Le loto, ils en sont tous accros !

Entre plaisir de se retrouver et appât du gain, trois cents mordus ont pris part au loto de Loudéac. Un rendez-vous qui a mobilisé les personnes accompagnées, parents, professionnels et partenaires de l’Adapei-Nouelles. Ambiance.

À l’entrée du foyer municipal, les bénévoles de la section parents de Loudéac écoulent leurs derniers cartons et tickets à la vitesse grand V. « Donnez-moi une plaque de huit », demande une femme fraîchement débarquée du Morbihan. « À vous de choisir sur la table dans le hall d’accueil, mais dépêchez-vous car on démarre à 14 heures précises ! »

Plus que quinze minutes avant l’heure H. Les 300 inscrits ont pris place dans la salle principale, mais aussi dans une petite pièce voisine et à l’arrière de la scène. « Aujourd’hui, on joue pour les personnes en situation de handicap de l’Adapei et pour le foyer de vie Bel Orient à Hémonstoir, annonce Marie au micro. Nous allons jouer pour deux lignes sans démarquer et carton plein. Si vous gagnez, vous criez, vous levez la main, vous dites bingo, comme vous voulez. C’est parti ! »

Des bons d'achat de 500 et 1000 €

Le silence règne dans la salle, pendant que l’animatrice du loto égrène les numéros figurant sur les boules multicolores qui sortent du boulier. « On démarre avec le 44, le 16, le 22… » Marie est épaulée par une bénévole, chargée d’afficher chaque numéro sur un écran digital, afin d’aider les joueurs à suivre. Soudain, un bras se lève dans la salle. « C’est gagné ! », confirme le contrôleur Jean-Paul, après vérification. Pendant que le gagnant reçoit l’enveloppe avec le bon d’achat des mains de Sébastien Onno, éducateur au foyer de vie et président du club de foot de Loudéac, les participants retirent les jetons de leurs cartons à l’aide d’un appareil aimanté plutôt efficace.

Au fil des minutes, les tirages s’enchaînent, dans une ambiance studieuse, même si parfois, certains s’agacent. « Il me manque qu’un numéro pour finir la ligne » et quelques déceptions quand « celui qui sort est juste un chiffre au-dessus ».

[caption id="attachment_7808" align="alignnone" width="1200"] La passion du loto se transmet de génération en génération. Photos : Loïc Tachon[/caption]

À chaque numéro, Monique scanne des yeux les dix cartons posés devant elle. « Comme beaucoup ici, je suis accro », confie cette habitante de Merléac, sourire aux lèvres. Elle joue presque tous les week-ends depuis vingt ans. « Ce qui me motive, c'est la gagne ! Mais quand on n'a pas la chance, il y a quand même le plaisir et l’adrénaline du jeu. Est-ce que le numéro qui me manque va sortir ? Il faut y croire jusqu’à la fin. » Jusqu’aux bons d’achat de 500 et 1000 € mis en jeu par l’organisation.

« Pour cette édition 2024, nous proposons 3880 € de bons d’achat, précise Christine Salomé, présidente de la section parents de Loudéac. Ce loto est l’un des rendez-vous phares de l’année qui mobilise une trentaine de bénévoles, parents, professionnels et personnes accompagnées. Les bénéfices de ce loto permettront de financer le séjour d’une semaine d’une compagnie de cirque sur le site du foyer d’Hémonstoir, en partenariat avec l’école publique de la commune. Des ateliers d’apprentissage et une ou deux représentations de cirque sont envisagées en septembre prochain. » Avant de proposer un nouveau loto en 2025 pour tous les accros du jeu.

