La Quévert luisante, un trail de nuit solidaire

La Quévert luisante ? Tu cours, tu marches, tu montes, tu descends, tu glisses, tu traverses de nuit la petite commune des bords de la Rance. Le tout dans une belle ambiance !


Le parcours de ce trail est long de 13 km pour les coureurs, 9 km pour les marcheurs. Chaque participant équipé d’une lampe frontale verse 5 € d'engagement et la solidarité bat son plein. « Une quarantaine de personnes accompagneront la joëlette de Jean-Baptiste atteint d’une cytopathie mytocondriale et pour qui on court, explique Thierry Guignebault, co-organisateur de la Quévert luisante. Une joëlette sera conduite par un groupe de pompiers de Dinan, Saint-Malo, Pleurtuit et Dol, une autre par un groupe de la Région Bretagne. »


À l'arrivée, soupes, crêpes et boissons chaudes seront offertes par les établissements et services d'aide par le travail (ESAT) de l’association Quatre-Vaulx Les Mouettes et de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Une partie des bénéfices sera reversée à l'antenne des Restos du cœur de Dinan (4400 € l’an dernier, 3500 € en 2016).

Le départ est fixé vendredi 23 novembre 2018 à 20 heures, salle des fêtes de Quévert. Limité à 320 coureurs et 280 marcheurs.

Renseignements et inscriptions sur www.rance-jogging.com

Mois de l’Economie sociale et solidaire : esatco vous ouvre ses portes

Développement durable, utilité sociale, performance… Les acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) se mobilisent, travaillent, proposent des services et solutions concrètes propices au développement de leur propre territoire.

Le Mois de l’ESS, c’est une opportunité de mettre en avant des structures qui font avancer l’ESS. A l’image de la marque esatco née dans les Côtes d’Armor en 2012, étendue à la Loire-Atlantique en 2016 et fraîchement inaugurée en Vendée.

Pour la 11e édition du Mois de l’ESS en novembre, esatco vous ouvre ses portes avec chaque jeudi, une filière à découvrir ! Prestations industrielles, vente directe, métiers de bouche, linge et textile… le programme des portes ouvertes et des animations s’annonce copieux. Il permettra au grand public de découvrir ou de mieux connaître la marque esatco.

Le programme dans les Côtes d'Armor 

La marque esatco s’implante en Vendée

Depuis l'automne 2018, l’ensemble des ESAT et des entreprises adaptées de l’Adapei-Aria Vendée portent la marque esatco. Un choix mûrement réfléchi par le conseil d’administration et la direction générale de l’association vendéenne qui, après deux ans de travaux, ont adopté la marque pour mieux faire connaître aux entreprises les métiers et savoir-faire développés au sein de ses établissements. « Nous avons choisi esatco pour présenter l’offre de services de nos ESAT et EA par filières métiers et donner de la visibilité aux entreprises qui nous font appel, explique Patrick Soria, le directeur général de l’Adapei-Aria 85. Il était important d’identifier un seul interlocuteur (une équipe commerciale) sachant répondre à l’ensemble des besoins et problématiques liées à l’emploi et le handicap, et ainsi orienter les entreprises vers les interlocuteurs adéquats. »

Une marque éthique

La Vendée est désormais rattachée à la plateforme de marque esatco, une marque éthique qui propose des réponses coordonnées sur les Pays de la Loire et la Bretagne. « Dès le lancement d’esatco dans les Côtes d’Armor en 2012, l’ambition était de développer, puis diffuser une marque à vocation éthique et commerciale, rappelle Patrick Soria. En utilisant une même plateforme de marque, on est plus cohérent, on est plus visible, on partage notre professionnalisme. »

Pour Frédéric Gloro, le directeur général de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, « la force de ce dispositif qui réunit aujourd’hui trois départements, ce sont 4 000 professionnels au service d’un territoire rapproché. Nous disposons désormais d’un nom de marque avec une visibilité sur le Grand Ouest. »

Photo du lancement de la marque esatco en Vendée : Copyright Florentin Rimbaud.

Festival photoreporter Le Off : visitez l’expo sur les chemins de la dignité

« Réfugiés, malades chroniques, précaires, la vie ne fait pas de cadeau aux plus fragiles d’entre nous. Des associations apportent un soutien à ceux qui en ont le plus besoin et des travailleurs sociaux, des psychologues et des éducateurs organisent des groupes d’expression, des ateliers et divers outils d’accompagnement pour consolider des acquis récents et encore fragiles.

