Opération brioches. Où retrouver les stands des bénévoles ?

Vous souhaitez soutenir l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor en contribuant à l’Opération brioches ? Voici donc les différents lieux où vous pourrez acheter des brioches, entre le 1er et le 9 octobre 2022.

DINAN

Samedi 1er octobre (9h - 19h) : magasin Leroy-Merlin à Pleurtuit.

Jeudi 6 octobre (matin) : marché de Dinan, place Duguesclin ; marché de Lamballe Armor, place du Champ de Foire.

Vendredi 7 octobre (17h - 20h) : marché de Plélan-Le-Petit.

Samedi 8 octobre (9h - 19h) : magasin Décathlon à Taden.

 

LOUDÉAC

Samedi 1er octobre (matin) : marché de Loudéac.

Samedi 8 octobre (matin) : marché de Loudéac.

 

GUINGAMP

Vendredi 7 octobre (matin) : marché de Guingamp, place du Vally.

Samedi 8 octobre (matin) : marché de Guingamp, place du centre.

 

LANNION-TRÉGUIER-PAIMPOL

Samedi 1er octobre : Magasin Vert à Paimpol.

Mardi 4 octobre (matin) : marché de Paimpol, place des Halles ; marché de Plouaret, place du bourg.

Mercredi 5 octobre (matin) : marché de Tréguier avec les jeunes de l'IME Ker an heol ; centre commercial Leclerc à Lannion ; magasin Décathon à Lannion.

Samedi 8 octobre : magasin Décathlon à Lannion ; magasins Intermarché à Minihy-Tréguier et Paimpol ; centre commercial Leclerc à Lannion.


SAINT-BRIEUC

Dimanche 2 octobre : Couleurs d’automne à Coëtmieux ; vide grenier du foyer de la Fraternité, Espaces des corsaires, à Saint-Laurent-de-la-Mer à Plérin.

Mardi 4 octobre (matin) : marché de Saint-Laurent-de-la-Mer à Plérin.

Mercredi 5 octobre (matin) : vente au personnel de la Caisse régionale du Crédit Agricole, La Croix-Tual, Ploufragan.

Jeudi 6 octobre (midi) : Restaurant Le Grand large, Parc d’activités Les Châtelets, Ploufragan.

Vendredi 7 octobre : centre de formation Askoria à Saint-Brieuc, de 10h à 15h ; marchés de Pordic et de Ploufragan.

Samedi 8 octobre (matin) : marché du centre-ville de Saint-Brieuc.

Dimanche 9 octobre (matin) : marchés de Plérin et d’Yffiniac.

L’Apei Ouest 44 rejoint la marque esatco

Le réseau esatco Grand Ouest prend de l’étoffe et accueille un nouveau membre : l’Apei Ouest 44.

Lors du lancement de la marque esatco en 2012, Daniel Chauvin, directeur du travail protégé de l’époque, avait tenté une première approche auprès des dirigeants de l’Apei Ouest 44, « mais la mayonnaise n’avait pas pris », se souvient Clément Chaussée, actuel directeur général de l’association de Loire-Atlantique. En 2014, nouvelle tentative, nouvelle relance, sans résultat… « J’avais ressenti de fortes résistances, témoigne Clément Chaussée (photo). Entre-temps, les mentalités ont évolué et à ma grande surprise, lorsque nous avons représenté le projet au conseil d’administration en 2022, la réponse ne s’est pas fait attendre : « On y va et dès que possible ! »

L’APEI Ouest 44 est désormais membre de la marque esatco avec laquelle elle partage des valeurs communes. « Nous sommes convaincus de l’importance de la coopération que nos associations doivent développer pour promouvoir les capacités et le développement des compétences des travailleurs d’ESAT, et plus spécifiquement afficher une identité forte au travers d’une marque commerciale unique », poursuit Clément Chaussée.

