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Appelé en renfort dans un ESAT au début de la crise sanitaire, Benjamin Morfouasse a saisi l’opportunité d’un appel à candidatures pour changer de vie professionnelle. L’éducateur de l’IME de Tréguier est aujourd’hui moniteur de l’atelier maraîchage bio à esatco Paimpol.
Le hasard fait parfois bien les choses. Au printemps dernier, à l’heure où sonne le premier confinement lié à la crise du Covid-19, Benjamin Morfouasse, éducateur spécialisé à l’IME de Tréguier, est sollicité par sa direction pour prêter main forte à l’équipe de l’atelier maraîchage bio à esatco Paimpol. « Cela faisait quelques temps que je souhaitais découvrir un ESAT au sein de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, souffle le jeune salarié de 29 ans. L’occasion s’est présentée et je me suis empressé de répondre favorablement à la demande d’Annelyse Le Morvan (directrice-adjointe de l’IME). »
Benjamin Morfouasse n’imagine pas un seul instant que sa décision va bouleverser sa vie professionnelle. En immersion à l’atelier maraîchage durant six semaines, l’éducateur est séduit par l’activité et adhère très vite aux projets de l’établissement. « Le bio, ça me parle. Je suis issu du milieu agricole, confie le natif de Plénée-Jugon qui a grandi dans la ferme familiale tenue par son père à qui il n’hésite pas encore aujourd’hui à donner un coup de main dès qu’il en a l’occasion. Dans un coin de ma tête, j’ai toujours gardé l’idée de renouer avec mes racines. En travaillant à l’ESAT de Plourivo, tout a pris sens. Et lorsque le poste de moniteur à l’atelier maraîchage s’est libéré, j’ai saisi l’opportunité. J’ai tout de suite postulé et ma candidature a été retenue. »
Un pari réussi
Après six années passées à l’IME où il avoue s’être « enrichi sur le plan personnel et professionnel », l’éducateur change de cap et prend un nouveau départ. « Un tournant dans ma carrière, dit-il. Il faut déconstruire tout ce qu’on a appris et à l’inverse, il faut acquérir d’autres connaissances avec tous les enjeux liés à la production et au monde du travail. »
Pour mieux appréhender son nouveau métier, Benjamin Morfouasse visite des entreprises maraîchères, se forme à l’organisation et à la planification des cultures par le biais du Groupement des Agriculteurs Biologiques des Côtes d’Armor (GAB 22). « Au fil des jours, je découvre de nouvelles problématiques, de nouveaux enjeux. J’apprends beaucoup au contact des autres salariés de l’ESAT et des personnes accompagnées. Je suis en poste depuis le 1er décembre et je ne regrette pas d’avoir franchi le pas. C’est un pari réussi. Le confinement a été plutôt bénéfique pour moi, il m’a servi de tremplin dans ma vie professionnelle. »
L’accord relatif à la stratégie de formation et à la GPTEC* a été signé le 13 janvier par le président de l'Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, Christian Vincent, et l'organisation syndicale CFDT représentée par Fabienne Donnio. Cet accord applicable au 1er mars 2021 a pour objectif de renforcer et de coordonner les moyens mis en œuvre en matière de formation, de gestion des carrières, de mobilité géographique et professionnelle et de développement des compétences entre ses différents établissements et services, en particulier à l’égard des métiers sensibles.
Que faut-il retenir de l'accord ?
Pour la stratégie de formation professionnelle :
Pour la gestion prévisionnelle territoriale des emplois et des compétences (GPTEC*) :
*GPTEC : la gestion prévisionnelle territoriale des emplois et des compétences est une méthode conçue pour anticiper les besoins en ressources humaines à court et moyen terme et pour analyser les compétences clés d’aujourd’hui et de demain en vue d’accompagner durablement et éthiquement les populations accueillies. Outil de gestion prospective des ressources humaines, la GPTEC permet d’accompagner les changements mais également, pour l’ensemble des salariés, de disposer des informations et des moyens dont ils ont besoin pour être les acteurs de leurs parcours professionnels et promotionnels au sein de l’association.
