Un nouvel accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

Depuis le 1er novembre dernier, l’accord relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes au sein de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, signé avec la CFDT, est entré en vigueur. Parmi les mesures prévues pour les quatre années à venir, citons notamment :

  • La prise en charge pendant maximum 6 mois par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor des cotisations de retraites complémentaires (part salariale et patronale) pour les salariés qui optent pour un congé parental d’éducation total ou partiel
  • Des mesures de sensibilisation des salariés à la prévention des agissements sexistes.

En savoir plus sur l’ensemble de mesures en consultant l’accord sur intranet.

A la maternelle de Loudéac, les enfants autistes ont école

Depuis la rentrée, l’école Jacques-Prévert de Loudéac possède une unité d’enseignement maternelle autisme (UEMA). Une première en Centre-Bretagne. Le but : favoriser la scolarisation et l’inclusion des enfants en milieu ordinaire.

Il est 10 h, vendredi, et c’est l’heure du goûter pour les quatre enfants scolarisés dans l’unité d’enseignement maternelle autisme (UEMA), de l’école Jacques-Prévert à Loudéac. Un moment pas si anodin pour ces jeunes qui souffrent de troubles du comportement et de la communication. « C’est un très bon prétexte pour que l’enfant formule des demandes et communique, explique Nathalie Conan, psychologue de l’UEMA. La boîte qui contient le goûter est transparente et on demande à l’enfant de nous dire ce qu’il veut. Et l’éducatrice va lui donner la bonne formule à répéter. C’est une guidance verbale. »

Une équipe de neuf professionnelles

Tout au long de leur journée en classe, les enfants sont entourés. Neuf professionnelles font partie de l’équipe de l’UEMA, à temps plein ou à temps partiel : Morgane Guyot, l’enseignante ; Élisabeth Renault, la cheffe de service ; Nathalie Conan, psychologue ; Manuella Robic, Alice Loric et Mégane Gauvain, éducatrices ; Clémentine Luzu, ergothérapeute ; Michelle Le Guen, psychomotricienne et Cindy Rolo, neuropsychologue. Une équipe qui permet un suivi extrêmement personnalisé de l’enfant.

Après le goûter, la classe reprend. Les enfants s’assoient en rangs, les éducatrices sont derrières eux. L’enseignante fait des petits exercices de comptage puis lance La chanson des citrouilles. Il faut claquer des doigts, taper des mains, etc. « Cela travaille l’imitation, une compétence pivot pour tous », constate Nathalie Conan.

Dans la salle de classe, rien n’est laissé au hasard. Les fenêtres sont plus opaques pour freiner la lumière et il y a moins de couleurs vives car « certains enfants supportent mal la lumière, le bruit d’une horloge… Chaque écolier dispose d’un espace de travail entouré de claustras pour favoriser l’attention. Le matériel est en hauteur dans des boîtes transparentes. Tout n’est pas en accès libre afin qu’ils communiquent le plus possible. »

« Des temps d’inclusion »

Entre deux exercices, l’enseignante accorde des temps de jeu, très courts et minutés grâce à une horloge spécialement conçu, avec des objets qu’ils apprécient. L’idée étant de garder leur motivation. Ensuite, direction la salle de psychomotricité. Après un exercice d’imitation, de motricité et de consignes, c’est l’heure de la récréation. Pendant celle-ci, les enfants de l’UEMA sont intégrés aux ceux de l’école. « C’est ce que l’on appelle des temps d’inclusion. C’est sur des petits temps et progressivement. Il y a toujours avec une éducatrice pour accompagner. Aujourd’hui, l’un des enfants a participé à un atelier de confection de compote dans une classe ordinaire. »

Après la maternelle, les enfants, selon leurs capacités, poursuivront leur parcours scolaire. « Pour certains, ils pourront rentrer dans une classe de CP avec un accompagnant des élèves en situation de handicap », précise Alice Loric, accompagnante. Un mois après l’ouverture du dispositif, « les parents sont contents, témoigne Morgane Guyot. Ils nous disent qu’ils trouvent leur enfant plus apaisé et qu’ils ont une bonne fatigue le soir. »

Quand les scouts font fi du handicap

Les Scouts de France de Saint-Brieuc accueillent, dans leurs rangs, des personnes en situation de handicap mental. Un cas unique en Bretagne, aux vertus bénéfiques pour tout le groupe.