[caption id="attachment_7810" align="alignnone" width="1200"] Jean-Paul Guilloux et Marie, les animateurs du loto de Loudéac. Photos : Loïc Tachon[/caption] [caption id="attachment_7807" align="alignnone" width="1200"] Valérie Moy, éducatrice du foyer de vie d'Hémonstoir, aux côtés d'Hervé Guénic, président du Conseil de la Vie Sociale.[/caption] [caption id="attachment_7812" align="alignnone" width="1200"] Evelyne, une habituée des lotos, enregistre les numéros sur sa tablette.[/caption] [caption id="attachment_7809" align="alignnone" width="1300"] Adrien, un jeune de Plémet, place les pastilles de couleur sur ses cartons.[/caption] [caption id="attachment_7811" align="alignnone" width="1200"] Christine Salomé (à gauche), présidente de la section parents de Loudéac, distribue des tickets aux participants du loto.[/caption] [caption id="attachment_7817" align="alignnone" width="1200"] Un peu moins de 300 personnes ont passé leur après-midi à jouer, en espérant remporter un lot. Photos : Loïc Tachon[/caption]

Meilleurs vœux au partenariat avec Langueux !

L’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor et la Ville de Langueux ont officialisé leur partenariat en signant une convention d'objectifs partagés sur trois ans. Une première du genre.

C’est l’un des engagements pris par la municipalité de Langueux pour les années à venir : favoriser l’inclusion au quotidien des personnes en situation de handicap dans la vie de la cité. « Il est hors question d’isoler une personne en raison de sa différence, a rappelé avec force le maire Richard Haas, lors de la cérémonie des vœux, le 11 janvier, à la salle du Grand Pré. Elle est un citoyen comme les autres. Il est capital que ces personnes trouvent leur place dans la société. »

Confrontée à des enjeux en matière de formation des personnels, à l’accompagnement des personnes en situation de handicap notamment dans le cadre de l’accueil des enfants au sein des services péri ou extras scolaires, la ville de Langueux a décidé de s’associer avec l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor afin que ses services soient accompagnés par des professionnels du secteur pour répondre aux besoins des agents et aux attentes de la population.

[caption id="attachment_7744" align="alignnone" width="1300"] « Avec cette convention, un des enjeux principaux pour la Ville est d’améliorer l’accessibilité pour tous aux services », a précisé le maire de Langueux, Richard Haas, lors de la traditionnelle cérémonie des vœux. Photos : Loïc Tachon.[/caption]

Concrètement, la convention de partenariat signée sur trois ans porte sur la mise en place de séances de formation ou de sensibilisation auprès des agents municipaux, avec l’objectif de « déconstruire les stéréotypes autour du handicap et changer les regards. »

L’Adapei-Nouelles pourra, en complément, soutenir les professionnels des services petite enfance et enfance-jeunesse à l’accompagnement des enfants en situation de handicap via des échanges de bonnes pratiques et d’expériences, notamment sur la problématique de l’autisme.

La convention de partenariat porte également sur l’accueil de stagiaires en situation de handicap au sein des services (espaces verts, restauration scolaire, entretien, médiathèque), sur l’inclusion par le sport et la culture à travers l’organisation d’événements et la mise en place de projets communs, ou encore sur la mise en œuvre de dispositifs liés à l’accessibilité. « Pour cette première année, on va se concentrer sur la formation des personnels et le partage de connaissances, précise Richard Haas. Ce qui nous tient plus à cœur, c’est de faire société et de renforcer les valeurs du bien vivre ensemble ». Une ambition que le maire appelle de tous ses vœux.

 

Pas de course de l’Ours, mais toujours la même générosité

Malgré l’annulation de la Course de l’Ours due à la tempête Ciaran, les organisateurs ont tenu à honorer leur engagement en remettant deux chèques à l’IME de Minihy-Tréguier. L’argent permettra de réparer les dégâts occasionnés par les intempéries sur le gymnase du Dispositif enfance du Trégor.

Dans le Trégor, personne n’a oublié le passage de la tempête Ciaran au début du mois de novembre. C’est le cas des organisateurs de la Course de l’Ours qui, au vu de l’encombrement du circuit par les arbres couchés et les branches cassées, avaient dû se résoudre à annuler leur épreuve, la mort dans l’âme.