Lire l’accord applicable au 1er mars 2021 : Accord stratégie de formation et GPTEC
L’Unapei Bretagne a le plaisir de vous informer de la sortie de la revue « Covid-19 et handicap : adaptations et nouvelles pratiques » réalisée par l’union régionale et quelques-unes de ses associations adhérentes (Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, Les Papillons Blancs du Finistère, Association Tutélaire du Ponant, Adapei 35-Les Papillons Blancs d’Ille-et-Vilaine, Association Sévigné, Adapei-Les Papillons Blancs du Morbihan).
Ce magazine numérique met en avant, à la lumière de la crise sanitaire 2020, des exemples d’initiatives originales et solidaires, la priorisation du maintien du lien social, des partenariats inter-associatifs, des vacances atypiques et la continuité des mesures de protection pendant cette période inédite.
Pour faciliter la lecture et l’accessibilité au plus grand nombre de personnes, plusieurs traductions en FALC (Facile A Lire et à Comprendre) faites par les travailleurs de l’atelier « sous-traitance » de l’ESAT de Cornouaille des Papillons Blancs du Finistère ont été intégrées au document.
Consultez le magazine de l’Unapei Bretagne : REVUE_COVID_HANDICAP_UNAPEI_BRETAGNE_JANV21_VF
Très impactée par la crise sanitaire, l’activité de l’atelier de revalorisation du textile ARTEX reprend progressivement sur l’ensemble des points de collecte de Saint-Brieuc Armor Agglomération et de Leff Armor Communauté. N’attendez plus, faites don de vos textiles !
Les textiles se trient et se recyclent. Les garder dans son armoire ou dans un coin de son grenier n’a pas trop d’intérêt. Le bon geste, c’est de les déposer dans un des conteneurs mis à disposition sur votre commune, tout près de chez vous. « Au printemps dernier, lors des deux mois du premier confinement, nous avons dû fermer notre atelier et bloquer le dépôt des textiles dans nos conteneurs répartis sur l’agglomération de Saint-Brieuc et de Leff Armor Communauté, explique Jacqueline Évo, directrice-adjointe d’Artex. Cette situation a fortement perturbé la collecte, le tri et la vente des textiles. Nous avons été confrontés à une baisse importante des dépôts (576 tonnes en 2020 contre 722 l’année précédente, soit moins de 20 %), à la fois dans les conteneurs et à l’atelier esatco de Langueux ».
Les textiles sont des emplois
L’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor en appelle à la solidarité pour relancer le don des textiles et poursuivre sa mission d’insertion. « Chaque année, nous accompagnons en moyenne 50 personnes rencontrant des difficultés d’accès à l’emploi, poursuit Jacqueline Évo. Les textiles sont des emplois. Ils permettent de faire vivre un atelier de recyclage qui renouvellent les stocks de vêtements dans nos deux boutiques, à savoir la Boîte à fringues et Fripes & Co, une friperie ouverte dans le centre-ville de Saint-Brieuc depuis décembre. C’est grâce à l’activité de recyclage du textile ancrée depuis plus de vingt ans sur le territoire briochin que des personnes en recherche d’emploi, se remobilisent et renouent avec la vie active. Sans textiles, la mission d’insertion ne peut continuer… »
En ce début d’année, la responsable d’Artex invite les particuliers à déposer leurs sacs de textiles dans les conteneurs prévus à cet effet. La collecte concerne les vêtements (propres, neufs ou usagés), linge de maison (serviette, nappe, rideaux,…), chaussures (liées par paire), sacs, ceintures et autres accessoires. Ces objets (en bon état, abîmés ou simplement démodés) doivent être mis dans un sac bien fermé avant leur dépôt. « Le textile est fragile. S’il est mouillé, il n’est pas recyclable », précise Jacqueline Évo rappelant qu’aucun vêtement ne doit être déposé au pied des conteneurs.