Scouts, toujours prêts ! Et peu importe le handicap. Ce pourrait être la devise des Scouts et Guides de France du groupe de la Beaumanoir, à Saint-Brieuc. Depuis trois ans, le groupe est le seul de Bretagne à accueillir, dans ses rangs, des personnes en situation de handicap.

« Dans notre jargon, on leur donne le nom d’Audacieux et d’Audacieuses. La proposition était appelée « Vent du large », jusqu’à cette année. Ils font partie d’une « cordée », totalement intégrée au groupe », développe Steve Gentil, à l’origine de cette unité. Cette dernière regroupe, aujourd’hui, des personnes adultes qui ont essentiellement des troubles mentaux. « Mais c’est ouvert à tout type de handicap », précise le responsable.

« Ils se sentent utiles »

Lancée juste avant la pandémie de Covid-19, l’initiative a forcément été freinée dans son élan. Mais est repartie au mois de septembre « avec plein de projets » pour cette année : ventes de gâteaux, de soupes à Noël, de muguet… pour financer un camp l’été prochain.

Le tout en participant aux mêmes activités que l’ensemble du groupe de la Beaumanoir, qui compte près de 80 scouts. « Les autres ne se posent même pas de question : ils jouent avec les Audacieuses et Audacieux sans faire de différence. Le handicap, ça peut faire peur, il y a eu des craintes de familles au départ. Mais c’est au final bénéfique pour tout le monde », explique Steve Gentil.

Pour les personnes en situation de handicap, cette activité permet de « voir du monde, de se sentir utiles ». Le responsable de la cordée y voit surtout le moyen pour eux « de s’approprier leur vie, de se prouver qu’ils sont des citoyens à part entière. Ils ont des capacités et des idées comme tout le monde. Il faut juste les accompagner dans leurs choix et les guider. »

Le groupe de la Beaumanoir compte aujourd’hui dans ses rangs sept Audacieuses et Audacieux. « Le plus âgé a 69 ans, c’est un retraité d’un ESAT (établissement ou service d’accompagnement par le travail). Et il s’éclate », souligne Steve Gentil. Ce dernier est prêt à élargir la troupe, et lance un appel aux personnes qui souhaiteraient l’accompagner dans cette aventure. Le groupe se retrouve une à deux fois par mois, rue Jacqueline-Auriol, à Ploufragan.

Renseignements au 06 84 76 14 15.

Article de Brice Dupont paru dans Ouest-France, édition de Saint-Brieuc.

Les aidants invités à échanger autour d’un café

Mis entre parenthèses depuis de longs mois en raison de la crise sanitaire, le café des aidants reprend du service dans les Côtes d’Armor avec différentes thématiques au programme au cours du mois d’octobre.

Le café des aidants est de retour ! L’activité d’accompagnement et de conseil reprend auprès des personnes qui soutiennent au quotidien un proche âgé dépendant, malade ou en situation de handicap.

Co-animé par un travailleur social et un psychologue, le café des aidants est un temps de rencontres et d’échanges, un espace d'information ouvert à tous les proches aidants et les professionnels du secteur médico-social qui souhaitent confronter leurs expériences, partager quelques astuces ou, tout simplement se réconforter en se disant qu’ils ne sont pas les seuls dans cette situation.

« Que vous soyez parent, ami, voisin, retraité ou salarié, vous êtes le bienvenu pour échanger votre expérience avec d’autres aidants », lance Sandra Quellec, l’une des animatrices du café des aidants de l’Assad Mené Rance à Broons.