« Le délai de remise en état du parcours était trop court et les démarches administratives trop lourdes, pour maintenir la course, se souviennent Sylvian Prigent et Stéphane Le Gardien, co-présidents de l’association organisatrice Reder Lann. Concernant le remboursement des participants, rappelons que cette course est avant tout solidaire. Quand on s’engage, c’est pour le meilleur et peut-être aussi pour le pire. Au final, beaucoup n’ont pas demandé de remboursement. »

Des parcours inédits en 2024

Ainsi, grâce aux inscriptions non réclamées et aux dons des sponsors, un chèque de 7 500 € a été remis à l’IME de Minihy-Tréguier, sans compter un second chèque de 1000 € issu d’un don du Crédit mutuel de Bretagne. « Nous vous remercions chaleureusement pour votre générosité et votre dévouement, et ce depuis la création de la Course de l’Ours, a souligné Marie-Claude Belleguic, vice-présidente de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, lors de la cérémonie organisée à l’IME. Ces chèques serviront à rénover le gymnase de l’établissement secoué par les intempéries, afin que les jeunes puissent de nouveau se défouler et pratiquer du sport car c’est vital pour eux dans un accompagnement de qualité. »

Rendez-vous est pris pour la 27e Course de l’Ours, le dimanche 3 novembre 2024 avec désormais trois circuits au programme : l’Ourson sur 8 km, la classique Course de l’Ours sur 13 km et la Grande Ourse sur 26 km !

En savoir plus

A Langoat, des écoliers aident l’entreprise adaptée à planter des arbres

Après Lanvollon, Binic et Duault, Langoat est la quatrième commune du département à faire appel à l’entreprise adaptée de Saint-Brieuc pour planter des arbres sur l’un des chantiers d’Eurovia, avec la participation des enfants de l’école publique.

Planter des arbres pour compenser les tonnes d’enrobé appliqué sur la voie publique. L’idée séduit de plus en plus de communes, encouragée par l’entreprise Eurovia qui, depuis quatre ans, met en avant l’opération Plantomp ar vuhez (Plantons la vie) qui vise à réduire l’émission de gaz à effet de serre. En clair, plus le tonnage d’enrobé est élevé, plus la commune se voit offrir des arbres (1 pour 700 tonnes).

Une démarche environnementale et pédagogique

Ainsi, la petite commune de Langoat, au sud de Tréguier, s’est inscrite dans cette démarche environnementale. En décembre dernier, elle a planté quatre arbres (albizzia, prunus, liquidambar, saule pleureur) aux abords de l’aire de jeux, toute proche de la salle des sports.

« C’est la quatrième fois que notre équipe de création répond à la demande d’une commune du département, indique Éric Le Clerc, encadrant technique à l’entreprise adaptée de Saint-Brieuc, l’une des structures travail de la marque esatco dans les Côtes d’Armor. Pour ce chantier, les élèves de moyenne et grande section de l’école publique de Langoat sont venus nous donner un coup de main. Répartis en quatre groupes de six, ils ont recouvert les trous à l’aide de leurs petites pelles avant de tasser la terre autour des jeunes troncs. Au préalable, nous leur avons expliqué les différentes étapes de la plantation, de la pose de tuteurs et de drains pour l’arrosage jusqu’à l’installation d’un cordage. » Un moment éducatif mais aussi ludique pour les enfants qui auront tout le loisir de voir grandir ces arbres au gré des saisons.

[caption id="attachment_7736" align="alignnone" width="1450"] Les enfants de l'école publique de Langoat aux côtés des paysagistes de l'entreprise adaptée de Saint-Brieuc. Photos : Josiane Lameterie.[/caption]

L’inclusion par le foot adapté avec l’IME de Minihy-Tréguier

La Fédération française de football lance l’opération « J’aime le foot » afin d’encourager les jeunes sportifs en situation de handicap à la pratique du ballon rond. Parmi les dix clubs sélectionnés en France, la JA Penvenan proposera douze séances de sensibilisation à l’IME de Minihy-Tréguier. Premier entraînement le 30 janvier !

« J’aime le foot », c’est le nom du programme élaboré cette saison par la Fédération française de football (FFF) à destination de jeunes sportifs en situation de handicap, mental et/ou psychique ou souffrant de troubles du spectre de l’autisme, afin de favoriser leur accueil dans les clubs de l’Hexagone. Ce programme s’inscrit dans le cadre de la convention nationale de partenariat qui lie la FFF et la Fédération française du sport adapté (FFSA) depuis juillet 2021.

