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Pour la quatrième année consécutive, l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor obtient une note de 98 sur 100 à l'index de l'égalité professionnelle femmes - hommes. Un score supérieur à la moyenne nationale (88 sur 100).
Qu'est-ce-que l'index d'égalité professionnelle ?
L’index d’égalité femmes - hommes est un indicateur qui a pour objectif de mettre fin aux inégalités professionnelles. Grâce à cet index, les entreprises de plus de 50 salariés peuvent mesurer les écarts de rémunération, de taux de promotion ou d'augmentation entre les sexes et mettre en lumière les disparités. Puis, sur la base des résultats obtenus, les entreprises doivent mettre en évidence les points de progression sur lesquels elles peuvent agir pour faire progresser l’égalité.
Quel résultat pour l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor ?
Dans le détail, les points par indicateur obtenus par l'association pour l'année 2022 :
• Ecart de rémunération : 1,6 % => 38 points sur 40 • Ecart de taux d’augmentations individuelles : 0,73 % => 20 sur 20 • Ecart de taux de promotions en % : 1,90 => 15 sur 15 • Pourcentage des salariées ayant bénéficié d’une augmentation dans l’année suivant leur retour de maternité : 100 % => 15 sur 15 • Nombre de salariés du sexe sous-représenté parmi les 10 plus hautes rémunérations : 4 => 10 sur 10
Quelle note générale ?
Pour l'année 2022, l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor décroche une note générale de 98 points sur 100. Un résultat identique aux trois années précédentes qui réaffirme la volonté de l'association de veiller au respect de l'égalité salariale et professionnelle et au principe de non-discrimination entre les femmes et les hommes.
La ministre déléguée en charge des personnes handicapées auprès du ministre des solidarités, de l’autonomie et du handicap, se rendra notamment à Ploufragan, au restaurant de l'entreprise adaptée Le Grand large, établissement de la marque esatco géré par l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor.
Depuis le début de l’année, les visites ministérielles s’enchaînent en Bretagne. Après François Braun (santé), Jean-Christophe Combe (solidarités, autonomie et handicap), Sarah El Haïry (jeunesse) et Olivier Klein (logement), c’est Geneviève Darrieussecq qui prolonge la série. La ministre déléguée en charge des personnes handicapées se déplacera dans les Côtes d’Armor le jeudi 23 mars.
L’ancienne secrétaire d’État auprès du ministre des Armées (2007-2020) et ancienne ministre déléguée à la Mémoire et aux Anciens combattants sous le gouvernement de Jean Castex, débutera sa journée par une visite de l’association Altygo à Plérin-sur-Mer puis elle prendra part à une table ronde au cours de laquelle seront présentés le collectif Handi-Cap 22 et le dispositif 360. Anne-Marie Berthault, nouvelle présidente d’Handi-Cap 22, David Sénécal, directeur de la plateforme de coordination départementale, et Frédéric Gloro, directeur général de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, participeront aux échanges.
La délégation ministérielle rejoindra ensuite le site esatco du pays de Saint-Brieuc à Ploufragan pour le déjeuner qui sera servi au restaurant Le Grand large.
En milieu d’après-midi, Geneviève Darrieussecq poursuivra sa visite à Plouvénez-Moëdec pour l’inauguration du foyer de vie et de la résidence Avalenn (Apajh 22-29-35), aux côtés de Stéphane Rouvé, Préfet des Côtes d’Armor et de Christian Coail, Président du Conseil Départemental.
L’atelier de revalorisation du textile ARTEX a reçu la visite de Christian Coail. Le Président du Conseil départemental a tenu à se rendre compte des enjeux d’une activité de collecte et de tri qui participe à une économie responsable, locale et circulaire permettant à des personnes en rupture de retrouver le chemin de l’emploi.
700 tonnes par an ! C'est ce que collecte chaque année l'atelier de revalorisation du textile Artex, qui trie, conditionne et recycle des vêtements, chaussures et autre linge de maison pour leur donner une seconde vie. 5% des textiles ou accessoires sont directement revendus dans les deux enseignes de la marque esatco (La Boîte à fringues à Langueux et la boutique Fripes & co au centre-ville de Saint-Brieuc). Le reste est destiné au réemploi à l’export, principalement en Afrique, au recyclage pour différents usages, pour la production de matières composites, ou encore défibrés pour la production de nouveaux textiles.