Les Cafés des aidants dans les Côtes d’Armor

A Trégueux le mardi 5 octobre, de 14 h à 16 h à l’AFM-Téléthon, La Hamonais, 105 Route de Moncontour. Renseignements au 02 96 71 16 01.

A Broons le mardi 12 octobre, de 15 h à 16 h 30 à l’ASAD Mené Rance, 1 rue du 19 Mars 1962. Renseignements au 02 96 84 63 43.

A Châtelaudren le jeudi 14 octobre, de 14 h 30 à 16 h, au Petit Écho de la Mode, 2 rue du Maillet. Renseignements au 02 96 79 77 82.

Plus d’informations sur les dispositifs mis en place : www.aidants.fr

Découvrez la vidéo de l’association française des aidants

Et vous, êtes-vous un salarié aidant ?

Il n’est pas évident de se définir comme aidant. Pourtant, nombreux sont ceux qui consacrent beaucoup de temps et d’énergie pour les autres. Mais que font-ils et qui sont-ils ?

Qu'est-ce qu'un aidant ?

Un aidant familial, ou aidant « naturel », s’occupe, de manière plus ou moins régulière et à titre non professionnel, d’un proche gravement malade, dépendant ou en situation de handicap. Cette aide peut prendre différentes formes : faire les courses et/ou les activités domestiques, accompagner chez le médecin, aider à la toilette, coordonner les visites des professionnels de santé et/ou des aides à domicile, ou simplement prendre régulièrement des nouvelles, partager un repas,…

Le profil des aidants

En France, près de 11 millions de personnes sont considérées comme des aidants familiaux. 57 % sont des femmes, 81 % ont moins de 65 ans (dont 44 % moins de 50 ans), 61 % travaillent et 58 % sont des salariés, 52 % soutiennent leur(s) parent(s), 19 % un autre membre de la famille, 12 % leur(s) grands parent(s), 12 % leur conjoint.

De plus en plus de jeunes

[caption id="attachment_4548" align="alignright" width="150"] Cyril Desjeux.[/caption]

Sur les 11 millions de proches aidants, plus de 700 000 auraient moins de 18 ans. Des estimations sans doute très en deçà de la réalité, tant il est compliqué de distinguer ce qui relève de la solidarité familiale et de la situation d’aide, comme le confirme une étude de l’association Handéo. « Un jeune va apporter une aide significative ou régulière à un membre de sa famille, malade, en situation de handicap ou de dépendance, commente Cyril Desjeux, directeur scientifique de l’association Handéo, qui a récemment animé une conférence lors de la Journée de l’autodétermination organisée par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Ces enfants et adolescents peuvent répondre à des besoins plus ou moins importants de surveillance ou de soutien moral. Parfois, ils ont même la charge de gestes très concrets, comme la toilette, l’habillement ou la douche (20 %) et d’actes liés aux soins (43 %). Ils peuvent être exposés à des risques spécifiques liés à leur scolarité ou à leur insertion professionnelle ».

Les contraintes du salarié aidant

[caption id="attachment_4547" align="alignleft" width="150"] Sylvie Euzenat.[/caption]

Plus de 60 % des aidants exercent une activité professionnelle. Au-delà de ce chiffre, être salarié tout en aidant un proche impacte le quotidien de manière très concrète : stress, fatigue, problèmes de concentration, d’organisation dans son travail... « Quand on est aidant et salarié en même temps, on s’expose à de nombreuses contraintes dans son travail, atteste Sylvie Euzenat, chargée de développement social à Malakoff Humanis, partenaire de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Au lieu de prendre son poste à 8 heures, on arrive plus tard car on a eu à gérer l’absence de l’aide à domicile ou un rendez-vous médical de dernière minute avec la personne qu’on a décidé d’aider. C’est parfois très compliqué. La vie privée du salarié peut avoir un impact sur la vie de l’entreprise ou de l’association. Cette situation peut également générer des tensions entre collègues de travail. » Une étude réalisée en 2018 a montré que pour les deux-tiers des aidants interrogés, l’aide apportée à un proche avait des répercussions et que 67 % avaient dû prendre un congé pour s’occuper de leur proche.

