Exit le foyer Albatros, place à un nouveau dispositif d’habitat à Saint-Brieuc

« C’est une page qui se tourne, une partie de notre vie qui disparaît… » En juillet dernier, les anciens locataires du foyer Albatros ont vu défiler les souvenirs, à l’heure où un monstre d’acier et son bras articulé s’attaquaient à la démolition du bâtiment. Ouvert en 1978, le foyer Albatros a accueilli jusqu’à 37 personnes en studios aménagés sur quatre étages. « Cet hébergement classique permettant l’accueil en collectif dont le maintien sur site était devenu impossible du fait de normes de sécurité et d’un manque d’accessibilité, souligne Frédéric Gloro, le directeur général de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Au-delà des normes inadaptées, le foyer s’est souvent heurté aux limites de sa structure devenant un frein à l’autonomie des personnes et à un accompagnement adapté. »

Exit le foyer Albatros, place à un nouvel équipement de 20 appartements dont 1 accueil temporaire. « Un équipement ouvert sur son quartier et sur la ville, précisent les responsables de l’association. Le foyer ne doit en aucun cas être reclus sur lui-même. Il naît de son quartier et de sa ville, il doit tisser des liens avec son environnement. L’intégration des personnes est facilitée par un environnement disposant de nombreux services de proximité (supermarché, banque, pharmacie, poste, médecins...) connus par la plupart des personnes revenant sur leur site d’origine, et dont les liens au quartier existent toujours. La présence de services de transport (bus et arrêt à proximité directe), nombreux et accessibles, facilitent les déplacements et contribuent à gagner en autonomie. »

Le futur foyer a été conçu tel un village avec 3 bâtiments résidentiels (maisons), 1 bâtiment administration (mairie), 1 bâtiment tiers-lieu (salle des fêtes) :

Un habitat de 3 bâtiments avec des appartements individuels

Les appartements se répartissent au sein de différents modules bâtis appelés « les maisons ». Tous les appartements du foyer sont équipés d’une chambre, d’une salle de bain, et d’une pièce de vie / cuisinette. Les appartements sont également complétés en rez-de-chaussée par un jardin privatif et en étage par des terrasses privatives suffisamment profondes pour permettre son utilisation comme une pièce à vivre.

Un bâtiment administratif annexé comme une mairie

Cet espace à l’esprit Mairie du village, se veut un lieu centralisant les activités d’accueil, d’écoute, d’orientation et de gestion administrative du foyer. Son organisation est dédiée au travail du personnel encadrant, administratif et de direction. Son organisation tourne autour de 3 fonctions principales : l’accueil, l’administration et ses bureaux dédiés et la vie du personnel.

Un bâtiment central dit « le tiers lieu », la salle des fêtes

Il s'agit d'un lieu de vie citoyenne propice à l’expression de la culture et du partage. Ouvert à tous, il se veut un lieu convivial et fédérateur. Un outil majeur de la volonté inclusive, avec ce principe fondamental : une inclusion venant du dispositif, pour que tout citoyen s’y intègre.

Le tiers-lieu accueillera un ensemble d’espaces du quotidien et de la vie citoyenne : cuisine familiale, espace accueil, salon, salle de babyfoot type salle polyvalente pouvant accueillir une multitude d’activités (rencontres/discussions, billard, baby-foot...).

Il disposera de deux terrasses et offrira la possibilité d’investir différents espaces par plusieurs petits groupes. Elles auront ainsi toutes les chances d’être utilisées, appropriées et respectées. Cette fonction permettra également de créer un espace d’activités possibles pour d’autres dispositifs de l’association du territoire proche (Habitat Handi Citoyen, SAVS,…), d’autres associations, des familles, des écoles, des comités de quartier,… L’accueil - bar - coin repas pourra être mis à disposition pour des conférences, des réunions, et d’autres activités.

