Quelles sont les aides pour un salarié aidant ?

En marge de votre travail à l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, vous vous occupez régulièrement d’un membre de votre famille, d’un ami ou d’un voisin en perte d'autonomie consécutive à une maladie, à l'âge ou à un handicap. En tant que salarié-aidant, vous pouvez bénéficier de dispositifs avec l'Adapei-Nouelles mais aussi d'aides et de soutien avec les partenaires de l’association (Harmonie Mutuelle, Malakoff Humanis, CNPTP). Ces dispositifs peuvent vous permettre de mieux concilier vie professionnelle et accompagnement d’un proche.

 

Un guide pour vous, actuel ou futur aidant

Comment trouvez-vous un équilibre de vie et préservez-vous votre santé d’aidant(e), tout en veillant au bien-être de votre proche fragilisé ? Quels sont les dispositifs et les aides pour vous accompagner dans des situations parfois très dures ? Pour vous apporter les réponses à ces questions et à bien d’autres, Harmonie Mutuelle a créé pour vous, actuel ou futur aidant, le guide « Aidant : prendre soin de soi pour prendre soin de son proche ».

Guide des aidants Harmonie Mutuelle

Pour toute information, conseil ou démarche à effectuer, contactez le service d’action sociale d’Harmonie Mutuelle au 09 69 39 29 13.

 

Un site d'information et de bons conseils

Partenaire de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, Malakoff Humanis vous invite à consulter le site www.essentiel-autonomie.com qui donne toutes les informations utiles, des conseils gratuits, des réponses concrètes et personnalisées à tous ceux et toutes celles qui aident un proche. En quelques clics, vous accédez à des fiches d'information sur les droits, les aides et les démarches administratives ; des conseils sur les aides techniques et l’aménagement du domicile d'un proche ; une aide sur les lieux d'information locaux, les services à domicile, les associations d'aidants ou les établissements d'accueil spécialisé ; des astuces pour mieux concilier vie d'aidant et vie professionnelle ; des idées pour faciliter son quotidien et celui de ses proches ; des actualités sur le quotidien des aidants.

> Une ligne info aidant

À travers la ligne info aidant, des conseillers experts renseignent sur les droits à congés du salarié, les services d’aide à domicile possibles ou la recherche de solutions d’hébergement. Ils accompagnent les salariés dans leurs démarches administratives ou du quotidien et peuvent les orienter vers des organismes spécialisés ou des associations de malades.

Manque de temps, stress, difficultés d’organisation… La ligne Info aidant, c’est une solution concrète pour faciliter la vie d’aidant du salarié et celle de son proche. Tél. 01 56 76 81 91 (appel non surtaxé).

> Coorganiz, mon quotidien d’aidant

C’est une solution digitale complète et téléchargeable qui repose sur une expérience utilisateur simple, pour répondre aux besoins essentiels d’un aidant et de ses proches. Avec Coorganiz, les salariés aidants peuvent échanger les informations utiles avec leurs proches via un agenda partagé, commander facilement des services d’aide à domicile via un réseau de prestataires sélectionnés/professionnels certifiés : aide-ménagère, auxiliaire de vie, petits travaux, soutien scolaire…

> Des aides financières

Sous conditions d’éligibilité, Malakoff Humanis contribue à préserver la vie personnelle et professionnelle des aidants en participant aux frais des équipements et d’adaptation de l'habitat (transports et hébergement, rétablissement du déséquilibre budgétaire, formation de l’aidant, congé de solidarité familiale ou de proche aidant). Le partenaire de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor finance des solutions de répit en participant aux frais d’accueil de jour ou accueil temporaire de l'aidé, aux frais de garde et d'auxiliaire de vie, aux séjours de répit aidant/aidé, à l’aide pour les congés.

 

Si vous êtes dans une situation d'aidant familial, vous pouvez bénéficier d'une aide financière de 1 500 € : prise en charge d'un conjoint malade ou d'un parent dépendant (ascendants et descendants du 1er et 2ème degré). Cette prestation est soumise à conditions de situation et de ressources.

