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En novembre dernier, la Course de l’Ours avait réuni 350 marcheurs et 887 coureurs, répartis sur trois épreuves à la carte : la nouvelle « Grande ourse » de 26 km, le traditionnel 13 km entre Tréguier et le château de La Roche Jagu à Ploézal, et les 8 km de l’Ourson au départ de Pouldouran.
« Le but est de courir pour celles et ceux qui ne le peuvent pas, et de reverser tous les bénéfices à l’association Adapei-Nouelles Côtes d’Armor pour les jeunes de l’Institut Médico-éducatif (IME) de Minihy-Tréguier », rappelle Sylvain Prigent, coprésident de Reder Lann avec Stéphane Le Gardien, membres de l’association trécorroise Reder Lann, qui ont pris le relais des initiateurs de Sport Nature Trégor.
Les organisateurs de la 27e Course de l’Ours ont ainsi remis deux chèques à Annelyse Le Morvan, directrice de l’IME, et Marie-Claude Belleguic, déléguée du territoire du Trégor : 14 000 €, plus un don de 1 000 € du Crédit mutuel de Bretagne, partenaire de l’événement.
Rendez-vous est déjà pris pour la prochaine édition qui aura lieu le dimanche 2 novembre 2025.
Ouverte depuis trois mois à Saint-Brieuc, la boutique solidaire de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor a été officiellement inaugurée en présence de nombreux invités. Parole aux élus et aux responsables de l’association avant de laisser place à un défilé de mode surprise.
Christian Vincent, Président de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor : « En réunissant les deux anciennes entités, Artex (atelier de revalorisation du textile) et Fripes and Co, nous avons souhaité redynamiser et optimiser nos espaces de vente. Comme de nombreux secteurs d’activité, nous sommes soumis à la concurrence et devons faire preuve d’adaptation et d’innovation. La mission de l’atelier Artex est de collecter des textiles à partir des points de collecte répartis sur l’agglomération de Saint-Brieuc et de Leff Armor Communauté, puis de les trier à des fins de recyclage et de valorisation. C’est ainsi que plus de la moitié de ces textiles est revendue dans la boutique Piosh.
Cette seconde vie des textiles, c’est aussi une seconde chance pour nos salariés qu’ils soient en insertion ou en entreprise adaptée, qu’ils soient en situation de handicap ou de vulnérabilité. Au-delà des discours, elle matérialise le véritable sens d’une société solidaire et du vivre-ensemble. De par la nature même de leurs activités, ces structures apportent une contribution non négligeable au respect de l’environnement dans sa dimension du développement durable. En ce mois de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), ce moment de convivialité nous permet de faire découvrir nos activités valorisant nos savoir-faire. Au sein de la marque esatco, nous nous employons à donner encore plus de visibilité à nos métiers et à nos différentes filières. »
Muriel Le Goff, directrice adjointe de la filière textile à l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor : « Ce qui nous différencie, ce sont nos valeurs et nos missions. Nos missions, c’est l’emploi pour les personnes qui en sont éloignées et la protection de notre environnement. Notre responsabilité, c’est est d’être performant sur le plan économique. Cette nouvelle boutique vise à développer notre clientèle et notre chiffre d’affaires et ainsi améliorer l’équilibre économique de la filière textile.
Une de nos valeurs primordiales, c’est l’ouverture aux autres, le faire ensemble qui a été le fil conducteur de ce projet, une pratique ancrée dans la filière textile. La transmission est aussi une valeur que nous développons auprès des donateurs et clients afin de les sensibiliser à notre mission sociale et à les responsabiliser sur le mode de consommation.
Autre valeur : la positivité. Dans un secteur de la seconde main de plus en plus concurrentiel et assez peu rentable, avec une filière textile qui rencontre des difficultés de débouchés et qui subit de nombreuses critiques, nous nous efforçons d’être en mouvement, de nous adapter, d’anticiper, d’innover pour améliorer l’activité et l’accompagnement de nos salariés et agir au mieux pour notre territoire.
