Quand les scouts font fi du handicap

Les Scouts de France de Saint-Brieuc accueillent, dans leurs rangs, des personnes en situation de handicap mental. Un cas unique en Bretagne, aux vertus bénéfiques pour tout le groupe.

Scouts, toujours prêts ! Et peu importe le handicap. Ce pourrait être la devise des Scouts et Guides de France du groupe de la Beaumanoir, à Saint-Brieuc. Depuis trois ans, le groupe est le seul de Bretagne à accueillir, dans ses rangs, des personnes en situation de handicap.

« Dans notre jargon, on leur donne le nom d’Audacieux et d’Audacieuses. La proposition était appelée « Vent du large », jusqu’à cette année. Ils font partie d’une « cordée », totalement intégrée au groupe », développe Steve Gentil, à l’origine de cette unité. Cette dernière regroupe, aujourd’hui, des personnes adultes qui ont essentiellement des troubles mentaux. « Mais c’est ouvert à tout type de handicap », précise le responsable.

« Ils se sentent utiles »

Lancée juste avant la pandémie de Covid-19, l’initiative a forcément été freinée dans son élan. Mais est repartie au mois de septembre « avec plein de projets » pour cette année : ventes de gâteaux, de soupes à Noël, de muguet… pour financer un camp l’été prochain.

Le tout en participant aux mêmes activités que l’ensemble du groupe de la Beaumanoir, qui compte près de 80 scouts. « Les autres ne se posent même pas de question : ils jouent avec les Audacieuses et Audacieux sans faire de différence. Le handicap, ça peut faire peur, il y a eu des craintes de familles au départ. Mais c’est au final bénéfique pour tout le monde », explique Steve Gentil.

Pour les personnes en situation de handicap, cette activité permet de « voir du monde, de se sentir utiles ». Le responsable de la cordée y voit surtout le moyen pour eux « de s’approprier leur vie, de se prouver qu’ils sont des citoyens à part entière. Ils ont des capacités et des idées comme tout le monde. Il faut juste les accompagner dans leurs choix et les guider. »

Le groupe de la Beaumanoir compte aujourd’hui dans ses rangs sept Audacieuses et Audacieux. « Le plus âgé a 69 ans, c’est un retraité d’un ESAT (établissement ou service d’accompagnement par le travail). Et il s’éclate », souligne Steve Gentil. Ce dernier est prêt à élargir la troupe, et lance un appel aux personnes qui souhaiteraient l’accompagner dans cette aventure. Le groupe se retrouve une à deux fois par mois, rue Jacqueline-Auriol, à Ploufragan.

Renseignements au 06 84 76 14 15.

Article de Brice Dupont paru dans Ouest-France, édition de Saint-Brieuc.

EN IMAGES. esatco Paimpol a soufflé ses 10 bougies

Pour ses dix ans, esatco Paimpol a ouvert les portes de ses ateliers pour présenter l’ensemble de ses activités de production à un public venu en nombre. Retour en images sur l'événement.

A la porte de l’atelier maraîchage bio, un groupe de parents et d’amis avance dans les pas décidés d’un professionnel ESAT qui fait visiter l’établissement dans lequel il travaille depuis cinq ans. Au détour de la discussion, l’une des personnes s’arrête et lance : « Et ce vélo avec la caisse jaune, ça vous sert à quoi ? » La parole est alors donnée à Mickaël : « Il s’agit d’un vélo électrique qui nous permet de livrer des légumes à la Biocoop de Paimpol. » Le professionnel de l’ESAT explique qu’il a lui-même été formé à la conduite de ce véhicule pouvant transporter jusqu’à 150 kg de produits. « Nous assurons l’approvisionnement du magasin deux fois par semaine et c’est un plaisir de rouler avec ce vélo ! »

[caption id="attachment_4635" align="alignnone" width="900"] Mickaël présente l'utilité du vélo cargo pour livrer les légumes de l'ESAT à la Biocoop de Paimpol. © Photos Loïc Tachon[/caption]

Très vite, la conversation bascule sur les légumes proposés par l’atelier maraîchage bio. « Ici, vous avez la liste de tous les produits. On retrouve des pommes de terre, des carottes, des betteraves, des tomates, sans oublier les cocos de Paimpol, détaille Christian, le vendeur au chapeau de paille. Nous avons aussi du miel produit à l’ESAT. Le prix du pot ? 3,50 €. »