Vie professionnelle et vie d’aidant

Être salarié aidant peut certes paraître contraignant mais il bénéficie de plusieurs aspects positifs. « Cela apporte des compétences à la personne qui est beaucoup plus dans l’empathie avec les autres, souligne Sylvie Euzenat. On peut arriver en retard mais être très engagé dans son travail. Reste à savoir comment la direction de l’entreprise accueille ces salariés aidants. Met-elle tous les moyens en œuvre pour que chacun d’entre eux puisse concilier au mieux vie professionnelle et vie d’aidant ? Certaines entreprises ont mis en place bon nombre d’actions et de dispositifs RH favorisant le quotidien de l’aidant. Comme par exemple, le don de jours permettant à un salarié aidant de bénéficier de ce service de solidarité pour être présent auprès de son aidé. D’autres entreprises ont également créé un congé pour les aidants familiaux, au même titre que les congés pour enfants malades. »

Lire aussi : Quelles aides pour le salarié aidant ?

Quelles sont les aides pour un salarié aidant ?

En marge de votre travail à l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, vous vous occupez régulièrement d’un membre de votre famille, d’un ami ou d’un voisin en perte d'autonomie consécutive à une maladie, à l'âge ou à un handicap. En tant que salarié-aidant, vous pouvez bénéficier de dispositifs avec l'Adapei-Nouelles mais aussi d'aides et de soutien avec les partenaires de l’association (Harmonie Mutuelle, Malakoff Humanis, CNPTP). Ces dispositifs peuvent vous permettre de mieux concilier vie professionnelle et accompagnement d’un proche.

 

Un guide pour vous, actuel ou futur aidant

Comment trouvez-vous un équilibre de vie et préservez-vous votre santé d’aidant(e), tout en veillant au bien-être de votre proche fragilisé ? Quels sont les dispositifs et les aides pour vous accompagner dans des situations parfois très dures ? Pour vous apporter les réponses à ces questions et à bien d’autres, Harmonie Mutuelle a créé pour vous, actuel ou futur aidant, le guide « Aidant : prendre soin de soi pour prendre soin de son proche ».

Guide des aidants Harmonie Mutuelle

Pour toute information, conseil ou démarche à effectuer, contactez le service d’action sociale d’Harmonie Mutuelle au 09 69 39 29 13.

 

Un site d'information et de bons conseils

Partenaire de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, Malakoff Humanis vous invite à consulter le site www.essentiel-autonomie.com qui donne toutes les informations utiles, des conseils gratuits, des réponses concrètes et personnalisées à tous ceux et toutes celles qui aident un proche. En quelques clics, vous accédez à des fiches d'information sur les droits, les aides et les démarches administratives ; des conseils sur les aides techniques et l’aménagement du domicile d'un proche ; une aide sur les lieux d'information locaux, les services à domicile, les associations d'aidants ou les établissements d'accueil spécialisé ; des astuces pour mieux concilier vie d'aidant et vie professionnelle ; des idées pour faciliter son quotidien et celui de ses proches ; des actualités sur le quotidien des aidants.

> Une ligne info aidant

À travers la ligne info aidant, des conseillers experts renseignent sur les droits à congés du salarié, les services d’aide à domicile possibles ou la recherche de solutions d’hébergement. Ils accompagnent les salariés dans leurs démarches administratives ou du quotidien et peuvent les orienter vers des organismes spécialisés ou des associations de malades.

Manque de temps, stress, difficultés d’organisation… La ligne Info aidant, c’est une solution concrète pour faciliter la vie d’aidant du salarié et celle de son proche. Tél. 01 56 76 81 91 (appel non surtaxé).