En savoir plus sur : http://www.cnptp66.fr/

Demande de prise en charge aidants familiaux CNPTP

Contact : ccn66-demande@branche-hds.f

En tant que salarié de l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor, vous avez besoin de vous rapprocher du proche aidé ? Renseignez-vous sur le dispositif de mobilité croisée auprès  de votre directeur d’établissement. En savoir plus : Mobilités internes

Vous avez besoin de temps ? Sollicitez un aménagement de l’organisation ou du temps de travail et renseignez-vous sur l’accord de don de jours à l’Adapei-Nouelles Côtes d'Armor. En savoir plus : Don de jours

Vous pouvez également bénéficier du congé de proche aidant.

Vous souhaitez vous former au rôle d’aidant ? Une formation pour les aidants est disponible dans le programme des formations associatives (page 26). Livret formations associatives 2022

Inscrivez-vous à la visio-conférence : « Comment articuler sa vie professionnelle et sa vie d’aidant ? »

En partenariat avec Harmonie Mutuelle, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor propose une visio-conférence sur le thème « Comment articuler sa vie professionnelle et sa vie d’aidant ? », le jeudi 14 octobre 2021, de 14 h à 15 h 30.

Ouverte en priorité aux salariés en situation d’aidant, cette visio-conférence sera animée par Morgane Vignes, psychologue et membre de l’ADNA Bretagne (Association pour le Développement de la Neuropsychologie Appliquée). Elle intervient notamment pour le Programme d’aide aux aidants à destination des patients Alzheimer jeunes (moins de 65 ans).

Si vous êtes intéressés, inscrivez-vous au plus vite auprès de vos directions d’établissement avant le 11 octobre 2021.

Marins d’un jour pour la 600e sortie en mer d’Ephata

Un groupe de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor a embarqué sur le catamaran d’Émeraude Voile Solidaire pour une journée de navigation inoubliable marquée par la 600e sortie en mer d’Ephata.

C’est un chiffre rond qui en dit long sur l’implication et l’investissement des bénévoles d’Émeraude Voile Solidaire. Le 25 mai dernier, Ephata, le catamaran de l’association dinardaise, a franchi un cap symbolique en effectuant sa 600e sortie en mer ! Chaque année depuis 2012, Émeraude Voile Solidaire propose une journée de navigation à des personnes en situation de handicap ou en difficulté sociale. « Notre message Larguer nos différences est une sensibilisation au handicap, rappelle Franck Le Nan, président d’une association créée par l’homme d’affaires Yann Bucaille, fondateur des Cafés Joyeux à Rennes et Paris. Le but est d’apporter un soutien moral à ces personnes, de la gaieté et de l’écoute. »

[caption id="attachment_4314" align="alignnone" width="897"] "Chacun arrive à bord avec ses fragilités mais est accueilli avec la même bienveillance." Dixit Franck Le Nan, président de l'association Émeraude Voile Solidaire.[/caption]

Pour sa 600e balade en mer, Ephata a accueilli des personnes du SAMSAH de Saint-Brieuc, du SAVS et des ACT de Dinan, suivies par le pôle de coordination et d’accompagnement de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Un moment privilégié en ce jour anniversaire, un moment d’évasion et de partage apprécié de tous. « Cette journée à bord d’un bateau a été une première pour beaucoup d’entre eux, témoigne Hélène Martin, infirmière référente du groupe. Une journée très attendue car c’était notre première sortie en extérieur depuis un an ! »

[caption id="attachment_4312" align="alignnone" width="900"] Le catamaran Ephata s'approche de l'archipel des Ébihens, petit bijou de la côte d'Émeraude.[/caption]

Marins d’un jour, les adultes de l’Adapei-Nouelles ont suivi les consignes du capitaine de bord, mis le cap sur les Ébihens et ont eu la chance de croiser la route de quelques dauphins. « Les périodes de confinement ont été douloureuses pour les plus fragiles et beaucoup ont eu du mal à comprendre ce qui se passait et à accepter un isolement forcé, confie Guillaume Covat, skipper d’Ephata. Nous sommes très heureux de pouvoir offrir à ces personnes une journée en mer pour que chacun puisse oublier ses souffrances et découvrir de nouvelles sensations. »