Cliquez ici pour trouver le point de collecte le plus proche
Contact Artex : 02 96 68 98 03 ou artex.stbrieuc@esatco.fr
En savoir plus sur www.esatco.fr, filière linge et textile.
Pour faire face à la crise sanitaire, le restaurant Ô Pifaudais s’est lancé dans la vente à emporter. Une activité qui lui permet de maintenir la dynamique et surtout de conserver le lien avec sa clientèle.
Midi sonne. Brigitte jette un œil en direction du parking. « Le personnel de Centigon arrive, prévient la serveuse du restaurant Ô Pifaudais. Il y a aussi l’architecte Gautier et Monsieur Georgelin de chez Bolloré qui viennent chercher leurs repas. »
Dans les cuisines, c’est le grand rush. Chacun s’active pour remplir les barquettes et les sacs des clients qui ont passé commande le matin même. « Comme la majorité des restaurants de Lamballe, on est sur le pont pour assurer la vente à emporter, explique la chef cuisinière, Marie Gérard. Avec la crise sanitaire, il a fallu s’adapter. Notre établissement reste ouvert au personnel de l’ESAT mais il est fermé à la clientèle extérieure. Pour garder le lien et maintenir l’activité, on a décidé de se lancer dans les plats à emporter. »
Depuis la mi-novembre, le restaurant esatco de Lamballe propose une formule déjeuner attractive avec entrée et plat ou plat et dessert au tarif de 8 € TTC hors boisson. Exemple ce lundi midi : taboulé, salade chou ananas coco, betterave fromage et pommes ; rôti de porc aux pruneaux avec écrasé de pommes de terre et légumes ; tartelette orange chocolat ou poire pochée et sauce chocolat. « Il est possible de commander un repas complet avec entrée, plat, dessert pour 10 € TTC hors boisson, précise Marie Gérard. On s’adapte à la saison en proposant actuellement une soupe avec des légumes frais ou encore une tartiflette, idéale en cette période de froid. »
Une page Facebook dédiée
Pour tenir à la page ses clients, le restaurant Ô Pifaudais a créé une page Facebook qui dévoile le menu au jour le jour, du lundi au vendredi. « Nos clients reçoivent également les menus par mail. Une fois leur choix effectué, ils nous téléphonent pour passer commande. Et ça fonctionne plutôt bien, même s’il y a toujours quelques retardataires. » Comme ce client voisin qui sollicite le restaurant à la dernière minute pour deux repas supplémentaires, ce qui porte le total des commandes du jour à 42 ! Le meilleur chiffre depuis le lancement de la vente à emporter.
Contact. Restaurant Ô Pifaudais, 4 rue de la Jeannaie (face à la Cooperl) à Lamballe. Plats à emporter chaque midi, du lundi au vendredi. Commandes (si possible avant 11h 30) au 02 96 50 54 90. Etablissement géré par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. En savoir plus sur www.esatco.fr (filière métiers de bouche). Abonnez-vous à la page Facebook dédiée au restaurant pour découvrir les menus : Restaurant Ô Pifaudais Lamballe - Lamballe | Facebook
Découvrez la carte de vœux de l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor pour l'année 2021, en cliquant sur le lien suivant :
Meilleurs voeux 2021 mp4 - YouTube (youtube-nocookie.com)
Le mouvement Unapei a retenu la boutique de l’entreprise adaptée esatco comme l’une des 11 belles idées et initiatives de l’année 2020. Ouverte en décembre, cette boutique propose des vêtements et des accessoires vintage issus d’un atelier d’insertion.
2020 s’achève, et elle restera dans les mémoires… mais pas seulement pour sa pandémie, ses confinements et ses crises ! Le contexte de l’année 2020 nous a poussé à nous réinventer, à innover, à repenser notre façon de vivre ensemble. Au sein du mouvement Unapei, de nouveaux services sont nés pour faire face à ces situations inédites, sources d’inquiétudes et de difficultés pour les personnes en situation de handicap et leurs familles. Des liens se sont créés, des partenariats se sont construits autour d’un objectif partagé par tous : améliorer leurs conditions de vie.
