Votre nouvel intranet sera en ligne ce jeudi !
A très bientôt.
>Accéder aux documents
Pôle de coordinationet d’accompagnement > Découvrir
Pour la première fois, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor devient partenaire de la Corrida de Langueux qui aura lieu les 16 et 17 juin 2023. Les personnes accompagnées et les salariés de l’association peuvent s’inscrire gratuitement par mail à l’une des épreuves proposées. Au menu : trails, randonnées pédestres, marche nordique, courses nature et populaires avec plusieurs distances au choix.
Au nom de la marque esatco, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor a signé fin mars, une convention de partenariat avec les organisateurs de la 32e Corrida de Langueux. Au-delà de faire connaître une marque commerciale qui regroupe l’ensemble des établissements et services d’aide par le travail (ESAT) et des entreprises adaptées (EA) de l’association, ce partenariat inédit vise surtout à faciliter l’inclusion par le sport des personnes en situation de handicap ou fragilisées qui sont accompagnées par plus de 50 établissements et services dans le département.
L'inclusion par le sport
« A chaque édition, beaucoup de personnes travaillant à l’ESAT de Saint-Brieuc participent déjà de manière anonyme à l’événement, indique le directeur général, Frédéric Gloro. Cette fois, nous les invitons à être encore plus nombreux et à s’engager aux côtés de nos salariés à qui nous offrons la possibilité de s’inscrire gratuitement à l’une des épreuves prévues au programme tout en participant au Challenge entreprises. Un maillot de running aux couleurs de la marque esatco leur sera remis avant le départ. »
A noter aussi que les 5 km populaires porteront le nom de la marque esatco et qu’un stand dédié sera installé au village partenaires de la Corrida afin de présenter au grand public les savoir-faire et les compétences des professionnels ESAT. Le soir de la Corrida, les équipes de restauration esatco assureront le service pour le repas servi à quelques 350 convives à la salle du Grand Pré.
« Pour cette grande première, les personnes accompagnées, parents et salariés de l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor seront pleinement mobilisés et investis dans l’organisation de la Corrida », conclut Frédéric Gloro.
Consultez le programme et inscrivez-vous gratuitement en adressant un mail à contact@esatco22.fr (merci de scanner votre certificat médical obligatoire, de préciser votre établissement ou service, le choix de votre épreuve et votre taille de maillot). Pour plus de renseignements, appelez au 06 19 55 81 66.
A l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor a présenté le projet de création d’une petite unité résidentielle pour personnes autistes en situation très complexe, adossée à la MAS de Paimpol. En 2025, cette unité accueillera six résidents avec l’objectif de leur offrir un lieu de vie pérenne et digne.
Une priorité de la stratégie nationale
Lors de sa venue à la maison d’accueil spécialisée de Paimpol en mai 2021, Claire Compagnon avait rappelé les engagements majeurs de la stratégie nationale autisme au sein des troubles du neurodéveloppement (TND) et « la volonté du gouvernement d’accélérer la réponse en direction des personnes autistes en situation très complexe par la création de petites unités résidentielles adossées à des établissements médico-sociaux ».
La déléguée interministérielle avait mis en avant « l’expertise et la qualification des professionnels de la MAS L’Archipel pour l’accompagnement de populations spécifiques, particulièrement vulnérables. » Des propos qui font aujourd’hui écho au sein de la maison d’accueil, retenue pour la création d’une unité résidentielle de 6 places dans le cadre d’un appel à projets lancé par l’ARS Bretagne.
Un accompagnement sur mesure
L’unité résidentielle s’adresse à des personnes de plus de 16 ans, présentant des troubles du spectre de l’autisme associés à des comorbidités relevant d’autres troubles du neurodéveloppement. « On considère que la situation est qualifiée de très complexe lorsqu’on arrive de façon permanente aux limites de l’accompagnement dans une structure déjà dédiée aux situations complexes », indique Catherine Baudouin Quéromès, la directrice de la MAS de Paimpol.
La création d’une petite unité résidentielle nécessite donc un accompagnement « de très grande proximité » avec des professionnels experts. A l’image de ceux de la MAS L’Archipel, établissement certifié Cap Handéo (polyhandicap et autisme) qui, au fil des années, ont acquis une expérience et des compétences en matière d’accès aux soins, de prévention et de gestion des comportements problèmes.
