Face à la hausse des dépenses de mutuelle, agissez responsable !

Face à l’augmentation des cotisations de l’option proposée par Harmonie Mutuelle, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor sensibilise ses salariés à la nécessité de solliciter le 100% santé et de recourir aux opticiens, dentistes et audioprothésistes du réseau Kalixia. Explications.

C’est l’une des conséquences de la crise sanitaire et de l’augmentation des dépenses de santé. Le régime de l’option de votre mutuelle de santé est à ce jour déficitaire. En mai 2021, Harmonie Mutuelle avait pourtant mis en place un nouveau contrat avec une amélioration des garanties du régime de base et optionnel et une baisse des cotisations, mais la pandémie et le report des dépenses sont venus plomber les comptes du contrat de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Résultat : les cotisations des salariés ayant opté pour l’option sont en augmentation à compter du 1er avril 2023…

En cliquant ici, découvrez les chiffres de l’augmentation annuelle de la cotisation de l’option et les nouveaux montants effectifs à compter du 1er avril 2023, date limite pour quitter l’option à titre exceptionnel et dérogatoire (Harmonie Mutuelle communiquera prochainement les modalités par voie postale aux salariés concernés).

100% santé : le reste à charge zéro

Face à cette situation déficitaire et pour se prémunir d’une augmentation du régime de base obligatoire à l’horizon 2024, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, en concertation avec les membres de la commission mutuelle et les élus du CSE central, a décidé de lancer une campagne de communication et de sensibilisation auprès de ses salariés afin de les informer au mieux sur le panel de prestations possibles pour une meilleure maîtrise des dépenses.

Pour limiter le coût de la mutuelle, l’association fait la promotion du 100% santé qui permet à chaque assuré de n’avoir aucun reste à charge en optique (lunettes de vue), audition (aides auditives) et dentaire (prothèses dentaires).

La réforme 100% Santé impose par exemple à chaque opticien de présenter dans son magasin au minimum 34 montures de lunettes de vue pour adultes (20 pour enfants) ainsi qu’une offre de verres correcteurs avec traitement anti-reflet et un aminci imposé en fonction de la correction.

Avec Harmonie Mutuelle, vous pouvez recourir aux opticiens, dentistes et audioprothésistes du réseau de soins Kalixia. Quel que soit le domaine de santé, vous pourrez bénéficier de nombreux avantages, des réductions sur des soins et équipements coûteux grâce à des tarifs négociés au meilleur prix, des prestations et des services de qualité, respectant une charte éthique de bonnes pratiques. En tant qu’adhérent à Harmonie Mutuelle, vous pouvez consulter la liste des partenaires du réseau Kalixia sur votre espace personnel.

[caption id="attachment_6295" align="alignnone" width="1280"] Avec Harmonie Mutuelle, vous pouvez recourir aux dentistes et audioprothésistes du réseau de soins Kalixia.[/caption]

Tréguier se prépare à la retraite après l’ESAT

A l’ESAT de Tréguier, un comité de pilotage baptisé « On Kozh de l’Avenir » a été mis en place pour anticiper et préparer le départ à la retraite. Une initiative qui rencontre un réel succès auprès des personnes accompagnées.

En avril dernier, 16 professionnels d’esatco Tréguier ont échangé sur la thématique « De la préparation à l’arrivée de la retraite », en présence des équipes éducatives du SATRA, de la résidence Avel Nevez à Minihy-Tréguier, du foyer de vie Les Nymphéas à Lannion.

Pour se mettre en route vers la retraite, quatre thèmes ont été abordés : les droits et les démarches, le logement, la vie sociale et la santé.

Depuis, en lien avec différents partenaires (esatco Plourivo et Plouisy, Emeraude ID, CLIC de Lannion, CARSAT Bretagne et Icual Bretagne), une deuxième journée axée sur les droits a eu lieu en septembre à Pleumeur-Bodou. Ces rencontres ont permis aux futurs retraités de se préparer à l’arrivée en retraite.

De nouvelles actions sont déjà programmées ! Elles seront coordonnées par Solenne Lozac’h, l’animatrice retraite, salariée du SAVS de Tréguier.

Deux directeurs, deux missions, une vision partagée

Du changement au siège de l’association. Philippe Estienne quitte ses fonctions de directeur développement qualité et devient directeur stratégie, innovation et patrimoine. Il transmet le flambeau à Jérôme Thouvenin, nommé à la tête du service qualité, hygiène, sécurité et environnement (QHSE). Entretien croisé.

