Égalité professionnelle femmes-hommes : l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor reste un bon élève

98 points sur 100 ! C’est la note obtenue par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor à l’index de l’égalité professionnelle femmes-hommes pour l’année 2020. Un résultat identique à celui de 2019.

En 2019, le gouvernement a mis en place un « index de l’égalité professionnelle » destiné à mesurer et à supprimer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes. Pour calculer cet index, chaque entreprise doit prendre en compte différents indicateurs portant sur les écarts de salaires au même poste et au même âge, les chances d’obtenir une augmentation et une promotion pour une femme, le rattrapage salarial pour les femmes après un congé maternité, le nombre de femmes parmi les plus hautes rémunérations de l’entreprise.

Le calcul de chaque indicateur, selon une méthode définie par décret, aboutit à un nombre de points et à une note comprise entre 0 et 100, correspondant au niveau d'implication de l’entreprise dans la réduction des inégalités.

Comme l’an dernier, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor obtient une note 98 points sur 100. Preuve d’une forte implication et d’un engagement durable de l’association en matière de lutte contre les discriminations.

Les résultats par indicateur à l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor pour l’année 2020 :

  • Ecart de rémunération : 1,8 % => 38 points sur 40
  • Ecart de taux d’augmentation individuelles : 0,2 % => 20 sur 20
  • Ecart de taux de promotions en % : 1,5 => 15 sur 15
  • Pourcentage des salariées ayant bénéficié d’une augmentation dans l’année suivant leur retour de maternité : 100 % => 15 sur 15
  • Nombre de salariés du sexe sous-représenté parmi les 10 plus hautes rémunérations : 5 => 10 sur 10.

Des soins socio-esthétiques pour se réconcilier avec son corps et son image

Grâce au dispositif « Répit et bien-être » mis en place par l’Unapei, des personnes accompagnées au SAVS et au foyer d'hébergement de Guingamp ont bénéficié de soins socio-esthétiques. Une pratique qui a permis de porter un nouveau regard sur soi et d’effacer les stigmates physiques et psychologiques engendrés par la crise sanitaire.

Le constat

Les périodes de confinement et de déconfinement, les contraintes liées au respect des protocoles sanitaires mais aussi la mise en place des gestes barrières ont pour de nombreuses personnes en situation de handicap, engendré une perte de repères, de l’incompréhension, de l’anxiété, du stress, de la déprime, de la fatigue,… Des conditions de vie néfastes rendant la vie quotidienne difficile avec parfois des conséquences sur le plan physique (tensions musculaires, difficultés de sommeil, problèmes gastro-intestinaux), psychologique et émotionnel (sentiment d’inquiétude et d’insécurité avec le virus) et comportemental (irratibilité, pleurs, évitement des personnes extérieures, isolement). Le manque de relations sociales a souvent entraîné une diminution de l’attention à soi, voire une dégradation de l’image de soi.

L’initiative

Soucieuse de la qualité de vie des personnes accompagnées, l’Unapei a initié un dispositif national « Répit et bien-être : se réapproprier son corps ». Avec l’appui de partenaires reconnus pour leur expertise, ce dispositif a permis aux personnes en situation de handicap et à leurs familles de bénéficier gracieusement de séances d’activités physiques adaptées et de soins socio-esthétiques. Un programme en grande partie financé par le Fonds d’urgence Covid-19.

[caption id="attachment_4278" align="alignnone" width="981"] A travers les soins et l’écoute, la socio-esthéticienne Valérie Lorant-Guerre atténue les angoisses et aide la personne à retrouver une meilleure estime de soi. © Clothilde Morin.[/caption]

L’action

Au sein de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, cinq personnes accompagnées par le SAVS de Guingamp ont bénéficié de quatre séances individuelles de soins socio-esthétiques. Prodigués par Valérie Lorant-Guerre, socio-esthéticienne, ces soins (massage du dos et des jambes, réflexologie plantaire) ont permis d’offrir un moment de répit privilégié pour se recentrer sur soi, retrouver une estime de soi, une sensation de mieux-être. Dix résidents du foyer d'hébergement de Guingamp ont quant à eux participé à trois séances collectives d'automassage pour apprendre à se détendre. A travers cette pratique, l’expression « Prenez soin de vous », tant utilisée en ces temps de crise sanitaire, prend ici tout son sens.