> Coorganiz, mon quotidien d’aidant

C’est une solution digitale complète et téléchargeable qui repose sur une expérience utilisateur simple, pour répondre aux besoins essentiels d’un aidant et de ses proches. Avec Coorganiz, les salariés aidants peuvent échanger les informations utiles avec leurs proches via un agenda partagé, commander facilement des services d’aide à domicile via un réseau de prestataires sélectionnés/professionnels certifiés : aide-ménagère, auxiliaire de vie, petits travaux, soutien scolaire…

> Des aides financières

Sous conditions d’éligibilité, Malakoff Humanis contribue à préserver la vie personnelle et professionnelle des aidants en participant aux frais des équipements et d’adaptation de l'habitat (transports et hébergement, rétablissement du déséquilibre budgétaire, formation de l’aidant, congé de solidarité familiale ou de proche aidant). Le partenaire de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor finance des solutions de répit en participant aux frais d’accueil de jour ou accueil temporaire de l'aidé, aux frais de garde et d'auxiliaire de vie, aux séjours de répit aidant/aidé, à l’aide pour les congés.

 

Si vous êtes dans une situation d'aidant familial, vous pouvez bénéficier d'une aide financière de 1 500 € : prise en charge d'un conjoint malade ou d'un parent dépendant (ascendants et descendants du 1er et 2ème degré). Cette prestation est soumise à conditions de situation et de ressources.

En savoir plus sur : http://www.cnptp66.fr/

Demande de prise en charge aidants familiaux CNPTP

Contact : ccn66-demande@branche-hds.f

En tant que salarié de l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor, vous avez besoin de vous rapprocher du proche aidé ? Renseignez-vous sur le dispositif de mobilité croisée auprès  de votre directeur d’établissement. En savoir plus : Mobilités internes

Vous avez besoin de temps ? Sollicitez un aménagement de l’organisation ou du temps de travail et renseignez-vous sur l’accord de don de jours à l’Adapei-Nouelles Côtes d'Armor. En savoir plus : Don de jours

Vous pouvez également bénéficier du congé de proche aidant.

Vous souhaitez vous former au rôle d’aidant ? Une formation pour les aidants est disponible dans le programme des formations associatives (page 26). Livret formations associatives 2022

Inscrivez-vous à la visio-conférence : « Comment articuler sa vie professionnelle et sa vie d’aidant ? »

En partenariat avec Harmonie Mutuelle, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor propose une visio-conférence sur le thème « Comment articuler sa vie professionnelle et sa vie d’aidant ? », le jeudi 14 octobre 2021, de 14 h à 15 h 30.

Ouverte en priorité aux salariés en situation d’aidant, cette visio-conférence sera animée par Morgane Vignes, psychologue et membre de l’ADNA Bretagne (Association pour le Développement de la Neuropsychologie Appliquée). Elle intervient notamment pour le Programme d’aide aux aidants à destination des patients Alzheimer jeunes (moins de 65 ans).

Si vous êtes intéressés, inscrivez-vous au plus vite auprès de vos directions d’établissement avant le 11 octobre 2021.

Marins d’un jour pour la 600e sortie en mer d’Ephata

Un groupe de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor a embarqué sur le catamaran d’Émeraude Voile Solidaire pour une journée de navigation inoubliable marquée par la 600e sortie en mer d’Ephata.

C’est un chiffre rond qui en dit long sur l’implication et l’investissement des bénévoles d’Émeraude Voile Solidaire. Le 25 mai dernier, Ephata, le catamaran de l’association dinardaise, a franchi un cap symbolique en effectuant sa 600e sortie en mer ! Chaque année depuis 2012, Émeraude Voile Solidaire propose une journée de navigation à des personnes en situation de handicap ou en difficulté sociale. « Notre message Larguer nos différences est une sensibilisation au handicap, rappelle Franck Le Nan, président d’une association créée par l’homme d’affaires Yann Bucaille, fondateur des Cafés Joyeux à Rennes et Paris. Le but est d’apporter un soutien moral à ces personnes, de la gaieté et de l’écoute. »