Pourquoi cette réorganisation au siège de l’association ?

Philippe Estienne : Le départ à la retraite de Denis Hamayon (ex-directeur général adjoint) en juin dernier a été l’occasion de repenser les missions de certains cadres du siège de l’association, et en particulier, tout ce qui touche à la qualité, à l’accompagnement et au patrimoine. Nous avons réparti les tâches de travail avec désormais deux directions bien distinctes.

Jérôme Thouvenin : L’activité de nos missions respectives est tellement dense qu’elle ne pouvait être portée par une seule et même personne comme auparavant. La direction générale a souhaité les séparer et les renforcer afin que nous soyons au plus près des professionnels et des personnes accompagnées. Cette réorganisation a permis de remettre à plat les fonctions de chacun et d’apporter de la cohérence dans toutes les actions.

Quelle est la mission de chacun aujourd’hui ?

P. E. : Mon rôle consiste à développer la stratégie de développement de l’association, tout en restant en veille sur l’évolution des modes d’accompagnement, des politiques publiques et de toute l’actualité de notre secteur. Mon travail est d’inscrire l’association dans une démarche de recherche participative et accompagner nos réflexions et évolutions d’une démarche éthique.

J. T. : Ma mission est d’accompagner l’ensemble des professionnels et de mettre en place une organisation favorisant la mise en œuvre du projet associatif. Cela se traduit par le pilotage et l’animation des acteurs clés de la démarche qualité intégrale que sont les managers, les intervenants internes et les préventeurs. A travers une méthodologie du management socio-économique, le travail consiste à garantir la meilleure qualité d’accompagnement pour les personnes. Pour cela, il faut que le fonctionnement soit de qualité ! Le levier, c’est le management des équipes dans les établissements et services. Concrètement, cela passe par le renforcement des comités de pilotage qualité qui, désormais, auront lieu en grand partie sur chacun des sites, au plus près du terrain. Des réunions auxquelles je participerai. Le but est de redonner les clés du pilotage aux directions, d’asseoir les compétences et les champs d’intervention des intervenants internes et des préventeurs.

[caption id="attachment_5894" align="alignnone" width="1000"] "L’objectif, c’est la qualité de l’accompagnement ! Pour y parvenir, il est important que nos deux missions se synchronisent." Dixit Jérôme Thouvenin, ici à droite, aux côtés de Philippe Estienne.[/caption]

Quels sont les projets sur lesquels vous allez travailler d’ici fin 2023 ?

P. E. : Les projets à venir sont nombreux. En résumé, il s’agit de mettre en place une formation sur l’autodétermination à destination des quatre piliers du projet associatif (personnes accompagnées, familles/fratries, professionnels et partenaires), accompagner la réalisation d’un site internet ressources pour les personnes accompagnées et leurs aidants, participer à l’élaboration d’un plan de communication interne et externe pour notre projet associatif, accompagner la réalisation d’un plan stratégique avec une déclinaison opérationnelle sur 5 ans, finaliser le plan stratégique de patrimoine et enfin, accompagner l’évolution des projets d’établissements et services lors du 1er semestre 2023.

J. T. : Le premier chantier concerne l’évaluation unique. Depuis mars 2022, le système d’évaluation des établissements médico-sociaux a changé. Nous n’avons plus l’obligation d’une évaluation interne mais l’association souhaite la réaliser en plus de l’évaluation externe réglementaire à effectuer tous les 5 ans. Un référentiel commun sera mis en place, il conditionnera le CPOM et les autorisations d’activité des établissements. Je serai plus particulièrement chargé d’organiser et de gérer le planning de cette évaluation fixée par l’ARS qui débutera en 2023.

Le deuxième chantier est le dossier usager informatisé (DUI). Il convient de se saisir de cet outil pour mettre en place l’harmonisation des grandes étapes des accompagnements et la démarche processus.

Enfin, troisième et dernier grand projet : l’accompagnement au changement. On considère que tous les salariés ont besoin d’outils de management car à un moment donné, ils vont être sur la gestion de projet d’activité ou d’accompagnement du PPA. Ils vont devoir faire du management avec leurs collègues. Mon rôle est donc de mettre en place une organisation favorisante pour bien « outiller » les salariés.

Pour résumer, quelle est la finalité de toutes ces actions ?