Une architecture adaptée
La petite unité résidentielle de près de 1000 m2 sera construite sur un terrain de 8000 m2, situé au Nord-Ouest de la MAS L’Archipel, à deux pas du centre hospitalier Max-Querrien. Elle sera organisée en trois espaces bien distincts : les maisons avec 6 studios de 40 m2 ; la place du village au centre avec les salles de soins, d’activités créatives et cognitives ; les coulisses avec l’accueil et les bureaux administratifs.
Imaginée par l’architecte strasbourgeois Daniel Gasser de l’agence K&+, l’unité résidentielle proposera des espaces de vie qualitatifs prenant en compte les particularités sensorielles des personnes accompagnées avec une maîtrise de l’acoustique et de la luminosité dans les pièces. Chaque chambre disposera d’un patio individuel ouvert sur l’extérieur avec une enveloppe en verre opalescent pour intimiser les terrasses.
Un espoir pour les familles
« Quand on est parent d’une personne autiste en situation très complexe, on doit très souvent abandonner son travail, être aidé par la famille, les grands parents, les frères et sœurs, témoigne Marie-Claude Belleguic, maman de Vincent accueilli à la MAS de Paimpol. Cette création d’unité résidentielle va nous aider à avancer. C’est un espoir pour les familles ! »
Un enjeu de partenariat
« Si on veut garantir la réussite de ce projet, le partenariat avec l’ensemble des acteurs est primordial, observe Marie Gestin, adjointe du directeur de l’ARS Côtes d’Armor. Les opérateurs du médico-social doivent travailler main dans la main avec ceux du sanitaire, à l’image du centre de consultations dédiées Handiacces 22 à l’hôpital de Paimpol. On a besoin d’une cohésion partenariale très forte. Si un acteur manque, c’est l’accompagnement de la personne qui en pâtit. »
« Nous devons faire réseau, appuie Frédéric Gloro, directeur général de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. L’enjeu du partenariat est le maillage de tous les acteurs et notamment ceux du secteur sanitaire avec lesquels nous devons travailler en systémie pour que l’expertise autisme continue d’évoluer. Nous devons gagner en coordination, en simplication et en efficacité pour mieux accompagner les personnes les plus vulnérables. »
Le temps d’un après-midi, la Télévision de l'Habitat a promené sa caméra d’un logement à l’autre, au cœur de la résidence Cesson Toit à Saint-Brieuc, au cœur d’un nouveau modèle d’habitat créé par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor.
Focus sur l’architecture du lieu et l’adaptation des personnes à un espace de vie parfaitement intégré au quartier, à travers les interviews des résidents, Justine Lambollé et Yves Hernot, tous deux accompagnés par le moniteur éducateur Marc Le Hô. Parole aussi à Karine Thoron, directrice du pôle hébergement adultes de Saint-Brieuc/Plérin, et à Frédéric Gloro, directeur général de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor.
Découvrez le reportage présenté par Thierry Bécam et réalisé par Maxime Moriceau de l’association « Habiter demain » sur la chaîne YouTube de la Télévision de l’Habitat qui, chaque mois, vous propose de partir à la rencontre des acteurs et actrices du secteur de l’habitat dans les Côtes d’Armor.
A l’occasion de Mars Bleu, une action de prévention a été organisée à l’ESAT de Quévert, près de Dinan. Objectif : démocratiser le dépistage du cancer colorectal. Le test à réaliser tous les deux ans est souvent négligé car il suscite des réticences. De nouvelles journées de sensibilisation sont programmées sur les autres sites esatco du département.
« Parmi vous, quels sont ceux qui ont déjà fait le test ? » Dans la salle Arvor, seules deux ou trois mains s’élèvent timidement. La question est posée par Marie Berhault, infirmière et salariée du comité départemental de la Ligue contre le cancer, venue à l’ESAT de Quévert animer une action de prévention et de sensibilisation sur le dépistage du cancer colorectal (maladie des cellules qui tapissent l’intérieur du colon ou du rectum).