L’Unapei a ainsi retenu 11 initiatives remarquables qui participent à la construction d’une société plus inclusive, autour de trois priorités : l’accès à la santé et à une meilleure qualité de vie, l’accès à l’information et aux loisirs et le vivre-ensemble. Parmi les initiatives sélectionnées, la boutique Fripes & Co créée par l’entreprise adaptée esatco et gérée par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor figure en bonne place. Cette boutique vintage valorise des pièces uniques et authentiques qui sont collectées et triées par des salariés en insertion.
« Au sein de notre réseau Unapei, les associations se sont mobilisées et ont fait émerger des initiatives solidaires extraordinaires, se félicite Luc Gateau, le président de l’Union nationale. En période de pandémie, plus que jamais, des besoins essentiels se sont faire ressentir : celui de voir sa santé protégée, d’être soigné, d’accéder à l’information, mais aussi d’accéder à des loisirs ou tout simplement de pouvoir reprendre des forces ou de retravailler. C’est sur cet engagement sans faille et ces forces militantes que nous puiserons l’énergie pour construire, dès 2021, une société plus humaine, plus solidaire et véritablement ouverte à tous. »
En savoir plus sur la boutique Fripes & Co
L’épidémie de Covid-19 masque les sourires, mais pas la générosité. En cette fin d’année, les enfants des trois dispositifs enfance de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor ont reçu près de 200 livres-CD offerts par les éditions Glénat Jeunesse et l’actrice Marlène Jobert en partenariat avec l’Unapei.
« A travers ce don, les éditions Glénat Jeunesse souhaitent participer au travail réalisé au quotidien par les associations du Mouvement dans les IME et SESSAD, souligne Luc Gateau, le président de l’Unapei. Ces livres de contes musicaux écrits et interprétés par Marlène Jobert offrent aux enfants un moment de partage, de découverte et d’évasion, particulièrement appréciable juste avant les fêtes de Noël et en cette période de crise sanitaire. »
Nathalie Piat fait partie des cinq salariés de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor à avoir bénéficié d’une aide OETH en 2020. La secrétaire d’esatco Paimpol nous parle de l’aménagement réussi de son poste de travail qui lui permet de mieux lutter contre son mal de dos. Témoignage.
Nathalie Piat ne le cache pas. « Je suis fragile du dos depuis très longtemps. Avec mon travail de secrétaire et l’âge (55 ans), mes douleurs sont devenues chroniques... » Des douleurs parfois vives qui l’obligent à se mettre en arrêt maladie, à se soigner avant d’accepter un retour au bureau en mi-temps thérapeutique... « Mon poste est très statique, on bouge très peu et on est beaucoup devant l’écran. Si je reste trop longtemps en position assise, les douleurs reviennent... »
Changement de posture
Absente durant de longs mois en 2018 et 2019, la secrétaire de l’ESAT de Plourivo ronge son frein et s’interroge sur son avenir. En mars dernier, en plein confinement, elle décide de prendre le taureau par les cornes et entreprend les démarches pour obtenir une RQTH. « Une fois mon dossier validé, les démarches avec les partenaires ont été relativement simples et fluides, tient à souligner Nathalie Piat. Que ce soit Cap Emploi ou la Médecine du travail, chaque partenaire s’est montre très réactif. » A l’image de l’OETH qui a financé l’installation d’une table de travail montée sur vérin électrique. « Cet équipement que j’avais découvert au service informatique du siège de l’association à Plérin permet de passer régulièrement de la position assise à debout. Toutes les 55 minutes, une lumière me rappelle que je dois changer de position, mais je le fais naturellement quand ça commence à me tirer un peu dans le dos. »
Pour la position assise, la secrétaire de l’ESAT bénéficie d’un fauteuil ergonomique flexible qui compte 50 points de réglages possibles ! « Pour moi, ce siège est idéal. Si je veux me détendre, je peux régler aisément la hauteur, la profondeur de l’appui-tête, l’inclinaison du dossier et celle des accoudoirs qui limitent les sollicitations des membres supérieurs. J’utilise également un repose bras et un casque de téléphone sans fil, ce qui évite de manipuler le combiné. »
Après trois mois d’utilisation, Nathalie Piat mesure au quotidien les effets bénéfiques de ces nouveaux outils. « Ils m’apportent indéniablement un confort dans le travail. Bien sûr, cela ne va pas me guérir mais l’important pour moi est de mettre toutes les chances de mon côté pour continuer à travailler du mieux possible et éviter d’autres arrêts maladie… »
L’avis de Maryse Cabilic, représentante de proximité à esatco Paimpol : « Nathalie est aujourd’hui plus sereine dans son travail car elle souffre moins de son dos. Pour une personne qui arrive en fin de carrière, je me réjouis de voir que l’on puisse mettre en place du matériel parfaitement adapté à son poste. Ce nouvel équipement va permettre à la salariée de travailler dans de meilleures conditions et d’aller plus facilement au terme de son parcours professionnel. »
Plus d’infos sur l’OETH : www.oeth.org
En 2019, l’ESAT de Plouisy a étudié la réorganisation de son atelier légumerie en suivant les conseils d’une ergonome de l’ARACT Bretagne. L’établissement a investi dans du matériel adapté qui améliore les conditions de travail de ses salariés.
Dans un projet de réorganisation et de développement qui intègre la qualité de vie au travail, il n’est pas simple de faire les bons choix. Bien conscient qu’un regard extérieur était nécessaire pour accompagner le projet de transformation de son atelier légumerie, l’ESAT de Plouisy a fait appel à l’ARACT Bretagne, l'Association Régionale pour l'Amélioration des Conditions de Travail, qui aide et conseille les entreprises dans la mise en place de méthodes et d’outils visant à améliorer les conditions de travail des salariés.
Avant d’entamer la réflexion avec les équipes, l’ARACT a réalisé un diagnostic destiné à faire un état des lieux des situations de travail prenant en compte tous les éléments correspondant aux besoins du personnel et au bon fonctionnement de l’activité. « Ce diagnostic a permis d’analyser les situations de travail à préserver et celles à améliorer, indique Lise Delcourt, chargée de mission et ergonome de l’ARACT qui est intervenue sur le site esatco en mai 2019. L’atelier produit des légumes de qualité qui sont bien perçus, mais la structure est vieillissante et les conditions de travail difficiles. Nous avons donc analysé chaque poste de travail et les flux de production afin d’identifier les besoins d’amélioration à prendre en compte en lien avec le projet de déménagement de la légumerie. »
Des ateliers de simulation
Avec les moniteurs et les salariés de la légumerie, l’ergonome de l’ARACT a organisé des ateliers de simulation pour imaginer les situations de travail futures, ce qui a d’ailleurs permis de faire évoluer le projet avec l’architecte. « Au regard des objectifs du futur bâtiment, l'équipe a débattu de l’achat d’une nouvelle parmentière, poursuit Lise Delcourt. Celle existante ne paraissait pas être de taille suffisante pour répondre à la demande. Elle est très contraignante et provoque du stress. »
Avant même le changement de bâtiment, l’ESAT a engagé des changements issu de ce travail avec l’ARACT et investi dans un convoyeur, une machine à tapis roulant qui permet d’acheminer les matières premières vers le robot coupe (notre photo). « On avait constaté beaucoup de sur-manipulations et de port de charge en raison des flux séquencés. Pour réduire ces manipulations et donc soulager les contraintes physiques, l'équipe a imaginé une chaîne en continu via un convoyeur, tout en respectant la cadence adaptée au rythme de travail des personnes. »
L’ESAT a également investi dans des sièges assis-debout pour les personnes qui assurent l’épluchage des légumes. L’alternance des positions de travail est une solution de prévention des douleurs musculaires et des troubles musculo squelettiques (TMS) qui peuvent apparaître au niveau du dos ou des membres supérieurs lorsque l’on reste assis ou debout trop longtemps.
Plus d’informations sur l’ARACT Bretagne : www.bretagne.aract.fr