L’insertion par le travail, l’entraide et le logement thérapeutique. Dépasser les difficultés pour retrouver la dignité et une place dans la société. »

Organisée dans le cadre du Festival Photoreporter Le Off, l’expo photos de Joël Cousinard, éducateur technique à l’IME de Saint-Brieuc, est à découvrir dans la Galerie des champs, 1 rue Sainte-Barbe, au centre-ville de Saint-Brieuc.

Du 8 octobre au 4 novembre 2018, du lundi au samedi, de 10 h à 19 h 30.

En savoir plus sur http://festival-photoreporter-le-off.fr/

Foire Expo : habillez-vous en sixties et faites-vous photographier

Do you, do you, do you Saint-Brieuc… Jusqu’au dimanche 16 septembre, la Foire Expo des Côtes d’Armor vous ouvre ses portes et propose aux visiteurs une cure de jouvence dans l’effervescence des années 60. Des véhicules d’époque, des bibelots, des fripes, des accessoires, de la déco… Tout rappelle cette décennie qui a marqué l’histoire et transformé notre société.

A l’entrée de l’auditorium, vous ne manquerez pas la Boîte à fringues de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, une boutique vintage qui ne désemplit pas depuis l’ouverture de la Foire-Expo. « J’ai fini par craquer en achetant deux jupes comme celles que je portais dans les années 60, témoigne Elisabeth. Ces vêtements évoquent une partie de notre passé et ça me rappelle la belle époque ! »

Ces souvenirs d’enfance passent sous l’œil des photographes de l’atelier Image de l’IME Saint-Brieuc. Dans un studio spécialement aménagé sur place, le visiteur peut se faire photographier en tenue des Sixties et se voir offrir un tirage papier. « Regardez l’objectif et souriez ! » Dernier shooting photos le jeudi 13 septembre, entre 10 h et 18 h.

Plus d’infos sur www.saintbrieucexpocongres.com

Foire Expo : la Boîte à fringues en tenue des années 60

Les yéyés, le temps des copains et des transistors... Les années 60 enflamment la Foire Expo des Côtes d’Armor du 8 au 16 septembre 2018 ! Sur plus de 1200 m2, des pièces exceptionnelles, des objets de la vie quotidienne, des documents insolites sont présentés dans une scénographie colorée et originale qui vous invite à un véritable voyage dans le temps.

Dans un décor typique des années 1960, découvrez la boutique « La Boîte à fringues » et l’atelier de revalorisation du textile ARTEX (esatco Saint-Brieuc) qui seront installés dans l’espace de La Rotonde. Informez-vous sur le recyclage du textile et venez acheter des vêtements des années 50/60, authentiques, vintage, rétro collector,… à petits prix.

Le mardi 11 et le jeudi 13 septembre toute la journée, une sélection de vêtements sera mise à la disposition des visiteurs pour se prendre en photos ou poser dans le studio photo installé par l’atelier « Image » et les jeunes de l’IME Guy-Corlay de Saint-Brieuc afin d’immortaliser ce retour dans le passé vestimentaire de nos parents.

Programme Foire-Expo 2018

Plus d’infos sur www.saintbrieucexpocongres.com

L’école est un droit pour tous les enfants

En cette période de rentrée scolaire, Luc Gateau, président de l'Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (Unapei) dénonce le manque de moyens humains et financiers pour permettre aux enfants en situation de handicap d'être scolarisés.

Aucune solution n’a été pensée pour eux, ni à l’école de quartier, ni dans les classes spécialisées. Dans sa tribune publiée le 2 septembre 2018 dans le Journal du Dimanche et adressée par courriel à chaque parlementaire, l’Unapei rappelle que l’école est un droit pour tous les enfants.

 

Voici la lettre ouverte de Luc Gateau, adressée aux députés et sénateurs :

« Comme chaque rentrée, l'achat des fournitures et le premier jour de l'année scolaire font la Une des journaux. Comme chaque année, nombre de parents d'élèves handicapés témoignent de leur désarroi de ne pas savoir comment leurs enfants pourront faire la leur, faute de s'être vu attribuer par l'Education nationale une auxiliaire de vie scolaire (AVS). Comme chaque année, on passe sous silence le scandale de milliers de jeunes handicapés qui n'ont aucune solution de scolarisation, bénéficient d'un temps faible d'école ou doivent patienter sur les listes d'attente des établissements spécialisés.

