Participez au baromètre social du 8 mars au 4 avril 2021

Pour sa deuxième édition, le baromètre social de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor donne la parole aux salariés. Du 8 mars au 4 avril 2021, vous pourrez accéder à un questionnaire en ligne et donner votre avis sur les thèmes qui impactent votre vie professionnelle. Explications.

Pourquoi une deuxième édition du baromètre social ?

Le baromètre social initié en 2017 s’inscrit dans une démarche de prévention et d’amélioration de la qualité de vie au travail (QVT). Les résultats de cette deuxième édition permettront, sur la base de l’expression d’un maximum de salariés, de mesurer et d’analyser les évolutions, de définir des actions nouvelles de prévention et d’amélioration de la QVT.

La précédente édition du baromètre social a permis de mettre en œuvre des actions d’amélioration au niveau de l’association, d’un pôle ou d’une unité de travail. Lire le bilan des actions dans la lettre SQVT de janvier 2021.

Qui est invité à participer au baromètre social ?

Tous les salariés ayant au minimum 3 mois d'ancienneté continus, quel que soit le contrat de travail. Pour chaque salarié, une seule réponse sera possible avec le code qui lui sera remis (lire ci-dessous). Si le salarié travaille en multipostes, il devra répondre pour l’établissement où son temps de travail est le plus important.

Comment participer ?

A partir du 19 février 2021, l’établissement ou le service transmettra au salarié un code l’invitant à répondre avant le 4 avril 2021 au questionnaire en ligne sur le site www.adapei-nouelles.vousecoute.fr Le salarié devra répondre en une seule fois, entre 15 et 20 minutes sur son temps de travail ou à tout autre moment selon son choix.

Le questionnaire porte sur des thèmes clés de type : satisfaction au travail, relations avec les personnes accompagnées, management, avenir,… A noter que des questions destinées à évaluer la démarche de qualité de vie au travail ont été introduites dans ce deuxième baromètre social.

Pourquoi un code d’accès individuel ?

Le code participant remis à chaque salarié sous la forme d'une cartonnette (photo) donne accès à un questionnaire vierge de toute information. Internet facilite la réponse et l’exploitation : pas de trace papier, d’écriture, pas de saisie et donc des résultats accessibles plus rapidement. Aucune donnée relative au poste informatique à partir duquel vous répondez n’est enregistrée. Si vous perdez votre code, vous ne pourrez pas en obtenir un autre. Une fois que vous avez commencé à remplir, vous pouvez revenir plusieurs fois sur votre questionnaire qui vous amènera là où vous avez arrêté la dernière fois. Donc vous pouvez répondre en plusieurs fois si vous le souhaitez et ce tant que vous n’avez pas validé le dernier écran. Attention : une question passée ou remplie ne peut en revanche plus être modifiée.

Qui traite les réponses du salarié ?

Les réponses sont collectées uniquement par la société VOUSECOUTE, un prestataire extérieur qui héberge les données, assure le traitement statistique des réponses et la restitution des résultats au comité de pilotage. Il garantit l’anonymat des réponses. Les données collectées sont hébergées à l’extérieur de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor qui ne peut y avoir accès.

Une question, une réponse ?

En cas de problème ou pour toute question, le salarié peut contacter VOUSECOUTE au 02 40 03 05 69 pendant les heures de bureau (lundi à vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 17h30) ou par mail : question@vousecoute.com

L’éducateur d’IME donne un coup de main à l’ESAT et change de métier

Appelé en renfort dans un ESAT au début de la crise sanitaire, Benjamin Morfouasse a saisi l’opportunité d’un appel à candidatures pour changer de vie professionnelle. L’éducateur de l’IME de Tréguier est aujourd’hui moniteur de l’atelier maraîchage bio à esatco Paimpol.

Le hasard fait parfois bien les choses. Au printemps dernier, à l’heure où sonne le premier confinement lié à la crise du Covid-19, Benjamin Morfouasse, éducateur spécialisé à l’IME de Tréguier, est sollicité par sa direction pour prêter main forte à l’équipe de l’atelier maraîchage bio à esatco Paimpol. « Cela faisait quelques temps que je souhaitais découvrir un ESAT au sein de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, souffle le jeune salarié de 29 ans. L’occasion s’est présentée et je me suis empressé de répondre favorablement à la demande d’Annelyse Le Morvan (directrice-adjointe de l’IME). »