Ils se sont surpassés pour aller au bout de leur défi à vélo

Jamais, pendant les quatre jours du périple à vélo, ils n’ont envisagé de mettre un pied à terre et abandonner. Ni la pluie et le vent, ni les quelques côtes qui jalonnaient le parcours, n’ont réussi à freiner leur enthousiasme et leur envie d’aller au bout.

Les sept résidents du foyer de vie Les Grands Rochers ont gagné leur pari : parcourir 150 kilomètres en quatre étapes, de Quévert à Loudéac, en empruntant les petites routes et les voies vertes du département. « Ils nous ont offert une leçon de vie, lance Loïc Baron, le papa de Maxime accueilli au foyer de Quévert et à l’initiative du projet. La deuxième journée a été marquée par l'émotion, celle de voir les résidents boucler 50 km, dont 25 sous la pluie, après les 40 km effectués la veille. Dans la roue de Maxime, leur modèle à pédaler comme ils aiment à dire, ils ont été époustouflants ! Ils se sont surpassés malgré leurs difficultés. Anaïs, Jonathan, Benoît (sur le tandem), David, Jérôme et Marie-Claude ont bluffé les éducateurs qui les ont accompagnés. Katia, Pierre et Stéphane ne pensaient pas qu'une telle performance sportive était possible avec une telle abnégation et avec le sourire. Ce sont des champions et il y a de quoi être fier de leur performance ! »

Un nouveau défi en 2021

Au lendemain de cette performance, les bons souvenirs se bousculent au portillon. Les images sont bien présentes. Les envies aussi. Prochain défi en 2021 : 400 km en relais de Quévert à Quévert, via Ploufragan, Plouisy, Paimpol, Minihy-Tréguier et Loudéac. Un tour complet du département et des établissements de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor avec une devise désormais bien ancrée : « Dépassement de soi, partage et convivialité ».

Revivez en images le défi 2020 sur la page Facebook du Partag'Tour 22 : https://www.facebook.com/Le-PartagTour-22-110258780598268

Assemblée générale de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor le 16 octobre à Plérin

L’assemblée générale annuelle de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor aura lieu le vendredi 16 octobre 2020 à 15 heures (accueil à partir de 14 h 30), à Altygo Centre Hélio Marin, salle Estran, à Saint-Laurent-de-la-Mer à Plérin.

L’ordre du jour de l’assemblée générale statutaire :

  • Rapport d’activités 2019,
  • Rapport financier 2019,
  • Vote des résolutions et du tiers sortant,
  • Rapport d’orientations.

Pour plus d’informations, vous pouvez contacter le secrétariat du siège social de l’association, tél. 02 96 62 66 77.

Consultez les différents rapports en cliquant ici : Bilan d'activités 2019

Véloman fait la promo de la marque esatco

Dans la montée du boulevard de Sévigné qui mène au centre-ville de Saint-Brieuc, Yves Hennequin appuie fort sur les pédales de son engin à deux-roues, un vélo-cargo bleu cérulé, long comme un tandem. Il est bientôt 9 heures ce lundi et à l’aube d’une journée de forte chaleur, Véloman profite de la fraîcheur matinale pour livrer ses clients.

Collecte de courrier, plis urgents, documents administratifs, remise de chèques, services à la personne, livraison de plateaux-repas et de colis,… Yves Hennequin trace la route au guidon de son triporteur. De Ploufragan à Langueux, en passant par Trégueux et Plérin où il se rend très souvent pour acheminer le courrier au siège de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor (aux côtés de Steven Le Men, secrétaire d'accueil sur la photo).

En ce mois de septembre, Véloman roule pour la marque esatco. Avec deux affiches collées sur le bac central, le coursier lance l’invitation : « Qu’est-ce qu’on peut faire ensemble ? » La marque esatco, c’est 7 filières réparties sur 7 sites de production dans les Côtes d’Armor : espaces verts, métiers de bouche, linge et textile, nettoyage et entretien des bâtiments, prestations industrielles, sans oublier la vente directe (en savoir plus sur www.esatco.fr).