[caption id="attachment_4305" align="alignnone" width="900"] Cette sortie en mer a permis à chacun de découvrir les joies de la navigation. Un moment inoubliable.[/caption]

La détente et le relâchement au menu d’une séance de shiatsu

Praticien de shiatsu, Maxence Pèlegrin a proposé des séances individuelles aux salariés de l’ESAT de Plouisy. Grâce à la pression des doigts, des coudes et des paumes des mains, il soulage les tensions musculaires et aide les fluides énergétiques à mieux circuler dans le corps.

C’est une salle aux murs blanc et vert pâle, dans un bâtiment niché au cœur de la végétation, à l’ESAT de Plouisy. C’est ici que Maxence Pèlegrin, praticien de shiatsu, est venu donner des séances individuelles de cette discipline. « J’ai des gens de mon entourage qui travaillent dans le milieu du médico-social, explique-t-il. Ils ont vécu un passage difficile pendant le confinement. J’ai donc proposé de donner des séances gratuites de shiatsu au personnel de la structure. » Une manière pour lui d’offrir un soutien et de faire découvrir une discipline peu connue, en lien avec la médecine chinoise. À la différence que celle-ci utilise les mains au lieu des aiguilles. « C’est un art énergétique, un art du toucher, qui se pratique toujours en individuel. »

À 10 h 30, Florence Jouan, secrétaire comptable, se présente pour sa séance. « Je ne savais pas ce que c’était, j’ai dû regarder un peu avant. C’est une initiation, ça peut amener du plus pour me détendre. » Aujourd’hui, Maxence a décidé de proposer des séances de 25 à 30 minutes sur une chaise, « au lieu d’une heure, sur futon ». « Comment on se met sur ce truc de torture », s’amuse Florence en s’avançant. Réponse : à genoux, tête posée, après avoir enlevé collier et bracelet. Une musique relaxante avec des chants d’oiseaux et l’atmosphère se fait plus légère.

À Maxence Pèlegrin de détendre dos, épaules, mains, jusqu’au bout des doigts. Tout cela grâce à l’aide de toute la surface de ses mains, jusqu’à son coude. À chaque contact avec le haut du corps de Florence Jouan, c’est tout le corps de Maxence qui est impliqué, allant du balancement des genoux vers l’avant ou au mouvement des épaules.

Cet exercice, notamment axé autour de la respiration, se conclut par plusieurs « tapes » dans le dos. « Ça fait un moment que cela ne m’était pas arrivée d’être aussi détendue, exprime Florence en se relevant. J’ai l’impression d’avoir déposé des valises. »

Publié dans Ouest-France - Photos : Chloé Rebaudo

Pour en savoir plus sur le shiatsu, consultez le site de Maxence Pèlegrin : www.teromeki-shiatsu.fr

Participez au baromètre social du 8 mars au 4 avril 2021

Pour sa deuxième édition, le baromètre social de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor donne la parole aux salariés. Du 8 mars au 4 avril 2021, vous pourrez accéder à un questionnaire en ligne et donner votre avis sur les thèmes qui impactent votre vie professionnelle. Explications.

Pourquoi une deuxième édition du baromètre social ?

Le baromètre social initié en 2017 s’inscrit dans une démarche de prévention et d’amélioration de la qualité de vie au travail (QVT). Les résultats de cette deuxième édition permettront, sur la base de l’expression d’un maximum de salariés, de mesurer et d’analyser les évolutions, de définir des actions nouvelles de prévention et d’amélioration de la QVT.

La précédente édition du baromètre social a permis de mettre en œuvre des actions d’amélioration au niveau de l’association, d’un pôle ou d’une unité de travail. Lire le bilan des actions dans la lettre SQVT de janvier 2021.

Qui est invité à participer au baromètre social ?