Acteur de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) sur les territoires de Saint-Brieuc Agglomération et du Leff Armor Communauté, le chantier d’insertion géré par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor contribue à l’emploi et l’inclusion de personnes éloignées de l’emploi (chômeurs de longue durée, bénéficiaires du RSA, travailleurs en situation de handicap…) et à l’économie circulaire par la collecte du textile des particuliers et sa valorisation (réemploi, recyclage, revalorisation énergétique).
A ce jour, cette filière textile primée lors des Oscars des entreprises 2022, emploie une cinquantaine de personnes en CDDI (contrat à durée déterminée d’insertion) en moyenne par an. Elle accueille également une quinzaine de salariés de l’entreprise adaptée avec le statut de travailleur en situation de handicap et cinq encadrants techniques.
Développer les partenariats
Lors de la venue de Christian Coail sur le site de Langueux, Muriel Le Goff, directrice-adjointe de la filière textile a rappelé que l’objectif est désormais de « consolider les pratiques en médiation active pour travailler les sorties en emploi et de développer les partenariats pour favoriser et faciliter le parcours des personnes, poursuivre et amplifier les partenariats pour rechercher des débouchés complémentaires pour les produits non valorisés sur les plan écologique et économique, ouvrir une nouvelle surface commerciale (réunissant les deux magasins actuels) avec une offre accessible et de qualité, une expérience client enrichie par des services et évènements, une démarche pédagogique sur le développement durable et l’économie circulaire, mais aussi communiquer davantage sur notre filière afin d’encourager le don, limiter les incivilités, valoriser notre engagement dans l’économie sociale et solidaire et notre impact sur le territoire, encourager une consommation éco-responsable ».
A Saint-Brieuc, 200 jeunes bretons en situation de handicap sont venus à la rencontre d’une soixantaine d’employeurs, entreprises ou institutions, pour collecter des informations et échanger sur leur orientation scolaire ou professionnelle.
« Ah ! Celle-ci, je l’aime beaucoup ! » s’est félicité Guillaume, lycéen en terminale pro, lorsque l'équipe chargée d'insertion lui a proposé une visite de La Poste pour en découvrir les métiers. « Sensationnel, ce rendez-vous ! » a commenté Corine Gontard, conseillère technique en école inclusive. « Je suis surprise du nombre de jeunes venus ici de toute la Bretagne. Ils ont vu des professionnels de qualité, très à l’écoute de leurs besoins. Ils ont pris le temps avec chacun. Et ces jeunes reprennent espoir. »
A Saint-Brieuc, la première édition du Forum de découverte des métiers organisé par l’Arpejeh a connu un franc succès. Des dizaines de jeunes en situation de handicap, âgés de 15 à 30 ans, sont venus échanger avec des professionnels dont ceux de la marque esatco Côtes d’Armor : Bérengère Solami, directrice adjointe du site du pays de Saint-Brieuc ; Muriel Le Goff, directrice adjointe en charge du développement de la filière textile ; Pascal Lorcy, directeur adjoint de l’entreprise adapté de Saint-Brieuc, et Laurence Vauléon, directrice adjointe du site esatco du pays de Loudéac.
Chacun des cadres a présenté la diversité des métiers et des parcours au sein des structures travail de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, permettant à de nombreux jeunes de se projeter dans leur cursus scolaire et d’envisager leur avenir professionnel.
L’Académie de Rennes et l’association Arpejeh organisent le jeudi 9 mars, à Saint-Brieuc, un forum dédié à la découverte des métiers. Objectif : mettre en lumière la diversité des métiers et des parcours auprès des jeunes en situation de handicap, de leurs familles et des équipes éducatives. Les responsables des établissements de la marque esatco Côtes d’Armor y tiendront un stand.
Comment ouvrir les portes du monde du travail aux personnes en situation de handicap ? Cette question aurait pu trouver sa réponse dans la loi du 11 février 2005, qui prévoit des mesures majeures pour l’égalité des droits et des chances. Pourtant, ce texte fondamental pour la lutte contre les discriminations se confronte à la réalité du terrain : le taux de chômage des personnes en situation de handicap est toujours deux fois supérieur à celui des personnes valides et environ 80% des demandeurs d’emploi reconnus travailleurs en situation de handicap ont un niveau CAP ou inférieur.