Cette campagne de communication permet non seulement de promouvoir les activités de la marque esatco mais elle donne une image éco-responsable de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor qui participe chaque année au challenge « A vélo au boulot ! »

Contact 06 87 42 00 59. http://velo-man.fr

La disparition de Jeannine Le Bouder, une femme d’engagement et de conviction

Elle était une femme d’engagement et de conviction, une femme d’actions au caractère bien trempé. Présidente de l’Adapei des Côtes-du-Nord de 1975 à 1982 puis présidente d’honneur de l’association durant de longues années, Jeannine Le Bouder s’en est allée le 14 septembre 2020, à l’âge de 92 ans.

Les familles du département et en premier lieu celles du Trégor où elle a beaucoup œuvré, pleurent la disparition d’une fervente défenseure de la cause des personnes en situation de handicap mental. « J’ai toujours été une bénévole engagée, rappelait-elle en 2011 lors des cérémonies du 50e anniversaire de l’Adapei Côtes d’Armor. Je n’admettais pas que ma fille Claude et ses semblables ne puissent pas compter sur l’aide de l’État. Pour les politiques, ils n’existaient pas. Je me suis battue toute ma vie pour eux, pour tous ces enfants. »

Dans les années 70, Jeannine Le Bouder avait initié les premières opérations brioches de l’association afin de financer la construction de l’IMPro de Tréguier. Avec l’aide des familles et de nombreux boulangers, cette ancienne institutrice et directrice d’école avait imaginé vendre des brioches dans chaque canton. « A l’époque, on n’avait pas froid aux yeux, on allait frapper à toutes les portes, dans les écoles, les hôpitaux, les mairies,... Ceux qui ne voulaient pas nous acheter une brioche, on l’offrait en souhaitant qu’ils la digèrent mal… »

En mai 2008, Jeannine Le Bouder avait reçu la Légion d’honneur des mains du Préfet des Côtes d’Armor, Philippe Rey qui avait salué « 40 ans de courage, de persévérance, de dévouement au service des personnes en situation de handicap ».

L’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor s’associe à la douleur de sa famille et ses proches à qui nous présentons nos plus sincères condoléances.

Les obsèques de Jeannine Le Bouder auront lieu ce jeudi 17 septembre 2020, à 10 h 30, à la cathédrale de Tréguier.

La fête du sport adapté costarmoricain à Lanrodec

Le comité départemental du sport adapté des Côtes d’Armor (CDSA 22) organise une journée sportive gratuite et ouverte à tous le samedi 19 septembre 2020 à Lanrodec, près de Guingamp. « Il s’agit d’une journée non compétitive, prévient Sabrina André, en charge de l’organisation. Nous proposerons des randonnées le matin et des ateliers sportifs l’après-midi. Cette journée sportive est ouverte à tous les sportifs, licenciés ou non, à leur famille et aux aidants afin d’échanger autour du sport. »

Le matin, deux randonnées de 2,5 et 4 km seront proposées dans la forêt départementale d’Avaugour Bois Meur. L’après-midi, cinq ateliers seront mis en place : jeux traditionnels, carabine laser, expression corporelle, jeux de boule, FootGolf/FootBowling.

Programme. De 10 h à 10 h 30 : accueil des participants au complexe Kerpin à Lanrodec ; 10 h 30 -12 h 30 : randonnée dans la forêt départementale d’Avaugour Bois-Meur ; 12h - 14h : pause déjeuner et forum des clubs de sport adapté du département ; 14 h 30 – 16 h 30 : pratique des différents ateliers 16 h 30 – 17 h : goûter.