La satisfaction

Les personnes ayant participé à chacune des séances ont apprécié les soins socio-esthétiques. Ils ont tous exprimé leur satisfaction et confié que cela les avait beaucoup aidés dans un contexte de crise sanitaire et sociale. Voici les extraits des commentaires recueillis par Clothilde Morin, assistante sociale du SAVS : « C’était agréable » ; « On arrive à se parler » ; « L’ambiance est bonne » ; « Ça fait du bien » ; « Prendre son temps pour prendre soin de soi » ; « Quand on sort de la séance, on est bien » ; « Ça m’a beaucoup aidé, ça m’a permis de voir autre chose et de trouver quelqu’un à qui parler ».

Le foyer Avel Nevez devient un refuge de la ligue pour la protection des oiseaux

A Minihy-Tréguier, le foyer Avel Nevez agit pour la nature de proximité en défendant la biodiversité dans son jardin. Il arbore désormais le label « Mon établissement est un refuge LPO ».

En mars dernier, Sophie Guillaume et Jérémy Richeux du service animation de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) à la station de l’Ile-Grande à Pleumeur-Boudou, sont venus à la rencontre des personnes accompagnées du foyer Avel Nevez dans un cycle de connaissance et de reconnaissance des différentes espèces d’oiseaux environnants. Le but de la séance ? « Amener les personnes à développer leurs sens afin de percevoir ce qui se vit dans le jardin du foyer, indiquent les deux animateurs. Cela consiste à apprendre à observer, à reconnaître les oiseaux, écouter, mémoriser les chants et cris, comprendre puis identifier les besoins des espèces. »

A travers ces séances de découverte de la nature de proximité, la Ligue de protection des oiseaux utilise un panel d’outils pédagogiques facilitant l’apprentissage : prêt de paires de jumelles individuelles, mise à disposition de longue-vue connectée, fiches techniques, clés d’identification…

« Le jardin est voué à se transformer en lieu de contemplation pour toutes les personnes du foyer Avel Nevez, à devenir même, on peut l’espérer, un lieu de ressources et de références tant en interne qu’en externe », souligne Patricia Peillet, monitrice éducatrice, référente du projet au sein du foyer Avel Nevez de Minihy-Tréguier.

[caption id="attachment_4261" align="alignnone" width="726"] Observer, écouter la nature de proximité, apprendre à mieux la connaître, en parler et la protéger. Telle est la finalité de la démarche entreprise par le foyer Avel Nevez.[/caption]

Depuis octobre 2019, un partenariat a été mis en place sur trois ans entre la Ligue de protection des oiseaux et le foyer qui a décroché le label « Mon établissement est un refuge LPO » (le refuge LPO peut être un terrain petit ou grand, parc ou jardin, prairie ou forêt, en ville ou à la campagne, sur lequel le propriétaire s’investit en faveur de la préservation de la nature).

« Un certain nombre de personnes accompagnées et de professionnels s’est ainsi engagé pour étudier la nature, mieux la connaître afin de la protéger, favoriser la biodiversité sur un espace déterminé, améliorer la qualité du cadre de vie, explique Patricia Peillet. Le jardin du foyer a pour objectif d’être aménagé en faveur de la biodiversité, pour un fonctionnement optimal de l’écosystème. Ce qui amène les personnes à se familiariser avec l’environnement et ses besoins. »

C’est au cœur de cette dynamique que Sophie Guillaume, responsable d’animation à la station LPO de l’Ile-Grande, propose plusieurs séances pédagogiques à destination de huit adultes du foyer Avel Nevez, acteurs du projet « Mon établissement est un refuge LPO ». Le financement de ces séances est assuré grâce au concours de la Fondation Engie, partenaire de la LPO via un mécénat.

En savoir plus sur la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).

