« Ce chez soi, véritable incubateur de l’autonomie et de l’autodétermination »

Le dixième anniversaire du dispositif Habitat Handi Citoyen a réuni une centaine de personnes sur le site de la première résidence HHC à Paimpol. Lors de la table ronde « Vivre chez soi sans être seul », Christian Coail, président du Conseil départemental des Côtes d’Armor, et Christian Vincent, président de la SCIC HHC, ont pris la parole en mettant en avant un modèle à vocation inclusive favorisant le développement de l’autonomie et de l’autodétermination par l’émulation du vivre-ensemble.

En ouverture de la table ronde, Christian Vincent, président de la SCIC Habitat Handi Citoyen, a tenu à souligner le soutien indéfectible du Conseil départemental à venir en aide aux plus vulnérables. « Si depuis dix ans, nous avons été en mesure de développer ce modèle et de le pérenniser, c’est grâce à l’apport de moyens financiers conséquents, notamment en termes d’investissement, que ce soit de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor et du Département (300 000 € par résidence). »

A l’heure où le projet des 50 000 solutions nouvelles se fait jour, « nous avons démontré qu’il était possible de développer de nouvelles solutions, pour peu qu’on ne fasse pas table rase de l’existant mais en les articulant et en les faisant vivre au quotidien. Ceci n’est réalisable qu’avec la participation et le soutien des acteurs locaux. »

[caption id="attachment_8337" align="alignnone" width="1400"] Locataires, professionnels, dirigeants et élus ont assisté au dixième anniversaire d'Habitat Handi Citoyen à Paimpol. © Loïc Tachon.[/caption]

Depuis 2014 et l’ouverture de la résidence des Sept Iles à Paimpol, quatre résidences ont été construites (2 à Saint-Brieuc, 1 à Lamballe et Dinan, soit 71 logements) et deux nouveaux chantiers sont en cours (1 à Loudéac, 1 à Saint-Laurent-de-la-Mer, soit 32 logements supplémentaires). Chaque résidence est aujourd’hui une solution adaptée pour les personnes en situation de handicap qui souhaitent vivre chez elles sans être seules. Pour Christian Vincent, « ce chez soi se révèle être un véritable incubateur de l’autonomie et de l’autodétermination, en corrélation avec le territoire et plus précisément avec le bassin de vie des personnes. C’est là que chacun va trouver des acteurs en capacité de répondre à ses attentes et besoins de la vie quotidienne, tout en lui apportant du lien social. Cependant, il ne doit pas y avoir de modèle unique. Ce n’est qu’un panel de solutions, une palette d’offres qui peut répondre aux besoins singuliers des uns et des autres. Aujourd’hui, avec l’aide à la vie partagée (AVP), d’autres prestataires en matière de logement peuvent également se positionner. »

Des propos relayés par Christian Coail, président du Conseil départemental (photo), présent au dixième anniversaire d’Habitat Handi Citoyen : « Avoir un chez-soi, c’est bien, mais vivre ensemble, c’est encore mieux. Quand on conjugue les deux, cela devient essentiel dans le parcours de vie d’une personne. Le but est bien de rendre attractif l’habitat inclusif. C’est pourquoi le Département accompagne et soutient cette idée force en mettant en place une politique d’aide à la vie partagée. L’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor n’a pas pour habitude de se reposer sur ses lauriers. Elle est en adaptation constante et cherche toujours à faire mieux pour répondre aux attentes et besoins des personnes qu’elle accompagne. »

Regardez la vidéo Parole aux locataires des résidences HHC

A Hillion, la MAS Les Sorbiers se prépare à accueillir la Journée citoyenne

Plus de 300 bénévoles sont attendus sur les 24 chantiers programmés lors de la Journée citoyenne, samedi 25 mai, à Hillion. La MAS Les Sorbiers sera le cœur de la fête et fera le plein d’animations.

« Le but est de mettre en place des chantiers pour embellir et dynamiser la commune, permettre à chacun de se retrouver en fonction de ses compétences, pas besoin de qualification. Il s’agit de donner du sens à cette Journée citoyenne qui, par définition, permet à chacun de s’inscrire et de passer un moment convivial et de tisser du lien social ». En quelques mots, Annie Guennou, maire d’Hillion, résume l’intérêt d’un événement qui perdure sur la commune depuis 2016.