A deux pas de l’atelier maraîchage bio, Loïc se tient déjà prêt à présenter la nouvelle activité de l’établissement : le recyclage des filets de pêche usagés. « On les reçoit dans de grands sacs et c’est à nous de les trier et couper. On sépare les ralingues et les filets en nylon qui prennent ensuite la direction d’une entreprise à Brest pour être transformées en billes de plastique. Au final, cela représente beaucoup de filets. En deux jours, Romuald et moi avons récupéré 1800 mètres ! »

La famille venue de Plouézec sera tout aussi impressionnée quelques minutes plus tard, lors de sa visite à l’atelier voisin qui assure l’étiquetage et le conditionnement de mille et une épices aux parfums si authentiques. De quoi égayer les papilles en ce jour de fête et d’anniversaire !

[caption id="attachment_4642" align="alignnone" width="900"] Christian renseigne les visiteurs à l'atelier maraîchage bio.[/caption] [caption id="attachment_4638" align="alignnone" width="950"] D'un atelier à l'autre, Florian guide le public, très attentif à ses commentaires.[/caption] [caption id="attachment_4641" align="alignnone" width="900"] Éric Bothorel, député des Côtes d'Armor, s'intéresse de près à la production de miel.[/caption] [caption id="attachment_4637" align="alignnone" width="950"] L'exposition photos présentant les activités de l'ESAT a été très appréciée par les familles.[/caption] [caption id="attachment_4636" align="alignnone" width="900"] Rénald Philippe, moniteur d'atelier, présente l'activité en lien avec la Cale aux épices de Paimpol. Une invitation à faire le tour du monde en quelques saveurs.[/caption] [caption id="attachment_4639" align="alignnone" width="900"] L'apiculture est l'une des activités qui a retenu l'attention des visiteurs lors des portes ouvertes.[/caption] [caption id="attachment_4651" align="alignnone" width="920"] L'ensemble du personnel s'est réuni dans la cour intérieure de l'ESAT pour former le chiffre 10 et souhaiter un bon anniversaire à esatco Paimpol ![/caption]

 

Les aidants invités à échanger autour d’un café

Mis entre parenthèses depuis de longs mois en raison de la crise sanitaire, le café des aidants reprend du service dans les Côtes d’Armor avec différentes thématiques au programme au cours du mois d’octobre.

Le café des aidants est de retour ! L’activité d’accompagnement et de conseil reprend auprès des personnes qui soutiennent au quotidien un proche âgé dépendant, malade ou en situation de handicap.

Co-animé par un travailleur social et un psychologue, le café des aidants est un temps de rencontres et d’échanges, un espace d'information ouvert à tous les proches aidants et les professionnels du secteur médico-social qui souhaitent confronter leurs expériences, partager quelques astuces ou, tout simplement se réconforter en se disant qu’ils ne sont pas les seuls dans cette situation.

« Que vous soyez parent, ami, voisin, retraité ou salarié, vous êtes le bienvenu pour échanger votre expérience avec d’autres aidants », lance Sandra Quellec, l’une des animatrices du café des aidants de l’Assad Mené Rance à Broons.

Les Cafés des aidants dans les Côtes d’Armor

A Trégueux le mardi 5 octobre, de 14 h à 16 h à l’AFM-Téléthon, La Hamonais, 105 Route de Moncontour. Renseignements au 02 96 71 16 01.

A Broons le mardi 12 octobre, de 15 h à 16 h 30 à l’ASAD Mené Rance, 1 rue du 19 Mars 1962. Renseignements au 02 96 84 63 43.

A Châtelaudren le jeudi 14 octobre, de 14 h 30 à 16 h, au Petit Écho de la Mode, 2 rue du Maillet. Renseignements au 02 96 79 77 82.

Plus d’informations sur les dispositifs mis en place : www.aidants.fr

Découvrez la vidéo de l’association française des aidants

Et vous, êtes-vous un salarié aidant ?

Il n’est pas évident de se définir comme aidant. Pourtant, nombreux sont ceux qui consacrent beaucoup de temps et d’énergie pour les autres. Mais que font-ils et qui sont-ils ?

Qu'est-ce qu'un aidant ?