L’ESAT ou l’entreprise adaptée, une piste d’orientation
L’association Arpejeh dont la vocation est de promouvoir la formation, la qualification et l’emploi des jeunes en situation de handicap en accompagnant les élèves, étudiants et étudiantes de 15 à 30 ans dans la découverte des métiers et leur insertion professionnelle, a décidé de créer un forum favorisant la rencontre avec les professionnels des entreprises, les enseignants, les représentants d’établissements de l’enseignement supérieur, les conseillers d’orientation et l’équipe Arpejeh. « L’objectif est de réunir le maximum de métiers représentés, afin que les jeunes puissent découvrir la palette la plus large possible, indique Charlotte de Saint-Léger, chargée de mission Arpejeh en Bretagne. L’heure est à la mobilisation dans tous les domaines. A Saint-Brieuc, lieu suffisamment central pour qu’un maximum de jeunes bretons puisse se déplacer, nous ferons venir des établissements de formation, des entreprises adaptées, des ESAT… »
Lors de ce premier Forum de la découverte des métiers, les responsables des établissements de la marque esatco gérés par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor tiendront un stand. Ils parleront de leur quotidien à travers leurs métiers et partageront leurs expériences, poursuit Charlotte de Saint-Léger. Ils répondront aux questions des jeunes et de leurs professeurs. L’idée n’est pas d’entrer dans le détail ou la technicité extrême des métiers. Il s’agit plutôt de donner des infos de base, sur un secteur d’activité global. »
Voir le programme
Dans le cadre du projet de coopération INdIGO, une délégation franco-anglaise a visité l’ESAT de Plourivo, près de Paimpol, afin d’étudier la filière expérimentale de recyclage des filets de pêche usagés.
Entre 5 et 13 millions de tonnes de matières plastiques se perdent dans les océans chaque année. Les engins de pêche (filets, casiers…) représentent 27% de ces déchets marins. Ils sont à l’origine de ce qu’on appelle la pêche fantôme et ont un impact particulièrement néfaste sur les animaux marins.
Pour faire face à ce phénomène, le projet franco-anglais INdIGO a vu le jour début 2020 avec l’objectif de créer de nouveaux filets biodégradables, de favoriser leur adoption par les professionnels et d’améliorer la prévention et la gestion des pollutions générées par les engins. Trois ans plus tard, « la conception de filets de pêche biodégradable est très compliquée. Il y a eu des essais, mais rien de vraiment fonctionnel, indique Laurence Hégron-Macé, responsable du pôle pêche au sein du SMEL (Synergie Mer et Littoral) basé dans la Manche. Les filets sont souvent composés de plusieurs couches de plastiques comme le polyéthylène, les polyamides. De plus, ces déchets sont souvent souillés par le sel, des algues, des coquillages, qui compliquent le recyclage. »
Biologistes, océanographes et techniciens s’intéressent donc à toute initiative ou démarche favorisant le recyclage des filets de pêche, comme c'est le cas à Paimpol où Lannion Trégor Communauté, Guingamp-Paimpol Agglomération, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), Fil & Fab, Nanovia, la Coopérative de Paimpol et le site esatco à Plourivo œuvrent pour proposer un service de démantèlement des filets usagés qui sont récupérés dans les ports de Paimpol, Perros-Guirec, Ploubazlanec, Trébeurden et Trédrez-Locquémeau. Ces filets sont ensuite broyés et transformés en filaments d’imprimante 3D.
Sensibiliser et impliquer les pêcheurs
Pour l’heure, les débuts sont timides. Peu de marins-pêcheurs ont livré des big-bag remplis de filets à l’ESAT de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. « Ce qui bloque, c’est le prix, reconnaît Yannick Hémeury. Pour 50 mètres de filet, cela coûte 16,75 €. On doit faire beaucoup de pédagogie pour que les pêcheurs aient conscience que ces pratiques sont prisées par les consommateurs. »
Pour Laurence Hégron-Macé, la profession doit y trouver son compte d’autant que le recyclage deviendra obligatoire en 2025. « Les consommateurs sont très sensibles à une pêche et une production plus vertueuses. »
Comme en 2014, l’Unapei tiendra son congrès annuel à Nantes. Au programme : parcours découverte, assemblée générale, débats et échanges autour du thème « Une société solidaire et inclusive autrement ».
Mercredi 24 mai : parcours découverte, à partir de 8 h
Entre initiatives associatives et trésors touristiques, les associations co-organisatrices du congrès des régions Pays de la Loire, Bretagne et Nouvelle Aquitaine vous proposent 10 circuits pour parcourir leurs territoires proches de Nantes. A découvrir en détails dans le livret du congressiste avant de s’inscrire.