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[caption id="attachment_4257" align="alignnone" width="900"] Sophie Guillaume, responsable d'animation de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) à la station de l’Ile-Grande à Pleumeur-Bodou dans les Côtes d'Armor.[/caption]

Face à la caméra, les jeunes de l’IME Saint-Bugan font de beaux rêves

En résidence à l’IME Saint-Bugan de Loudéac, l’artiste vidéaste Erwann Babin a produit un film intitulé « Sweet Dreams » qui révèle le talent des jeunes de l’établissement. Une création collective qui sera bientôt diffusée aux familles.

Enzo joue de l’accordéon et en est fier. Balle au pied, Bryan multiplie dribbles et jonglages avant de laisser place à Élouann qui sautille de plaisir sur un mini-trampoline, bientôt rejoint par Terence qui, en grand amateur de ping-pong, fait apprécier sa dextérité sous une pluie de petites balles jaunes.

Tour à tour, les jeunes de l’IME Saint-Bugan se succèdent devant la caméra d’Erwann Babin, artiste vidéaste invité à s’installer en résidence dans l’établissement de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, et à produire un film. « Je ne suis pas arrivé ici avec un scénario en tête, tient à préciser le Finistérien, membre de l’association La Fourmi-e, une fabrique d’art nomade qui développe des projets autour de la création contemporaine et de la recherche artistique en Bretagne. Ce film est de la création collaborative réalisée avec les jeunes et l’équipe des encadrants qui se sont tout de suite impliqués dans le projet. Chacun a vraiment joué le jeu. »

Du talent et une grande générosité

En fonction de leurs affinités, de leurs passions, les jeunes de l’IME ont imaginé un court passage devant le rideau noir tendu par Erwann Babin. « Ils ont manipulé l’objet de leur choix, ils ont également proposé des dessins que j’ai ensuite animé et intégré au montage. La création est influencée par la rencontre et ce film met en valeur la pratique personnelle de chacun. C’est une participation collective avec des individualités et beaucoup de talent », résume l’artiste qui, lors de cette résidence inédite dans un IME, avoue avoir rencontré « des jeunes d’une grande générosité qui se livrent sans barrière, parfois sans pouvoir parler. Du coup, d’autres échanges se créent. Dans ce travail de création, je me suis toujours senti bien. Les jeunes m’ont adopté assez vite et une relation de confiance s’est installée. »

Au terme d’un mois de tournage, de captations photographiques et de montage, le film « Sweet Dreams » a vu le jour. « Il a été présenté en interne aux jeunes et aux professionnels de l’établissement, indique Élisabeth Renault, la cheffe de service de l’IME. Dès que la situation sanitaire le permettra, nous envisageons de projeter le film dans un cinéma. En attendant, nous allons le graver sur un DVD et le remettre à chaque enfant. » Le DVD portera la signature d’Erwann Babin et des jeunes artistes mais aussi celle des partenaires qui ont financé ce projet de résidence artistique en milieu scolaire, à savoir la Direction régionale de l’action culturelle (DRAC), l’Agence régionale de santé (ARS) et le Conseil départemental des Côtes d’Armor.

 

Journée de l’autodétermination : découvrez le programme des conférences

Le club des présidents de CVS de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor organise une journée d'informations et d’échanges autour du thème de l’autodétermination, le 22 septembre 2021, à Saint-Brieuc. Les noms des conférenciers sont désormais connus.

Qu’est-ce-que l'autodétermination ? En quoi les personnes en situation de handicap ont le pouvoir de décider pour elles-mêmes, de faire leurs propres choix et d’être actrices de leur vie ? Comment prendre en compte leurs envies, leurs attentes et développer leurs capacités ? Quelles sont les initiatives en la matière ? Pour y répondre, des experts sont invités à partager leurs connaissances et leurs réflexions, des personnes accompagnées leurs vécus, lors d’une journée dédiée à l’autodétermination le vendredi 22 septembre, au Palais des Congrès de Saint-Brieuc.