Avec 24 chantiers répartis sur toute la commune (nettoyage du cimetière, mise en place de cuves à eau de récupération d’eau de pluie et de bacs pour récupérer les plantes et fleurs fanées, collecte de déchets sur les plages entre autres), plus de 300 bénévoles seront mobilisés le samedi 25 mai, de 9h à 13h, avant de rallier le site de la Maison d’accueil Les Sorbiers pour le déjeuner et un après-midi festif (ateliers poterie et peinture, animations musicales et jeux divers).

Partage et convivialité

« C’est la première fois que notre établissement accueille l’ensemble des participants de la Journée citoyenne, se réjouit François Goupil, directeur de la MAS. Pour nous, c’est une fierté et une vraie reconnaissance ! »

Comme de coutume, la journée sera animée par la troupe Rire et Faire Rire qui passera dans chaque chantier pour encourager les bénévoles et qui fera le tour des unités de la MAS pour apporter de la joie et de la bonne humeur. « Cette journée est un moment de partage et de convivialité entre les habitants, les agents municipaux, les élus, les résidents et professionnels de la MAS, complète Vincent Rebours, conseiller délégué en charge de la citoyenneté. C’est une vraie opportunité pour les résidents et les familles de partager ensemble cette journée du 25 mai ».

[caption id="attachment_8264" align="alignnone" width="1167"] Annie Guennou, maire d'Hillion, les élus et agents municipaux, présentent les tee-shirts qui seront portés lors de la Journée citoyenne du 25 mai.[/caption]

Bien manger, c’est la santé !

Vert, jaune et rouge : trois couleurs pour une prise de conscience à une bonne alimentation ! En avril, l’ESAT de Saint-Brieuc a organisé des ateliers et mené une campagne de communication pour sensibiliser les personnes accompagnées à choisir les aliments les plus sains pour composer leur repas.

« Combien y-a-t-il de morceaux de sucre dans une canette de coca ? » Responsable restauration et diététicienne chez Sodexo, Natacha Le Moigne s’adresse à la quinzaine de personnes qui participent à l’un des ateliers de sensibilisation à l’alimentation mis en place par esatco site du pays de Saint-Brieuc. Froncement de sourcils, regards interrogatifs... « Personne n’a la réponse ? Une canette de coca, c’est l’équivalent de 7 morceaux de sucre, indique la diététicienne. Pour ceux qui sont grands consommateurs de coca, comme il peut y en avoir à l’ESAT, il est donc préférable de prendre du zéro sans sucre. Le coca, comme le soda, vous le gardez pour des événements exceptionnels, comme un apéro ou un anniversaire. Il faut absolument limiter la quantité. »

[caption id="attachment_8199" align="alignnone" width="1500"] Sonia Geffroy, nouvelle infirmière de l'ESAT, a animé l'atelier de sensibilisation, aux côtés de Natacha Le Moigne. Photos : Loïc Tachon.[/caption]

Une autre image amène à évoquer plus spécifiquement la consommation de ketchup. « Pour certains d’entre vous, c’est devenu un mauvais réflexe », lance Natacha Le Moigne. Le rappel n’est pas vain. Le groupe acquiesce. « On en prend systématiquement avec des frites, des chips et des burgers », reconnaît Jean-Luc. Le mot d’ordre de la responsable de Sodexo est donc clair : « Le ketchup est à classer dans le rouge et à éviter ! »

Très attentif aux échanges, Yves demande à son tour la parole et évoque son péché mignon : les pizzas. « Quand j’en prends une le week-end, j’évite d’en manger une deuxième dans la semaine, notamment le jeudi où c’est jour de pizza à l’ESAT. Quand on en mange, pas question de prendre du pain. » Une remarque qui vaut aussi pour les nuggets ou les friands gras et salés, qui tombent également dans la colonne rouge. « A l’inverse, il faut des féculents pour votre journée de travail : du riz, des pâtes, de la semoule ou encore des pommes de terre vapeur », insiste Natacha Le Moigne.