Jeudi 25 mai : Congrès de l'Unapei, de 8h45 à 18h
Place à la journée de débats et échanges bâtis autour du titre de ce rendez-vous 2023 « une société solidaire et inclusive autrement ». Cette année marque le début d’un nouveau cycle pour l’Unapei avec en ligne de mire 2030. Il sera question de prospective, de prise en compte réelle des attentes et des besoins des personnes en situation de handicap, de leurs familles, des professionnels et de réalisations démontrant qu’il est possible de faire autrement.
Cette journée sera prolongée par une soirée festive où vous pourrez poursuivre les échanges et profiter d’un temps convivial et animé.
Vendredi 26 mai : assemblée générale de l'Unapei, de 8h30 à 13h30
Lors de cette assemblée générale sera présenté le projet Unapei 2030 et les orientations stratégiques qui le composent. Son ambition d’être le cap partagé de notre Union, et bien au-delà, la promesse d’un changement de société. Également au programme les votes du rapport d’activité, du budget, les affiliations d’associations, l’élection des administrateurs Unapei, la table ronde des partenaires et bien d'autres.
Et aussi un espace exposants à découvrir
Les 25 et 26 mai, exposants et partenaires de l’Unapei vous y attendent pour échanger avec vous sur les solutions possibles. Dans cet espace, les associations co-organisatrices de ce rendez-vous vous proposeront aussi de découvrir un panel d’initiatives. Le réseau esatco Grand Ouest y tiendra un stand.
Alors que l’Ukraine est en guerre depuis un an, le club des présidents de CVS rappelle son soutien aux personnes en situation de handicap et à leurs familles, victimes d’une terrible crise humanitaire et dont la vie est mise en danger.
« Cela fait maintenant un an que ce pays est en guerre... Les Ukrainiens souffrent terriblement. Les personnes en situation de handicap habituellement accompagnées dans des centres et des foyers n’ont plus d’établissement pour les accueillir. Il n’y a plus de service à domicile pour les aider… » Porte-parole du club des présidents de CVS de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, Philippe Josse résume tristement la situation de milliers de personnes aujourd’hui sans solution en Ukraine.
Sur place, les associations européennes recensent quelque 260 000 personnes en situation de handicap intellectuel, victimes du conflit avec la Russie. « Pour la plupart de ces personnes et leurs familles, il n’est pas possible de quitter la zone de guerre, tout comme il leur est quasiment impossible de se réfugier dans des abris souterrains, rappelle Helen Portal, chargée de mission à Inclusion Europe, mouvement qui défend l’égalité des droits et la pleine inclusion des personnes en situation de handicap intellectuel et leurs familles en Europe. Ces personnes manquent cruellement de médicaments, de produits d’hygiène, de matériel médical et des denrées de première nécessité. Dans ces circonstances, les familles font tout leur possible pour sauver leurs enfants… »
Au club des présidents de CVS, « nous sommes de tout cœur avec les Ukrainiens et nous les soutenons à fond, poursuit Mélanie Gouézou, présidente de CVS au foyer Luzel à Saint-Brieuc. En 2022, nous avons fait un don de 5000 € à l’association Inclusion Europe et nous sommes fiers de notre geste envers les Ukrainiens. Cet argent, nous l’avons gagné en travaillant dans nos ESAT et grâce à la journée que nous avons organisée sur l’autodétermination et le pouvoir d’agir. La guerre a commencé depuis un an et ne va s’arrêter tout de suite. Il faut que les associations humanitaires européennes restent mobilisées pour venir en aide à l’Ukraine. »
Quelques chiffres. 260 000 personnes ukrainiennes en situation de handicap intellectuel, 10 000 accompagnées dans des établissements et services, 7 millions de réfugiés, 18 millions en attente d'une aide humanitaire sur une population totale de 44 millions.
Dans son numéro de février, le magazine de l’Unapei « Vivre Ensemble » consacre un dossier sur l’autodétermination avec des témoignages d’autoreprésentants. Parole à Philippe Josse (à droite sur la photo), président du Conseil à la vie sociale à l’ESAT de Tréguier.
