pour : - influer un changement de regard sur le handicap et les compétences des travailleurs - garantir un accompagnement des travailleurs tout au long de leur parcours par la construction d’un parcours adapté aux besoins, par la valorisation et la montée en compétences des travailleurs - assurer un accompagnement de qualité promouvant les droits des travailleurs par des conditions de travail de qualité, par la promotion de la santé des travailleurs et par l’amélioration de leur pouvoir d’achat - s’affirmer en tant qu’acteur de l’économie sociale et solidaire (ESS)
Les signataires de la charte Unapei & Entreprises : Luc Gateau (président de l'Unapei), Patrick Maincent (vice-président de l'Unapei), Frédéric Gloro (directeur général de l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor, esatco Côtes d'Armor), Gabriel Cerclier (DG des Papillons Blancs du Finistère, esatco Finistère), Arnaud Goasguen (DG d'Adapeila Loire-Atlantique, esatco Atlantique), Nicolas Guégnard (DG de l'Apei Ouest 44, esatco Atlantique), Xavier Richard (DG de l'Adapei 49, esatco Anjou), Olivier Claudon (DG de l'Adapei-Aria Vendée, esatco Vendée), Sébastien Honoré (DG de l'Unapei 86, esatco Poitou), Ludovic Husse (DG de l'Adapei 72, esatco Sarthe) et Alix Meyer (DG de l'Unapei 17, esatco Charente-Maritime).
En savoir plus sur Unapei & Entreprises
Favoriser la collaboration entre établissements, l’interconnaissance entre collègues, échanger les bonnes pratiques, s’ouvrir sur l’association et les perspectives internes, s’enrichir, découvrir les autres établissements… Tels sont les objectifs de la Journée « Vis mon job » du 19 juin 2025 mise en place par le service RH de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor dans le cadre de la Semaine nationale de la Qualité de Vie au Travail (SQVT).
Près de quarante salariés ont profité de cette deuxième édition pour se confronter à la réalité d’un métier, le temps d’une journée. « Cela m’a permis de découvrir des aspects du terrain dont on ne se rend pas forcément compte lorsqu’on travaille dans un bureau, de mieux comprendre la réalité des professionnels, mais aussi de rencontrer les jeunes en situation de handicap », indique Enola Favrou, chargée de mission Prévention Santé et rattachée au Pôle de services, qui a longuement échangé avec les infirmières Julie Le Breton et Aurélie Theffo à l’IME de Saint-Brieuc .
Echanges sur les pratiques et prise de contacts
« La confrontation des pratiques est intéressante d'un établissement à un autre et permet de voir que la façon de faire impacte beaucoup la charge de travail », poursuit Patrica Zeimeth, assistante de gestion RH à l’entreprise adaptée de Saint-Brieuc et accueillie par son homologue Cécile Salmon à l’IME Guy-Corlay de Saint-Brieuc.
Pour Frédéric Graviou, éducateur spécialisé au foyer de vie Les Nymphéas à Lannion, la journée passée au foyer de La Fraternité à Plérin aux côtés de la coordinatrice de jour Fabienne Georgelin, lui a permis de « décloisonner nos deux établissements du fait de la distance qui nous sépare et avoir des interlocuteurs privilégiés dans cette structure. » Idem pour Emmanuelle Buchon-Thoraval, psychologue à la MAS d’Hillion, accueillie par l’éducatrice Alice Loric à l’IME de Loudéac, « les liens tissés avec des collègues d’autres secteurs facilite la prise de contacts futurs pour échanger sur nos pratiques et nos besoins».
En découvrant le métier de conseillère en insertion professionnelle aux côtés de Tifenn Duplenne à l'atelier Artex (atelier de revalorisation du textile) de Langueux, Nolwen Cocquebert, monitrice-éducatrice au foyer de Plouisy, n'imaginait pas « la complexité, les capacités et les compétences nécessaires pour accompagner les salariés du chantier d'insertion. Je suis impressionnée par le champ d'action qui ne se cantonne pas seulement à l'insertion professionnelle. La dimension d'intervention est beaucoup plus large à Artex et cela en fait un lieu d'exercice passionnant ! L'importance du lien social est quelque chose qui m'attire énormément dans cette profession et qui, à mes yeux, lui donne tout son sens».