Autre sujet de discussion : la durée du déjeuner. « Prenez le temps de manger tranquillement, au minimum 20 minutes en restant assis, conseille la diététicienne. Et surtout, on ne regarde pas les écrans lors du repas. Si vous mangez mal, vous serez tenté de grignoter dans la journée et ça, ce n’est pas recommandé… »

Au fil des échanges, la prise de conscience infuse au sein du groupe jusqu’à considérer pleinement les bienfaits d’une alimentation saine et équilibrée pour la santé. « Si on mange bien, on sera en forme pour travailler », lâche Yves dans un sourire. Le message est passé.

Habitat Handi Citoyen fête ses dix ans, le 27 mai, à Paimpol

Rendez-vous le lundi 27 mai à la résidence des Sept-Iles à Paimpol pour souffler les 10 bougies du dispositif HHC. Une table ronde sur l’habitat inclusif sera organisée en présence de Christian Coail, Président du Conseil départemental des Côtes d’Armor.

Se sentir chez soi, pouvoir choisir ses activités et son rythme de vie, être immergé le plus possible dans la vie sociale ordinaire, participer et contribuer à la vie de la cité, tout en bénéficiant d’un accompagnement adapté. Depuis 2014 et l’ouverture de la première résidence Habitat Handi Citoyen (HHC) à Paimpol, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor répond aux aspirations et au libre choix des personnes en situation de handicap.

A Paimpol comme à Saint-Brieuc, Dinan et Lamballe où d’autres résidences ont vu le jour, le dispositif Habitat Handi Citoyen propose un accompagnement à la carte, inscrit dans un réseau social de proximité permettant à chacun d’être citoyen de la cité. Il s’agit d'un espace de vie de 16 logements indépendants de type T1 bis. Au centre de la résidence, un espace central est organisé dans une dimension collective. Les implantations des logements se font généralement à proximité immédiate des services et commerces de la ville, près d’une structure médico-sociale, à proximité d’une desserte en transport en commun dans la mesure du possible.

Construction d’une société inclusive et solidaire

Une intervenante à domicile est présente tout au long de la semaine. Acteur clé de la réussite du dispositif, elle est un relais pour l’aide au développement de l’autonomie. Elle met en relation les différents partenaires du territoire pouvant répondre aux besoins de la personne (santé, aide à domicile, association tutélaire…).

La structure est portée par une SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif) au sein de laquelle l’Adapei-Nouelles, en tant que sociétaire, participe financièrement à chaque nouveau projet via ses fonds propres. Les locataires peuvent également être sociétaires de la SCIC.

[caption id="attachment_8190" align="alignnone" width="1050"] La résidence Habitat Handi Citoyen à Dinan.[/caption]

La construction d’une société inclusive et solidaire est au cœur du projet associatif de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Elle sera le fil conducteur de la table ronde organisée le lundi 27 mai à la résidence des Sept-Iles à Paimpol, dans le cadre des 10 ans du dispositif Habitat Handi Citoyen.

Entre témoignages et retours d’expériences, cette table ronde donnera la parole aux locataires des résidences, aux professionnels référents, aux représentants des services de proximité et aux partenaires du dispositif. Christian Coail, président du Conseil départemental, et Véronique Cadudal, maire de Plourivo et vice-présidente du Département, en charge de l’autonomie, participeront aux échanges.

Les 10 ans d'Habitat Handi Citoyen

Lundi 27 mai 2024 - Résidence des Sept-Iles - Chemin de Kerpuns - zone de Malabry - Paimpol

Programme

10h30 - 12h : assemblée générale ordinaire

12h - 14h : déjeuner sur place

14h - 16h : « Bienvenue chez nous », table ronde sur l’habitat inclusif.

Plus d’informations auprès de Séverine Mahé, tél. 07 87 25 98 25.