Merci à vous tous de bien vouloir être porte-parole, que les acteurs travaillent dans une logique responsable la plus possible vertueuse. J’espère que vous retrouvez toutes ces valeurs dans notre boutique, accueillante et chaleureuse où on vient faire de bonnes affaires, mais où on peut aussi s’informer, échanger, découvrir. Une boutique où on peut se sentir fier d’y travailler. Fier d’en être client et de contribuer activement à une action solidaire et de développement durable sur son territoire. »
Bruno Beuzit, en charge de l’Economie Sociale et Solidaire et de l’économie circulaire à Saint-Brieuc Armor Agglomération : « Nous sommes très fiers de bénéficier de cette belle vitrine de la seconde main textile sur notre territoire, à une période où la filière textile traverse une crise profonde. Saint-Brieuc Armor Agglomération se positionne clairement pour encourager les filières de réemploi et nous y travaillons depuis 2017. Des partenariats se sont mis en place dans le cadre de ce travail, notamment entre l’atelier Artex et l’entreprise à but d’emploi de territoire zéro chômeur de longue durée qui permet de poursuivre l’action au quotidien. »
Martine Hubert, adjointe au maire de Saint-Brieuc, en charge des solidarités, du développement social et de l’habitat : « Cette boutique présente un bel espace et donne l’opportunité à chacun de pouvoir s’acheter des vêtements car nombreux sont ceux qui n’ont pas les moyens de se fournir dans les grands magasins... Vous êtes une entreprise de l’Économie Sociale et Solidaire comme on aimerait en avoir davantage sur le territoire. L’équipe de la boutique porte des vêtements de couleur verte. Le vert, c’est l’espoir et je souhaite une longue vie à Piosh ! »
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Plus de 14 000 brioches ont été vendues cette année grâce à la mobilisation et la générosité de tous. Les bénéfices de l’édition 2024 permettront de financer plusieurs projets pour les personnes accompagnées sur les cinq territoires de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor.
Chaque année, l'Opération brioches permet de sensibiliser au handicap et de récolter des fonds, mais c’est aussi un temps de rencontres et de partage entre toutes les personnes impliquées dans l’événement. En octobre dernier, ils ont été nombreux à répondre à l’appel et à contribuer, à nouveau, au succès de cette opération sur les cinq territoires de l'association : Saint-Brieuc, Dinan, Loudéac, Guingamp et le Trégor.
Merci aussi à tous pour votre accueil : Intermarché, Super U, Weldom, Décathlon, CAF22, Synergihp, Thalès, Eurofins Eichrom entre autres.
Le vert s’est invité à l’inauguration de la boutique solidaire de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, ouverte depuis trois mois à Saint-Brieuc. En pleine période de Black Friday, le personnel associé aux jeunes de l’IME Guy-Corlay et aux élèves du lycée Jean-Moulin, a offert un défilé de mode éco-responsable et engagé, version Green Friday !
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Découvrez la vidéo réalisée par l'atelier Images de l'IME de Saint-Brieuc
L’Opération Duo Day, organisée le 21 novembre, a donné l’occasion à des salariés d’accueillir des personnes accompagnées de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor pour leur faire découvrir leur métier et leur environnement de travail. Avec, à la clé, de belles rencontres !
Une journée pour partager son quotidien professionnel en binôme avec une personne en situation de handicap : c’est le principe du Duo Day, organisé chaque année depuis 2018 au sein des entreprises, administrations et associations. En permettant à des personnes en situation de handicap de découvrir concrètement des métiers qu’elles pourraient exercer et aux employeurs d’apprécier leurs compétences, l’édition 2024 a totalisé 53 duos au sein de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor dont 16 à l'ESAT de Paimpol.
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Passionné de politique, Valentin Lucas a réalisé son rêve : partager le quotidien d’un député à Paris. Entre réunions, rencontres avec d’autres parlementaires et visite guidée dans les coulisses de l’Assemblée nationale, le jeune Loudéacien de 20 ans fait le récit d’une journée mémorable dans les pas d’Éric Bothorel, élu de la 5e circonscription des Côtes d’Armor.