Comme l’Adapei Loire-Atlantique, déjà membre de la marque esatco depuis 2016, l’Apei Ouest 44 est une association du mouvement Unapei. Elle accueille 700 personnes en situation de handicap et emploie 360 salariés dont 80 au sein de ses trois ESAT à Guérande, Saint-Nazaire et Pontchâteau. Ses activités de production ? Blanchisserie, couture, entretien des locaux, espaces verts, horticulture, menuiserie, pâtisserie, restauration, serrurerie, sous-traitance industrielle entre autres.

En savoir plus sur www.apeiouest44.fr

Guide des associations accueillantes : « Bouger pour son plaisir et sa santé »

Pour encourager la pratique sportive des personnes en situation de handicap ou ayant un trouble de santé, le Département des Côtes d’Armor propose le Guide des associations accueillantes. Une nouvelle édition répertorie 370 offres d'activités adaptées dans 67 disciplines.

« Grâce à ce guide très complet, chaque personne se trouvant en situation de handicap ou ayant un trouble de santé pourra trouver une activité qui correspond à ses goûts et à ses possibilités physiques, au plus proche de chez elle », indique Ludovic Gouyette, vice-président du Département, délégué à la Jeunesse et au Sport.

Souvent cité à titre d'exemple pour sa politique de développement de la pratique sportive pour les personnes en situation de handicap, le Département des Côtes d’Armor, aux côtés de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH 22) et des comités départementaux sport adapté et handisport, mène des politiques volontaristes pour encourager chacun, quel qu'il soit, à se lancer ou se relancer dans la pratique régulière d'une activité physique.

« Nous sommes conscients de l'importance des activités physiques et sportives sur la santé et l'épanouissement personnel, pour toutes et tous. Pour les personnes en situation de handicap ou ayant un trouble de santé, c'est évidemment la même chose, complète Véronique Cadudal, vice-présidente du Département, déléguée à l'Autonomie. Pouvoir faire du sport de manière adaptée est l'un des vecteurs essentiels pour s'insérer dans la société, mais également pour son bien-être physique et psychique. »

Consulter le Guide des associations accueillantes avec un panel d'activités riche et varié, réparties sur l'ensemble du territoire costarmoricain : basket, natation, tennis, yoga, plongée, gymnastique ou encore char à voile.

La fête du sport adapté le 17 septembre à Plouisy

Le comité départemental de sport adapté des Côtes-d’Armor prendra ses quartiers à Plouisy, près de Guingamp, pour une grande fête sportive dédiée aux personnes en situation de handicap et à leurs proches.

Comme l’an dernier, le comité départemental de sport adapté des Côtes-d’Armor propose une animation entièrement gratuite et ouverte à toutes personne en situation de handicap mental ou psychique et leurs aidants. L’objectif de cette journée ? « Montrer que le bien-être mental des personnes en situation de handicap passe aussi par la reprise d’une activité physique et sportive régulière », expliquent les organisateurs.

Dès 10 h, deux randonnées pédestres, de 2,5 km et 5 km, donneront le coup d’envoi de la grande fête du sport adapté organisée au complexe sportif de Plouisy. Les associations de sport adapté du département pourront ensuite présenter leurs activités, de 12 h à 14 h 30, avant de laisser place à différents ateliers jusqu’à 16 h 30.

Renseignements et inscriptions par mail auprès d’Adeline Turbiault : adeline.turbiault@outlook.fr ou par téléphone au 07 77 84 59 24.

En octobre, rendez-vous pour l’Opération brioches !

Cette année encore, les bénévoles de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor renouvellent la vente de brioches auprès du grand public, des familles, amis, voisins et des salariés. Une semaine de solidarité gourmande du 3 au 9 octobre 2022.

Gourmandise et solidarité sont les mots d’ordre de l’Opération brioches organisée par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, du 3 au 9 octobre 2022. Ce rendez-vous annuel vise à sensibiliser le public au handicap et à collecter des fonds pour financer des actions concrètes à destination des 2200 personnes accompagnées au sein des 53 établissements et services de l’association.