« En tant que président de CVS (conseil à la vie sociale) au sein de mon ESAT, je fais partie du Club des présidents de CVS de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor depuis janvier 2022. C’est un travail énorme, avec un agenda de ministre, mais j’adore ça ! Personnellement, ça ne me dérange pas du tout de rentrer tard le soir après une réunion ou un séminaire. C’est une super belle expérience. Je suis aussi le représentant de la commission « travail » du Club des présidents de CVS. Avec mes deux collègues des commissions « enfance » et « habitat », nous participons aux réunions du conseil d’administration de l’Adapei-Nouelles. Je trouve cette expérience excellente car j’ai le sentiment d’être écouté, de ne pas faire de la figuration. Ce n’est pas un exercice simple car il faut comprendre tout ce qui se dit. C’est pourquoi nous préparons l’ordre du jour avec un accompagnant. J’ai la chance d’avoir un peu d’expérience en termes d’autoreprésentation car j’ai travaillé en ESAT, mais aussi en entreprise adaptée. Pendant 18 ans, j’ai été membre du comité d’entreprise de cette EA. Lorsqu’elle a arrêté son activité, je suis revenu en ESAT. Là, j’ai mesuré le chemin qui avait été parcouru en mon absence pendant toutes ces années : la création du CVS, le FALC, etc. Il y a encore beaucoup de choses à améliorer, mais un chemin a été ouvert. D’ailleurs, au Club des présidents de CVS, nous n’hésitons pas à inviter des moniteurs de l’association afin qu’ils découvrent à quoi ressemble notre travail. Il ne faut croire qu’on passe notre temps à boire du café et manger des chouquettes ! »
* le magazine Vivre ensemble, diffusé à 50 000 exemplaires, propose un regard sur les grands enjeux autour du handicap (éducation, travail, accessibilité, vieillissement…), une veille permanente sur l’actualité (politique, droit, recherche…), un tour d’horizon des initiatives et innovations portées par les associations du mouvement, des pages magazines (culture, loisir, santé…), des informations pratiques et juridiques. Pour plus d’informations, vous pouvez écrire à l’adresse vivrensemble@unapei.org
A l’occasion de l’anniversaire de la loi de 2005 sur l'égalité des droits et des chances des personnes en situation de handicap, la journée du 11 février organisée à Saint-Brieuc, a permis de mettre en lumière des démarches et initiatives locales très concrètes en faveur d’une société plus inclusive.
Pour fêter l'anniversaire de la loi du 11 février 2005 « pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées », des manifestations ont été organisées un peu partout dans l’Hexagone. A Saint-Brieuc, dans les locaux de la résidence Cesson Toit, les représentants de l’Agence régionale de santé des Côtes d’Armor, du Département et de la municipalité briochine, les familles et dirigeants d’associations ont participé à une réunion d’information et d’échanges, en présence du sous-préfet Bernard Musset. Une matinée au cours de laquelle des associations locales ont présenté des actions déjà déployées en faveur d’une société plus inclusive.
"Aux actes citoyens" par la MAS Les Chants d'Eole de Dinan (Coallia)
Depuis 2019, une équipe de professionnels de la MAS Les Chants d'Eole à Dinan développe « Les Ateliers citoyens » pour former les résidents aux différents scrutins électoraux. Ce projet permet aux résidents de s’exercer et d’exercer leur pleine et entière citoyenneté. La méthode s’étoffe avec de nouveaux outils ludiques et pédagogiques. Le jeu « Aux actes citoyens » voit le jour. Il s’agit d’une boîte de jeu de plateau pour une séance d’une heure, un support ludo-pédagogique inclusif pour jeunes et adultes qui vise à impliquer tous les acteurs, usagers, bénévoles et professionnels. Un concept original unique en France pour rendre accessible le droit de vote à tous.
En savoir plus
"L'accès aux loisirs comme tous et avec tous" par le Pôle Ressources Accueil Inclusif Côtes-d’Armor
Promouvoir, faciliter et développer l’accueil des enfants à besoins spécifiques au sein des structures de la petite enfance, du péri et de l’extrascolaire, de loisirs ou de vacances. Tels sont les objectifs du Pôle Ressources Accueil Inclusif Côtes-d’Armor. Cette association oriente et accompagne les familles dans la recherche d’une structure d’accueil et de loisirs, mais elle s’adresse aussi aux professionnels du secteur en mettant en place des actions de sensibilisation, en contribuant à adapter le projet d’accueil et qualifier le personnel en charge de l’accueil, en accompagnant l’analyse et le changement des pratiques et solliciter si besoin l’intervention des personnes ressources spécialisées.