« Danse ». C’est le titre de la dernière chanson de Jessica Amlay qui s’accompagne d’un clip vidéo tourné sur le site de la MAS Les Sorbiers à Hillion avec la participation des résidents et du groupe Coat n’Roz.
Cette chanson remplie de sourires, de joie et d’humanité prône le vivre ensemble. Elle invite à faire évoluer les regards sur les personnes en situation de handicap, « à tendre une main pour changer un destin, faire de demain un monde où on est qu’un ».
Présentée en avant-première lors de l’assemblée générale de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor le 25 juin 2025 dans les salons du stade du Roudourou à Guingamp, « Danse » interprétée par la chanteuse de The Voice 2023 a suscité l’adhésion unanime du public.
Un hymne à l’inclusion, à la bienveillance et à l’action pour parvenir à une société plus inclusive, où chaque personne, quelle que soit sa différence, puisse trouver sa place et s’épanouir pleinement. « Ensemble pour tout changer, ensemble on peut y arriver ! »
Regardez le clip vidéo : https://www.youtube.com/shorts/f5nOBnW9g0A
Âge et handicap : nouveaux enjeux, nouveau regard ! Du 18 au 20 juin 2025, le Parc des expositions de Caen accueillera le Congrès annuel de l’Unapei.
Cette année, le Congrès de l’Unapei se concentrera sur l’avancée en âge des personnes en situation de handicap, avec pour thème « Âge & Handicap : nouveaux enjeux, nouveau regard ».
L’objectif est de sensibiliser aux questions liées à l’accompagnement des personnes vieillissantes en situation de handicap et de réfléchir à de nouvelles solutions pour leur avenir : quelle est l’influence des perceptions sociales sur les politiques publiques ? Quel accompagnement peut-on proposer pour mieux répondre aux besoins des personnes vieillissantes en situation de handicap ?
Des conférences, tables rondes et témoignages viendront nourrir les débats, tout en abordant l’impact des perceptions sociales et des politiques publiques sur ces enjeux.
Programme
Les jeudi 19 et vendredi 20 juin, de 8h à 18h30, le public pourra découvrir l’espace exposants où des entreprises et organisations dédiées au secteur du handicap présenteront leurs offres et produits, dont le réseau esatco et ses huit départements du Grand Ouest qui tiendront un stand hall 2 (H6).
Le festival Uniques qui vise à promouvoir l’inclusion et l’égalité des chances sur chaque territoire, a fait étape à l’ESAT de Loudéac. La matinée de découverte organisée par France Travail a permis aux participants de découvrir les filières métiers de l’établissement, les parcours de formation possibles et les dispositifs d’accès à l’emploi.
Virginie, victime d’un accident de la route, cherche un emploi à temps partiel dans les espaces verts ou le maraîchage bio. Sébastien a des problèmes de dos et lorgne un poste dans un ESAT, de préférence dans le conditionnement ou l’emballage. Sabine, en délicatesse avec ses épaules, vient de poser ses valises dans la région et aspire à découvrir le milieu protégé. Tous sont venus participer à la matinée de découverte proposée par l’agence France Travail, en partenariat avec Cap Emploi, à l’ESAT de Loudéac, dans le cadre du Festival Uniques. Un rendez-vous pour faire connaître l’emploi accompagné et les opportunités professionnelles offertes par les établissements de la marque esatco, en particulier pour les personnes en situation de handicap.
« Trop de personnes ne connaissent pas l’offre des ESAT ou les modalités de transition vers le monde du travail classique, explique Nathalie Cupif, directrice de l’agence France Travail de Loudéac. C’est donc une belle opportunité d’informer, de rassurer et d’ouvrir des perspectives concrètes. »
Cette grande première organisée sur le territoire de Loudéac a ainsi permis à chacun d’en savoir plus sur les dispositifs d’insertion professionnelle adaptés et aux partenaires d’identifier des pistes concrètes d’accompagnement et d’emploi.
En savoir plus
Lors de l’inauguration des nouveaux locaux du service Prestations en Milieu Ordinaire (PMO) rattaché au Dispositif enfance de Saint-Brieuc, trois mamans sont venues témoigner du chemin parcouru avec les professionnels pour l’accompagnement de leur enfant. Des récits souvent teintés d’émotion.