Tous les salariés ayant au minimum 3 mois d'ancienneté continus, quel que soit le contrat de travail. Pour chaque salarié, une seule réponse sera possible avec le code qui lui sera remis (lire ci-dessous). Si le salarié travaille en multipostes, il devra répondre pour l’établissement où son temps de travail est le plus important.

Comment participer ?

A partir du 19 février 2021, l’établissement ou le service transmettra au salarié un code l’invitant à répondre avant le 4 avril 2021 au questionnaire en ligne sur le site www.adapei-nouelles.vousecoute.fr Le salarié devra répondre en une seule fois, entre 15 et 20 minutes sur son temps de travail ou à tout autre moment selon son choix.

Le questionnaire porte sur des thèmes clés de type : satisfaction au travail, relations avec les personnes accompagnées, management, avenir,… A noter que des questions destinées à évaluer la démarche de qualité de vie au travail ont été introduites dans ce deuxième baromètre social.

Pourquoi un code d’accès individuel ?

Le code participant remis à chaque salarié sous la forme d'une cartonnette (photo) donne accès à un questionnaire vierge de toute information. Internet facilite la réponse et l’exploitation : pas de trace papier, d’écriture, pas de saisie et donc des résultats accessibles plus rapidement. Aucune donnée relative au poste informatique à partir duquel vous répondez n’est enregistrée. Si vous perdez votre code, vous ne pourrez pas en obtenir un autre. Une fois que vous avez commencé à remplir, vous pouvez revenir plusieurs fois sur votre questionnaire qui vous amènera là où vous avez arrêté la dernière fois. Donc vous pouvez répondre en plusieurs fois si vous le souhaitez et ce tant que vous n’avez pas validé le dernier écran. Attention : une question passée ou remplie ne peut en revanche plus être modifiée.

Qui traite les réponses du salarié ?

Les réponses sont collectées uniquement par la société VOUSECOUTE, un prestataire extérieur qui héberge les données, assure le traitement statistique des réponses et la restitution des résultats au comité de pilotage. Il garantit l’anonymat des réponses. Les données collectées sont hébergées à l’extérieur de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor qui ne peut y avoir accès.

Une question, une réponse ?

En cas de problème ou pour toute question, le salarié peut contacter VOUSECOUTE au 02 40 03 05 69 pendant les heures de bureau (lundi à vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 17h30) ou par mail : question@vousecoute.com

Un accord sur la formation et la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences

L’accord relatif à la stratégie de formation et à la GPTEC* a été signé le 13 janvier par le président de l'Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, Christian Vincent, et l'organisation syndicale CFDT représentée par Fabienne Donnio. Cet accord applicable au 1er mars 2021 a pour objectif de renforcer et de coordonner les moyens mis en œuvre en matière de formation, de gestion des carrières, de mobilité géographique et professionnelle et de développement des compétences entre ses différents établissements et services, en particulier à l’égard des métiers sensibles.

Que faut-il retenir de l'accord ?

Pour la stratégie de formation professionnelle :

  • l’accord confirme le caractère stratégique de la formation pour le développement des compétences des salariés avec l’engagement de l’association : consacrer à la formation 1% de la masse salariale au-delà des obligations légales et conventionnelles
  • réaffirme la volonté d’un dialogue social de qualité autour de la formation avec le maintien et l’adaptation des commissions spécifiques de la formation
  • introduit et encadre le développement de nouvelles modalités de formation : Mooc, e-learning, formation en situation de travail (FEST)
  • prévoit la valorisation financière des salariés qui conçoivent et animent des formations ou parcours FEST en interne
  • intègre dans son catalogue de formations, une formation à destination des salariés en situation de proches aidants
  • précise les modalités d’organisation de la formation.