P. E. : Toutes les actions ont un but : mettre en synergie le savoir des quatre piliers du projet associatif au service de l’innovation, de l’amélioration et la diversification des prestations proposées aux personnes et de la jouissance de leurs droits. L’ambition de l’association est également de développer le pouvoir d’agir des personnes pour qu’elles puissent prendre toute leur place dans leur environnement en faisant leur propre choix, en prenant des décisions, en étant acteurs de la société.

J. T. : A travers cette démarche et toutes les actions que nous souhaitons mettre en place, il s’agit de proposer aux professionnels un environnement favorable qui vise à renforcer l’implication de tous et à reconnaître leur place dans l’accompagnement des personnes, tout en étant en conformité avec les exigences des politiques publiques et des réglementations en vigueur, en lien avec les valeurs formulées dans le projet associatif. La finalité de toutes ces démarches et l’objectif recherché, c’est la qualité de l’accompagnement ! Pour y parvenir, il est important que nos deux missions se synchronisent avec une plus grande présence sur le terrain.

L’indemnité du Ségur étendue à 250 professionnels

L’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor a décidé de revaloriser les salaires de quelques 250 professionnels « oubliés du Ségur ». Cette décision validée par le Conseil d’administration a fait l’objet d’un accord d’entreprise signé le 4 octobre avec les partenaires sociaux.

Les mesures nationales du Ségur de la Santé n’étant toujours pas effectives, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor a décidé d’agir en versant l’indemnité de 238 € bruts (183 € nets par mois) au prorata du temps de travail, à l’ensemble des professionnels de la convention collective CC66 n’ayant pas encore bénéficié des indemnités du Ségur de la Santé, notamment « Laforcade 1 » (novembre 2021) et « Métiers socio-éducatifs » (juillet 2022).

Cette hausse de salaire, appelée indemnité médico-sociale, qui concerne les professionnels en CDI ou CDD, sera visible sur les fiches de paie d’octobre avec effet rétroactif au 1er septembre 2022.

Tous les salariés sur un pied d’égalité

« La gestion saine de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor nous permet aujourd’hui d’envisager cet effort important qui n’est absolument pas compensé financièrement, précisent le directeur général, Frédéric Gloro, et le président, Christian Vincent. Durant ces deux années, nous allons œuvrer collectivement pour optimiser les budgets de l’association. Au cours de l'année 2024, nous ferons un état des lieux pour étudier le devenir de cette extension. »

La décision validée par le Conseil d’administration le 27 septembre dernier a fait l’objet d’un accord d’entreprise qui a été signé le 4 octobre avec les partenaires sociaux, CFDT et SUD Santé Sociaux (photo). « A l’heure de la mise en œuvre du projet associatif, il nous a semblé cohérent d’investir dans nos professionnels, poursuit la direction générale. Les professionnels constituent une grande partie du patrimoine de l’association et à ce titre, il est normal et important que l’ensemble de nos salariés soient sur un pied d’égalité. »

Un avenant à l’accord d’entreprise sur le dialogue social et à la représentation des salariés

Un avenant à l’accord d’entreprise relatif au fonctionnement des instances du dialogue social et de la représentation des salariés a été signé par la CFDT le 20 juin 2022. Avec à la clé notamment, un nouveau redécoupage du territoire des CSE à l’issue des élections de mars 2023.

Cet avenant a pour objet de préciser les modalités de fonctionnement du dialogue social après l’expérience d’une mandature.

L’avenant fait évoluer le périmètre des 6 CSE. Il précise le rôle et les missions des représentants de proximité et maintient les dispositions associatives plus favorables que la loi a déjà acté dans l’accord d’origine.

L’avenant entrera en vigueur à l'issue des élections professionnelles de 2023.

En savoir plus

Bienvenue aux nouveaux cadres

Ces derniers mois, des départs à la retraite et des mutations professionnelles ont entraîné la nomination de nouveaux cadres au sein des établissements et services de l’association.