Sorties culturelles ou sportives, achat de matériel pédagogique ou de loisirs, financement d’équipements… les bénéfices des brioches vendues par toutes les équipes de bénévoles permettent à l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor d’améliorer la qualité de vie des personnes accompagnées et d’égayer leur quotidien.

En 2021, la vente de brioches avait permis de financer, entre autres :

  • un vélo pousseur électrique et un vélo tandem pour le SATRA et les foyers de Dinan
  • un spectacle de magie pour l’ESAT de Loudéac et une partie de la création d’un espace cour à l’IME de Loudéac
  • des instruments de musique pour le foyer de vie de Saint-Brieuc et un rétroprojecteur portable pour les ateliers de l’ESAT de Saint-Brieuc
  • un atelier graff avec réalisation d’une fresque à l’IME de Saint-Brieuc
  • 2 karts à pédales pour la MAS de Paimpol
  • un séjour camping pour l’ESAT de Tréguier
  • des licences de basket sport adapté pour l’IME de Minihy-Tréguier
  • une sortie culturelle à Roscoff pour les foyers de Guingamp
  • une table de ping pong pour l’ESAT de Guingamp

Commandez vos brioches (5 €, 400 gr. pur beurre) auprès des responsables de vente dans les sections parents de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor.

Les contacts des responsables de vente par secteur géographique

Où retrouver les stands de bénévoles ?

 

Objectif : zéro enfant privé de rentrée scolaire

Les droits des élèves en situation de handicap sont toujours bafoués. L’Unapei relance l’opération #Jaipasecole et appelle les parents de chaque département à témoigner.

Un élève scolarisé uniquement le mardi matin et le jeudi après-midi, est-ce possible ? Un élève scolarisé dans une classe inadaptée à ses capacités, est-ce possible ? Un élève à qui on refuse toute scolarisation, est-ce possible ? Ces situations, pourtant inacceptables, existent et perdurent en France et dans les Côtes d’Armor.

Pour des milliers d’élèves et leurs familles, ces aberrations sont des réalités quotidiennes. Pourquoi ? Parce que ces élèves sont en situation de handicap et que la société continue de les exclure et de bafouer leur droit à l’éducation. Malgré les engagements réitérés des pouvoirs publics, la rentrée 2022 ne sera pas différente des autres. Encore des milliers d’élèves en situation de handicap ne pourront pas bénéficier de l’accompagnement auquel ils ont droit. Certains d’entre eux continueront d’aller en classe 2 ou 4 heures par semaine, d’autres se retrouveront dans une classe inadaptée à attendre une place dans un établissement répondant à leurs besoins… et les moins chanceux persisteront à attendre que l’école leur ouvre ses portes.

Pour rendre visible ce que les pouvoirs publics ne veulent pas entendre et dénoncer le scandale de la scolarisation des enfants en situation de handicap, l’Unapei et ses partenaires relancent, pour la quatrième année consécutive, la campagne #Jaipasecole et la plateforme www.marentree.org. Enfants, parents, professionnels : témoignez !

« Nous ne pouvons plus attendre, déclare Luc Gateau, président de l’Unapei. Les élèves en situation de handicap et leurs parents ont besoin de réponses. Des réponses adaptées à chaque situation et des actes forts. Car ce n’est pas aux élèves de s’adapter au système scolaire, mais bien à la société de trouver des solutions qui correspondent aux besoins de chacun. Comment peut-on encore laisser perdurer des situations qui nuisent au développement des enfants et à l’équilibre des familles sans réagir ? Les élèves en situation de handicap sont avant tout des enfants, qui veulent, comme tous les enfants de la République, construire leur avenir ».

Des ruches et des abeilles ont élu domicile à Trédarzec

Au cœur d’une démarche de biodiversité, trois ruches ont été installées en juin dernier sur un site de 7000 m2 qui surplombe l’ancienne masure de Traou Meur à Trédarzec, près de Tréguier.