Sous le regard attentif de son directeur, Jérôme Robert, l’infirmière rappelle l’enjeu du dépistage et insiste sur la nécessité d’effectuer un test pour éviter cette maladie qui touche aujourd’hui 43 000 personnes par an. « C’est le deuxième cancer le plus mortel en France. S’il est pris à temps, il se guérit 9 fois sur 10. Ce test peut sauver des vies ! »
Proposé tous les deux ans aux personnes âgées de 50 à 74 ans, le test immunologique qui consiste à rechercher la présence de sang sur un échantillon de selles, n’est pas encore ancré dans les habitudes. « Je ne l’ai pas fait car ça m’angoisse, avoue l’un des professionnels ESAT. J’ai peur de le faire, j’ai peur du résultat… » Et pourtant, dans 96% des cas, le test est négatif. « S’il est positif, cela ne veut pas dire que vous avez le cancer, tient à rassurer Marie Berhault. Cela peut être lié à des hémorroïdes ou à un polype qui saigne. Un examen appelé coloscopie est alors nécessaire pour enlever ce polype qui sera analysé. »
« Il faut dédramatiser un geste qui vous protège, reprend le responsable du comité départemental, Jérôme Robert. N’attendez pas, faites le test d’autant qu’il est gratuit. C’est simple, rapide et efficace à faire chez soi. Ce test est dorénavant accessible non seulement chez son médecin mais aussi en pharmacie où vous pouvez récupérer un kit de dépistage. »
A la sortie de la salle, les participants à la réunion semblent convaincus par les propos entendus, à l’image de Nathalie, 52 ans : « Mon médecin traitant m’en a parlé mais j’hésite encore. J’ai du mal à me lancer... Mais après cette présentation, je sais désormais comment ça marche. Ce n'est finalement pas trop compliqué. Je vais faire le test ! »
La compagnie théâtrale Bataya présentera le cinquième opus de Carmen City, le 25 mars, sur la scène du Grand Pré à Langueux. Un hymne à l’amour, un hymne à la vie.
Et de cinq ! La compagnie Bataya ouvre un nouveau chapitre amoureux de son aventure artistique inspirée de Carmen, l’opéra-comique de Georges Bizet. Depuis huit ans, Carmen City conduit sur les planches « des comédiens dits en situation de handicap, aux modes et aux rythmes de pensées différents », en majorité des personnes accompagnées par les services de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor.
Quand le public entre dans le jeu
Marie-Claude, Eric, Alberte, Aymeric, Mickaël et les autres acteurs de la troupe Bataya explorent et partagent leurs sentiments, à la recherche de l’homme ou de la femme à la hauteur de leurs attentes. « Carmen City#5 parle de la différence, du handicap, des relations amoureuses, du coup de foudre, de la séparation, de l’envie de fonder une famille, détaille Delphine Vespier, directrice artistique de la compagnie Bataya, qui encadre la troupe depuis ses débuts. Ce nouveau spectacle prend une forme inédite, avec différents îlots montés sur scène : cuisine, coiffeur, bibliothèque, jardin, etc. Il est proposé au public de circuler dans le décor. Il participe même à la scène finale. Cela lui permet d’aiguiser son point de vue face à la différence de l’autre, de créer un autre rapport humain. »
Avec beaucoup d’humour, de sincérité et de talent, les comédiens jouent les codes amoureux et invitent le public à entrer dans le jeu. « Carmen City est un hymne à l’amour, un hymne à la vie, rappelle la poétesse et conteuse Clotilde de Brito. On en sort joliment étourdi, peut-être un peu plus humain. L’amour est enfant de Bohême. Spectateur, prends garde à toi, tu pourrais beaucoup les aimer ! »
Pratique. Carmen City#5, le samedi 25 mars (18 h), salle du Grand Pré, à Langueux. Durée : 1 heure. Tarifs : de 6 à 12 €. Achetez vos billets en ligne. Renseignements au 02 96 52 60 60.
Réservée aux sélections départementales de foot à 7 pour les joueurs âgés de 16 à 20 ans, la Coupe nationale espoirs s’est disputée les 15 et 16 mars à Ploufragan. Cinq jeunes du Dispositif enfance du Trégor ont pris part à la compétition qui participe à la promotion du sport adapté, porteur de valeurs éducatives et humaines.
Évidemment, ils auraient aimé aller plus loin dans le tournoi, surtout après un départ en fanfare et une large victoire face à la sélection des Landes (4-1). L’équipe des Côtes d’Armor a malheureusement échoué dans sa quête face à l’Allier / Puy-de-Dôme et surtout face au Tarn (1-2). « Lors du troisième match, on est passé à côté. On s’est réveillé trop tard et on a raté des occasions en seconde mi-temps », se remémore Kévin Labbé, l’un des cinq jeunes de l’IME de Minihy-Tréguier retenu dans la sélection départementale pour participer à la Coupe nationale espoirs de para-football, aux côtés d’Enzo Denmat Le Noa, Maxime Le Merrer, Mathis Gaignoux et Enzo Le Coq.