[caption id="attachment_4314" align="alignnone" width="897"] "Chacun arrive à bord avec ses fragilités mais est accueilli avec la même bienveillance." Dixit Franck Le Nan, président de l'association Émeraude Voile Solidaire.[/caption]

Pour sa 600e balade en mer, Ephata a accueilli des personnes du SAMSAH de Saint-Brieuc, du SAVS et des ACT de Dinan, suivies par le pôle de coordination et d’accompagnement de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Un moment privilégié en ce jour anniversaire, un moment d’évasion et de partage apprécié de tous. « Cette journée à bord d’un bateau a été une première pour beaucoup d’entre eux, témoigne Hélène Martin, infirmière référente du groupe. Une journée très attendue car c’était notre première sortie en extérieur depuis un an ! »

[caption id="attachment_4312" align="alignnone" width="900"] Le catamaran Ephata s'approche de l'archipel des Ébihens, petit bijou de la côte d'Émeraude.[/caption]

Marins d’un jour, les adultes de l’Adapei-Nouelles ont suivi les consignes du capitaine de bord, mis le cap sur les Ébihens et ont eu la chance de croiser la route de quelques dauphins. « Les périodes de confinement ont été douloureuses pour les plus fragiles et beaucoup ont eu du mal à comprendre ce qui se passait et à accepter un isolement forcé, confie Guillaume Covat, skipper d’Ephata. Nous sommes très heureux de pouvoir offrir à ces personnes une journée en mer pour que chacun puisse oublier ses souffrances et découvrir de nouvelles sensations. »

[caption id="attachment_4305" align="alignnone" width="900"] Cette sortie en mer a permis à chacun de découvrir les joies de la navigation. Un moment inoubliable.[/caption]

La détente et le relâchement au menu d’une séance de shiatsu

Praticien de shiatsu, Maxence Pèlegrin a proposé des séances individuelles aux salariés de l’ESAT de Plouisy. Grâce à la pression des doigts, des coudes et des paumes des mains, il soulage les tensions musculaires et aide les fluides énergétiques à mieux circuler dans le corps.

C’est une salle aux murs blanc et vert pâle, dans un bâtiment niché au cœur de la végétation, à l’ESAT de Plouisy. C’est ici que Maxence Pèlegrin, praticien de shiatsu, est venu donner des séances individuelles de cette discipline. « J’ai des gens de mon entourage qui travaillent dans le milieu du médico-social, explique-t-il. Ils ont vécu un passage difficile pendant le confinement. J’ai donc proposé de donner des séances gratuites de shiatsu au personnel de la structure. » Une manière pour lui d’offrir un soutien et de faire découvrir une discipline peu connue, en lien avec la médecine chinoise. À la différence que celle-ci utilise les mains au lieu des aiguilles. « C’est un art énergétique, un art du toucher, qui se pratique toujours en individuel. »

À 10 h 30, Florence Jouan, secrétaire comptable, se présente pour sa séance. « Je ne savais pas ce que c’était, j’ai dû regarder un peu avant. C’est une initiation, ça peut amener du plus pour me détendre. » Aujourd’hui, Maxence a décidé de proposer des séances de 25 à 30 minutes sur une chaise, « au lieu d’une heure, sur futon ». « Comment on se met sur ce truc de torture », s’amuse Florence en s’avançant. Réponse : à genoux, tête posée, après avoir enlevé collier et bracelet. Une musique relaxante avec des chants d’oiseaux et l’atmosphère se fait plus légère.

À Maxence Pèlegrin de détendre dos, épaules, mains, jusqu’au bout des doigts. Tout cela grâce à l’aide de toute la surface de ses mains, jusqu’à son coude. À chaque contact avec le haut du corps de Florence Jouan, c’est tout le corps de Maxence qui est impliqué, allant du balancement des genoux vers l’avant ou au mouvement des épaules.