C’est sous l’impulsion de deux adjoints, Virginie Le Caodou et Régis Bertrand (le premier adjoint de Trédarzec est aussi directeur adjoint d'esatco Guingamp), que ce projet vertueux, monté en commission communale, a enfin vu le jour sous l’appellation d’API Verger. Les élus ont souhaité mettre en avant le rôle prépondérant que jouent les abeilles dans les enjeux environnementaux actuels. « Nous souhaitons utiliser le verger et le rucher comme terrain de formation et de partage de connaissances sur le thème de la nature, travailler avec le conseil des jeunes et l'école communale (RPI) afin de faire découvrir l'apiculture et les fruits aux plus jeunes, à terme la production de fruits et miel dans la commune. »

Etre autonome dans la gestion des ruches

Il y a cinq ans, une formation d’apiculture avait été organisée avec l’équipe esatco site du pays de Paimpol à Plourivo où un rucher a déjà été mis en place. « On a appris à manier les abeilles, comprendre leur morphologie, leur rythme de vie et leur intimité, explique l’apiculteur guingampais, Didier Ducauroy. Depuis cette formation, l’équipe est capable de gérer les abeilles en autonomie. Mon rôle est de bonifier leur expérience et leurs gestes. D’ici la fin de l’année, le but est que les équipes esatco soient totalement autonomes dans la gestion des ruches ». Quid des premières récoltes de miel ? Durant l'été, 56 pots de 150 grammes ont été remplis. Un bon début. « On a ajouté quatre cadres avec de la cire gaufrée, l’essaim va continuer à se déployer et à remplir la ruche ».

L’art contemporain mis en lumière à Guingamp

En résidence à Guingamp jusqu’au 2 octobre, le Fonds régional d’art contemporain invite à découvrir l’exposition « Motifs, raisons d’agir », fruit d’un travail en commun réalisé avec la Maison de l’Argoat, esatco site du pays de Guingamp et l’artiste Yoan Sorin.

Partez à la découverte de l’art contemporain et visiter l’exposition « Motifs, raisons d’agir » ! Une sélection de quinze œuvres, peintures et sculptures, de onze artistes et collectifs, toutes générations confondues. Cette sélection a été réalisée collectivement avec le Fonds régional d’art contemporain (FRAC) Bretagne, les groupes de la Maison de l’Argoat, association pour l’insertion, l’Établissement et service d’aide par le travail (ESAT) de Plouisy et l’artiste Yoan Sorin.

« Un groupe s’est tout d'abord rendu à Rennes en avril pour découvrir le FRAC Bretagne et choisir avec Yoan Sorin les œuvres exposées dans les espaces de l’ESAT, raconte Lydie Le Roux, éducatrice à esatco site du pays de Guingamp. Plusieurs groupes, du SATRA et du foyer de vie notamment, ont ensuite participé à une semaine d'ateliers encadrés par l’artiste breton. Ils ont produit un ensemble de peintures sur des volumes, en puisant leur inspiration directement des formes et des motifs représentés dans les peintures du FRAC. Des supports pour peindre ont été récupérés à partir des activités de l’ESAT (cartons, palettes, chutes de bois…). Les groupes ont également créé leurs propres pigments, notamment à partir d'épluchures de la légumerie. Les créations réalisées à l'ESAT ont ensuite été poursuivies avec un groupe de l’association de la Maison de l'Argoat, avant d’être exposées à l’espace François-Mitterrand ».

[caption id="attachment_5641" align="alignnone" width="1000"] Les personnes de l'ESAT lors d'un atelier peinture sur palette, aux côtés de l'artiste Yoan Sorin.[/caption]

Pour sa part, Yoan Sorin explique son travail, focalisé sur le geste et les motifs dans les peintures de la collection. « J’ai cherché des formes, qu’elles soient géométriques ou plus libres, qui pouvaient être repérées et répétées lors des ateliers. Une première sélection de plus d’une vingtaine de peintures a été faite puis j’ai réduit petit à petit le nombre d’œuvres choisies en prenant en compte les préférences des participantes et participants. »

Ainsi, à l’espace François-Mitterrand, les volumes fabriqués lors des ateliers de pratique artistique avec les groupes de la Maison de l’Argoat et de l’ESAT viennent s’insérer dans l’accrochage et créer une joyeuse cohabitation. Qu’elles soient statiques ou mobiles, sonores ou silencieuses, œuvres ou décors, les formes façonnées dans des matériaux aussi variés que surprenants, entrent en relation avec les œuvres du FRAC accrochées au mur, tout en conservant leur propre autonomie.