Benjamin Morfouasse n’imagine pas un seul instant que sa décision va bouleverser sa vie professionnelle. En immersion à l’atelier maraîchage durant six semaines, l’éducateur est séduit par l’activité et adhère très vite aux projets de l’établissement. « Le bio, ça me parle. Je suis issu du milieu agricole, confie le natif de Plénée-Jugon qui a grandi dans la ferme familiale tenue par son père à qui il n’hésite pas encore aujourd’hui à donner un coup de main dès qu’il en a l’occasion. Dans un coin de ma tête, j’ai toujours gardé l’idée de renouer avec mes racines. En travaillant à l’ESAT de Plourivo, tout a pris sens. Et lorsque le poste de moniteur à l’atelier maraîchage s’est libéré, j’ai saisi l’opportunité. J’ai tout de suite postulé et ma candidature a été retenue. »

Un pari réussi

Après six années passées à l’IME où il avoue s’être « enrichi sur le plan personnel et professionnel », l’éducateur change de cap et prend un nouveau départ. « Un tournant dans ma carrière, dit-il. Il faut déconstruire tout ce qu’on a appris et à l’inverse, il faut acquérir d’autres connaissances avec tous les enjeux liés à la production et au monde du travail. »

Pour mieux appréhender son nouveau métier, Benjamin Morfouasse visite des entreprises maraîchères, se forme à l’organisation et à la planification des cultures par le biais du Groupement des Agriculteurs Biologiques des Côtes d’Armor (GAB 22). « Au fil des jours, je découvre de nouvelles problématiques, de nouveaux enjeux. J’apprends beaucoup au contact des autres salariés de l’ESAT et des personnes accompagnées. Je suis en poste depuis le 1er décembre et je ne regrette pas d’avoir franchi le pas. C’est un pari réussi. Le confinement a été plutôt bénéfique pour moi, il m’a servi de tremplin dans ma vie professionnelle. »

Découvrez le premier magazine numérique de l’Unapei Bretagne

L’Unapei Bretagne a le plaisir de vous informer de la sortie de la revue « Covid-19 et handicap : adaptations et nouvelles pratiques » réalisée par l’union régionale et quelques-unes de ses associations adhérentes (Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, Les Papillons Blancs du Finistère, Association Tutélaire du Ponant, Adapei 35-Les Papillons Blancs d’Ille-et-Vilaine, Association Sévigné, Adapei-Les Papillons Blancs du Morbihan).

Ce magazine numérique met en avant, à la lumière de la crise sanitaire 2020, des exemples d’initiatives originales et solidaires, la priorisation du maintien du lien social, des partenariats inter-associatifs, des vacances atypiques et la continuité des mesures de protection pendant cette période inédite.

Pour faciliter la lecture et l’accessibilité au plus grand nombre de personnes, plusieurs traductions en FALC (Facile A Lire et à Comprendre) faites par les travailleurs de l’atelier « sous-traitance » de l’ESAT de Cornouaille des Papillons Blancs du Finistère ont été intégrées au document.

Consultez le magazine de l’Unapei Bretagne : REVUE_COVID_HANDICAP_UNAPEI_BRETAGNE_JANV21_VF

Pensez au recyclage de vos textiles et adoptez le bon geste

Très impactée par la crise sanitaire, l’activité de l’atelier de revalorisation du textile ARTEX reprend progressivement sur l’ensemble des points de collecte de Saint-Brieuc Armor Agglomération et de Leff Armor Communauté. N’attendez plus, faites don de vos textiles !

Les textiles se trient et se recyclent. Les garder dans son armoire ou dans un coin de son grenier n’a pas trop d’intérêt. Le bon geste, c’est de les déposer dans un des conteneurs mis à disposition sur votre commune, tout près de chez vous. « Au printemps dernier, lors des deux mois du premier confinement, nous avons dû fermer notre atelier et bloquer le dépôt des textiles dans nos conteneurs répartis sur l’agglomération de Saint-Brieuc et de Leff Armor Communauté, explique Jacqueline Évo, directrice-adjointe d’Artex. Cette situation a fortement perturbé la collecte, le tri et la vente des textiles. Nous avons été confrontés à une baisse importante des dépôts (576 tonnes en 2020 contre 722 l’année précédente, soit moins de 20 %), à la fois dans les conteneurs et à l’atelier esatco de Langueux ».