Yann Rouvrais, directeur-adjoint à la MAS de Paimpol

Claire Perottet, cheffe de service à la MAS de Paimpol

Karyn Bardet, directrice esatco site du pays de Paimpol

Anaëlle Chiron, cheffe de service au Dispositif enfance du Trégor (PMO Lannion)

Élisabeth Joncour-Renault, cheffe de service au Dispositif enfance de Saint-Brieuc

Rose-Marie L’Allain, cheffe de service coordination de parcours au Dispositif enfance associatif

Carole Grimeau, cheffe de service au pôle de coordination à Plérin (SAVS Saint-Brieuc, HHC Lamballe)

Céline Petit-Colin, cheffe de service au Dispositif enfance de Loudéac

David Bertrand, chef de projet au service informatique au siège de l’association à Plérin

Jérôme Ferron, responsable infrastructures systèmes réseaux au siège de l’association à Plérin

Valérie Pageot, responsable comptable au siège de l’association à Plérin

De gauche à droite sur la photo : Denis Hamayon (directeur général adjoint), Jérôme Ferron, Valérie Pageot, Anaëlle Chiron, Rose-Marie-L'Allain, Céline Petit-Colin, Élisabeth Joncour-Renault, Carole Grimeau, Karyn Bardet, David Bertrand, Claire Perottet, Yann Rouvrais et Frédéric Gloro (directeur général).

Après deux ans d’absence, la Rospezienne fait son retour et attend 400 cyclos

Après deux éditions annulées en raison de la crise sanitaire, la Rospézienne est de retour pour le plus grand bonheur des amateurs de vélo. Quatre cents cyclos sont attendus le dimanche 8 mai 2022 sur les routes du Trégor.

Entre 350 et 400 cyclos sont attendus et invités à avoir le coup de pédale solidaire en roulant pour une noble cause : la Rospezienne. « Les bénéfices de cette concentration cyclo généreuse seront reversés à l’IME de Tréguier, établissement de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, explique Michel Plusquellec, président de l’AC Rospez. En 2019, nous avions accueilli 375 inscrits. Cette année, nous en espérons 400 !»

Les inscriptions seront ouvertes dès 7 h, à la salle des sports, derrière la mairie. Les participants auront le choix entre quatre parcours : 130 km (départ à 7 h 30), 100 km (8 h), 80 km (8 h 30) et 50 km (9 h).

L’engagement est de 7 €. Il comprend un café d’accueil à l’inscription, un ravitaillement au port de Pontrieux (casse-croûte et boisson) et un apéritif à l’arrivée.

Une tombola gratuite sera organisée, dont les prix à gagner sont des vêtements techniques de chez Noret (blousons, maillots et cuissards).

En savoir plus sur www.acrospez.fr

[caption id="attachment_5336" align="alignnone" width="640"] Le challenge de la Rospezienne sera remis en jeu le dimanche 8 mai 2022. Photo : AC Rospez.[/caption]

Tous en selle pour le challenge A vélo au boulot !

Se déplacer différemment, c’est possible. Organisé dans le cadre de l’opération « A vélo au boulot », le challenge des mobilités vous invite à pédaler en équipe, du 16 au 22 mai, et à comptabiliser tous les kilomètres parcourus pour tenter de remporter ensemble le trophée 2022.

Le challenge « A vélo au boulot » reprend la route du 16 au 22 mai dans les Côtes d’Armor. Objectif : « Montrer que se déplacer différemment est possible ! », rappellent les organisateurs. Le principe est simple : tous les participants (entreprises, établissements publics, associations ou écoles) comptabilisent, au sein de leur propre équipe, les kilomètres parcourus par leurs salariés durant toute une semaine et tentent de gagner ensemble le challenge.

« En pédalant, on s’aère l’esprit et on arrive au boulot bien réveillé, indiquent les membres de la dynamique association organisatrice "Vélo utile", basée à Saint-Brieuc. On lutte contre la sédentarité et on se dégourdit les jambes. Et puis, on franchit rapidement des distances de 5 à 8 km sans s’en rendre compte On va souvent plus vite qu’une automobile en ville et les temps de trajet sont toujours équivalents. »

Renseignements et inscriptions auprès de Delphine Bréant : d.breant@adapei-nouelles.fr ; tél. 02 96 62 66 77.

En savoir plus sur www.a-velo-au-boulot.fr

Du recyclage des journaux à l’isolation des maisons

Depuis plus de deux ans, le site esatco du pays de Dinan à Quévert est devenu un centre de collecte du papier journal. Les tonnes de journaux sont ensuite transformées en ouate de cellulose, un isolant écologique de plus en plus utilisé pour l’habitat.

Tout au long de l’année, du papier journal est collecté par près de 1000 associations ou établissements répartis dans toute la Bretagne. Il s’agit d’une ressource pérenne qui permet de financer en partie les activités de ces structures tout en sensibilisant chacun au recyclage. Ce gisement représente plus de la moitié des approvisionnements de l’entreprise Cellaouate, usine de fabrication de ouate de cellulose implantée à Saint-Martin des Champs dans le Finistère.