Un aidant familial, ou aidant « naturel », s’occupe, de manière plus ou moins régulière et à titre non professionnel, d’un proche gravement malade, dépendant ou en situation de handicap. Cette aide peut prendre différentes formes : faire les courses et/ou les activités domestiques, accompagner chez le médecin, aider à la toilette, coordonner les visites des professionnels de santé et/ou des aides à domicile, ou simplement prendre régulièrement des nouvelles, partager un repas,…

Le profil des aidants

En France, près de 11 millions de personnes sont considérées comme des aidants familiaux. 57 % sont des femmes, 81 % ont moins de 65 ans (dont 44 % moins de 50 ans), 61 % travaillent et 58 % sont des salariés, 52 % soutiennent leur(s) parent(s), 19 % un autre membre de la famille, 12 % leur(s) grands parent(s), 12 % leur conjoint.

De plus en plus de jeunes

[caption id="attachment_4548" align="alignright" width="150"] Cyril Desjeux.[/caption]

Sur les 11 millions de proches aidants, plus de 700 000 auraient moins de 18 ans. Des estimations sans doute très en deçà de la réalité, tant il est compliqué de distinguer ce qui relève de la solidarité familiale et de la situation d’aide, comme le confirme une étude de l’association Handéo. « Un jeune va apporter une aide significative ou régulière à un membre de sa famille, malade, en situation de handicap ou de dépendance, commente Cyril Desjeux, directeur scientifique de l’association Handéo, qui a récemment animé une conférence lors de la Journée de l’autodétermination organisée par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Ces enfants et adolescents peuvent répondre à des besoins plus ou moins importants de surveillance ou de soutien moral. Parfois, ils ont même la charge de gestes très concrets, comme la toilette, l’habillement ou la douche (20 %) et d’actes liés aux soins (43 %). Ils peuvent être exposés à des risques spécifiques liés à leur scolarité ou à leur insertion professionnelle ».

Les contraintes du salarié aidant

[caption id="attachment_4547" align="alignleft" width="150"] Sylvie Euzenat.[/caption]

Plus de 60 % des aidants exercent une activité professionnelle. Au-delà de ce chiffre, être salarié tout en aidant un proche impacte le quotidien de manière très concrète : stress, fatigue, problèmes de concentration, d’organisation dans son travail... « Quand on est aidant et salarié en même temps, on s’expose à de nombreuses contraintes dans son travail, atteste Sylvie Euzenat, chargée de développement social à Malakoff Humanis, partenaire de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Au lieu de prendre son poste à 8 heures, on arrive plus tard car on a eu à gérer l’absence de l’aide à domicile ou un rendez-vous médical de dernière minute avec la personne qu’on a décidé d’aider. C’est parfois très compliqué. La vie privée du salarié peut avoir un impact sur la vie de l’entreprise ou de l’association. Cette situation peut également générer des tensions entre collègues de travail. » Une étude réalisée en 2018 a montré que pour les deux-tiers des aidants interrogés, l’aide apportée à un proche avait des répercussions et que 67 % avaient dû prendre un congé pour s’occuper de leur proche.

Vie professionnelle et vie d’aidant

Être salarié aidant peut certes paraître contraignant mais il bénéficie de plusieurs aspects positifs. « Cela apporte des compétences à la personne qui est beaucoup plus dans l’empathie avec les autres, souligne Sylvie Euzenat. On peut arriver en retard mais être très engagé dans son travail. Reste à savoir comment la direction de l’entreprise accueille ces salariés aidants. Met-elle tous les moyens en œuvre pour que chacun d’entre eux puisse concilier au mieux vie professionnelle et vie d’aidant ? Certaines entreprises ont mis en place bon nombre d’actions et de dispositifs RH favorisant le quotidien de l’aidant. Comme par exemple, le don de jours permettant à un salarié aidant de bénéficier de ce service de solidarité pour être présent auprès de son aidé. D’autres entreprises ont également créé un congé pour les aidants familiaux, au même titre que les congés pour enfants malades. »

Lire aussi : Quelles aides pour le salarié aidant ?

Du sol à la cime des arbres, le bonheur en apesanteur

Au pôle adulte de Guingamp, les personnes accompagnées et les professionnels ont goûté avec bonheur à une nouvelle activité : la grimpe d’arbres. Un moment magique de ressourcement et de dépassement de soi.