"Une association de soutien aux parents et professionnels accompagnant des enfants en situation de handicap" par IncluLink
IncluLink. C’est le nom de l’association de soutien aux parents d’enfants handicapés (handicaps visibles ou invisibles) avec des troubles, diagnostiqués ou non ; ainsi qu’aux professionnels de l’Éducation Nationale et les professionnels accompagnant des enfants dans les Côtes d’Armor.
L’association créée en 2020 a pour objectif de casser les solitudes et apporter du soutien à tout parent dans le besoin, de mettre l'enfant au centre des échanges, de créer des passerelles entre les différentes personnes et structures autour de l'enfant et enfin de mettre en commun des expériences.
Une île idéale par l'association Altigo
« Une île » est une installation sonore interactive et intimiste. Dans cette salle de jeux « acousmatique », la manipulation d’objets colorés permet, grâce à un traitement informatique basé sur la détection de couleurs, la modulation et le déclenchement de sons. Ainsi, la matière devient l’outil de l’interprétation musicale.
« Une île » est une terre grise émergée sous la lumière. Sans personne pour lui rendre visite, elle vibre à fréquence régulière et paisible. « Une île » s’habite, vit et évolue au fil des expériences, des regards et autres manipulations... Installation composée de formes organiques, rochers, cailloux, volcan, qui apparaissent par le jeu de la couleur et de la manipulation, « Une île » autorise à prendre le temps ; celui d’observer, de se mettre en action, et d’activer les vibrations tactiles, sonores, corporelles au sein de cet espace intimiste.
"Etre président de conseil à la vie sociale (CVS)" par l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor
Prendre la parole, être écouté, être associé, échanger, se concerter, consulter, décider,… A l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, l’expression et la participation des personnes en situation de handicap font partie intégrante de la vie de ses établissements et services, notamment à travers la représentation des présidents de Conseil à la Vie Sociale (CVS) dont trois d’entre eux siègent au Conseil d’administration de l’association. La personne est au cœur du dispositif décisionnaire de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Elle participe à la co-construction des projets de l’association dont elle est la première bénéficiaire. Ce dispositif a bousculé les pratiques, les regards des professionnels et des parents ont changé.
Les témoignages des présidents de CVS en vidéo
Sport : les valeurs du vivre ensemble par l'association Altygo
Le sport n’échappe pas à certaines idées reçues. Évidemment, chaque handicap moteur est différent en fonction des pathologies, et chaque personne concernée connaît ses propres limites. Néanmoins, beaucoup de personnes atteintes de handicap moteur font du sport. Que ce soit dans des structures locales ou en compétition. La preuve avec Amice Decamps, Lauréline Jack et Vincent Kéman de l’association Altygo qui ont parlé avec passion de leur pratique : la Boccia et le foot fauteuil.
Une plateforme de répit à destination des aidants par Handi-Cap 22
Suite à un appel à manifestation d'intérêt de l'ARS autour de solution innovantes en matière de répit, le collectif Handi-Cap 22 a proposé un projet de plateforme départementale. L'objectif est de consolider l'offre du répit et d'y faciliter l'accès. Cette plateforme de répit peut être considérée comme une porte d'entré dans un réseau de soutien pour les aidants.
La plateforme de répit handicap des Côtes d'Armor a pour fonction principale d'orienter et faciliter l'adhésion des aidants vers des offres de répit adaptées à leurs besoins ; de soutenir la mise en place d'heures de répit en levant les obstacles administratifs et financiers ; de favoriser le lien avec les acteurs locaux en favorisant un développement de l'offre et sa lisibilité ainsi que des relais de proximité ; d'apporter un soutien psychologique aux situations aidants-aidées.
Un numéro vert pour les personnes en situation de handicap et leurs aidants
0 800 360 360 : c'est le numéro vert à la disposition des personnes en situation de handicap et de leurs aidants. Il a été mis en place dans le cadre de la convention Communauté 360, portée par le Département des Côtes d’Armor, la Maison départementale pour les personnes handicapées, l’Agence Régionale de Santé Bretagne et Handi-Cap 22.
Une plateforme d’écoutants nationaux assure une continuité de service 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, c’est-à-dire au-delà des horaires sur lesquels les équipes territoriales sont disponibles. Ainsi, en toute circonstance et à tout moment, le service assure écoute et relais aux appelants avec des réponses à toutes les questions : santé, accès aux loisirs, scolarité, soins,...