Doctorante en psychoéducation, Coralie Sarrazin inaugurera le cycle de conférences. La psychologue travaille depuis dix ans sur l’autodétermination des adultes présentant une déficience intellectuelle. « L’autodétermination est un concept complexe, il s’agit de la capacité pour une personne de décider pour elle-même et par elle-même en dehors de toute influence extérieure. Travailler sur les capacités d’autodétermination d’une personne, c'est l’accompagner dans sa réalisation personnelle et lui assurer une santé mentale et une qualité de vie remarquable. »

Ève Gardien, maître de conférences en sociologie à l’Université de Rennes 2, participera également à la journée de l’autodétermination. La chercheuse interviendra sur le thème de l’accompagnement et le soutien par les pairs, « cette relation de soutien entre pair(s), à la demande de la personne qui cherche des solutions à un problème rencontré dans sa vie quotidienne dans l'objectif d’être plus autodéterminée et acquérir davantage de capacité d’agir. »

[caption id="attachment_4211" align="alignnone" width="640"] L'auditorium Le Grand Léjon au Palais des Congrès de Saint-Brieuc accueillera la Journée de l'autodétermination organisée par l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor.[/caption]

Auteur de plusieurs livres dont un sur l’inclusion active, « De l’appartenance à l’émancipation. Fidélité et perméabilité », Pierrot Amoureux, ancien responsable pédagogique au sein du réseau Différent & Compétent, évoquera « les volontés d’accompagnement et d’émancipation portées par les acteurs de terrain afin de contribuer au questionnement éthique des personnes, des collectifs et institutionnels en charge de ces politiques. Des questionnements, mais aussi des outils concrets pour faciliter la promotion des personnes, rendre accessible l’analyse de pratique des acteurs de l’accompagnement et contribuer à rendre plus humaine l’existence de chacun. »

De même, Emmanuel Le Merrer, spécialiste en ingénierie sociale et formateur EFTS (Écoles de Formation des Travailleurs Sociaux), animera une conférence sur les politiques publiques. A travers des exemples concrets, il mettra en avant les actions publiques mises en place sur les territoires avec la volonté d’associer et de faire participer les personnes dans une démarche d’autodétermination.

Lahcen El Rajaoui, Président de Nous Aussi, association nationale d’autoreprésentation des personnes handicapées intellectuelles par elles-mêmes, et Cyril Desjeux, sociologue et directeur scientifique de Handéo, association créée à l’initiative des principaux organismes du handicap pour libérer le pouvoir d’agir des personnes en leur permettant de vivre pleinement chez elles et dans la cité, participeront à une table ronde sur la thématique de la citoyenneté aux côtés de personnes accompagnées au sein de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor.

Une conférence pour les familles

La journée de l’autodétermination se terminera par une conférence destinée aux familles et animée par Coryne Husse, première vice-présidente de l’Unapei. « Gouverner sa vie avec ses propres moyens, ses propres désirs et ses propres orientations est essentiel, rappelle Luc Gateau, président de l’Union nationale. La démarche d’autodétermination constitue un positionnement éthique cher au réseau mais également un principe d’accompagnement, ainsi qu’un levier pour que les personnes en situation de handicap puissent vivre avec et parmi les autres. »

Pratique. Journée de l’autodétermination, mercredi 22 septembre 2021, de 9 h à 17 h, à l’auditorium Le Grand Léjon au Palais des Congrès de Saint-Brieuc. Conférence ouverte aux familles à 18 h 30. Toutes les conférences seront retransmises en direct sur le web avec un tchat qui permettra des échanges avec les intervenants. De nombreux ateliers et stands sur site.

En savoir plus sur www.autodetermination-adapei-nouelles.com

A vélo, en route vers l’autonomie et l’écomobilité !

A Lamballe, sept locataires de la résidence Habitat Handi Citoyen Ker Galop ont suivi une séance de remise en selle pour apprendre ou réapprendre le goût du vélo.

« Il n’y a pas d’âge pour apprendre à faire du vélo. Grâce à lui, on peut énormément gagner en autonomie ». Depuis deux ans, Gwladys Théaud multiplie les actions pour aider les personnes en situation de handicap à se remettre en selle ou tout simplement apprendre à pédaler.