La grimpe d’arbre n’a pas de secret pour Laurent Thily, éducateur et formateur au sein du collectif Utopiarbre. Depuis 2006, cette association du Trégor donne la possibilité aux personnes en situation de handicap de grimper dans les arbres. « Le but est de permettre à chacun de se surpasser, de faire les mêmes choses qu’un valide, indique l’éducateur. Nous avons déjà travaillé avec la Maison d’accueil spécialisée de Callac, l’Association hospitalière de Bretagne (AHB) ou encore l’association Arc-en-ciel pour que chaque personne y arrive, qu’elle soit en situation de handicap moteur, psychique ou sensoriel. Cette activité permet également aux participants de mieux découvrir le milieu naturel en explorant un arbre, des racines à la cime, en toute sécurité. »

Fin juillet, lors du traditionnel pique-nique du pôle adulte de Guingamp, les animateurs du collectif d’Utopiarbre ont posé leur matériel au pied du grand chêne qui se tient à l’entrée de l’ESAT de Plouisy. Cordes et chaise hamac solidement installées, mousqueton accroché et c’est parti ! Mètre après mètre, on prend de la hauteur, bientôt bercé par les mouvements de l’arbre, happé par des nouvelles sensations en apesanteur. Au retour sur terre, chaque participant a le sourire suspendu aux lèvres, satisfait d’avoir vécu cette nouvelle expérience et vaincu sa propre cime.

Contact. Utopiarbre, tél. 06 99 64 15 67. En savoir plus sur www.utopiarbre.fr

[caption id="attachment_4607" align="alignnone" width="600"] Laëtitia Allainguillaume, toute heureuse de participer à la grimpe d'arbres.[/caption]

Quelles sont les aides pour un salarié aidant ?

En marge de votre travail à l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, vous vous occupez régulièrement d’un membre de votre famille, d’un ami ou d’un voisin en perte d'autonomie consécutive à une maladie, à l'âge ou à un handicap. En tant que salarié-aidant, vous pouvez bénéficier de dispositifs avec l'Adapei-Nouelles mais aussi d'aides et de soutien avec les partenaires de l’association (Harmonie Mutuelle, Malakoff Humanis, CNPTP). Ces dispositifs peuvent vous permettre de mieux concilier vie professionnelle et accompagnement d’un proche.

 

Un guide pour vous, actuel ou futur aidant

Comment trouvez-vous un équilibre de vie et préservez-vous votre santé d’aidant(e), tout en veillant au bien-être de votre proche fragilisé ? Quels sont les dispositifs et les aides pour vous accompagner dans des situations parfois très dures ? Pour vous apporter les réponses à ces questions et à bien d’autres, Harmonie Mutuelle a créé pour vous, actuel ou futur aidant, le guide « Aidant : prendre soin de soi pour prendre soin de son proche ».

Guide des aidants Harmonie Mutuelle

Pour toute information, conseil ou démarche à effectuer, contactez le service d’action sociale d’Harmonie Mutuelle au 09 69 39 29 13.

 

Un site d'information et de bons conseils

Partenaire de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, Malakoff Humanis vous invite à consulter le site www.essentiel-autonomie.com qui donne toutes les informations utiles, des conseils gratuits, des réponses concrètes et personnalisées à tous ceux et toutes celles qui aident un proche. En quelques clics, vous accédez à des fiches d'information sur les droits, les aides et les démarches administratives ; des conseils sur les aides techniques et l’aménagement du domicile d'un proche ; une aide sur les lieux d'information locaux, les services à domicile, les associations d'aidants ou les établissements d'accueil spécialisé ; des astuces pour mieux concilier vie d'aidant et vie professionnelle ; des idées pour faciliter son quotidien et celui de ses proches ; des actualités sur le quotidien des aidants.

> Une ligne info aidant

À travers la ligne info aidant, des conseillers experts renseignent sur les droits à congés du salarié, les services d’aide à domicile possibles ou la recherche de solutions d’hébergement. Ils accompagnent les salariés dans leurs démarches administratives ou du quotidien et peuvent les orienter vers des organismes spécialisés ou des associations de malades.

Manque de temps, stress, difficultés d’organisation… La ligne Info aidant, c’est une solution concrète pour faciliter la vie d’aidant du salarié et celle de son proche. Tél. 01 56 76 81 91 (appel non surtaxé).

> Coorganiz, mon quotidien d’aidant

C’est une solution digitale complète et téléchargeable qui repose sur une expérience utilisateur simple, pour répondre aux besoins essentiels d’un aidant et de ses proches. Avec Coorganiz, les salariés aidants peuvent échanger les informations utiles avec leurs proches via un agenda partagé, commander facilement des services d’aide à domicile via un réseau de prestataires sélectionnés/professionnels certifiés : aide-ménagère, auxiliaire de vie, petits travaux, soutien scolaire…

> Des aides financières

Sous conditions d’éligibilité, Malakoff Humanis contribue à préserver la vie personnelle et professionnelle des aidants en participant aux frais des équipements et d’adaptation de l'habitat (transports et hébergement, rétablissement du déséquilibre budgétaire, formation de l’aidant, congé de solidarité familiale ou de proche aidant). Le partenaire de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor finance des solutions de répit en participant aux frais d’accueil de jour ou accueil temporaire de l'aidé, aux frais de garde et d'auxiliaire de vie, aux séjours de répit aidant/aidé, à l’aide pour les congés.