Les textiles sont des emplois

L’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor en appelle à la solidarité pour relancer le don des textiles et poursuivre sa mission d’insertion. « Chaque année, nous accompagnons en moyenne 50 personnes rencontrant des difficultés d’accès à l’emploi, poursuit Jacqueline Évo. Les textiles sont des emplois. Ils permettent de faire vivre un atelier de recyclage qui renouvellent les stocks de vêtements dans nos deux boutiques, à savoir la Boîte à fringues et Fripes & Co, une friperie ouverte dans le centre-ville de Saint-Brieuc depuis décembre. C’est grâce à l’activité de recyclage du textile ancrée depuis plus de vingt ans sur le territoire briochin que des personnes en recherche d’emploi, se remobilisent et renouent avec la vie active. Sans textiles, la mission d’insertion ne peut continuer… »

En ce début d’année, la responsable d’Artex invite les particuliers à déposer leurs sacs de textiles dans les conteneurs prévus à cet effet. La collecte concerne les vêtements (propres, neufs ou usagés), linge de maison (serviette, nappe, rideaux,…), chaussures (liées par paire), sacs, ceintures et autres accessoires. Ces objets (en bon état, abîmés ou simplement démodés) doivent être mis dans un sac bien fermé avant leur dépôt. « Le textile est fragile. S’il est mouillé, il n’est pas recyclable », précise Jacqueline Évo rappelant qu’aucun vêtement ne doit être déposé au pied des conteneurs.

Cliquez ici pour trouver le point de collecte le plus proche

Contact Artex : 02 96 68 98 03 ou artex.stbrieuc@esatco.fr

En savoir plus sur www.esatco.fr, filière linge et textile.

A Lamballe, le restaurant Ô Pifaudais mise sur la vente à emporter

Pour faire face à la crise sanitaire, le restaurant Ô Pifaudais s’est lancé dans la vente à emporter. Une activité qui lui permet de maintenir la dynamique et surtout de conserver le lien avec sa clientèle.

Midi sonne. Brigitte jette un œil en direction du parking. « Le personnel de Centigon arrive, prévient la serveuse du restaurant Ô Pifaudais. Il y a aussi l’architecte Gautier et Monsieur Georgelin de chez Bolloré qui viennent chercher leurs repas. »

Dans les cuisines, c’est le grand rush. Chacun s’active pour remplir les barquettes et les sacs des clients qui ont passé commande le matin même. « Comme la majorité des restaurants de Lamballe, on est sur le pont pour assurer la vente à emporter, explique la chef cuisinière, Marie Gérard. Avec la crise sanitaire, il a fallu s’adapter. Notre établissement reste ouvert au personnel de l’ESAT mais il est fermé à la clientèle extérieure. Pour garder le lien et maintenir l’activité, on a décidé de se lancer dans les plats à emporter. »

Depuis la mi-novembre, le restaurant esatco de Lamballe propose une formule déjeuner attractive avec entrée et plat ou plat et dessert au tarif de 8 € TTC hors boisson. Exemple ce lundi midi : taboulé, salade chou ananas coco, betterave fromage et pommes ; rôti de porc aux pruneaux avec écrasé de pommes de terre et légumes ; tartelette orange chocolat ou poire pochée et sauce chocolat. « Il est possible de commander un repas complet avec entrée, plat, dessert pour 10 € TTC hors boisson, précise Marie Gérard. On s’adapte à la saison en proposant actuellement une soupe avec des légumes frais ou encore une tartiflette, idéale en cette période de froid. »

Une page Facebook dédiée

Pour tenir à la page ses clients, le restaurant Ô Pifaudais a créé une page Facebook qui dévoile le menu au jour le jour, du lundi au vendredi. « Nos clients reçoivent également les menus par mail. Une fois leur choix effectué, ils nous téléphonent pour passer commande. Et ça fonctionne plutôt bien, même s’il y a toujours quelques retardataires. » Comme ce client voisin qui sollicite le restaurant à la dernière minute pour deux repas supplémentaires, ce qui porte le total des commandes du jour à 42 ! Le meilleur chiffre depuis le lancement de la vente à emporter.

Contact. Restaurant Ô Pifaudais, 4 rue de la Jeannaie (face à la Cooperl) à Lamballe. Plats à emporter chaque midi, du lundi au vendredi. Commandes (si possible avant 11h 30) au 02 96 50 54 90. Etablissement géré par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. En savoir plus sur www.esatco.fr (filière métiers de bouche). Abonnez-vous à la page Facebook dédiée au restaurant pour découvrir les menus : Restaurant Ô Pifaudais Lamballe - Lamballe | Facebook

L’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor vous souhaite une bonne année 2021

Découvrez la carte de vœux de l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor pour l'année 2021, en cliquant sur le lien suivant :

Meilleurs voeux 2021 mp4 - YouTube (youtube-nocookie.com)

Fripes & Co, l’une des belles initiatives de l’année 2020

Le mouvement Unapei a retenu la boutique de l’entreprise adaptée esatco comme l’une des 11 belles idées et initiatives de l’année 2020. Ouverte en décembre, cette boutique propose des vêtements et des accessoires vintage issus d’un atelier d’insertion. 