Contact organisation : Sabrina André, agent de développement au comité départemental de sport adapté des Côtes d’Armor. Tél. 02 96 76 25 32 ou 06 72 22 52 53 ; e-mail : cdsportadapte22@gmail.com

La Course de l’Ours n’aura pas lieu cette année

Au regard de l’évolution de la situation sanitaire et des recommandations de la Fédération française d’athlétisme, les organisateurs de la Course de l’Ours ont décidé d’un commun accord d’annuler l’édition 2020 prévue le 8 novembre. « Nous regrettons fortement cette décision mais comment mettre sur pied ce qui doit être une fête, avec ce virus toujours présent et des mesures contraignantes tant pour les participants marcheurs-coureurs que pour les bénévoles ? », déplore le président, Jean-Jacques Guillou.

Malgré tout, l'équipe d'organisation a pris l’initiative de baliser le circuit des 13 km (entre Tréguier et Ploëzal) et de le laisser ouvert du 8 au 15 novembre, « chacun étant libre d’y circuler et de verser son obole pour les enfants de l’IME de Tréguier, dans une boîte à dons installée au 6 place du Général de Gaulle, sur les quais. » Une tombola sera également organisée la même semaine, chez les commerçants participants.

Les responsables de la classique costarmoricaine remercient leurs partenaires et donnent déjà rendez-vous à tous les coureurs et marcheurs pour la 23e édition de la Course de l’Ours, le 7 novembre 2021.

Rentrée scolaire : la parole est donnée aux parents

L’Unapei lance une mobilisation citoyenne #jaipasecole et donne la parole aux parents d’enfants en situation de handicap, sur la plate-forme www.marentree.org. Objectif : faire prendre conscience des inégalités qui subsistent !

La loi a fixé un « droit à l’école » pour tous les enfants. Ce n’est pas une option ! Pourtant, cette année encore, pour la rentrée scolaire 2019, des milliers d’enfants en situation de handicap sont exclus des bancs de l’école. Malgré les actions engagées et les projets d’amélioration portés par le gouvernement, la réalité reste vague. Beaucoup d’élèves n’auront pas de solution de scolarisation à la rentrée, ou souvent incomplètes. De nombreuses questions restent en suspens : combien d’enfants en situation de handicap n’ont pas accès à une éducation adaptée ? Quelles difficultés rencontrent-ils au quotidien ?...

Les témoignages valent tous les discours

C’est le moment qu’a choisi l’Unapei, Fédération française d’associations de représentation et de défense des intérêts des personnes handicapées mentales et de leurs familles, pour lancer une mobilisation citoyenne, #jaipasecole et une plateforme au travers de laquelle les parents d’enfants en situation de handicap peuvent prendre la parole, www.marentree.org

L’ambition de la fédération : révéler les situations des enfants souffrant d’un handicap non pris en charge par l’école ordinaire ou par un établissement spécialisé. Et ainsi, de permettre la mise en lumière de la réalité du parcours scolaire des enfants en situation de handicap, souvent source d’exclusion et de perte de chance.

Un défi sportif pour partager la différence et aller jusqu’au bout ensemble

Accompagnés de trois éducateurs, sept résidents du foyer de vie Les Grands Rochers se préparent à relever un défi sportif : 150 km à VTT, du 22 au 25 septembre 2020, entre Quévert et Loudéac. Leur devise : dépassement en soi, partage et convivialité.

Après les 65 km entre Saint-Marcan et le Mont-Saint-Michel en 2018 et les 110 km de Vire au Mont-Saint-Michel l’an dernier, les résidents du foyer de vie Les Grands Rochers à Quévert s’attaquent à un nouveau défi sportif baptisé Le Partag’Tour 22. Cette fois, le groupe de vététistes de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor a prévu de parcourir 150 km en quatre jours entre Quévert et Loudéac. « On peut être différent et néanmoins capable de se surpasser, indique Loïc Baron qui a initié le projet aux côtés des éducateurs du foyer Les Grands Rochers où son fils Maxime est accueilli. Avec lui, nous avons déjà entrepris des défis longue distance comme un Tour de France de 3 576 km en 58 étapes en 2015. »