« Ce matin-là, il fait froid sur Paris. La météo prévoit de la neige. J’attends le député Éric Bothorel dans le hall d’un immeuble du 9e arrondissement. C’est là que nous avons rendez-vous avec les dirigeants d’une grande entreprise : ChapsVision (éditeur français de logiciels d’analyses de données grâce à l’intelligence artificielle). Monsieur Bothorel a déjà commencé sa journée de travail depuis 6 heures et lorsqu’il arrive, je suis très content de le retrouver, deux semaines après l’avoir rencontré à l’Assemblée nationale. »
« A ses côtés, j’assiste à une réunion sur la cybersécurité avec des présentations d’outils technologiques. C’est très impressionnant ! Il me demande souvent si je vais bien. Je me sens à l’aise avec lui. Devant les dirigeants de l’entreprise, j’en profite pour faire une démonstration de mon stylo connecté qui me permet de comprendre des textes sur papier car je ne sais ni lire, ni écrire. Ils sont épatés et me posent beaucoup de questions sur mon crayon. La réunion se termine par une rencontre avec la directrice marketing de la Fondation de ChapsVision qui vient en aide aux personnes en situation de handicap et à leurs familles. Elle souhaite soutenir des ESAT comme celui où je travaille à Loudéac. »
« De gros flocons tombent désormais dans la rue. C’est beau Paris sous la neige ! Un taxi nous emmène jusqu’au bureau du député, tout près de l’Assemblée nationale. Avec lui, je discute de mon activité à l’atelier cartonnage de l’ESAT. Il me parle de son travail et prépare déjà ses prochains rendez-vous. C’est passionnant ! »
« Nous quittons le bureau, direction l’Assemblée nationale où nous attend un autre député des Côtes d’Armor, Corentin Le Fur. Et là, belle surprise : nous visitons l’Hémicycle tous les trois. C'est royal ! Corentin Le Fur me fait un cours d’histoire et nous prenons des photos devant le perchoir de l’Assemblée avant de poursuivre la visite. On a prévu de se revoir sur Loudéac. »
« Éric Bothorel me fait découvrir l’Assemblée. Il me présente la salle des commissions, la zone d’interviews pour les journalistes et bien d’autres lieux que je ne connais pas. On salue le personnel et on s’arrête devant une vitrine avec des caricatures en poterie. Le député m’explique que ce sont des députés iconiques qui ont fait l’histoire du lieu. »
« Il neige toujours sur Paris et nous sommes désormais au 8e étage du restaurant de l’Assemblée nationale, sur un balcon qui surplombe la ville. Incroyable ! La matinée a été longue et j’ai besoin de me retrouver seul, de me lâcher un peu. Je marche pendant dix bonnes minutes avant de revenir vers le député qui a la gentillesse de m’attendre avant de rentrer dans le restaurant. »
« C’est l’heure du déjeuner. A table, nous parlons de plein de choses en lien avec l’actualité. A un moment dans la discussion, il me dit que ce n’est pas lui qu’il faut prendre en photo, mais plutôt mes parents qui sont agriculteurs. Ce sont eux les héros du quotidien. Ses paroles me touchent beaucoup. »
« Autour de nous, je reconnais les visages de certains politiques que je vois souvent à la TV sur la chaîne LCP. Eric Bothorel me présente aux députés des Côtes d’Armor : Mickaël Cosson (Saint-Brieuc) et Murielle Lepvraud (Guingamp). Je rencontre aussi Aurore Berger (ancienne ministre en charge des solidarités et du handicap) et Christine Le Nabour, députée d’Ille-et-Vilaine qui fait partie du groupe de travail sur la révision de la loi de 2005. On échange des cartes de visite car on a prévu de travailler ensemble avec le Club des présidents de CVS. »
« A chaque parlementaire rencontré, je remets le cahier de doléances rédigé par les 25 présidents de CVS et les 5 personnes accompagnées du Conseil d'administration de notre association. A travers l’image de la montgolfière représentée dans ce document, je leur explique les problèmes que les personnes en situation de handicap rencontrent, ce qui nous freine et ce qui nous motive dans la vie. Chacun est à l’écoute, ça fait plaisir d’être entendu et compris par ces personnalités politiques. »
« Après le repas, nous retournons à l’Assemblée nationale pour assister à un spectacle de théâtre organisé dans le cadre de la journée nationale du Duo Day. Ce spectacle est présenté par les artistes d’un ESAT de Nantes qui appartient à esatco, la même marque portée par mon ESAT. Une belle surprise ! »
« A l’issue de la pièce de théâtre, je réussis à m’approcher de la présidente de l’Assemblée, Yael Braun-Pivet, à qui je n'oublie pas de remettre le cahier de doléances. Même chose avec la ministre en charge du handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq qui prend le temps de m’écouter. Rebelote, je sors encore mon stylo connecté et je lis quelques lignes du cahier devant elle. La ministre me dit que cet outil technologique peut être utile aux écoliers et que ma démonstration l’inspire, d’autant qu’elle est en train de réfléchir à un projet pour améliorer la vie des personnes en difficulté scolaire. »