Vers une généralisation du dispositif

Dans « J’aime », on peut aussi lire IME (Institut Médico-Éducatif). La FFF souhaite, en effet, faire de ces établissements spécialisés des acteurs essentiels de ce programme en les associant à un club de football de proximité dans sa mise en œuvre et son déroulement. Ce projet conduit par la Direction technique nationale (DTN) répond ainsi à la volonté fédérale d'être notamment active en matière d’inclusion. Il vise à permettre aux jeunes sportifs (de 12 à 21 ans) en situation de handicap accueillis dans les IME de pratiquer le football lors de séances régulières, de s’entraîner et performer, le tout en bénéficiant de l’encadrement et des installations de clubs de proximité.

Dans les Côtes d’Armor, la JA Penvenan a été retenu pour expérimenter ce projet. En partenariat avec le CDSA et le District de football, le club du Trégor s’est engagé avec les jeunes de l’IME Jeannine-Le Bouder de Minihy-Tréguier pour un programme de 12 séances de sensibilisation sur une période de 5 mois, à compter du 30 janvier.

En 2024, quatorze expérimentations seront ainsi menées dans dix districts, en collaboration avec les comités départementaux sport adapté, avant une généralisation du dispositif souhaitée à partir de la saison 2024-2025.

[caption id="attachment_7710" align="alignnone" width="1500"] Rémy Moulin, président du District de football des Côtes d’Armor (au centre) aux côtés d’Émilien Le Guern, responsable technique à la JA Penvenan, et d’Adeline Turbiault, éducatrice sportive à l’IME de Minihy-Tréguier et présidente du comité départemental de sport adapté. © Photo FFF.[/caption]

Meilleurs vœux !

Rétrospective de l’année 2023 à l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor

Construction d’une maison de paille à Plouisy, inauguration du nouvel IME de Minihy-Tréguier, attribution du challenge entreprises à la Corrida de Langueux, succès de la comédie musicale avec Maniafoly,… Retour sur les moments forts qui ont animé l’année 2023 à l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor.

JANVIER. Bienvenue au cœur du projet associatif !

L’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor lance sa campagne de communication grand public et invite à découvrir son projet associatif à travers une série TV événement animée par ses quatre piliers fondateurs : les personnes accompagnées, les familles et bénévoles, les professionnels et les partenaires.


FÉVRIER. L’anniversaire de la loi pour l’égalité des droits et des chances

A l’occasion de l’anniversaire de la loi de 2005 sur l'égalité des droits et des chances des personnes en situation de handicap, la journée du 11 février organisée à Saint-Brieuc, permet de mettre en lumière des démarches et initiatives locales très concrètes en faveur d’une société plus inclusive.


MARS. Carmen City#5, un hymne à l’amour, un hymne à la vie

A Langueux sur la scène du Grand Pré, la compagnie Bataya ouvre un nouveau chapitre amoureux de son aventure artistique inspirée de Carmen. Depuis huit ans, Carmen City conduit sur les planches des comédiens en situation de handicap, « aux modes et aux rythmes de pensées différents », en majorité des personnes accompagnées par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor.


AVRIL. Une unité résidentielle pour personnes autistes très sévères à Paimpol

A l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor annonce la création d’une petite unité résidentielle pour personnes autistes en situation très complexe, adossée à la MAS de Paimpol. En 2025, cette unité accueillera six résidents avec l’objectif de leur offrir un lieu de vie pérenne et digne.


MAI. Tous en selle pour les 30 ans de la Rospezienne !

La Rospezienne souffle ses 30 bougies. Plus de 400 cyclos participent à l’événement en empruntant quatre circuits de 50 à 130 km. Les bénéfices sont entièrement reversés à la section parents du Trégor-Goëlo de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor.