2020 s’achève, et elle restera dans les mémoires… mais pas seulement pour sa pandémie, ses confinements et ses crises ! Le contexte de l’année 2020 nous a poussé à nous réinventer, à innover, à repenser notre façon de vivre ensemble. Au sein du mouvement Unapei, de nouveaux services sont nés pour faire face à ces situations inédites, sources d’inquiétudes et de difficultés pour les personnes en situation de handicap et leurs familles. Des liens se sont créés, des partenariats se sont construits autour d’un objectif partagé par tous : améliorer leurs conditions de vie.

L’Unapei a ainsi retenu 11 initiatives remarquables qui participent à la construction d’une société plus inclusive, autour de trois priorités : l’accès à la santé et à une meilleure qualité de vie, l’accès à l’information et aux loisirs et le vivre-ensemble. Parmi les initiatives sélectionnées, la boutique Fripes & Co créée par l’entreprise adaptée esatco et gérée par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor figure en bonne place. Cette boutique vintage valorise des pièces uniques et authentiques qui sont collectées et triées par des salariés en insertion.

« Au sein de notre réseau Unapei, les associations se sont mobilisées et ont fait émerger des initiatives solidaires extraordinaires, se félicite Luc Gateau, le président de l’Union nationale. En période de pandémie, plus que jamais, des besoins essentiels se sont faire ressentir : celui de voir sa santé protégée, d’être soigné, d’accéder à l’information, mais aussi d’accéder à des loisirs ou tout simplement de pouvoir reprendre des forces ou de retravailler. C’est sur cet engagement sans faille et ces forces militantes que nous puiserons l’énergie pour construire, dès 2021, une société plus humaine, plus solidaire et véritablement ouverte à tous. »

En savoir plus sur la boutique Fripes & Co

Les livres CD de Marlène Jobert viennent égayer la fin de l’année dans les IME et SESSAD

L’épidémie de Covid-19 masque les sourires, mais pas la générosité. En cette fin d’année, les enfants des trois dispositifs enfance de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor ont reçu près de 200 livres-CD offerts par les éditions Glénat Jeunesse et l’actrice Marlène Jobert en partenariat avec l’Unapei.

« A travers ce don, les éditions Glénat Jeunesse souhaitent participer au travail réalisé au quotidien par les associations du Mouvement dans les IME et SESSAD, souligne Luc Gateau, le président de l’Unapei. Ces livres de contes musicaux écrits et interprétés par Marlène Jobert offrent aux enfants un moment de partage, de découverte et d’évasion, particulièrement appréciable juste avant les fêtes de Noël et en cette période de crise sanitaire. »

La légumerie de Plouisy s’équipe de matériel adapté pour une meilleure qualité de vie au travail

En 2019, l’ESAT de Plouisy a étudié la réorganisation de son atelier légumerie en suivant les conseils d’une ergonome de l’ARACT Bretagne. L’établissement a investi dans du matériel adapté qui améliore les conditions de travail de ses salariés.

Dans un projet de réorganisation et de développement qui intègre la qualité de vie au travail, il n’est pas simple de faire les bons choix. Bien conscient qu’un regard extérieur était nécessaire pour accompagner le projet de transformation de son atelier légumerie, l’ESAT de Plouisy a fait appel à l’ARACT Bretagne, l'Association Régionale pour l'Amélioration des Conditions de Travail, qui aide et conseille les entreprises dans la mise en place de méthodes et d’outils visant à améliorer les conditions de travail des salariés.

Avant d’entamer la réflexion avec les équipes, l’ARACT a réalisé un diagnostic destiné à faire un état des lieux des situations de travail prenant en compte tous les éléments correspondant aux besoins du personnel et au bon fonctionnement de l’activité. « Ce diagnostic a permis d’analyser les situations de travail à préserver et celles à améliorer, indique Lise Delcourt, chargée de mission et ergonome de l’ARACT qui est intervenue sur le site esatco en mai 2019. L’atelier produit des légumes de qualité qui sont bien perçus, mais la structure est vieillissante et les conditions de travail difficiles. Nous avons donc analysé chaque poste de travail et les flux de production afin d’identifier les besoins d’amélioration à prendre en compte en lien avec le projet de déménagement de la légumerie. »

Des ateliers de simulation

Avec les moniteurs et les salariés de la légumerie, l’ergonome de l’ARACT a organisé des ateliers de simulation pour imaginer les situations de travail futures, ce qui a d’ailleurs permis de faire évoluer le projet avec l’architecte. « Au regard des objectifs du futur bâtiment, l'équipe a débattu de l’achat d’une nouvelle parmentière, poursuit Lise Delcourt. Celle existante ne paraissait pas être de taille suffisante pour répondre à la demande. Elle est très contraignante et provoque du stress. »