Cyclos et vététistes au départ de La Rospézienne 2024

Les bénévoles de l’AC Rospez donnent rendez-vous à tous les amoureux du vélo, le mercredi 1er mai, pour la traditionnelle concentration cyclo du Trégor. Pour la première fois, les vététistes seront de la fête. Les bénéfices de la journée seront reversés à l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor et à l’IME de Minihy-Tréguier.

Plus de 300 participants sont attendus ce mercredi 1er mai pour la Rospézienne, le grand rendez-vous cyclotouriste et vététiste dans le Trégor. Cette trente-et-unième édition dévoile quatre parcours sur route de 50, 80, 100 et 130 km qui seront une excellente préparation pour toutes les épreuves cyclotouristes de la région.

Pour la première fois, le club de l’AC Rospez propose des circuits VTT de 27, 36 et 45 km empruntant les chemins de Rospez, Caouënnec, Cavan, Confort et Quemperven. Tous les parcours sont fléchés avec deux points de ravitaillement au Port de Pontrieux pour les cyclos et à Lann Runwal pour les vététistes.

Le programme

Cyclo : 130 km (départ à 7h30) ; 100 km (8h) ; 80 km (8h30) et 50 km (9h).

VTT : 45 km (départ à 8h15), 36 km (8h35) et 27 km (8h45).

Inscriptions dès 7h, à la salle omnisports, place de la mairie. Engagement : 8 €. Cette inscription donne droit à un café avant le départ, aux ravitaillements sur le parcours, ainsi qu’un casse-croûte, une boisson et un apéritif à l’arrivée.

EN IMAGES. On a vibré au rythme du breakdance

Dans les salles de Saint-Brieuc, Trégueux et Loudéac, le public s’est enflammé pour les 20 ans du Festival ZtZ et le breakdance, une discipline qui fera son apparition aux Jeux olympiques de Paris cet été. Battles et chorégraphies endiablées, décibels de musique mixée par un DJ, danseurs en communion avec des spectateurs pris en jeu. Retour en images sur les temps forts d’un événement qui a associé les IME de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor.

[caption id="attachment_8231" align="alignnone" width="1200"] Yuri, danseur et chorégraphe, guide les jeunes de l'IME Loudéac sur la scène Bleu Pluriel à Trégueux. © Photos : Loïc Tachon.[/caption] [caption id="attachment_8227" align="alignnone" width="1200"] Mathias et Léa (IME Loudéac).[/caption] [caption id="attachment_8243" align="alignnone" width="1400"] Hugo célèbre à sa manière la fin de la chorégraphie proposée par l'IME de Loudéac.[/caption] [caption id="attachment_8242" align="alignnone" width="1100"] En cette année olympique, les adultes des foyers de Saint-Brieuc ont également participé à la fête.[/caption] [caption id="attachment_8228" align="alignnone" width="1200"] Amélia, Kim et Cristina (IME Loudéac).[/caption] [caption id="attachment_8229" align="alignnone" width="1200"] Les jeunes de l'IME de Saint-Brieuc en forme olympique ! © Photos : Loïc Tachon.[/caption] [caption id="attachment_8230" align="alignnone" width="1200"] La joie des jeunes de l'IME Guy-Corlay saluant le public de la salle Bleu Pluriel.[/caption] [caption id="attachment_8232" align="alignnone" width="1100"] Les jeunes de l'IME Guy-Corlay pour une nouvelle représentation devant les élèves de l'école Hoche.[/caption] [caption id="attachment_8233" align="alignnone" width="1200"] Les professionnels de l'IME en piste pour quelques pas de breakdance sous la houlette de Mohammed Ibnyassin ![/caption]