Madame Berthelot, maman de Léna accompagnée par le service PMO depuis six ans et parée pour une nouvelle aventure en accueil de jour et à l’UEE du collège Léonard de Vinci à la rentrée prochaine
« Au tout début, j’appréhendais beaucoup l’accompagnement de ma fille, j’ai vraiment eu du mal à faire confiance à d’autres personnes pour l’accompagner. Lorsque le service PMO est intervenu, les premières rencontres se sont faites à notre domicile, ce qui a permis très vite de lever des craintes et de rassurer Léna, de lui dire que ces professionnels allaient être des acteurs dans notre vie quotidienne. On a rencontré Tiphaine (psychomotricienne) et Pierre (éducateur spécialisé), qui nous ont accompagnés pendant six ans. Ils ont été très aidants et facilitants, ils nous ont apporté beaucoup de soutien dans notre vie privée. On a commencé par une inclusion scolaire classique et une orientation Ulis en lien avec l’IME de Saint-Brieuc. La communication avec les professionnels par un simple mail ou une photo a toujours été efficace. Pour toute décision, nous étions toujours consultés. Nous avons échangé en totale confiance même pour se dire les divergences de point de vue et d’opinions.
Ces professionnels ont gagné ma confiance. Aujourd’hui, je n’ai plus d’inquiétude, je pense plus à ma fille tous les jours comme auparavant. Je ne les remercierai jamais assez pour tout ce qu’ils ont fait. Ils ont toujours été à l’écoute et bienveillants. Moi-même, j’ai réappris à être maman différemment d’une petite fille qui a une pathologie que je ne connaissais pas. C’est grâce à eux que j’ai bougé les lignes dans ma vie personnelle et aussi ma vie professionnelle. J’ai appris à prendre du recul, à mieux comprendre ma fille, à m’adapter à son rythme de ma fille, à accepter sa temporalité, à être un parent qui valorise sa fille dans sa différence. Ces professionnels m’ont fait évoluer positivement ».
Madame Chenal, maman de Théo, accompagné par le service PMO depuis plus de trois ans.
« Théo présente un trouble du spectre de l’autisme. Lorsque le diagnostic a été tout juste posé, la crise du Covid n’a pas permis à Théo d’accéder à une classe spécialisée... Il est donc allé à l’école maternelle de Langueux. Compte tenu de ses troubles, cette scolarisation a été très compliquée. Théo faisait des crises quotidiennes, personne ne le comprenait et ne pouvait s’adapter à ses besoins et encore moins le maîtriser. C’était l’inconnu pour tout le monde.
Cette période a été également très compliquée pour nous parents avec une pression quotidienne par les appels de l’école démunie face à la situation et nous-mêmes ne sachant pas quoi répondre... Nous avons vécu une situation tellement complexe que nous nous sommes interrogés sur la place de Théo à l’école et la continuité de son accueil à l’école et/ou périscolaire.
L’ouverture de droit de la MDPH pour un accompagnement PMO (ex-SESSAD) a été activée à la fin de la grande section maternelle. L’intervention des professionnels a permis d’identifier les troubles de Théo, de mieux les comprendre et de trouver des outils, des méthodes adaptées pour notre fils. Ses difficultés nous ont été expliquées et des outils transmis pour mieux accompagner Théo au quotidien. L’atout du PMO a été de pouvoir aller à la rencontre de l’école et de l’équipe périscolaire (cantine et centre de loisirs) pour aussi expliquer le fonctionnement et les difficultés de Théo et prendre le temps avec tous les professionnels pour adapter l’environnement et qu’ils puissent s’adapter à Théo.
Les professionnels du PMO sont alors venus en appui de l’environnement scolaire et périscolaires de Théo. Il y a eu des réunions, des rendez-vous avec AESH et des enseignantes, l’équipe du périscolaire, des séances en commun PMO – AESH – Périscolaire. Des temps de formations de sensibilisation aux troubles de l’autisme aussi, du prêt d’outils adaptés et de la formation à ces outils. Avec cet étayage, la mairie de Langueux a déployé des moyens dédiés à Théo en renforçant l’encadrement lors de sa présence.