« De retour au bureau d’Eric Bothorel, nous avons un rendez-vous avec un responsable d’une société qui gère des équipements connectés avec les réseaux mobiles 2G et 3G, notamment le bouton d’appel des secours dans les ascenseurs. Après cela, le député me propose de lire deux courriers qu'il vient de recevoir. Des courriers de la Présidente de l’Assemblée et du Ministre de l’Industrie quand même ! Ce n’est pas tous les jours qu’on voit des papiers officiels tamponnés avec le logo de l’État. Avec mon stylo, je lis attentivement les pages avant de lui faire un compte rendu. Je suis vraiment honoré de consulter des papiers aussi importants. C’est trop cool ! »
« Dehors, il neige encore plus fort et il est temps de quitter Paris pour rejoindre les Côtes d’Armor en voiture. Je remercie alors Éric Bothorel de m’avoir accueilli et accompagné toute la journée. Une journée intense et passionnante. La politique, c’est ma passion. J'ai découvert que le travail de député n'est pas que dans l'Hémicycle. Il y a des commissions, des rencontres avec des entreprises, des ministres... Dans ce Duo Day, j’ai apprécié le côté humain du député avec qui j’ai parlé de ma famille, comme nous étions deux amis. Je suis fier d’avoir été son premier Duo Day. Et dire que le point de départ de cette rencontre, c’est une blague lancée lors d’une partie de baby-foot en 2022 à Saint-Brieuc lors d’un enregistrement vidéo sur le projet associatif de l’Adapei-Nouelles. A l'époque, je lui avais demandé s’il était possible de venir passer une journée avec lui à Paris. Deux ans après, mon rêve s’est réalisé ! »
Au cœur des Rendez-vous des métiers et de l’emploi, les équipes de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor et de la marque esatco ont été pleinement mobilisées pour présenter au public leurs métiers et attirer de nouveaux talents. Retour en images sur l’édition 2024 organisée au Palais des Congrès et des Expositions de Saint-Brieuc.
Découvrez la vidéo dédiée au lancement de la marque employeur de l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor
A l’invitation du député Éric Bothorel, le Club des présidents de Conseil de la Vie Sociale (CVS) de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor a visité l’Assemblée nationale. Une plongée dans l’antre parlementaire ponctuée par la rencontre inattendue avec l’ancien Premier ministre, Gabriel Attal. Ambiance.
« Waouh ! C’est beau, c’est magnifique ! » Les présidents de CVS de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor font son entrée dans l’enceinte de l’Assemblée nationale et découvrent la majestueuse Salle des fêtes sous les dorures de la République. « Avec toutes ces lumières et ces grandes tapisseries, on en prend plein les yeux », s’émerveille Marie-Claude Lanternier, représentante de l’ESAT de Guingamp.
Le temps de prendre quelques photos, le groupe s’avance vers la Grande Rotonde puis la Salle des Pas perdus. « Ici, c’est la salle réservée à la presse, indique Franck Girardeau, un ancien moniteur d’ESAT reconverti guide à l’Assemblée. Quand les députés sortent de l’hémicycle, ils sont interviewés par les journalistes, et c’est là que ça se passe. »
« C’est trop classe ! » souffle Valentin Lucas, jeune administrateur de l’Adapei-Nouelles venu de Loudéac, qui attend avec impatience le député de Lannion, Éric Bothorel. « Le voilà, c’est lui ! » prévient l’un des membres du groupe, en pleine discussion dans le Jardin des Quatre colonnes. Poignées de mains, selfies, photo de groupe, sourires en cascade et remise du cahier de doléances préparé par le Club des présidents de CVS : « Lorsque nous avons su que nous avions la chance de venir à l’Assemblée nationale, le lieu où se votent les lois, nous avons réfléchi à la question de notre place dans la société. Voici les remarques pour améliorer notre vie, lever les freins, favoriser le mieux-vivre ensemble et faire société. »
Après un bon quart d’heure d’échanges avec l’élu, direction l’hémicycle pour la séance parlementaire du jour, point d’orgue de la visite. Silence absolu dans les rangs. Au balcon du temple de la parole et des libertés, haut-lieu chargé d’histoire, chacun scrute les intervenants et tente d’apercevoir un visage connu. « François Hollande, l’ancien président de la République, est là ! Gabriel Attal aussi ! »
Cerise sur le gâteau, l’ancien Premier ministre vient à la rencontre du Club des présidents de CVS à la sortie de l’hémicycle, accompagné de son ami parlementaire Éric Bothorel. Moment magique pour les personnes accompagnées et leurs encadrants. « Eh oui, vous le voyez à la télé mais il existe aussi en vrai ! » lance le député des Hauts-de-Seine, qui se prête avec une grande disponibilité au jeu des selfies, avant de consulter à son tour le cahier de doléances remis par le groupe. « Mieux vivre ensemble pour faire société, c’est un vrai sujet d’actualité. L’an prochain, nous fêterons les vingt ans de la loi de 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes en situation de handicap. Il y a encore des progrès à faire. On pourra travailler en amont et se revoir pour en échanger. Peut-être à Paimpol ? » Éric Bothorel acquiesce. L’invitation est lancée !