« La ouate de cellulose est un excellent isolant thermique et phonique, performant pour l’habitat, explique Jean-Pol Caroff, directeur de l’entreprise. Ce matériau ne contient aucune microfibre cassante qui irrite la peau et les voies respiratoires. Il est agréable au toucher, sans danger pour celui qui la fabrique, celui qui la pose, et les habitants de la maison. »

Le dirigeant de Cellaouate se félicite de développer la filière de recyclage mise en place dans les Côtes d’Armor et notamment sur le site esatco à Quévert où 60 tonnes de journaux ont été massifiées en 2021 (100 tonnes en moyenne par an dans les communautés de communes en Bretagne). « Chaque benne de stockage est scannée et pesée. C’est ce poids qui détermine la rétribution à chaque association. »

Le projet d’ouverture d’un deuxième site de collecte sur le territoire de Saint-Brieuc est également à l’étude. Début février 2022, Morgan Donval, directeur de développement production esatco Côtes d’Armor et Muriel Le Goff, directrice adjointe de la filière textile esatco, accompagnés de Soizic Perrault, chargée de mission à Rich’ESS Saint-Brieuc, ont visité l’ESAT des Genêts d’Or à Briec qui assure le tri des journaux invendus du sud-Finistère.

[caption id="attachment_4970" align="alignnone" width="640"] De gauche à droite, Muriel Le Goff, directrice adjointe de la filière textile esatco Côtes d'Armor, Anne Robic chargée de mission à Cellaouate et Soizic Perrault, chargée de mission à Rich’ESS Saint-Brieuc.[/caption]

Marie Squividant prend sa retraite après une carrière de plus de 40 ans à l’ESAT de Loudéac

L’heure de la retraite a sonné pour Marie Squividant. La secrétaire comptable quitte l’ESAT de Loudéac après une longue et rare carrière de plus de quarante ans.

Elle a éteint son ordinateur et fermé la porte de son bureau, non sans une certaine émotion. En ce lundi 20 décembre 2021, Marie Squividant a mis un terme discret à une carrière de plus de quarante ans à l’ESAT de Loudéac. « J’ai eu la chance d’entretenir de bonnes relations avec l’ensemble du personnel, notamment les moniteurs d’atelier et les travailleurs avec qui j’ai partagé de très bons moments. »

Pendant quatre décennies, la secrétaire comptable est toujours restée proche des personnes accompagnées. « C’était pour moi une priorité. J’ai toujours pris le temps d’échanger avec eux autour du café du matin (un rituel !) ou sinon au cours de la journée au détour d’une rencontre. En retour, ils m’ont tellement apporté en me témoignant de marques d’affection qui comptent énormément dans une vie, plus que tout le reste… »

Bonne humeur et professionnalisme

En rembobinant le film de sa carrière, Marie Squividant se dit « contente » de son parcours. Celle qui voulait devenir éducatrice a finalement opté pour un poste de secrétaire un peu par hasard. « Je n’avais pas été retenue à la sélection et il fallait attendre trois ans avant de retenter sa chance, raconte Marie qui a fait ses premiers pas dans l’association un jour de septembre 1980 en tant que stagiaire éducatrice de contact. Monsieur Lesourd, directeur des Ateliers du Marais à l’époque, avait besoin de quelqu’un pour remplacer une secrétaire RH. J’ai accepté le poste avant de devenir secrétaire de l’accueil puis secrétaire de production. »

Marie Squividant avait saisi l’opportunité et n’allait pas le regretter. « Ce travail m’a permis d’être au contact du terrain. J’ai participé à de nombreuses sorties avec les ateliers notamment celui du cartonnage, fréquenté des salons avec le GIE Les Ateliers d’Armor et noué beaucoup de contacts ».

A l’heure de la voir partir pour une retraite bien méritée, nombreux sont ceux qui lui ont adressé un petit mot pour lui souhaiter bon vent et la remercier de toutes ces années passées à ses côtés. Bonne humeur, engagement, rigueur et professionnalisme sont les qualités le plus souvent mises en exergue lors de son départ. Beaucoup la regrettent déjà, comme sa plus fidèle collègue de bureau, Mireille Georgelin, ouvrière EA malentendante avec qui elle travaillait depuis 1984.