Cet exercice, notamment axé autour de la respiration, se conclut par plusieurs « tapes » dans le dos. « Ça fait un moment que cela ne m’était pas arrivée d’être aussi détendue, exprime Florence en se relevant. J’ai l’impression d’avoir déposé des valises. »

Publié dans Ouest-France - Photos : Chloé Rebaudo

Pour en savoir plus sur le shiatsu, consultez le site de Maxence Pèlegrin : www.teromeki-shiatsu.fr

Participez au baromètre social du 8 mars au 4 avril 2021

Pour sa deuxième édition, le baromètre social de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor donne la parole aux salariés. Du 8 mars au 4 avril 2021, vous pourrez accéder à un questionnaire en ligne et donner votre avis sur les thèmes qui impactent votre vie professionnelle. Explications.

Pourquoi une deuxième édition du baromètre social ?

Le baromètre social initié en 2017 s’inscrit dans une démarche de prévention et d’amélioration de la qualité de vie au travail (QVT). Les résultats de cette deuxième édition permettront, sur la base de l’expression d’un maximum de salariés, de mesurer et d’analyser les évolutions, de définir des actions nouvelles de prévention et d’amélioration de la QVT.

La précédente édition du baromètre social a permis de mettre en œuvre des actions d’amélioration au niveau de l’association, d’un pôle ou d’une unité de travail. Lire le bilan des actions dans la lettre SQVT de janvier 2021.

Qui est invité à participer au baromètre social ?

Tous les salariés ayant au minimum 3 mois d'ancienneté continus, quel que soit le contrat de travail. Pour chaque salarié, une seule réponse sera possible avec le code qui lui sera remis (lire ci-dessous). Si le salarié travaille en multipostes, il devra répondre pour l’établissement où son temps de travail est le plus important.

Comment participer ?

A partir du 19 février 2021, l’établissement ou le service transmettra au salarié un code l’invitant à répondre avant le 4 avril 2021 au questionnaire en ligne sur le site www.adapei-nouelles.vousecoute.fr Le salarié devra répondre en une seule fois, entre 15 et 20 minutes sur son temps de travail ou à tout autre moment selon son choix.

Le questionnaire porte sur des thèmes clés de type : satisfaction au travail, relations avec les personnes accompagnées, management, avenir,… A noter que des questions destinées à évaluer la démarche de qualité de vie au travail ont été introduites dans ce deuxième baromètre social.

Pourquoi un code d’accès individuel ?

Le code participant remis à chaque salarié sous la forme d'une cartonnette (photo) donne accès à un questionnaire vierge de toute information. Internet facilite la réponse et l’exploitation : pas de trace papier, d’écriture, pas de saisie et donc des résultats accessibles plus rapidement. Aucune donnée relative au poste informatique à partir duquel vous répondez n’est enregistrée. Si vous perdez votre code, vous ne pourrez pas en obtenir un autre. Une fois que vous avez commencé à remplir, vous pouvez revenir plusieurs fois sur votre questionnaire qui vous amènera là où vous avez arrêté la dernière fois. Donc vous pouvez répondre en plusieurs fois si vous le souhaitez et ce tant que vous n’avez pas validé le dernier écran. Attention : une question passée ou remplie ne peut en revanche plus être modifiée.

Qui traite les réponses du salarié ?

Les réponses sont collectées uniquement par la société VOUSECOUTE, un prestataire extérieur qui héberge les données, assure le traitement statistique des réponses et la restitution des résultats au comité de pilotage. Il garantit l’anonymat des réponses. Les données collectées sont hébergées à l’extérieur de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor qui ne peut y avoir accès.

Une question, une réponse ?

En cas de problème ou pour toute question, le salarié peut contacter VOUSECOUTE au 02 40 03 05 69 pendant les heures de bureau (lundi à vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 17h30) ou par mail : question@vousecoute.com