Pratique. Exposition « Motifs, raisons d’agir » jusqu’au 2 octobre 2022 à l’espace François-Mitterrand, 1 place du Champ au Roy, près de l’Hôtel de ville, à Guingamp. Du mercredi au dimanche, de 14h30 à 18h30, le vendredi, de 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30. Entrée gratuite.

Le FRAC en résidence est un dispositif inventé par le Fonds régional d’art contemporain qui se déplace sur le territoire breton tous les deux ans. Il réunit en même temps et sur une zone géographique définie, plusieurs projets participatifs et imaginés avec des groupes de personnes d’horizons différents.

[caption id="attachment_5666" align="alignnone" width="1500"] A Guingamp, l'espace François-Mitterrand ouvre ses portes à une exposition réalisée à plusieurs mains par le FRAC Bretagne, la Maison de l'Argoat et esatco site du pays de Guingamp. Un film dévoilant les coulisses des ateliers de création est diffusé en permanence. © Photo : Morgan Donval.[/caption]

 

 

Votre enfant est en situation de handicap et sans solution scolaire, faites-le savoir !

Pour la quatrième année consécutive, l’Unapei et ses partenaires lancent la campagne de mobilisation citoyenne #jaipasecole pour dénoncer la situation des enfants en situation de handicap privés d’accès à l’école. Enfants, parents, professionnels, révélez votre quotidien et témoignez !

Un élève scolarisé uniquement le mardi matin et le jeudi après-midi, est-ce possible ? Un élève scolarisé dans une classe inadaptée à ses capacités, est-ce possible ? Un élève à qui on refuse toute scolarisation, est-ce possible ? Ces situations, pourtant inacceptables, existent et perdurent en France. Pour des milliers d’élèves et leurs familles, ces aberrations sont des réalités quotidiennes. Pourquoi ? Parce que ces élèves sont en situation de handicap et que la société continue de les exclure et de bafouer leur droit à l’éducation.

Malgré les engagements réitérés des pouvoirs publics, la prochaine rentrée ne sera pas différente des autres. Encore des milliers d’élèves en situation de handicap ne pourront pas bénéficier de l’accompagnement auquel ils ont droit. Certains d’entre eux continueront d’aller en classe 2 ou 4 heures par semaine, d’autres se retrouveront dans une classe inadaptée à attendre une place dans un établissement répondant à leurs besoins… et les moins chanceux persisteront à attendre que l’école leur ouvre ses portes. Combien en seront privés ? Les chiffres officiels manquent !

Pour rendre visible ce que les pouvoirs publics ne veulent pas entendre et dénoncer le scandale de la scolarisation des enfants en situation de handicap, l’Unapei et ses partenaires relancent, pour la quatrième année consécutive, la campagne #Jaipasecole.

Vous êtes parent ou vous accompagnez un enfant en situation de handicap et sans solution scolaire adaptée ? Faites-le savoir ! En témoignant sur le site www.marentree.org, contribuez à faire connaître les situations vécues par des milliers d’enfants qui, chaque année, sont exclus des systèmes éducatifs en raison de leur handicap.

Denis Hamayon, 35 ans d’engagement social et associatif

C’est la fin d’une longue aventure professionnelle. A 62 ans, Denis Hamayon tourne la page d’une carrière de direction débutée en 1987. Le jeune retraité a connu trois employeurs, trois associations : le centre d’hébergement et de réadaptation social Armor, Les Nouelles, l'Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Il ouvre son album à souvenirs et retrace les étapes charnières de son parcours, de son engagement social et associatif.