La marque esatco affiche ses couleurs au Congrès de l’Unapei

Ouverture de l’édition 2023 par une professionnelle de l’ESAT de Lamballe, exposition des savoir-faire des ESAT et entreprises adaptées, échanges et prises de contact au salon partenaires... Le Congrès de l’Unapei organisé sur deux jours à la Cité des Congrès à Nantes est une belle vitrine pour la marque esatco.


JUIN. La Nuit du handicap, une première à Saint-Brieuc

Pour la première fois, la Nuit du handicap est organisée dans les Côtes d'Armor. Sur la place Duguesclin à Saint-Brieuc, des animations sont proposées pour faciliter la rencontre entre les personnes en situation de handicap et celles qui ne le sont pas, briser les clichés, révéler les talents et faire évoluer le regard porté sur le handicap.

Forum esatco, une première réussie !

Pour la première fois de son histoire, la marque esatco réunit les professionnels ESAT des huit départements qui composent son réseau dans le Grand Ouest. L'événement se tient le 8 juin à Angers avec la participation de Philippe Sachetti, architecte de marques, et de la Compagnie de théâtre Le Cercle Karré.

La palme du Challenge entreprises à la Corrida de Langueux

Engagés dans les épreuves de course à pied, trail et rando, les personnes accompagnées, salariés et parents de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor font le nombre à la Corrida de Langueux. L’association décroche la première place au Challenge entreprises.


JUILLET. La maison de paille Ty Plouz ouvre ses portes à Plouisy

Oubliée la ferme de Rucaër à Pabu, place à un bâtiment tout neuf construit avec des murs en caisson paille et des briques en terre crue réalisées sur place avec la participation des personnes accompagnées et des salariés. Après deux ans de travaux, le SATRA de Plouisy, baptisé Ty Plouz (maison de paille en breton), voit le jour le 5 juillet.


SEPTEMBRE. L’IME Jeannine Le Bouder inauguré à Minihy-Tréguier

Après deux ans de travaux, l’IME de Minihy-Tréguier a terminé sa cure de jouvence. Officiellement inauguré le 28 septembre, l'établissement du Trégor ouvre les portes d'un site réhabilité qui regroupe désormais tous les services et rebaptisé Jeannine Le Bouder, à l’origine de la création de l’établissement à la fin des années 60.

© Photo de Une : @misspuckphotographe


OCTOBRE. Opération brioches : record de générosité dans les Côtes d’Armor !

14 400 ! C’est le nombre total de brioches vendues cette année par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Un record de générosité qui a permis de collecter 37 000 €.


NOVEMBRE. Plus d'un millier de spectateurs à la comédie musicale de Maniafoly

Comme en 2017, la comédie musicale proposée par la troupe Maniafoly a procuré au public des instants de bonheur intenses. Les 1 100 spectateurs présents salle Hermione le mardi 21 novembre, au Palais des Congrès de Saint-Brieuc, sont unanimement tombés sous le charme, séduits par l'interprétation des artistes. Chanteurs, éducateurs et personnes accompagnées par l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor.

Mois de l’ESS : esatco Côtes d’Armor ouvre en grand les portes de ses ateliers

En novembre, c'est le Mois de l'économie sociale et solidaire ! L'occasion de pousser les portes des 7 sites de la marque esatco dans les Côtes d'Armor et de découvrir les compétences de plus de 1200 professionnels.

Une journée pour l'inclusion au travail avec le DuoDay

Quarante personnes accompagnées par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor prennent part au DuoDay 2023. Chacun découvre un métier lors d’une journée passée aux côtés d’un salarié. Une expérience enrichissante.


DÉCEMBRE. Un champion paralympique à l’IME de Loudéac

Révélation des Jeux paralympiques de Tokyo 2020 avec quatre médailles, quintuple champion du monde sur piste et sur route, le cycliste handisport Alexandre Leauté vient échanger avec les jeunes de l’IME de Loudéac. Dans la bonne humeur et la décontraction. Une rencontre inédite avec la future star des Jeux de Paris 2024.


Ils nous ont quittés en 2023...

Jean-Yves Herviou, président de l’Adapei Côtes d’Armor (2006-2019).

Guy Fonteix, président-adjoint (2007) et administrateur de l’Adapei 22.