Éducatrice spécialisée dans la mobilité à vélo, l’auto-entrepreneuse intervient sur toute la Bretagne notamment dans les ESAT (Établissements et services d’aide par le travail) et les IME (Instituts médico-éducatifs). « Tout le monde n’a pas appris à faire du vélo. Cet apprentissage permet de créer du lien, de développer la confiance en soi, d’adopter les bons comportements, d’acquérir des réflexes… » Et plus encore, s’inscrire dans une démarche éco-responsable et préserver sa santé en faisant de l’activité physique.

[caption id="attachment_4182" align="alignnone" width="830"] Après le succès de l’opération Remise en selle (ici Alexis), les locataires de la résidence HHC de Lamballe souhaiteraient élargir l'expérience par le financement d’un équipement adapté pour le rangement du parc vélo grâce au dispositif Alvéole.[/caption]

Le mois dernier, Gwladys Théaud a proposé une séance de remise en selle à sept adultes de la résidence Habitat Handi Citoyen (HHC) Ker Galop à Lamballe. Chacun d’entre eux a reçu (et apprécié !) un cours individuel d’une heure et demie suivi d’une évaluation personnalisée. Au programme : révision des règles de sécurité et des panneaux de signalisation, réglages et prise en main du vélo, mise en pratique et circulation en situation réelle. « Avec les débutants, nous travaillons l’équilibre, le freinage, la maniabilité du vélo afin que les personnes se sentent plus à l’aise, indique la jeune femme, affiliée à la Fédération française des usagers de la bicyclette (Fub) qui regroupe 452 associations membres. L’objectif est de donner envie de se déplacer à vélo, de réaliser en toute sécurité un trajet domicile-travail ou domicile-jardin partagé ("Jardin des mélanges"). A Lamballe, j’ai été agréablement surprise par l’atmosphère vélo qui règne au sein de la résidence HHC. Rémi vient d’acheter un vélo tout neuf après une séance de remise en selle. Médéric effectue tous les jours un trajet de 9 km pour se rendre à son travail. Maryline, l’intervenante professionnelle, circule en VAE (Vélo à Assistance Électrique) et nourrit des envies de balades. Ici, on parle vélo et on pratique le vélo ! »

Grâce à cette opération de remise en selle animée par Gwladys Théaud, « le vélo a repris toute sa place dans les pratiques sportives des locataires de la résidence, témoigne Maryline Durand. Alan s’est acheté un nouveau vélo qui lui permet de retrouver le plaisir de pédaler tous les jours. Il a effectué seul deux balades de 12 km et 14 km. De même, Rémi, Francis et Youenn ont pris l’habitude de se rendre ensemble à vélo au jardin partagé avec plaisir, sécurité et liberté. »

Contact. Pour les établissements et services du secteur social et médico-social, Gwladys Théaud propose des séances d’apprentissage du vélo (de l’initiation à la maîtrise), parcours ludique et éducatif, animations culture vélo / écomobilité, et autres balades. Renseignements au 06 28 32 22 90 ou par mail contact@avelo.bzh

Page Facebook : À VéLo, en route vers l'écomobilité. Site internet : avelobzh.wordpress.com

 

A Saint-Brieuc, l’activité second œuvre ne connaît pas la crise

Si la crise sanitaire a fragilisé bon nombre de filières du secteur protégé, l’activité du second œuvre s’en sort plutôt bien. Exemple à l’entreprise adaptée esatco de Saint-Brieuc.

« Les trois équipes sont en permanence sur le terrain et on a actuellement une vingtaine de dossiers en attente », s’exclame Vincent Fontaine, nouveau responsable d’activité second œuvre à l’entreprise adaptée esatco de Saint-Brieuc, nommé en remplacement de Guy Perrot parti à la retraite. Malgré le contexte de crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19, les carnets de commandes sont bien remplis. De quoi donner le sourire (derrière le masque) à cet ancien artisan peintre décorateur du pays de Loudéac. « Avec la période de confinement, les gens se retrouvent chez eux, ils sont en quête de cocooning et de confort dans leur maison. Ils ont envie de se faire plaisir et font appel à nos services. »

Depuis le début de l’année, l’entreprise adaptée est régulièrement sollicitée pour des travaux de peinture, de décoration intérieure, revêtement de sol, placoplâtre, ravalement de façade ou encore de menuiserie. Les clients ? Des entreprises en tous genres, des collectivités et des particuliers, principalement de l’agglomération de Saint-Brieuc. « Lorsqu’un client nous sollicite, on étudie précisément sa demande avant de lui faire une proposition, indique Vincent Fontaine dont le rôle est avant tout de « bien conseiller la personne quel que soit le domaine d’intervention ».