La transmission de savoirs et de connaissances, le travail en commun avec les professionnels du PMO ont permis de trouver des réponses concrètes adaptées à Théo, de rassurer tout le monde et de lever les peurs. Cela a apporté à Théo de la stabilité, de la sérénité, lui permettant de mieux s’adapter au milieu ordinaire. Cette expérience a permis à tout le monde de changer son regard sur le handicap et de chercher des solutions car les situations deviennent gérables si on respecte le fonctionnement de Théo. En tant que parent, cela a apporté plus de sérénité, de se sentir soutenu et sécurisé et gagner en confiance dans l’école et le milieu ordinaire pour s’adapter à Théo. »
Madame Le Griguer, maman de Lizy, accompagnée par le PMO depuis un an
« Lizy a commencé l’école à l’âge de 3 ans. Je trouvais que le démarrage du suivi du service PMO était parfait à cet âge pour faire le lien d’emblée avec l’école, son enseignante, son AESH et la direction, sans oublier sa nourrice chez qui elle continue à se rendre. Avec plusieurs personnes autour d’elle, plusieurs lieux de vie dans différents environnements, il a fallu que tout le monde puisse se coordonner et être en lien.
Le premier enjeu a été de faciliter la cohésion entre les acteurs de manière à prendre en compte et comprendre les particularités de Lizy. Que chacun aille dans la même direction, avec les mêmes objectifs. Que chacun utilise les mêmes méthodes, les mêmes outils. Par exemple, la priorité pour Lizy est le développement de la communication et du langage avec différents moyens de communication pour être compris de tous. Grâce à l’intervention des professionnels de la PMO, nous avons utilisé des signes et introduit des pictogrammes en respectant le rythme apprentissage de notre fille.
Le deuxième enjeu a été d’apporter de la cohérence en allant dans tous ses lieux de vie. Lizy a besoin de voir les professionnels dans ces lieux. Elle comprend alors que tout le monde fait pareil dans tous ses environnements et cela lui permet de réellement intégrer ses apprentissages partout. Cela fait partie de son quotidien et lui apporte des repères solides et cela est très concret.
Les professionnels du service PMO viennent régulièrement à la rencontre de Lizy, ce qui me soulagé des trajets et me permet de maintenir une organisation de vie personnelle plus équilibrée et continuer à travailler. Ils font le lien entre tous les lieux de vie et du coup je n’ai pas à être son médecin, son thérapeute, son enseignante, son éducateur,… Cela permet de me reposer. Je sais qu’il y a du relais, du lien cohérent entre tous et cela me met moins de pression même si je reste très investie. Je suis informée de ce qui se passe par des mails, des photos, des appels. Et ça me rassure ! Je peux prendre ma place de maman et participer de cette place à la cohérence et la cohésion autour de Lizy.
Cette coordination entre tous les acteurs, assurée par le service PMO, est essentiel pour que Lizy progresse dans un environnement où elle est comprise et où l’environnement peut s’adapter. C’est comme cela qu’elle a déjà beaucoup progressé et qu’elle va continuer de le faire. »
A lire aussi : Le service Prestations en Milieu Ordinaire inaugure ses nouveaux locaux à Saint-Brieuc - ADAPEI
Des sourires en pagaille, de la musique à gogo, des résidents et des professionnels qui dansent et qui chantent, et un show final avec la fanfare La Waso. A Lannion, le foyer Les Nymphéas a soufflé ses vingt bougies dans la joie et la bonne humeur. Au plus grand bonheur de son directeur, David Dosser, qui a profité de l’événement pour saluer les personnes accompagnées, les professionnels et les familles qui font vivre l’établissement au quotidien.