Michel Martin, président de l’association Les Nouelles (2002-2012).

 

Revivez les temps forts du Mois de l’économie sociale et solidaire

L'édition 2023 du Mois de l'économie sociale et solidaire est terminée ! Retour en images sur l’opération portes ouvertes et les rendez-vous mis en place par les établissements de la marque esatco dans les Côtes d’Armor.

[caption id="attachment_7654" align="alignnone" width="1100"] Début novembre, Loudéac a lancé le Mois de l'ESS en organisant une opération portes ouvertes. © Photos : Loïc Tachon [/caption] [caption id="attachment_7652" align="alignnone" width="1100"] Visite de l'atelier cartonnage à esatco site du pays de Loudéac.[/caption]

Acteur incontournable de l’industrie pâtissière en France, l’entreprise Pâtisseries Gourmandes confie le conditionnement de ses produits à esatco site du pays Loudéac depuis plus de 30 ans. Rencontre avec Jordan Marquer, responsable des révisions et de la planification.

Lire l'article : Pâtisseries Gourmandes, partenaire historique de l’ESAT de Loudéac

A Loudéac, Mathieu Jan fait partie des 13 professionnels ESAT qui travaillent pour l’entreprise Pâtisseries Gourmandes. Il dévoile son quotidien à l'atelier, non sans fierté.

Lire l'article : Mathieu Jan, « fier de travailler pour Pâtisseries Gourmandes »

[caption id="attachment_7655" align="alignnone" width="1000"] Collecte et tri de vêtements d'occasion, accessoires, chaussures... Le public est venu découvrir l'atelier de revalorisation du textile à Langueux. © Photos : Loïc Tachon [/caption] [caption id="attachment_7664" align="alignnone" width="1700"] Dans le cadre d'une rencontre organisée par le club de Saint-Brieuc Entreprises, Frédéric Lerebour, DG de Lobodis, Zoé Rouxel, responsable du pôle réseaux à Rich’ESS 22; Gwen Cambien, directrice d'Alter et Morgan Donval, directeur esatco Côtes d’Armor, ont participé à une table ronde sur l'ESS.[/caption] [caption id="attachment_7665" align="alignnone" width="1300"] Soixante-dix chefs d'entreprise se sont réunis salle du Grand large à esatco Saint-Brieuc pour assister à la présentation de l'ESS animée par Christian Coursimault, ancien DG de la Mutualité des Côtes d'Armor.[/caption] [caption id="attachment_7662" align="alignnone" width="1400"] A Dinan, le public a également profité du Mois de l'ESS pour visiter l'ESAT et découvrir un panel d'activités.[/caption] [caption id="attachment_7643" align="alignnone" width="1200"] A esatco Guingamp, Nathalie Gouzien fait découvrir les équipements de l'atelier sous-traitance.[/caption] [caption id="attachment_7644" align="alignnone" width="1400"] Ludovic Corbel accueille les visiteurs à l'atelier bois de chauffage sur le site esatco à Plouisy, près de Guingamp.[/caption] [caption id="attachment_7647" align="alignnone" width="1200"] A esatco Tréguier, Lolita (à droite) présente l'atelier sous-traitance à un groupe de l'Amisep Lannion.[/caption] [caption id="attachment_7648" align="alignnone" width="1300"] Des responsables de la mission locale et des jeunes en recherche d'emploi se sont invités aux portes ouvertes d'esatco Saint-Brieuc.[/caption] [caption id="attachment_7649" align="alignnone" width="1300"] Cassandra Bonnon (au centre) assure la visite de la blanchisserie à esatco Saint-Brieuc.[/caption] [caption id="attachment_7670" align="alignnone" width="1400"] Les jeunes du lycée Kerraoul à Paimpol à l'écoute de Karyn Bardet, directrice de l'ESAT de Plourivo, lors de la présentation de l'établissement. © Photo : Loïc Tachon [/caption] [caption id="attachment_7671" align="alignnone" width="1250"] Benjamin Morfouace renseigne un groupe de lycéennes à propos de l'activité maraîchage bio à esatco Paimpol.[/caption] [caption id="attachment_7673" align="alignnone" width="1200"] Rénald Philippe (à droite), moniteur d'atelier à esatco Paimpol, lors de la visite des lycéens de Kerraoul.[/caption] [caption id="attachment_7668" align="alignnone" width="1150"] Les représentants d'Up Intérim ont visité l'entreprise adaptée de Saint-Brieuc, en présence de Pascal Lorcy, directeur-adjoint (à droite).[/caption] [caption id="attachment_7667" align="alignnone" width="1400"] Dans les locaux de l'entreprise adaptée, rue de Niepce à Saint-Brieuc, l'un des moniteurs présente l'organisation de l'atelier JEV. © Photos : Loïc Tachon [/caption]