Pour la gestion prévisionnelle territoriale des emplois et des compétences (GPTEC*) :

  • l’accord organise le dialogue social autour de la GPTEC avec la création d’une nouvelle commission paritaire GPTEC ( commission facultative)
  • met en place une instance assurant un rôle de veille sur le marché de l’emploi et le développement d’outils dédiés au recrutement et à la marque employeur : la commission Emploi
  • réaffirme le rôle des entretiens professionnels et adapte leurs modalités de mise en œuvre au sein de l’association
  • confirme la volonté de l’association de favoriser les congés de mobilité sécurisée
  • maintient et adapte le dispositif associatif favorisant la diminution volontaire du temps de travail des salariés en fin de carrière
  • prévoit la reconnaissance des parcours des instances représentatives du personnel (IRP).

*GPTEC : la gestion prévisionnelle territoriale des emplois et des compétences est une méthode conçue pour anticiper les besoins en ressources humaines à court et moyen terme et pour analyser les compétences clés d’aujourd’hui et de demain en vue d’accompagner durablement et éthiquement les populations accueillies. Outil de gestion prospective des ressources humaines, la GPTEC permet d’accompagner les changements mais également, pour l’ensemble des salariés, de disposer des informations et des moyens dont ils ont besoin pour être les acteurs de leurs parcours professionnels et promotionnels au sein de l’association.

Lire l’accord applicable au 1er mars 2021 : Accord stratégie de formation et GPTEC

Assise ou debout, la secrétaire a soulagé son mal de dos

Nathalie Piat fait partie des cinq salariés de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor à avoir bénéficié d’une aide OETH en 2020. La secrétaire d’esatco Paimpol nous parle de l’aménagement réussi de son poste de travail qui lui permet de mieux lutter contre son mal de dos. Témoignage.

Nathalie Piat ne le cache pas. « Je suis fragile du dos depuis très longtemps. Avec mon travail de secrétaire et l’âge (55 ans), mes douleurs sont devenues chroniques... » Des douleurs parfois vives qui l’obligent à se mettre en arrêt maladie, à se soigner avant d’accepter un retour au bureau en mi-temps thérapeutique... « Mon poste est très statique, on bouge très peu et on est beaucoup devant l’écran. Si je reste trop longtemps en position assise, les douleurs reviennent... »

Changement de posture

Absente durant de longs mois en 2018 et 2019, la secrétaire de l’ESAT de Plourivo ronge son frein et s’interroge sur son avenir. En mars dernier, en plein confinement, elle décide de prendre le taureau par les cornes et entreprend les démarches pour obtenir une RQTH. « Une fois mon dossier validé, les démarches avec les partenaires ont été relativement simples et fluides, tient à souligner Nathalie Piat. Que ce soit Cap Emploi ou la Médecine du travail, chaque partenaire s’est montre très réactif. » A l’image de l’OETH qui a financé l’installation d’une table de travail montée sur vérin électrique. « Cet équipement que j’avais découvert au service informatique du siège de l’association à Plérin permet de passer régulièrement de la position assise à debout. Toutes les 55 minutes, une lumière me rappelle que je dois changer de position, mais je le fais naturellement quand ça commence à me tirer un peu dans le dos. »

Pour la position assise, la secrétaire de l’ESAT bénéficie d’un fauteuil ergonomique flexible qui compte 50 points de réglages possibles ! « Pour moi, ce siège est idéal. Si je veux me détendre, je peux régler aisément la hauteur, la profondeur de l’appui-tête, l’inclinaison du dossier et celle des accoudoirs qui limitent les sollicitations des membres supérieurs. J’utilise également un repose bras et un casque de téléphone sans fil, ce qui évite de manipuler le combiné. »

Après trois mois d’utilisation, Nathalie Piat mesure au quotidien les effets bénéfiques de ces nouveaux outils. « Ils m’apportent indéniablement un confort dans le travail. Bien sûr, cela ne va pas me guérir mais l’important pour moi est de mettre toutes les chances de mon côté pour continuer à travailler du mieux possible et éviter d’autres arrêts maladie… »

L’avis de Maryse Cabilic, représentante de proximité à esatco Paimpol : « Nathalie est aujourd’hui plus sereine dans son travail car elle souffre moins de son dos. Pour une personne qui arrive en fin de carrière, je me réjouis de voir que l’on puisse mettre en place du matériel parfaitement adapté à son poste. Ce nouvel équipement va permettre à la salariée de travailler dans de meilleures conditions et d’aller plus facilement au terme de son parcours professionnel. »

Plus d’infos sur l’OETH : www.oeth.org

Les actions mises en place dans les établissements suite au baromètre social 2017

Suite aux résultats du baromètre social 2017, plusieurs actions ont été mises en place dans les établissements et services de l’association. Nous en avons retenu cinq, une par territoire.