Découvrez la vidéo de l'IME Guy-Corlay en mode breakdance

[caption id="attachment_8234" align="alignnone" width="1400"] A la salle Bonjour Minuit, Yves s'échauffe pour un battle improvisé aux côtés des résidents de la MAS Hillion (au second plan).[/caption] [caption id="attachment_8235" align="alignnone" width="1200"] Membre de l'équipe de France, B-Boy Luka fait le show devant le club des présidents de CVS de l'Adapei-Nouelles.[/caption] [caption id="attachment_8236" align="alignnone" width="1200"] Yves Hernot et Lisa Sibail du club des présidents de CVS, aux côtés de Mohammed Ibnyassin, chef d'orchestre du Festival ZtZ.[/caption] [caption id="attachment_8237" align="alignnone" width="1200"] Au Palais des sports de Loudéac, les jeunes de l'IME dans les pas d'un danseur professionnel de l'association UnVsti.[/caption] [caption id="attachment_8240" align="alignnone" width="1200"] Les jeunes de l'IME Saint-Bugan prennent la pose avec le champion de France de breakdance, B-Boy Killian.[/caption] [caption id="attachment_8239" align="alignnone" width="1200"] B-Boy Luka en démonstration au Palais des sports de Loudéac. © Photos : Loïc Tachon.[/caption] [caption id="attachment_8238" align="alignnone" width="1200"] Séance de maquillage pour Hugo (IME Loudéac) avant son entrée en scène.[/caption] [caption id="attachment_8252" align="alignnone" width="1200"] Nouvelle chorégraphie des jeunes de l'IME avec l'un des danseurs professionnels de l'association UnVsti.[/caption] [caption id="attachment_8241" align="alignnone" width="1200"] Multiple champion d'Afrique, Cédric Engono a animé un battle dans le gymnase de l'IME de Loudéac. © Photos : Loïc Tachon.[/caption]

En savoir plus sur le Festival ZtZ

La Poste fait don de vêtements professionnels à l’ESAT de Paimpol

Engagé dans l’économie circulaire, le groupe La Poste a remis une centaine de vêtements professionnels inutilisés à l’ESAT de Plourivo, près de Paimpol. Ces tenues serviront aux personnes travaillant à l’atelier maraîchage bio.

C’est la première opération de ce type en Bretagne. Des tenues professionnelles de la branche Service-courrier-colis du groupe La Poste ont été remises à titre gratuit à esatco site du pays de Paimpol : polaires, pantalons de pluie, parkas, jeans et autres textiles qui ne peuvent pas rejoindre les filières classiques de recyclage en raison du marquage avec le logo jaune et bleu.

« Des filières innovantes émergent, se félicite Françoise Salathé, responsable RSE du groupe La Poste Bretagne. A travers cette démarche, La Poste poursuit son engagement et soutient l’économie circulaire avec les 8 Jardins de Cocagne de Bretagne* qui œuvrent pour l’insertion de personnes éloignées de l’emploi par son activité de maraîchage bio, et avec lesquels nous avons signé une convention de partenariat en février dernier. La Poste soutient ainsi l'insertion professionnelle des travailleurs en situation de handicap, contribuant à renforcer leur autonomie et leur épanouissement. »

Améliorer les conditions de travail des maraîchers

En prolongeant la durée de vie des vêtements de travail de ses agents, La Poste entend participer activement à la réduction des déchets textiles et à la préservation de l'environnement. Des valeurs qui sont aussi celles de la marque esatco. « Nous privilégions le recyclage et le développement durable au sein de nos structures travail, souligne Karyn Bardet, directrice de l’ESAT de Plourivo. Cette convention entre La Poste et les Jardins de Cocagne permet de donner une seconde vie à des vêtements encore en bon état, résistants contre le froid, et par conséquent, d’améliorer les conditions de travail des personnes que nous accompagnons ».

* Le Réseau Cocagne est une association à but non lucratif, qui développe et anime un réseau de fermes à vocation d’insertion sociale et professionnelle certifiées « Agriculture Biologique ». En Bretagne, le Réseau Cocagne regroupe 8 associations engagées dans les transitions agricoles et sociales, composées de 320 salariés travaillant sur une centaine d’hectares et fournissant des légumes bio à plus de 2000 adhérents hebdomadaires.

[caption id="attachment_8167" align="alignnone" width="1200"] Karyn Bardet, directrice de l'ESAT de Plourivo, présente la marque esatco au personnel de la plateforme  courrier-colis de La Poste à Saint-Agathon, près de Guingamp.[/caption]

Un partenariat inédit avec la Gendarmerie nationale

En signant une convention de partenariat, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor et le Groupement de gendarmerie départementale s'engagent à favoriser l’inclusion dans la société des personnes en situation de handicap et l’accessibilité du service public rendu par la Gendarmerie à ces mêmes personnes.