Mesdames et messieurs les députés et sénateurs, la scolarisation des élèves handicapés est de droit, pourtant la réalité reste cruelle. Aujourd'hui, en 2018, on vend aux Français le rêve d'une école ouverte à tous qui ne se réalise pas dans les faits à cause du manque de moyens humains et financiers. Les annonces gouvernementales récentes constitueront-elles de véritables leviers ?

Nous, administrateurs de l'Unapei et présidents d'association, en doutons et réaffirmons que les associations qui accompagnent les enfants handicapés, ne pourront pas résoudre seules un problème systémique vieux de quarante ans.

On vous dit, on nous dit que la proportion d'élèves handicapés à l'école augmente. Ces chiffres doivent être mis en perspective avec la hausse du nombre de diagnostics, le maintien des élèves dans des dispositifs inadaptés, le gonflement des listes d'attente dans l'enseignement spécialisé.

Nous, administrateurs de l'Unapei et présidents d'association, demandons que tous les enfants handicapés soient effectivement scolarisés, quel que soit leur handicap. Mesdames et messieurs les députés et sénateurs, nous avons tous un rôle à jouer pour faire bouger les lignes. Saurez-vous être #AvecNous? »

 

Les chiffres dans les Côtes d’Armor :

316 jeunes sont inscrits sur les listes d’attente dans les établissements et services de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor : 130 en SESSAD (Service d’Education Spécialisée et de Soins A domicile), 186 en IME (Institut Médico-Educatif).

Ces listes d’attente sont encore plus criantes si l’on tient compte de toutes les familles qui ne bénéficient pas de l’aide d’un auxiliaire de vie scolaire ou de solutions adaptées dans le département des Côtes d’Armor.

Sophie Cluzel : « Une équité de réponses sur le territoire »

Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre en charge des personnes handicapées, a participé à une réunion de travail, ce jeudi 26 juillet, à la Préfecture des Côtes d’Armor. Trois heures d’échanges pour mieux comprendre l’organisation et le fonctionnement du pôle de compétences et de prestations externalisées (PCPE), un dispositif mis en place par le groupement d’associations Handicap 22 qui sera présenté le 7 septembre au Ministère de la Santé.

Qu’est-ce qui explique votre présence à Saint-Brieuc ?

Toute ma politique publique est basée sur la réponse aux personnes, c’est ma boussole. Pour moi, il est capital d’être sur le terrain, de rencontrer tous les acteurs. A Saint-Brieuc, j’ai rencontré trois familles et des personnes accompagnées qui m’ont raconté leur parcours pour voir si ce qu’on est en train de bâtir, correspond à leurs besoins. Le 7 septembre prochain, le dispositif partenarial né dans les Côtes d’Armor et porteur du PCPE sera présenté au Ministère de la Santé lors d’une réunion nationale. Avant cette grande journée, j’avais besoin de voir, de comprendre et de m’inspirer de ce qui se passe en territoire. Il est hors question de bâtir des politiques publiques en descendant mais en remontant les bonnes pratiques de terrain pour pouvoir les généraliser.

Qu’est-ce-que le PCPE ?

PCPE veut dire Pôle de Compétences et de Prestations Externalisées. Ce dispositif met en coordination des acteurs et va chercher des complémentarités d’activités pour permettre une vraie réponse d’accompagnement partagé. En Bretagne, sept territoires sur l’ensemble des Côtes d’Armor se sont mobilisés pour apporter une réponse de proximité, la plus adaptée à la personne quel que soit son handicap. C’est un outil de transformation de l’offre médico-sociale au service du parcours de vie de la personne.

Cet outil faisait-il défaut jusqu’à présent ?

Le PCPE breton existe depuis moins d’un an et le collectif d’associations des Côtes d’Armor n’a pas attendu de bénéficier de cet outil pour travailler. Il a été innovant et précurseur en la matière. Cet outil nécessite une réelle harmonisation des différents membres réunis au sein du collectif Handicap 22 avec le soutien des institutions que sont l’Agence régionale de santé (ARS), la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), le Conseil départemental et les collectivités locales. Ce maillage doit permettre de bien orienter la personne en recherche de solution.

Quelles sont désormais les prochaines étapes sur votre feuille de route ?