« Plus qu’un lieu d’accueil, le foyer Les Nymphéas est devenu un lieu de vie et de rencontres. » A l’heure de souffler les bougies du gâteau d’anniversaire, David Dosser a posé son regard sur l’évolution de l’établissement qu’il dirige, tout d’abord en mettant en avant les personnes accompagnées. « Elles sont au cœur de ce que nous faisons. Chacun avec sa singularité, ses besoins, ses joies, parfois ses douleurs, donne vie à ce foyer. Les personnes nous apprennent chaque jour la patience, la résilience et surtout la richesse de la différence. »
Disponibilité, bienveillance et implication
Le directeur a également salué les professionnels qui, « par leur engagement quotidien, leur écoute et leur bienveillance », font vivre cet établissement. « Ce sont des métiers exigeants faits de présence, de proximité, de disponibilité où parfois il faut gérer l’inattendu. » Partenaires essentiels dans l’accompagnement des personnes, les familles ne sont pas oubliées. « Votre regard, vos échanges, votre expertise, votre implication enrichissent profondément notre travail au quotidien. »
« Le foyer a vu passer des générations de personnes et des projets innovants, a souligné David Dosser. Il a accueilli un cirque, participé à la construction d’un bateau, organisé plusieurs transferts et un voyage au mali. Nous avons vécu des moments de joies, de solidarité et d’entraide. Le foyer a grandi avec les évolutions de la société mais une idée forte : Que chacun quelle que soit sa situation, a le droit à une place digne, un espace où il peut s’épanouir à son rythme. Aujourd’hui, nous nous tournons vers l’avenir avec ambition. L’inclusion, le respect du droit de vie de la personne accompagnée, la participation active à son projet de vie sont les fondements de notre action pour demain ».
C’est un pan de l’histoire de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor qui disparaît. André Gacel, directeur général de 1968 à 2001, s’en est allé à l’âge de 84 ans.
En septembre dernier, il avait accepté « avec grand plaisir » l’invitation lancée par le Dispositif enfance du Trégor pour l’inauguration du nouvel IME de Minihy-Tréguier. Face à la presse, il s’était volontiers prêté au jeu des questions-réponses sur les origines de l’établissement et plus largement celles de l’Adapei 22 (ex-Papillons Blancs des Côtes-du-Nord) dont il était l’un des pères fondateurs.
Avec le décès d’André Gacel, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor perd l’un de ses pionniers, artisan de la première heure aux côtés de Guy Corlay, Suzanne Duchêne, Michèle Crespin ou encore Jeannine Le Bouder. Troisième salarié de l’association, nommé directeur du centre éducatif de la rue Abbé-Garnier à Saint-Brieuc en septembre 1965 avant d’être propulsé directeur général trois ans plus tard.
La foi du charbonnier
« Précurseur dans de nombreux domaines, Monsieur Gacel a su galvaniser les initiatives et les projets qui se faisaient jour au début de l’aventure. Il a connu la foi du charbonnier, des premiers parents qui ont beaucoup donné de leur temps et de leur argent pour faire grandir l’association, avait déclaré la présidente de l’Adapei 22, Marie-Hélène Caous, lors du départ à la retraite du directeur général en 2001. Tout le monde reconnaît en lui son caractère créatif, sa pugnacité pour faire aboutir des dossiers auprès des financeurs afin d’améliorer les capacités d’accueil des personnes, son souci permanent à rechercher des solutions innovantes qui, une fois mises en œuvre, paraissent ordinaires et banales, mais dont la conception a toujours été précédée d’une longue réflexion conduite par un esprit inventif. »
Homme de conviction et d’engagement
En juin 1997 à Pabu, près de Guingamp, André Gacel avait reçu la médaille de l’ordre national du mérite honorant ainsi 36 années de carrière au service des personnes en situation de handicap. « Intermédiaire, coordinateur, interface entre les familles et les établissements, entre les administrateurs et les directions, entre l’association et l’administration », comme il aimait se définir, André Gacel a défendu son rôle avec passion, obstination et rigueur dans un seul but : « répondre au mieux aux besoins de la personne et la faire reconnaître comme un citoyen à part entière, avec ses droits et ses devoirs. »
Homme de conviction et d’engagement, André Gacel a endossé les responsabilités dans de nombreuses institutions, parmi lesquelles le SNAPEI, Syndicat national des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales) qui deviendra la FEGAPEI (Fédération nationale des associations gestionnaires au service des personnes en situation de handicap et fragiles) en tant que délégué régional, de 1995 à 2001, ou encore l’APM 22, Association de protection des majeurs dont il a été le président de 2007 à 2020.
Figure de la vie politique briochine, André Gacel a occupé les fonctions de maire-adjoint d’Yves Le Foll (1977-1983) et de Claude Saunier (1983-1995). Il a notamment initié le premier plan d’accessibilité et de transport adapté pour les personnes à mobilité réduite.