Le colonel Stéphane Privat en fait lui-même le constat : « La situation de handicap vécue par certains de nos concitoyens n’est pas forcément connue par les militaires de la Gendarmerie. On arrive parfois à des interventions compliquées et notre action n’est pas toujours adaptée face à la personne et à sa vulnérabilité. » La convention de partenariat signée avec l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor va ainsi permettre de préparer et former les services de la gendarmerie aux particularités des personnes en situation de handicap, de mieux prendre en compte leurs spécificités et leurs besoins dans le traitement judiciaire des procédures, notamment lorsqu’elles sont victimes d’infractions pénales.

Proximité et connaissance mutuelle

« La Gendarmerie est la police des territoires, rappelle le colonel Stéphane Privat. Elle est au contact de toutes les populations et encore plus celle des plus vulnérables qui méritent une attention particulière. Dans le département, nous comptons 38 brigades. Ce sont autant de points de contact pour les établissements et services de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. » A l’échelon local, il s’agit donc de consolider les liens de proximité et de connaissance mutuelle entre les établissements de l’association et les unités de la Gendarmerie. « C’est un vrai enjeu d’interconnaissance, souligne Frédéric Gloro, directeur général de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Le but est de former les gendarmes : comment connaître et prendre en compte le handicap, mieux appréhender les particularités psychiques et mentales des personnes. »

Des séances d’information sur les services rendus par la Gendarmerie ainsi que des séances de prévention ciblées sur des problématiques adaptées au public concerné, sont envisagées : les addictions et comportements addictifs, le harcèlement sous toute ses formes, la sécurité routière, les violences sexuelles et sexistes, les violences intra-familiales ou encore la gestion des altercations et incivilités.

Pour Christian Vincent, président de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, « cette convention arrive à un moment opportun pour l’association qui souhaite s’ouvrir le plus possible vers l’extérieur. Nous avons trop souvent travaillé entre nous. Aujourd’hui, nous changeons de cap ! Chacun doit faire un pas vers l’autre pour qu’on apprenne à se connaître. Cette convention est un engagement qui nous oblige à la faire vivre en mettant en relation les délégués de territoire avec les services de la Gendarmerie. Sans ces liens de proximité, il sera difficile de donner du sens à ce partenariat ».

[caption id="attachment_8150" align="alignnone" width="1500"] De gauche à droite : l'adjudante Maïwenn Letellier, officier de police judiciaire ; Christian Vincent, président de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor ; le colonel Stéphane Privat, commandant du Groupement de gendarmerie des Côtes d’Armor, et Frédéric Gloro, directeur général de l’Adapei-Nouelles. © Photos : Loïc Tachon.[/caption]

Chargé d’accueil à la Médiathèque de Langueux, Alan fait valoir ses compétences

Accompagné par le SAMSAH-TSA*, Alan Hamonic a effectué un stage à la Médiathèque de Langueux et montré toutes ses compétences. Il espère désormais bénéficier d’une nouvelle période de mise en situation en milieu professionnel pour conforter son projet et l’orienter vers un métier.

Pour son dernier jour de stage, Alan accepte de prendre la pose, un bouquin à la main, le long des étagères murales peuplées de livres. A son sourire, on devine le bonheur qu’il a eu à fréquenter la Médiathèque de Langueux. « J’aime cette ambiance et le calme qui règne ici », souffle celui qui partage habituellement son temps entre l’ESAT et le SATRA de Saint-Brieuc.