Avant même le changement de bâtiment, l’ESAT a engagé des changements issu de ce travail avec l’ARACT et investi dans un convoyeur, une machine à tapis roulant qui permet d’acheminer les matières premières vers le robot coupe (notre photo). « On avait constaté beaucoup de sur-manipulations et de port de charge en raison des flux séquencés. Pour réduire ces manipulations et donc soulager les contraintes physiques, l'équipe a imaginé une chaîne en continu via un convoyeur, tout en respectant la cadence adaptée au rythme de travail des personnes. »

L’ESAT a également investi dans des sièges assis-debout pour les personnes qui assurent l’épluchage des légumes. L’alternance des positions de travail est une solution de prévention des douleurs musculaires et des troubles musculo squelettiques (TMS) qui peuvent apparaître au niveau du dos ou des membres supérieurs lorsque l’on reste assis ou debout trop longtemps.

Plus d’informations sur l’ARACT Bretagne : www.bretagne.aract.fr

Les actions mises en place dans les établissements suite au baromètre social 2017

Suite aux résultats du baromètre social 2017, plusieurs actions ont été mises en place dans les établissements et services de l’association. Nous en avons retenu cinq, une par territoire.

Loudéac : améliorer la communication sur les orientations et projets associatifs

Des réunions générales ont été mises en place pour permettre la diffusion des informations sur les projets associatifs et les projets du pôle adulte de Loudéac en s’appuyant sur les outils du management socio-économique (MSE). Au-delà de la communication, c'est l’action des équipes dans l’évolution de l’offre de service sur le pôle adulte de Loudéac qui crée l’adhésion et l'appropriation des projets (appartements délocalisés, rassemblement de tous les résidents sur le site de Cadélac, l'avancée du projet Habitat Handi Citoyen...).

Et aussi à l’IME de Loudéac, une communication spécifique sur les formations associatives lors des entretiens professionnels.

 

Guingamp : informer de l’actualité des différentes instances et commissions

Une nouvelle organisation des réunions de services a été mise en place sur le pôle adulte de Guingamp. Ces temps d’échanges et d’information ont lieu toutes les 6 semaines avec 1h30 d’analyse de pratiques et 1h30 d’actualités institutionnelles.

Et aussi au SAVS de Guingamp, l’achat d'un ordinateur fixe et d'un véhicule de service pour accomplir les missions. A esatco Paimpol, la création d’un comité de bientraitance, groupe de travail interne et paritaire pour le suivi du baromètre social. A la MAS de Paimpol, achat régulier de matériels nécessaires (lève-personnes par exemple) et formation en lien avec la motricité des personnes polyhandicapées, dans le cadre de la prévention des troubles musculo squelettiques (TMS).

 

Tréguier : prévenir et gérer les situations de violence

Un guide sur la gestion de la violence a été rédigé au pôle enfance de Tréguier et Lannion.

Et aussi au SAVS de Tréguier, la mise en place de visites entre les services du pôle de coordination et d'accompagnement pour mieux appréhender son environnement professionnel.

 

Dinan-Lamballe : améliorer l'articulation des interventions des membres de l'équipe de direction du pôle de travail adapté

Les fiches de délégations concertées existent mais restent perfectibles. Une semaine sur deux, le directeur du pôle adulte de Dinan-Lamballe rencontre les cadres de l’ESAT/SATRA et des foyers de façon alternative. Une fois par trimestre, il organise des réunions de pilotage qui rassemblent l’ensemble des cadres, coordinateurs et secrétaires administratives RH (SAVS compris).

A noter la mise en place de dialogues de gestion interne pour les ateliers de production depuis juin 2019 et l’analyse de pratiques pour l’ensemble des établissements depuis septembre 2020.

 

Saint-Brieuc : construire des grilles de délégation et des fiches de fonction

Au foyer de La Fraternité, une nouvelle organisation des cadres est en place depuis janvier 2020. Des grilles de délégation et fiches de fonction de cette équipe ont été réalisées et étendues à chaque professionnel, à commencer par le personnel administratif.

Et aussi au siège social à Plérin, la réalisation d’un diagnostic et la mise en œuvre d’actions pour améliorer les processus administratifs des services comptabilité et paie. Et au pôle adulte de Saint-Brieuc, la mise en place d’un mini-diagnostic annuel au niveau des équipes d'encadrement de l’entreprise adaptée et de l’atelier de revalorisation du textile Artex.