Nous devons nous assurer que le pôle de compétences des Côtes d’Armor a bien les finances nécessaires pour qu’il continue à travailler dans les meilleures conditions. Il faut déverrouiller les possibles pour cette notion de parcours puisqu’on est encore en réponses de places et non pas de services. La réunion nationale du 7 septembre permettra de mettre en valeur les bonnes pratiques, notamment le PCPE des Côtes d’Armor. L’ambition est d’essaimer ce dispositif dans d’autres régions afin d’assurer une équité de réponses sur le territoire, où que l’on soit en France.

Une équité de réponses avec des spécificités territoriales ?

Les spécificités viennent plus dans la construction de partenariats. Dans tel ou tel département, on constate que ce n’est pas le même partenariat car historiquement, il y avait déjà des habitudes de travail. Je ne vais pas plaquer une solution nationale sur le territoire. Je laisse la liberté à chaque territoire de s’organiser. En revanche, la feuille de route est fixée et les questions bien ciblées : Comment la personne handicapée est-elle accompagnée dans sa vie ? Doit-elle rester chez elle ? Comment les services se mobilisent et s’organisent ? Comment déplace-t-on le centre de gravité des établissements médico-sociaux vers le lieu où la personne veut vivre ?

Comment envisagez-vous de financer tout cela ?

Nous sommes en difficulté budgétaire et nous devons travailler mieux et beaucoup plus intelligemment à moyens constants, en mettant en synergie et en mutualisant les compétences. Des places sont disponibles dans un endroit, on peut les mettre à disposition au service d’un autre ? On peut aussi favoriser les échanges de professionnels et faire appel à leurs prestations. Nous devons donner les dérogations nécessaires et transformer notre modèle de financement. Nous avons une vraie restructuration de notre politique tarifaire auprès des établissements médico-sociaux pour ne plus financer sur un prix de journée mais sur des prestations qui vont permettre d’exercer le parcours de la personne en mutualisant les moyens.

Challenge « A vélo, au boulot » : une édition record !

Organisé par l’association Vélo Utile dans le cadre de la Semaine du développement durable et de la Fête du vélo (du 26 mai au 3 juin), le troisième challenge « A vélo au boulot » a connu une édition record. Le principe du challenge consiste pour chaque établissement participant à cumuler le plus grand nombre de kilomètres effectués à vélo par ses collaborateurs sur des trajets domicile-travail pendant une semaine.

L'an dernier, le challenge costarmoricain avait déjà connu un grand succès avec 49 établissements (entreprises, associations et administrations) inscrits et près de 600 participants. Au total, les salariés avaient parcouru 18 274 km avaient été parcourus.  Cette année, la mobilisation a été encore plus forte avec près de 73 structures participantes et 771 cyclistes, soit 26 486 kilomètres au compteur !

Le Crédit Agricole réalise la plus forte progression en nombre de kilomètres avec +147 %, tandis que le Conseil Départemental des Côtes d’Armor augmente de 68 %.

Lors de la remise des prix qui s’est déroulée le 28 juin à l’institut de formation aux soins infirmiers au sein de l’hôpital Yves-Le Foll à Saint-Brieuc, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor a reçu le prix spécial de la meilleure photo d’ambiance « Selle’fie ».

De nombreux établissements et services de l’association ont participé à l’édition 2018 parmi lesquels l’ESAT de Tréguier et la blanchisserie du Trégor à Lannion (photo).

Le palmarès 2018 sur www.velo-utile.fr

Spectacle Jean rêve encore : Bobital fait son show !

Parce que la piste aux étoiles n’est pas seulement réservée qu’aux artistes de cirque, découvrez le jeudi 5 juillet au soir un nouvel événement de l’association Bowidel : Bobital fait son show !

Au programme : la représentation du spectacle musical « Jean rêve encore » proposée par la troupe Maniafoly, esatco Saint-Brieuc et les comédiens de Rire et faire rire. « Notre objectif est d’intégrer de manière concrète et innovante des personnes en situation de handicap ou fragilisées, ainsi que des acteurs territoriaux, indiquent les organisateurs du festival Bobital. Cette année, l’occasion est donnée de découvrir sous chapiteau un spectacle mêlant chant, musique, théâtre et danse. »

Pratique : Bobital fait son show, le jeudi 5 juillet (20 h 30). Durée du spectacle : 2 heures (entracte de 15 mn). Réservations sur www.asso-bowidel.fr

Photo : Xavier Bonny.