Des débuts comme veilleur de nuit

« De retour d’un service de coopération dans le Nord-Cameroun entre 1982 et 1984, lors d’une mission d’animateur auprès de jeunes vivant à la rue, se pose alors pour moi la question de l’emploi ! J’avais suivi des études de biologie mais au retour de cette riche expérience, plus question de se lancer dans la biologie. Peu après ce retour, je reçois un coup de téléphone de Michel Le Fils, aujourd’hui intervenant à Askoria. Il m’informe que le SOS là où il travaille à l’époque recherche 3 veilleurs de nuit pour ouvrir un asile de nuit, un foyer de nuit à Saint-Brieuc. Je démarre donc ma carrière dans le secteur par la petite porte comme veilleur de nuit… »

Faire reconnaître le droit vital des personnes

« Il a fallu se battre pour faire reconnaître le besoin criant de venir en soutien humanitaire et/ou en insertion sociale aux 350 personnes que nous hébergions chaque année. Nous avons partagé avec Marie-France Bommert, aujourd’hui vice-présidente d’Adaléa, quelques belles aventures de rébellion active avec les bénévoles, les membres du conseil d’administration et du bureau. En 1985 par exemple, alors que le foyer n’avait pas les crédits pour rouvrir ses portes, j’ai le souvenir qu’un matin d’hiver trop rigoureux où les températures extérieures étaient négatives, nous avions envahi d’abord les locaux du Département où les élus étaient en session et ensuite la Préfecture et ses bureaux pour faire savoir notre indignation devant l’inertie des pouvoirs publics à créer les réponses attendues. Nous avions lancé une pétition qui avait récolté 3000 signatures ! Personnellement, du haut de mes 26 ans, j’ai été marqué par cette expérience, à savoir se battre mordicus pour faire reconnaître le droit vital des personnes, conduire et sans relâche des actions collectives et de mobilisation en équipes, ce qui a fondé ma conviction : ensemble, on est largement plus fort et ce d’autant que la cause est juste ! »

A la recherche des premiers financements

« Pendant ces 12 années, j’ai perçu et accompagné ce qu’était la détresse sociale, économique, professionnelle, l’isolement sous toutes ces formes, l’altération de la santé, physique, psychique ; la perte et l’absence de logement et d’habitat… Bref, notre défi était de trouver les moyens à mettre en œuvre et sortir ces jeunes, ces hommes, ces femmes de ces détresses du quotidien. Une fois le centre d’hébergement et de réadaptation social (CHRS) créé, nous nous sommes lâchés pour créer avec le soutien de l’État, la DDASS à l’époque et le Département, tous les dispositifs qui concouraient à la réhabilitation des personnes en très grandes précarité : l’accueil de Jour, le point accueil santé, la boutique solidarité, la boutique logement, le 115, et le chantier d’insertion, le tout s’accompagnant d’une boulimique de recherche de financement pour installer durablement et dans la sécurité les dispositifs. »

[caption id="attachment_5591" align="alignnone" width="1296"] Denis Hamayon (à droite), aux côtés du président Michel Roger, lors de l'assemblée générale des Nouelles en 2013.[/caption]

Une aventure humaine unique aux Nouelles

« En février 1999, je prends le relais de René Constantin à la tête de l’association Les Nouelles où je retrouve un président Jules Barbu qui m’avait déjà embauché aux foyers d’accueil douze ans plus tôt. Les Nouelles ? Une institution sur le territoire de Saint-Brieuc mais aussi sur le département, précédemment connue sous le nom de la Fraternité des malades, « la Frat’» pour les intimes et tous les réseaux des bénévoles du département. Cette aventure humaine en Côtes d’Armor est de mon point de vue unique. L’association a commencé à fonctionner en 1951 avec à la base des personnes handicapées elles-mêmes, auxquelles se sont adjointes par la suite des personnes valides et c’est alors que l’engagement militant bénévole a commencé et a perduré toute la vie de l’association. Les archives notent dans les années 70, la tenue de kermesse sur le site de Saint-Laurent le 1er dimanche du mois de juillet qui réunissait jusqu’à 10 000 personnes venues des quatre coins du département pour soutenir le projet et les activités de la Fraternité des malades, La dernière kermesse a dû être en 2010, comme quoi la militance et le bénévolat ont eu la peau dure aux Nouelles. »