 

Si vous êtes dans une situation d'aidant familial, vous pouvez bénéficier d'une aide financière de 1 500 € : prise en charge d'un conjoint malade ou d'un parent dépendant (ascendants et descendants du 1er et 2ème degré). Cette prestation est soumise à conditions de situation et de ressources.

En savoir plus sur : http://www.cnptp66.fr/

Demande de prise en charge aidants familiaux CNPTP

Contact : ccn66-demande@branche-hds.f

En tant que salarié de l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor, vous avez besoin de vous rapprocher du proche aidé ? Renseignez-vous sur le dispositif de mobilité croisée auprès  de votre directeur d’établissement. En savoir plus : Mobilités internes

Vous avez besoin de temps ? Sollicitez un aménagement de l’organisation ou du temps de travail et renseignez-vous sur l’accord de don de jours à l’Adapei-Nouelles Côtes d'Armor. En savoir plus : Don de jours

Vous pouvez également bénéficier du congé de proche aidant.

Vous souhaitez vous former au rôle d’aidant ? Une formation pour les aidants est disponible dans le programme des formations associatives (page 26). Livret formations associatives 2022

Inscrivez-vous à la visio-conférence : « Comment articuler sa vie professionnelle et sa vie d’aidant ? »

En partenariat avec Harmonie Mutuelle, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor propose une visio-conférence sur le thème « Comment articuler sa vie professionnelle et sa vie d’aidant ? », le jeudi 14 octobre 2021, de 14 h à 15 h 30.

Ouverte en priorité aux salariés en situation d’aidant, cette visio-conférence sera animée par Morgane Vignes, psychologue et membre de l’ADNA Bretagne (Association pour le Développement de la Neuropsychologie Appliquée). Elle intervient notamment pour le Programme d’aide aux aidants à destination des patients Alzheimer jeunes (moins de 65 ans).

Si vous êtes intéressés, inscrivez-vous au plus vite auprès de vos directions d’établissement avant le 11 octobre 2021.

REPLAY. Revivez les conférences de la journée de l’autodétermination

Le club des présidents de CVS de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor a organisé une journée dédiée à l’autodétermination, le mercredi 22 septembre 2021, au Palais des Congrès de Saint-Brieuc. Revivez le live des conférences.

Qu’est-ce-que l’autodétermination ? En quoi les personnes en situation de handicap ont le pouvoir de décider pour elles-mêmes, de faire leurs propres choix et d’être actrices de leur vie ? Comment prendre en compte leurs envies, leurs attentes et développer leurs capacités ? Quelles sont les initiatives en la matière ? Pour y répondre, des chercheurs, sociologues et maîtres de conférences sont venus partager leurs connaissances et réflexions, aux côtés des personnes accompagnées qui ont fait part de leurs vécus.

Programme des conférences sur www.autodetermination-adapei-nouelles.com/le-menu-du-jour

Le replay avec les thématiques des conférences

Le replay de la journée complète

Le reportage vidéo de l'atelier images de l'IME Saint-Brieuc

[caption id="attachment_4567" align="alignnone" width="996"] Les étudiants du centre de formation Askoria de Saint-Brieuc ont participé aux débats sur la journée de l'autodétermination. Photo : Xavier Bonny.[/caption]

La fête du sport adapté costarmoricain, le 18 septembre, à Ploumagoar

Le comité départemental du sport adapté des Côtes d'Armor (CDSA 22) organise la fête du sport adapté costarmoricain, le samedi 18 septembre, à Ploumagoar. Une journée ouverte aux personnes en situation de handicap mental et/ou psychique, jeune ou adulte, licenciés ou non.

La fête du sport adapté costarmoricain. C'est l’invitation lancée par le comité départemental de sport adapté des Côtes-d'Armor (CDSA 22) aux personnes en situation de handicap mental et ou psychique, jeunes ou adultes, licenciés ou non, à leurs familles et à tous les professionnels concernés.