Une fois le chantier ouvert, les équipes travaillent en toute autonomie. Comme récemment à Trégueux où l’un des binômes a travaillé sans le responsable d’activité pour installer une cuisine chez un particulier ou encore à Saint-Brieuc où l’entreprise adaptée avait en charge la rénovation d’un appartement pour le compte d’une agence immobilière. « En ce moment, nous sommes aussi en chantier à esatco Paimpol sur le site de Plourivo pour la pose de cloisons OSB dans un atelier en vue du développement d’une activité de conditionnement d’épices à partir de cet été. »

En attendant, l’entreprise adaptée esatco de Saint-Brieuc va de l’avant. Elle vient d’embaucher un plaquiste d’expérience pour élargir sa palette de savoir-faire et continuer à satisfaire au mieux sa clientèle.

Contact. Entreprise adaptée esatco, 3 rue de Niépce à Saint-Brieuc. Ouvert du lundi au vendredi, de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h. Tél. 07 86 15 66 98 ou 02 96 68 23 23. Devis gratuit sur simple demande, de préférence par mail : v.fontaine@esatco.fr

A vélo au boulot : préparez-vous à pédaler du 17 au 23 mai 2021 !

Dans les Côtes d’Armor, la sixième édition du challenge « A vélo au boulot » se déroulera du 17 au 23 mai 2021. L’objectif ? « Montrer que se déplacer différemment est possible ! », rappellent les organisateurs. Le principe est simple : tous les participants (entreprises, établissements publics, associations ou écoles) comptabilisent, au sein de leur propre équipe, les kilomètres parcourus par leurs salariés durant toute une semaine et tentent de gagner ensemble le challenge.

« En pédalant, on s’aère l’esprit et on arrive au boulot bien réveillé, indiquent les membres de la dynamique association organisatrice "Vélo utile", basée à Saint-Brieuc. On lutte contre la sédentarité et on se dégourdit les jambes. Et puis, on franchit rapidement des distances de 5 à 8 km sans s’en rendre compte On va souvent plus vite qu’une automobile en ville et les temps de trajet sont toujours équivalents. »

Pour l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, deuxième de sa catégorie l’an dernier avec 38 participants et 1616 kilomètres parcourus, les inscriptions sont à transmettre par mail à Delphine Bréant : d.breant@adapei-nouelles.fr (renseignements au 02 96 62 66 77).

En savoir plus sur www.a-velo-au-boulot.fr

EN IMAGES. La visite de Stéphane Mulliez à la MAS de Paimpol

A l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, Stéphane Mulliez, directeur général de l’ARS Bretagne, s’est rendu, le 2 avril, à la MAS L’Archipel de Paimpol pour découvrir un dispositif expérimental mis en place pour les personnes avec TSA et troubles du neurodéveloppement en situation très complexe. Retour en images.