Loudéac : améliorer la communication sur les orientations et projets associatifs

Des réunions générales ont été mises en place pour permettre la diffusion des informations sur les projets associatifs et les projets du pôle adulte de Loudéac en s’appuyant sur les outils du management socio-économique (MSE). Au-delà de la communication, c'est l’action des équipes dans l’évolution de l’offre de service sur le pôle adulte de Loudéac qui crée l’adhésion et l'appropriation des projets (appartements délocalisés, rassemblement de tous les résidents sur le site de Cadélac, l'avancée du projet Habitat Handi Citoyen...).

Et aussi à l’IME de Loudéac, une communication spécifique sur les formations associatives lors des entretiens professionnels.

 

Guingamp : informer de l’actualité des différentes instances et commissions

Une nouvelle organisation des réunions de services a été mise en place sur le pôle adulte de Guingamp. Ces temps d’échanges et d’information ont lieu toutes les 6 semaines avec 1h30 d’analyse de pratiques et 1h30 d’actualités institutionnelles.

Et aussi au SAVS de Guingamp, l’achat d'un ordinateur fixe et d'un véhicule de service pour accomplir les missions. A esatco Paimpol, la création d’un comité de bientraitance, groupe de travail interne et paritaire pour le suivi du baromètre social. A la MAS de Paimpol, achat régulier de matériels nécessaires (lève-personnes par exemple) et formation en lien avec la motricité des personnes polyhandicapées, dans le cadre de la prévention des troubles musculo squelettiques (TMS).

 

Tréguier : prévenir et gérer les situations de violence

Un guide sur la gestion de la violence a été rédigé au pôle enfance de Tréguier et Lannion.

Et aussi au SAVS de Tréguier, la mise en place de visites entre les services du pôle de coordination et d'accompagnement pour mieux appréhender son environnement professionnel.

 

Dinan-Lamballe : améliorer l'articulation des interventions des membres de l'équipe de direction du pôle de travail adapté

Les fiches de délégations concertées existent mais restent perfectibles. Une semaine sur deux, le directeur du pôle adulte de Dinan-Lamballe rencontre les cadres de l’ESAT/SATRA et des foyers de façon alternative. Une fois par trimestre, il organise des réunions de pilotage qui rassemblent l’ensemble des cadres, coordinateurs et secrétaires administratives RH (SAVS compris).

A noter la mise en place de dialogues de gestion interne pour les ateliers de production depuis juin 2019 et l’analyse de pratiques pour l’ensemble des établissements depuis septembre 2020.

 

Saint-Brieuc : construire des grilles de délégation et des fiches de fonction

Au foyer de La Fraternité, une nouvelle organisation des cadres est en place depuis janvier 2020. Des grilles de délégation et fiches de fonction de cette équipe ont été réalisées et étendues à chaque professionnel, à commencer par le personnel administratif.

Et aussi au siège social à Plérin, la réalisation d’un diagnostic et la mise en œuvre d’actions pour améliorer les processus administratifs des services comptabilité et paie. Et au pôle adulte de Saint-Brieuc, la mise en place d’un mini-diagnostic annuel au niveau des équipes d'encadrement de l’entreprise adaptée et de l’atelier de revalorisation du textile Artex.

Savoir communiquer avec les autres pour développer une meilleure relation à soi

Suite aux résultats du baromètre social 2017, des professionnels des foyers d’hébergement de Saint-Brieuc ont suivi une formation sur la communication non violente qui vise à améliorer la qualité des relations entre les personnes. La psycho-somatothérapeute et formatrice Gertrude Deschamps nous rappelle les objectifs de cette session de deux jours qui sera renouvelée en 2021.