L'innovation au service de l'humain et des territoires

A Lannion, le Mois de l’économie sociale et solidaire s’est clôturé par un temps fort avec une conférence-débat organisée par l’ADESS Ouest Côtes d’Armor sur le thème : « L’innovation au service de l’humain et des territoires ».

En ouverture, Michel Jézéquel, président de la CRESS Bretagne et vice-président d’ESS France, est intervenu sur l’origine et les évolutions de l’ESS. Puis une table ronde dédiée aux structures de l’insertion et du handicap par l’activité économique, a réuni Anne Besnier, directrice de la Régie de quartiers de Lannion ; Morgan Donval, directeur développement production de la marque esatco à l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor ; Julien le Sage, responsable d'établissement adjoint à l’ANRH de Lannion, et Juliette Kindt, responsable des parcours à Emeraude ID.

Une délégation du fonds social européen visite l’atelier Artex

En présence de Barbara Nyari, représentante de la Commission européenne, les directions régionales et départementales des services du Fonds social européen (FSE) ont visité l’atelier de revalorisation du textile Artex à Langueux, près de Saint-Brieuc. Ce chantier d’insertion qui dépend de la marque esatco bénéficie chaque année des aides du FSE.

Améliorer les possibilités d’emploi, promouvoir l’égalité des chances, renforcer l’acquisition de compétences et l’apprentissage tout au long de la vie, sont des thématiques soutenues par le Fonds social européen (FSE).

En Bretagne comme dans les autres régions françaises, les actions du FSE visent à favoriser l’insertion professionnelle et l’inclusion sociale des personnes les plus éloignées du marché du travail, des plus vulnérables ou des exclus. C’est le cas pour l’atelier Artex implanté à Langueux dans les Côtes d’Armor. Ce chantier d’insertion, et plus largement la filière textile, emploie en moyenne 30 personnes en CDDI (demandeurs d’emploi longue durée, bénéficiaires de minimas sociaux entre autres) qui assurent le tri, le conditionnement et le recyclage annuel de 700 tonnes de vêtements, linge de maison et autres chaussures pour leur donner une seconde vie.

Des crédits FSE dédiés aux projets bretons

Mis à l’honneur par le Prix de l’innovation sociale décerné lors des Oscars des entreprises 2022, l’atelier Artex a reçu ce vendredi 8 décembre, la visite d’une délégation régionale emmenée par Gaëlle Abily, chargée de mission emploi, formation et fonds européen à la Préfecture de Bretagne, et Xavier Joinaie, directeur du service FSE à la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS), en présence de Barbara Nyari, membre de la direction générale région à la Commission européenne de Bruxelles, des représentants du Conseil régional et du Conseil départemental.

Sous l’autorité du Préfet de région, la DREETS met en œuvre les crédits FSE dédiés aux projets bretons dans le respect des règles et normes administratives fixées par les autorités européennes et nationales et qui visent à apporter une « assurance raisonnable » de bonne et saine gestion des fonds publics.

L’an dernier, le chantier d’insertion a bénéficié d’une aide de 105 000 € qui a permis de financer les postes des trois encadrants techniques et de la conseillère en insertion professionnelle d'Artex. En 2023, l’enveloppe du FSE a été revue à la baisse (92 000 €), une diminution compensée par le Conseil départemental des Côtes d’Armor.