De la création du GEM au dispositif ACT

« Aux Nouelles, nous pouvons être fiers d’avoir bâti les cinq pôles qui structuraient les activités de l’association, nous avons pu compter sur la mobilisation de tous les professionnels et bénévoles dans une action et combinaison intelligente permettant à chacun d’interagir tout en restant chacune et chacun à sa juste place. Des projets sont avancés et développés dont la fusion entre l’association les Nouelles et l’association Vivre au Pluriel en 2003 qui a abouti à la création du 1er Groupe d’Entraide Mutuelle (GEM) du département nommé « Vivre au pluriel ». Autre dispositif créé : l’entreprise adaptée avec ses quatre activités ainsi que le renforcement de la collecte du textile sur le territoire briochin. En 2005, l’association a créé un SAVS handicap psychique à Saint-Brieuc puis en 2006, le dispositif ACT (Appartement de Coordination Thérapeutique) qui n’a cessé de se développer. Aujourd’hui encore, l’association répond à des appels à projets. Elle porte le plus important dispositif ACT en Bretagne. »

[caption id="attachment_5588" align="alignnone" width="957"] Denis Hamayon, entouré du directeur général de l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor, Frédéric Gloro, et de l'ancien président de l'association, Jean-Yves Herviou.[/caption]

La fusion des Nouelles avec l’Adapei

« Avec le temps, nous avons appris collectivement à nous connaître et à faire projet ensemble pour aboutir à la fusion des Nouelles et de l’Adapei Côtes d’Armor. Bien sûr, c’est le territoire de Saint-Brieuc qui a été globalement impacté par cette fusion, toutes les anciennes activités des Nouelles ayant trouvé place au sein d’esatco, de la Plateforme, du pôle hébergement briochin et du siège de l’association à Plérin. Depuis six ans, les cultures se sont croisées et surtout les projets sont nés et ils vivent ! Je pense au fort développement du dispositif ACT, au magasin Fripes and Co qui fait sa place dans le paysage du commerce de proximité en centre-ville à Saint-Brieuc. Je pense aussi au futur projet sur le site de Saint-Laurent de la Mer avec une remise à plat du projet du foyer de la Fraternité qui va faire alliance et accueillir le foyer Ty Coat dans un nouveau projet qui fera la part belle à la prestation Accueil de jour et à l’hébergement. Le projet d’une résidence Habitat Handi Citoyen arrivant aussi sur le site de Saint-Laurent traduira également le pouvoir d’agir de chaque locataire dans un environnement ouvert sur le quartier. Enfin, concernant le futur projet de l’entreprise adaptée à Saint-Brieuc réunissant les activités EA présentes aux Châtelets et celles présentes à la rue de Nièpce à Chaptal, je perçois l’ambition partagée de toutes les parties prenantes pour réussir un projet d’entreprise spécifique, inscrit dans l’économie sociale et solidaire du territoire. »

Denis Hamayon en bref

Directeur du Centre d’Hébergement et de Réadaptation social (CHRS) devenu Armor Adaléa, de 1987 à 1999

Directeur général de l’association Les Nouelles, de 1999 à 2015.

Directeur général adjoint de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, de 2016 à 2022.

Membre fondateur du groupement d’associations Handi-Cap 22.

Membre fondateur de la Fédération FAIRE.

Président du Conseil d’administration de l’AFPE et vice-président d’Askoria.

Vice-président de l’URIOPSS Bretagne.

[caption id="attachment_5586" align="alignnone" width="1100"] Denis Hamayon, directeur général adjoint de l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor (2016-2022).[/caption]