« Quoi de plus classique : des professionnels qui travaillent ensemble depuis un certain temps, qui pensent se connaître par cœur avec plus ou moins d'affinités, plus ou moins de compatibilité de caractère.

Des professionnels qui font de leur mieux pour arrondir les angles, qui "font avec" leur collègue...

Des plus jeunes qui essayent de s'intégrer auprès des plus anciens peu enclins à apprendre des nouveaux...

Des plus anciens qui peuvent être fatigués/usés et réfractaires à l'évolution du public, de la gestion, des locaux, des changements en tous genres... « Avant c'était beaucoup mieux ! »

Une équipe existe avec tous ces mouvements en arrière-fond. Avec des réunions ou sont dit des « d'accord/d'accord... pour ou contre...raison/pas raison... »

Comme il est précieux d'offrir aux équipes, une formation « Communication inter-personnels au sein d’une équipe professionnelle », dans un cadre bienveillant posé en début de formation :

- Apprendre ou clarifier mon mode de communication verbale et non verbale et celui de mes collègues,

- Expérimenter l'écoute active,

- Écouter tout en restant au plus près de mon ressenti pour l'exprimer ensuite,

- Identifier les interférences à la communication,

- Accueillir ou exprimer un refus ou un désaccord,

- Mesurer les contours de ma responsabilité personnelle et la responsabilité collective. »

 

L’avis de Karine Thoron, directrice du pôle hébergement adultes de Saint-Brieuc et Plérin : « La qualité de vie au travail, c’est aussi et d’abord, savoir communiquer. La volonté de travailler sur la communication non violente est un souhait honorable mais pas forcément facile à aborder pour une équipe. Comme tout groupe en inter-relations, il est difficile de communiquer, savoir transmettre une information avec en miroir l’interprétation de chacun, être le leadership d’une équipe au détriment des non-dits de certains autres qui communiquent à leur manière aussi… Savoir user du bon ton, choisir ses mots, se mettre à disposition de l’autre en lui parlant, en l’écoutant, ne pas se sentir remis en question. Bref, savoir communiquer et se poser un temps pour y réfléchir ensemble. C’était le défi lancé à Gertrude Deschamps. Un défi relevé puisque loin d’être une fin en soi, les deux journées de formation seront prochainement renouvelées à la demande unanime des professionnels présents. »

Revenir au plus vite à un quotidien plus serein

L’année 2020 se termine et nous n’en sommes pas complètement fâchés. Cette crise sanitaire, imprévisible, a chahuté notre quotidien et surtout elle nous a détournés de nos vraies missions. Durant cette période, l’association a fait le job ! L’ensemble des professionnels et des personnes accompagnées termine cette année en bonne santé mais, je le sais, également épuisé et impatient de retrouver un quotidien un peu plus conventionnel.

Cette réussite, nous la devons à vous professionnels qui avez su adapter vos métiers à la crise sanitaire et ainsi préserver la santé de tous et à vous, personnes accompagnées et familles qui avez su vous adapter patiemment et avec énormément de résilience à la situation.

La crise sans précédent que nous avons vécue (et que nous vivons toujours…) a fait grandir notre association. Elle a démontré que nous n’avons pas choisi ces métiers humanistes par hasard. Nous vous disons à toutes et à tous MERCI !

Malgré cette année perturbée, de nombreux projets ont continué leur développement (plan de patrimoine, démarche qualité, démarrage de chantiers…). Pour 2021, nous devrions au maximum éviter une rupture dans nos projets pour revenir au plus vite à un quotidien plus serein.

Pour l’heure, il est temps de se ressourcer en famille pour les fêtes de fin d’année. Nous en avons tous grandement besoin…

Je vous souhaite donc une fin d’année intense, joyeuse et chaleureuse !

Je nous souhaite à tous une excellente année 2021 !

Bien amicalement

Frédéric Gloro, directeur général de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor.