Pour la troisième année consécutive, esatco Guingamp organise un fest-noz, le samedi 10 décembre (à partir de 21 h) à la salle des fêtes de Plouisy. Quatre groupes sont à l’affiche :

Loened Fall. Autour des voix de Ronan Guéblez et de Marthe Vassallo, le violon d’Hervé Bertho, la bombarde de Ronan Le Dissez et la guitare de Marc Thouénon jouent à cache-cache, brodent, répondent, accompagnent et mènent tour à tour. Les deux premiers apportent la subtilité et la précision du chant à danser, les trois autres la force et la diversité des instruments : le tout mis au service exclusif de la danse et des danseurs.

Tchikidi. Ils sont  trois compères, qui ont fait les belles heures du groupe Tu Pe Du tracent leur sillon avec une  formule 100% gallo. Un répertoire composé de chants à danser en rond : ridées, laridés, Saint-Vincent, andro, hanter dro, Loudéac, contre rond, pilés menus, paludier... mais aussi de danses à 2, à 3 ou à 4 : polka, Cochinchine, bal de Rhuys. Les trois compères vous mènent par la voix et par la main, en tête ou parmi les danseurs, et vous font chanter en dansant.

Cocaf’inn. L’accordéoniste Attila Henry s’est entouré du violoniste Philippe Carvou, qui joue aussi pour les « Huns de Saint-Gué » et du guitariste Dominique Philippe, guitariste du groupe Gwenn Duo. Compositions pour danser et virevolter au menu.

Gwenn Duo. Le  groupe de l’ESAT de Plouisy ,qui prépare d’une année sur l’autre une suite de musiques  à danser sans modération, sous l’impulsion de deux voix, d’un accordéon chromatique, de guitares, percussions, flûte et harpe celtique. Rien moins que neuf musiciens qui vous font décoller.

Pratique. Fest-noz à Plouisy, samedi 10 décembre 2016, salle Lann Vihan, rue des écoliers. Entrée : 6 €.

L’Unapei, mouvement national de représentation et de défense des droits des personnes en situation de handicap mental, a mené en 2015 la campagne « Les Bannis de la République ». Cette campagne avait pour but de dénoncer le manque de réponses aux besoins de compensation du handicap que rencontrent trop de personnes, faute de places en établissements et en services médico-sociaux, conduisant certains à « s’exiler » en Belgique.

Depuis un an, la situation n’a guère évolué. Les programmes de création nouvelles de places sont inexistants ou presque. Au niveau national, plus de 47 000 personnes sont aujourd’hui sans solution. « On compte 3586 personnes abandonnées par la République en Bretagne et plus de 700 dans notre département, précise le collectif de manifestants de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, venu crier sa colère, le 25 novembre, devant la Préfecture à Saint-Brieuc. « On est là pour montrer notre mécontentement, explique Gérard Salomé, porte-parole du collectif. Ce n’est pas la première fois qu’on manifeste mais si on ne défend pas ces personnes fragiles, qui va le faire ? Derrière chaque personne, vous avez une famille en souffrance. C’est inacceptable ! »

Rejoint par d’autres associations comme Les Quatre Vaulx Les Mouettes, le collectif a été reçu par le directeur de cabinet du Préfet. « Nous avons pu faire part de nos doléances, relate Gérard Salomé. Nous avons exprimé notre désapprobation de la politique actuelle. En attendant, les familles continuent de souffrir, et les personnes aussi. Nous ne relâcherons pas l’effort et nous reviendrons pour mettre une pression encore plus forte sur les pouvoirs publics. »

Depuis sa création en 1961, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor a pour vocation de répondre aux besoins des personnes en situation de handicap et d’accompagner leurs familles tout au long de leur parcours difficile et souvent semé d’embûches. 

Face à l’absence de moyens suffisants pour répondre aux attentes des personnes sans solution, nous vous invitons à une mobilisation pour faire bouger les lignes et obtenir des réponses concrètes pour les « Bannis de la République ». Car, force est de constater qu’en France, des milliers de personnes laissées de côté ne sont toujours pas pris en compte par le gouvernement malgré les effets d’annonce et le déblocage d’enveloppes budgétaires nettement insuffisantes.

L’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor agit solidairement avec toutes les associations du secteur social et médico-social, et aussi tous les autres départements de France qui ont les mêmes revendications par rapport aux besoins de places qui ne sont pas satisfaits. Vous avez, tous, entendu parler des listes d’attente. Dans le département, plus de 700 personnes sont en attente d’un accueil en établissement ou service correspondant à leurs besoins…

Pour appeler l’attention des pouvoirs publics sur cette situation, nous invitons les familles, parents, amis et personnes en situation de handicap à se rassembler

 devant la Préfecture des Côtes d’Armor à Saint-Brieuc

(Place du Général de Gaulle)

Le vendredi 25 novembre 2016, à partir de 11 heures.

Nous voulons par cette action porter à la connaissance de tous l’injustice d’une telle situation puisque l’absence de réponses de l’Etat, l’absence de perspectives de création de nouvelles places signifient ni plus ni moins la négation d’un droit, en l’occurrence d’un droit accordé aux plus vulnérables d’entre nous.

Personnes concernées, parents, soeurs, frères, amis, tuteurs...

Pour agir, manifestez-vous ! Rendez-vous le 25 novembre !

La Secrétaire d’Etat en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion sera dans les Côtes d’Armor, jeudi 24 novembre 2016. Le matin, elle inaugurera le Foyer de vie de l’APAJH à Plounevez-Moëdec avant de se rendre vers midi, dans l’un des établissements de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, à l’ESAT de Plouisy, pour une réunion de travail avec différents acteurs du pays de Guingamp autour de l’accompagnement des personnes handicapées vieillissantes.

Un projet de partenariat est en cours entre l’EPHAD Kersalic, géré par le CCAS de la Ville de Guingamp, le Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS) et le Service d’Accueil et de Travail Adapté (SATRA) de l’association, et d’autres acteurs du pays de Guingamp.

Le projet vise une mixité des publics, une mutualisation et un enrichissement des compétences des personnels dans les champs du vieillissement et du handicap. En s’appuyant sur une dynamique de travail en réseau et en partenariat avec tous les acteurs associatifs et institutionnels, il devrait permettre des passerelles entre ces deux secteurs en répondant au plus près aux besoins des personnes sur leur territoire de vie.

Dominique Fiard sera l’invité de la Maison d’accueil L’Archipel, le 18 novembre 2016, à Paimpol. Le médecin visitera l’établissement de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor et assurera une formation auprès des membres du comité technique et scientifique autisme.

Psychiatre des hôpitaux depuis 1988 et chef de service de psychiatrie adultes à Niort de 2002 à 2009, Dominique Fiard est responsable du centre d’expertise autisme adultes depuis 2004 ainsi que responsable du centre de ressources Handicap psychique depuis 2007. Il est aussi co-président du groupe de travail de la Haute Autorité de Santé sur les recommandations de bonnes pratiques-autisme et autres troubles envahissants du développement (diagnostic et évaluation chez l’adulte).

Auditionné dans le cadre de l’élaboration du rapport de Valérie Létard sur « Evaluation de l’impact du plan Autisme 2008-2010 », Dominique Fiard a participé au groupe de travail n°2 de la mission confiée au conseiller d’état, Denis Piveteau : « Droit à un parcours sans rupture pour les personnes handicapées ».

Elaboré en étroite collaboration avec la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) et les comités départementaux handisport et sport adapté, le guide « Activités physiques et handicaps » répertorie les structures costarmoricaines proposant des activités adaptées aux personnes en situation de handicap dans le but de favoriser leurs pratiques sportives.

Du basket, de la voile, du football, de l’athlétisme, du tir à l’arc, de la natation, du kayak, de l’équitation, du cyclisme... Au total, près de soixante activités sont recensées dans cette première édition du guide Activités physiques et handicaps. Riche de 126 lieux de pratique répartis sur 42 communes, il a pour but de mieux informer les personnes en situation de handicap et leurs familles sur les possibilités qui leur sont offertes dans la pratique de loisirs sportifs. Il a également pour vocation d’encourager un maximum d’associations à permettre l’accueil de pratiquants en situation de handicap.

Consulter le guide en cliquant ici  guide-sport-handicap-2016

En Bretagne, l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) représente 13 600 établissements et 149 000 salariés. C’est la première région française en termes d’emploi local : 32 % des effectifs et 11 % de ces établissements concernent l'action sociale ou médico-sociale.

Durant tout le mois de novembre, ce sont près de 200 manifestations (forums, portes ouvertes, jeux, cinés-débats…) qui sont proposées par des acteurs de l’Economie sociale et solidaire de votre territoire. Découvrez celles de votre département classées par thématiques : l’engagement citoyen ; les dynamiques locales ; la transition énergétique ; Mieux vivre ; Entreprendre en collectif.

L’accès aux manifestations est libre et gratuit sauf mention particulière indiquée dans ce programme : programme-ess-cotes-darmor-nov-2016

« Le 25 novembre, tous devant les préfectures pour demander des moyens pour les personnes en situation de handicap sans solution ». C’est l’initiative portée par l’Unapei Bretagne, qu’elle propose de démultiplier partout en France.

Face à l’absence de moyens suffisants pour répondre aux attentes des personnes sans solution et conformément aux échanges engagés lors du dernier séminaire des présidents et directeurs du mois de septembre dernier, l’Unapei Bretagne lance une mobilisation pour faire bouger les lignes et obtenir des réponses concrètes pour les « Bannis de la République ». Car, force est de le constater, que les milliers de personnes laissées de côté ne sont toujours pas pris en compte par le gouvernement malgré des effets d’annonces et le déblocage d’enveloppes budgétaires ridicules.

Parents, sœurs, frères, tuteurs,… mobilisez-vous et venez nombreux manifester le vendredi 25 novembre à Saint-Brieuc ! « C'est ensemble que nous sommes forts. Divisés, nous ne pourrons rien », insiste Claude Laurent, Président de l’Unapei Bretagne.

C'est une histoire sur le mode de « L'homme qui a vu l'homme, qui a vu l'ours »...Et qui a fini par défrayer la chronique bien au-delà des frontières de la juridiction guingampaise.

Septembre 1997. Le bruit court, persistant : un ours aurait été aperçu à Ploézal. Ça sentirait le canular à plein nez s'il n'y avait quelques témoignages attestant de la présence de ce plantigrade « d'environ 80 cm au garrot » lit-on dans la presse au moment des faits.

Les autorités se mettent en devoir de capturer l'animal. Et les médias nationaux de relayer cette histoire, savoureuse. On pose des pièges « garnis de miel, poisson et pommes ». Une battue est même organisée, qui vire au safari avec gendarmes, gardes-chasses, chasseurs...

Maurice Briand, avocat et ancien député-maire de Guingamp, rappelle le décor de l'époque : « Ça ne paraissait pas si saugrenu que ça puisqu'un petit cirque avec des ours avait stationné dans les parages ». Le parquet de Guingamp n'a finalement pas ouvert d'information judiciaire et depuis, dans la région, on a pris le parti d'en rire. Avec humour, une rando pédestre et une course à pied de 13 kilomètres ont pris le nom de « La course de l'ours » dont les bénéfices sont intégralement reversés à la section Trégor Goëlo de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor.

La prochaine édition aura lieu le dimanche 6 novembre 2016. Renseignements et inscriptions au 06 78 55 52 27 ou 06 14 90 58 82 ou sur http://lacoursedelours.free.fr/

Etre citoyen malgré le handicap ou les difficultés sociales. C'est l'objectif de l’exposition photos « Inside out » qui vous invite à découvrir des portraits géants accrochés sur les murs extérieurs du centre de formation Askoria à Saint-Brieuc. « Nous partons du principe que nous avons tous des droits et des devoirs et qu'être citoyen, c'est être libre de vivre ensemble dans le respect et le partage, expliquent les organisateurs par la voix de Pierre-Yves Bréguigneau, animateur à Ker Spi Plérin. Nous sommes tous citoyens et ce, quel que soit notre origine, notre âge et notre situation. L’âge, un handicap, une situation sociale, mais aussi l’environnement, sont parfois des freins à cet exercice. Par cette démarche artistique, nous souhaitons mettre en avant la tolérance, le partage, la solidarité, toutes ces valeurs, droits et devoirs qui font que nous sommes citoyens et citoyennes. »

Du foyer Ker Spi au centre Hélio Marin en passant par l’association L’Envol et le foyer de la Fraternité de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, tous les participants se sont accordés sur un message : Être citoyen, c'est avoir des droits et des devoirs, pour soi-même et envers les autres. C'est être responsable et libre de ses opinions dans le respect de chacun. Être citoyen, c'est savoir vivre ensemble !

Des portraits géants des participants, imprimés et affichés « hors les murs » portent ce message. « Vivre ensemble dans les espaces publics, rendus accessibles, permet de faire évoluer le regard sur les différences, de partager une richesse immatérielle et non quantifiable. »

Pratique. L’exposition « Inside out » réalisée par l’atelier d’art numérique de Ker Spi, est à visiter dans l’enceinte de l’association Askoria, 12 rue du Vau Méno à Saint-Brieuc. Renseignements au 02 96 78 86 20. Plus d'infos sur www.insideoutplerin.fr