Amoureux de la petite reine, Maxime a entraîné avec lui ses copains du foyer de vie, tous impatients d’enfourcher leur vélo et de partir à l’aventure sur un parcours dessiné à travers les chemins de halage, voies cyclables et autres itinéraires verts du département. « Pour des raisons de sécurité, nous voulons limiter au maximum la fréquentation sur route », explique Loïc Baron qui sera épaulé par deux autres parents au niveau de la logistique, des ravitaillements, de la préparation de la pause déjeuner et de l’hébergement dans des gîtes.

La passion du vélo chevillée au corps, l’organisateur espère que des familles, des amis, des salariés des établissements et services de l’Adapei-Nouelles puissent partager la différence en accompagnant les résidents pendant quelques kilomètres. « Cette année, un résident effectuera l’ensemble du parcours en tandem avec un éducateur, une façon de montrer que l’on peut réaliser des exploits ensemble. »

L’invitation est donc lancée à tous ceux et toutes celles qui souhaitent aider ces personnes en situation de handicap à aller au bout de leur défi.

En savoir plus sur la page Facebook de l’événement : https://www.facebook.com/Le-PartagTour-22-110258780598268

Contact organisation : Loïc Baron, tél. 06 11 30 07 52.

Les visites à domicile, un autre regard sur l’accompagnement

Pendant la crise du Covid-19, les équipes des trois IME de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor ont été mobilisées pour effectuer des visites à domicile et maintenir l’accompagnement des personnes. Le retour d’expérience est très positif, comme en témoigne Valérie Ricard, AMP à l’IME de Tréguier.

Ce jour-là, Valérie Ricard se rend à Louannec pour une visite au domicile de la famille Hervé. L’aide médico-psychologique de l’IME de Tréguier vient rencontrer Louka (15 ans), confiné à la maison en raison de la crise sanitaire. Ce jour-là, le gris colle au ciel. Le vent fort qui souffle dans les voiles n’empêche pas le jeune et son éducatrice de sortir et de prendre un bon bol d’air frais sur le sentier des douaniers. « Cette sortie fait du bien à tout le monde et en premier lieu aux parents qui s’offrent un moment de répit », glisse Valérie Ricard.

La maman de Louka confirme : « Mon fils a besoin que l’on soit toujours derrière lui et on n’a pas de temps à soi. En cette période de crise sanitaire, les journées ont été longues et fatigantes... La visite à domicile est donc appréciable à plus d’un titre, ça me soulage dans mon quotidien. »

La VAD comme on l’appelle profite également à l’éducatrice qui rencontre le jeune dans un cadre plus personnel, plus intime. « On se voit dans un autre lieu que celui de l’IME, explique Valérie Ricard. La maman est à distance et le jeune peut plus facilement s’exprimer. Le rapport est différent. C’est l’occasion pour certains de libérer des tensions, de s’ouvrir à la discussion. »

Pour l’AMP de l’IME de Tréguier, la visite à domicile de vigueur durant la crise sanitaire lui a permis de s’inscrire dans une autre dynamique de travail. « L’objectif est bien de maintenir le lien avec l’IME pendant cette période très particulière où le jeune est en manque de repères. On est à l’écoute pour lui apporter de l’apaisement, le rassurer, le sécuriser. On est à l’écoute pour tenter de comprendre un mal-être ou décrypter une situation compliquée. Ce temps d’échanges privilégié, en dehors du cadre de l’institution, est l’occasion d’expliquer certains comportements, de décoder des émotions, des ressentis que nous n’aurions pas forcément eu autrement. »

Aujourd’hui, Valérie Ricard se dit « favorable » à poursuivre l’expérience. « Cette période de crise a été très positive pour moi. Je l’ai vécue comme une belle aventure. Elle m’a permis d’ouvrir les yeux, de poser un autre regard sur l’accompagnement. »