En savoir plus sur le FSE

[caption id="attachment_7579" align="alignnone" width="1300"] Muriel Le Goff, directrice-adjointe de la filière textile à esatco Côtes d'Armor, a présenté le chantier d'insertion aux membres de la délégation.[/caption] [caption id="attachment_7578" align="alignnone" width="1300"] Une plaque a été remise aux responsables de l'atelier Artex pour rappeler le co-financement par l'Union européenne.[/caption] [caption id="attachment_7565" align="alignnone" width="1450"] Chaque année, l'atelier Artex collecte, tri et recycle 700 tonnes de vêtements, linge de maison et autres chaussures. Photos : Maria Lesven et Morgan Donval.[/caption]

Un champion paralympique à la rencontre des jeunes de l’IME Saint-Bugan

Révélation des Jeux paralympiques de Tokyo 2020 avec quatre médailles, quintuple champion du monde sur piste et sur route, le cycliste handisport Alexandre Leauté est venu échanger avec les jeunes de l’IME de Loudéac. Dans la bonne humeur et la décontraction. Morceaux choisis.

Alexandre Leauté aime partager son expérience avec les jeunes et encore plus avec ceux du pays de Loudéac dont il est originaire. Au fonds de lui, le champion paralympique a gardé le souvenir des sportifs qui intervenaient dans son école lorsqu’il était jeune. « Je sais le plaisir et la motivation que j’éprouvais en écoutant leurs récits ».

C’est donc avec un grand « oui » que le natif de Saint-Caradec a répondu à l’invitation de l’IME Saint-Bugan pour une matinée d’échanges avec les jeunes de l’établissement, impatients de rencontrer le prodige. A peine les présentations faites, les questions ont fusé. Élouan est le premier à se lancer : « Comment fais-tu pour pédaler avec ta jambe ? » Réponse du champion, hémiplégique de naissance à la suite d’un AVC : « J’ai 95 % de force et de motricité en moins sur tout le côté droit. Pour compenser ce manque, je bénéficie de chaussures adaptées qui collent aux pédales. Quand j’appuie dessus, ma jambe gauche entraîne la droite. »

« Et tu n’as pas peur de tomber ? » interroge Alexis. « Comme je n’ai pas de sensibilité au niveau de cette jambe, il faut que je fasse attention. Si je tombe, je dois regarder si je n’ai rien de cassé... La douleur, je ne la ressens pas de la même manière que vous. »

Objectif Paris 2024

Les yeux écarquillés face aux déclarations du champion, les jeunes enchaînent les questions. « Tu ne fais que du sport ? » demande Élouan. « Oui, c’est mon métier. Je suis payé pour ça mais pas autant que les footballeurs », lui répond, sourire en coin, le leader de l'équipe de France cycliste. « Depuis mai 2020, j’ai arrêté mes études (après un BTS de maintenance industrielle). J’ai intégré le Bataillon de Joinville dans l’Armée de Terre qui me permet de vivre du vélo. Mes sponsors m’aident à financer mes vélos de compétition et mes déplacements, en France et à l’étranger. Il faut savoir qu’un vélo classique coûte 14 000 €. Mon vélo sur piste, c’est 17 000 € et celui du contre-la-montre 23 000 € ! »

Préparation mentale, alimentation, sommeil,… Alexandre Leauté n’esquive aucune thématique et prend le temps de répondre à chacun avant de rappeler ses objectifs pour le rendez-vous majeur de l’année 2024 : les Jeux paralympiques de Paris. « Pour l’instant, je me concentre sur les championnats du monde sur piste qui auront lieu à Rio en mars prochain. A Paris, je suis attendu mais je sais ce que j’ai à faire. J’évacue assez facilement la pression. Si les gens veulent me soutenir, ce sera avec plaisir, j’en ai besoin. ». A n’en pas douter, les jeunes de l’IME Saint-Bugan seront ses premiers supporters.

[caption id="attachment_7586" align="alignnone" width="1500"] Les jeunes de l'IME Saint-Bugan réunis autour du champion paralympique (au centre). Photos : Loïc Tachon.[/caption]