[caption id="attachment_4233" align="alignnone" width="800"] La directrice Catherine Baudouin-Quéromès et son équipe ont accueilli Stéphane Mulliez (au centre), directeur général de l’ARS Bretagne lors de sa venue à la MAS de Paimpol. © Photos Loïc Tachon[/caption] [caption id="attachment_4228" align="alignnone" width="795"] Lors d’une réunion d’informations et d’échanges avec les dirigeants de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor et l’équipe de direction de la MAS de Paimpol, Stéphane Mulliez, ici au premier plan à droite, a découvert le projet expérimental d’accompagnement pour les personnes avec TSA et troubles du neurodéveloppement en situation très complexe.[/caption] [caption id="attachment_4229" align="alignnone" width="800"] « Dans cette institution, j’ai découvert des techniques de préparation aux soins somatiques et notamment la planche papoose board qui permet d’immobiliser le résident à l’aide de rabats de toile en scratch. » Dixit Stéphane Mulliez, le directeur général de l’ARS Bretagne.[/caption] [caption id="attachment_4230" align="alignnone" width="800"] Catherine Baudouin-Quéromès, directrice de la MAS de Paimpol, présente l’organisation des unités autistes et polyhandicapées au sein de son établissement.[/caption] [caption id="attachment_4231" align="alignnone" width="800"] Stéphane Mulliez (au centre) aux côtés de Frédéric Gloro, directeur général de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor et d’Éric Bothorel, député des Côtes d’Armor.[/caption] [caption id="attachment_4232" align="alignnone" width="800"] Stéphane Mulliez et la délégation de l’ARS ont visité le jardin sensoriel Bel Abri Joël-Mordelet, présenté ici par la directrice-adjointe Mireille Kerloc'h.[/caption] [caption id="attachment_4234" align="alignnone" width="800"] Stéphane Mulliez a profité de sa venue dans les Côtes d’Armor pour annoncer l’ouverture d’une unité d'enseignement en maternelle autisme à Loudéac en septembre 2021. « Un enjeu d’inclusion dans l’école mais aussi dans la vie sociale et professionnelle. »[/caption] [caption id="attachment_4235" align="alignnone" width="800"] Ultime point d’étape de la journée, la visite au centre de consultations dédiées Handi-Accès à l’hôpital de Paimpol, pour un accès aux soins et un accompagnement adapté à chaque situation. © Photos Loïc Tachon[/caption]

Une pose de première pierre symbolique à l’IME de Minihy-Tréguier

A l’IME de Minihy-Tréguier, les travaux ont commencé en début d’année mais la première pierre symbolique a été posée il y a quelques jours. L’investissement des salariés dans ce projet de restructuration a été salué par la directrice du dispositif enfance du Trégor.

A l’heure des discours, Christian Vincent, le président de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, n’a pu s’empêcher de faire un clin d’œil à l’histoire et de rappeler une autre pose de première pierre. Celle de la création de l’association le 27 mars 1961. « Depuis cette date, c’est-à-dire depuis soixante ans, nous n’avons cessé de poser des pierres afin de construire cette route empruntée chaque jour par les enfants et les professionnels qui les accompagnent. Aujourd’hui, à Minihy-Tréguier, nous poursuivons ce travail afin d’apporter des réponses en termes d’accompagnement, au plus près des besoins des personnes. »

Penser l’accompagnement de demain

En cette année anniversaire riche en projets et en chantiers, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor et son directeur général Frédéric Gloro ont souhaité symboliquement marquer le début des travaux de l’IME Ker an heol en pleine restructuration avec la réhabilitation du site et la construction d’un nouveau bâtiment éco-responsable qui abritera à terme le pôle TSA autisme, la section d’initiation et de première formation professionnelle (SIPFP) et la restauration. « Au-delà des partenariats noués avec les acteurs du territoire, ce projet est une aventure que nous avons également menée à l’interne de l’établissement, a souligné Josselyne Leroux, la directrice du dispositif enfance du Trégor. Nous avons mis en place des groupes de travail avec un professionnel de chaque secteur, non pas pour dessiner un établissement avec le nombre et la taille des pièces, mais pour se poser la question de l’accompagnement de demain. Nous avons revisité nos missions, nos pratiques, nos prestations pour arriver à un cahier des charges en termes de bâti. C’est d’ailleurs à l’issue de cette réflexion qu’il a été décidé de rester sur la commune de Minihy-Tréguier et de ramener le site de Braz sur celui de Bihan. »

Au-delà de l’accompagnement au quotidien et l’engagement auprès du public accueilli, Josselyne Leroux a salué « l’investissement des professionnels qui continuent de construire leurs pratiques, de s’interroger, d’évoluer avec leur temps. Cette construction, c’est une nouvelle page de l’histoire du dispositif enfance du Trégor qui s’écrit dans des locaux plus adaptés, des espaces plus faciles à vivre. »

[caption id="attachment_4140" align="alignnone" width="900"] Le chantier de l'IME de Minihy-Tréguier - Avril 2021 - © Loïc Tachon[/caption]