L’objectif est de rassurer et sensibiliser les sportifs et leurs aidants sur la reprise d’une activité. « Nous voulons montrer que le bien-être des personnes en situation de handicap mental après une période comme la crise sanitaire passe aussi par la reprise d’activité physique et sportive régulière, avec un protocole adapté et en toute sécurité », indiquent les organisateurs

En matinée, entre 10 h et 12 h, deux randonnées seront proposées aux participants avec un circuit de 2-3 km et un second de 5 km. Entre 12 h et 14 h, se tiendra le forum des sports adaptés durant lequel associations de sport adapté du département présenteront leurs activités à la salle Hent Per. Différents ateliers sportifs auront lieu l’après-midi jusqu’à 16 h 30.

En savoir plus sur www.cdsa22.com. Tél. 02 96 76 25 32 - cdsportadapte22@gmail.com

A Saint-Brieuc, l’ASAB reprend du service

Depuis 2006, l’association sport adapté briochine (ASAB) propose différentes activités aux personnes en situation de handicap mental et/ou psychique, en loisir ou en compétition. Les choix sont variés : tennis de table, pétanque, natation, expression corporelle et, nouveauté, athlétisme. Jusqu’à présent, ces activités sont réservées aux adultes, mais de nouveaux projets à destination des jeunes entre 10 et 16 ans émergent dans la tête du président Christian Guillerme. Renseignements et inscriptions auprès de Mathilde Berhault, animatrice et agent de développement : tél. 06 95 22 33 30 - asabriochine@gmail.com

Encore trop d’enfants en situation de handicap sans solution de scolarisation adaptée

En cette rentrée 2021-2022, de nombreux enfants en situation de handicap sont toujours privés de solution de scolarisation adaptée à leurs besoins. Absence de place à l’école ordinaire ou dans une école spécialisée, accueil par défaut dans une structure qui ne convient pas ou plus, scolarisation inexistante, partielle ou inadaptée… Pour dénoncer cette situation, l’Unapei a créé une plateforme de partage de témoignages.

Pour faire la lumière sur la réalité vécue par des milliers de familles concernées par le handicap, l’Unapei a décidé d’agir, en donnant la parole aux premiers concernés : les enfants et leurs familles. L’ambition de l’opération #jaipasecole est claire : dénoncer, révéler et participer à la construction d’une l’Ecole enfin réellement inclusive.

Grâce aux témoignages des parents, des enfants concernés, mais aussi des proches et des professionnels, ce site permet de rendre visible ce que les pouvoirs publics ne veulent pas voir : des enfants privés de leur droit fondamental à l’éducation. Les pouvoirs publics pourront ainsi prendre la mesure des injustices.

« Depuis 60 ans l’Unapei alerte, mobilise, dénonce, et se bat pour tenter de faire bouger les lignes en matière de respect du droit des personnes en situation de handicap, déclare Luc Gateau, président de l’Unapei. Nous rêvons tous qu’enfin chaque enfant puisse être intégré à la société, écouté et entendu, et que des solutions dignes et adaptées lui soient proposées. Malheureusement, pour la rentrée 2021, nous savons qu’encore une fois, le droit à l’éducation et à la scolarisation de milliers d’enfants ne sera pas respecté, et qu’autant de familles seront dans des situations complexes et génératrices de stress, d’isolement, d’exclusion. C’est pour ces familles, pour qu’elles soient entendues que nous relançons la plateforme marentree.org »

[caption id="attachment_4483" align="alignnone" width="640"] Luc Gateau, président de l'Unapei.[/caption]

L’exclusion ne s’arrête pas au jour de la rentrée. Ces enfants restent souvent privés de solution de scolarisation pendant toute l’année scolaire, voire pendant toute leur enfance ! Ce qui signifie autant de retard d’apprentissage et de perte de chances. Sans scolarisation, comment permettre à un enfant de développer sa personnalité, son autonomie, ses compétences et lui donner toutes ses chances de s’insérer dans une vie sociale, professionnelle et d’exercer sa citoyenneté ? Comment favoriser l’inclusion, l’acceptation des différences, la construction d’une société où tous les enfants vivent et s’épanouissent ensemble.

L’Unapei rappelle son refus de voir s’installer une école inclusive au rabais, que ce soit en termes quantitatifs ou qualitatifs. L’Unapei demande des solutions d’accompagnement, quel que soit le lieu de scolarisation, en école spécialisée ou en école ordinaire. Chaque enfant doit pouvoir bénéficier d’un temps d’apprentissage adapté à son handicap, ses besoins, ses attentes.

Retrouvez les témoignages de la rentrée 2021-2022 sur www.marentree.org