Le partenariat signé en début d’année entre la Ville de Langueux et l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor a offert à ce passionné de lecture, l’opportunité de plonger en immersion dans un univers qu’il affectionne, après un premier stage effectué à la Médiathèque de Ploufragan. « Mon travail consiste à scanner et enregistrer le retour des livres avant de les remettre à leur place dans les rayons, explique Alan en présentant son poste de chargé d’accueil. Tous les livres doivent être rangés bien droits pour qu’ils soient présentables. On m’a également confié le rangement des albums jeunesse dans la réserve. Chaque album est à classer par ordre alphabétique. Il y en a pour qui c’est ennuyeux, moi ça me plaît, j’adore trier et ranger. »

[caption id="attachment_8215" align="alignnone" width="1400"] Chargé d'accueil à la Médiathèque de Langueux, Alan Hamonic scanne et enregistre le retour des livres. © Photos : Loïc Tachon.[/caption]

Le travail effectué dans la réserve s’inscrit dans une phase préparatoire au lancement d’un nouveau service qui sera proposé à la population en janvier 2025 par le réseau des Médiathèques de la Baie. « Dans cette phase de test, Alan a parfaitement rempli sa mission, il a même dépassé les objectifs fixés, se réjouit Marion Leroy-Portal, directrice de la Médiathèque de Langueux. Même si on accueille régulièrement des personnes en situation de handicap et que le personnel a suivi une formation sur mesure proposée par le CNFPT (Centre National de la Fonction Publique Territoriale), on se pose toujours des questions. Au début, on a tendance à être « maternante » alors que ce n’est absolument pas nécessaire. Dès le premier jour, Alan a répondu aux sollicitations du public. Il a travaillé en totale autonomie. Il a encore besoin de temps pour apprendre toutes les tâches et être plus efficace mais il a montré de réelles compétences. On peut lui faire confiance. »

Une confiance qui pourrait se traduire dans les prochaines semaines par une nouvelle période de mise en situation en milieu professionnel (PMSMP) au sein de la Médiathèque de Langueux permettant à Alan de conforter son projet professionnel et d’initier une démarche de recrutement. Pour Audrey Le Corguillé, chargée d’insertion professionnelle qui l’accompagne au SAMSAH-TSA, « tout est désormais envisageable ».

* Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés avec Troubles du Spectre de l’Autisme (SAMSAH-TSA).

[caption id="attachment_8214" align="alignnone" width="1200"] Alan Hamonic range les DVD dans les bacs de la Médiathèque. © Photos : Loïc Tachon.[/caption]

La première pierre du service PMO Alizés est posée

A Saint-Brieuc, le centre d’affaires Le Belvédère a franchi une nouvelle étape avec la pose symbolique de la première pierre. En fin d’année, ce bâtiment iconique des années 70 accueillera ses premiers occupants dont le service PMO (Prestations en Milieu Ordinaire) qui dépend du dispositif enfance de Saint-Brieuc géré par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor.

Entre coups de pelleteuses et ballet de camions, les travaux vont bon train au cœur du site Renaissance (3,3 hectares) qui fait face à l’hôpital Yves-Le Foll. L’ancien siège départemental d’Enedis poursuit sa mue. D’ici la fin de l’année, l’imposant bâtiment de quatre étages, étendu sur 4000 m2 et totalement réhabilité, accueillera ses premiers locataires : le centre de santé de Saint-Brieuc - Trégueux, l’agence de l’eau Loire-Bretagne, le promoteur immobilier Commespace et le service PMO Alizés (85 jeunes accompagnés et 22 professionnels) du dispositif enfance de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor.

« Nous sommes impatients et très enthousiastes de s’installer dans des locaux de qualité, a souligné Céline Tillon, directrice du dispositif enfance de Saint-Brieuc, lors de la cérémonie de pose de la première pierre. Cela va permettre d’accueillir les enfants et leurs familles dans de bonnes conditions avec des espaces dédiés pour chaque activité. Nous allons ainsi nous rapprocher de nombreux partenaires comme l'association départementale de protection de l’enfance (ADSEA), le centre social et les services de l’hôpital bien sûr. Cela donne des envies : renforcer le maillage territorial, créer du lien et s’ouvrir à de nouveaux partenariats ».

Consultez la maquette 3D

[caption id="attachment_8136" align="alignnone" width="1400"] Céline Tillon (à gauche), directrice du dispositif enfance de Saint-Brieuc, aux côtés des élus et futurs locataires, lors de la pose de la première pierre du Belvédère. © Photo : Loïc Tachon.[/caption]