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Lors de leur visite à l’Assemblée nationale le 6 novembre à Paris, les présidents de Conseil de la Vie Sociale de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor ont remis un cahier de doléances au député Eric Bothorel et à l’ancien Premier ministre Gabriel Attal. Découvrez les souhaits formulés par les personnes accompagnées pour améliorer leur vie, faciliter le « mieux vivre ensemble » et faire société.
« Nous sommes des personnes en situation de handicap, nous sommes présidents de Conseil de la Vie Sociale (CVS), un lieu d’expression collective. Mais avant tout, nous sommes des citoyens !
Nous voulons pouvoir bénéficier de nos droits. Par exemple, comprendre les choses, nous exprimer, choisir, pouvoir voter, c’est important. Faites des documents simples, parlez avec des mots simples. Nous voulons changer le regard de la société sur le handicap et qu’on dise de nous que nous sommes capables de faire des choses.
Il faut nous faire confiance. Nous avons de l’expérience. Nous voulons être consultés pour les lois sur le handicap qui sont faites pour nous. Nous voulons être consultés pour le fonctionnement de notre Association, de notre établissement ou service. Notre voix doit compter !
Nous voulons être présents dans les réunions où on parle de nous, on prend des décisions, on fait des choix. Nous voulons être présents dans les réunions de gouvernance de notre Association. Nous sommes des portes paroles.
Être représentant, c’est parler au nom des personnes que nous représentons, nos collègues en particulier ceux qui n’ont pas accès à la parole. Afin de bien réaliser nos missions, nous avons besoin d’être accompagnés par des facilitateurs, des aidants, car ce n’est pas toujours facile. Nous nous réunissons tous les mois dans le cadre d’un club de tous les présidents de CVS.
Lorsque nous avons su que nous avions la chance de venir à l’Assemblée nationale, le lieu où sont votées les lois, nous avons réfléchi à la question de notre place dans la société. Voici nos remarques pour améliorer notre vie, lever les freins et permettre à la montgolfière du Mieux vivre ensemble pour faire société de prendre son envol. »
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A l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, les élections du Conseil de la Vie Sociale (CVS) auront lieu le 14 novembre prochain. A l’ESAT de Loudéac comme dans chaque établissement de l’association, on se prépare à élire ses représentants parmi les personnes accompagnées. La campagne bat son plein à coups de slogans et de phrases chocs. Morceaux choisis.
« Ensemble dans l’entraide, nous bâtissons un avenir meilleur » ; « Votre bien-être au travail est aussi le mien » ; « Dans les ateliers, cuisinons l’ambiance du bonheur » ; « Etre heureux, c’est le plus important » ; « Se rendre service, c’est l’esprit d’équipe ». A chaque candidat, un slogan de campagne ! A quelques jours des élections des présidents de Conseil de la Vie Sociale, la campagne bat son plein à l’ESAT de Loudéac. Chacun use de sa formule pour rallier un maximum de suffrages.
Les slogans s’affichent en grand sur les panneaux extérieurs du site esatco qui dévoilent le programme des candidats. A l’image de Véronique Robion, 35 ans d’expérience professionnelle. Celle qui travaille à l’atelier cartonnage mise avant tout sur « la bonne ambiance pour bien s’entendre sur tout ». Passionnée de musique et de chansons, elle souhaite favoriser l’entraide entre les ateliers, participer à l’organisation d’une porte ouverte à destination des familles et des entreprises, et embellir l’espace extérieur de l’ESAT avec des parterres de fleurs. Elle fait la promesse d’être « à l’écoute de tous » et de mettre en place des espaces de rencontres entre les élus et leurs collègues de travail.
« Je n'ai pas peur de m'exprimer »
Autre candidat, autre formule de ralliement bien trouvée en jouant sur les mots et le nom de la marque commerciale : « esatco, un écho qui vient de ma voix ». Cette voix est celle de Jean-Claude Latimier de l’atelier espaces verts et mécanique, qui soutient entre autres le projet d’agrandissement des vestiaires JEV, l’organisation d’événements festifs sur le site ou encore une réflexion commune à l’accompagnement des futurs retraités. En plus de résumer les grandes lignes du programme que chacun veut mettre en avant, les candidats révèlent leurs centres d’intérêt et leurs principaux atouts. « Je sais me défendre et défendre les autres », écrit Emmanuelle Le Vexier du service restauration. « Je parle bien et je n'ai pas peur de m'exprimer », insiste Valentin Lucas de l'atelier cartonnage.
A l'ESAT de Loudéac, la campagne électorale va désormais s’intensifier. Le jour du vote approche à grands pas.