Malgré une sixième place au tableau final (2 victoires, 3 défaites), les cinq footballeurs en herbe de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor ne retiennent que les bons moments : « La super ambiance du tournoi, la bonne entente dans l’équipe » et surtout la présence d’un car de supporters de l’IME venus les encourager lors de la première journée. Chacun garde en mémoire deux jours de compétition balayés par une belle ferveur sur les bords des terrains en synthétique du centre technique régional Henri-Guérin. Deux jours d’une belle fête éclairée de sourires et de joie.
Le classement final : 1. Ille-et-Vilaine ; 2. Finistère ; 3. Tarn ; 4. Allier/Puy-de-Dôme ; 5. Landes ; 6. Côtes d’Armor ; 7. Lot-et-Garonne (trophée du fair-play) ; 8. Haute-Garonne.
Pour la quatrième année consécutive, l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor obtient une note de 98 sur 100 à l'index de l'égalité professionnelle femmes - hommes. Un score supérieur à la moyenne nationale (88 sur 100).
Qu'est-ce-que l'index d'égalité professionnelle ?
L’index d’égalité femmes - hommes est un indicateur qui a pour objectif de mettre fin aux inégalités professionnelles. Grâce à cet index, les entreprises de plus de 50 salariés peuvent mesurer les écarts de rémunération, de taux de promotion ou d'augmentation entre les sexes et mettre en lumière les disparités. Puis, sur la base des résultats obtenus, les entreprises doivent mettre en évidence les points de progression sur lesquels elles peuvent agir pour faire progresser l’égalité.
Quel résultat pour l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor ?
Dans le détail, les points par indicateur obtenus par l'association pour l'année 2022 :
• Ecart de rémunération : 1,6 % => 38 points sur 40 • Ecart de taux d’augmentations individuelles : 0,73 % => 20 sur 20 • Ecart de taux de promotions en % : 1,90 => 15 sur 15 • Pourcentage des salariées ayant bénéficié d’une augmentation dans l’année suivant leur retour de maternité : 100 % => 15 sur 15 • Nombre de salariés du sexe sous-représenté parmi les 10 plus hautes rémunérations : 4 => 10 sur 10
Quelle note générale ?
Pour l'année 2022, l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor décroche une note générale de 98 points sur 100. Un résultat identique aux trois années précédentes qui réaffirme la volonté de l'association de veiller au respect de l'égalité salariale et professionnelle et au principe de non-discrimination entre les femmes et les hommes.
La ministre déléguée en charge des personnes handicapées auprès du ministre des solidarités, de l’autonomie et du handicap, se rendra notamment à Ploufragan, au restaurant de l'entreprise adaptée Le Grand large, établissement de la marque esatco géré par l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor.
Depuis le début de l’année, les visites ministérielles s’enchaînent en Bretagne. Après François Braun (santé), Jean-Christophe Combe (solidarités, autonomie et handicap), Sarah El Haïry (jeunesse) et Olivier Klein (logement), c’est Geneviève Darrieussecq qui prolonge la série. La ministre déléguée en charge des personnes handicapées se déplacera dans les Côtes d’Armor le jeudi 23 mars.
L’ancienne secrétaire d’État auprès du ministre des Armées (2007-2020) et ancienne ministre déléguée à la Mémoire et aux Anciens combattants sous le gouvernement de Jean Castex, débutera sa journée par une visite de l’association Altygo à Plérin-sur-Mer puis elle prendra part à une table ronde au cours de laquelle seront présentés le collectif Handi-Cap 22 et le dispositif 360. Anne-Marie Berthault, nouvelle présidente d’Handi-Cap 22, David Sénécal, directeur de la plateforme de coordination départementale, et Frédéric Gloro, directeur général de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, participeront aux échanges.
La délégation ministérielle rejoindra ensuite le site esatco du pays de Saint-Brieuc à Ploufragan pour le déjeuner qui sera servi au restaurant Le Grand large.
En milieu d’après-midi, Geneviève Darrieussecq poursuivra sa visite à Plouvénez-Moëdec pour l’inauguration du foyer de vie et de la résidence Avalenn (Apajh 22-29-35), aux côtés de Stéphane Rouvé, Préfet des Côtes d’Armor et de Christian Coail, Président du Conseil Départemental.
L’atelier de revalorisation du textile ARTEX a reçu la visite de Christian Coail. Le Président du Conseil départemental a tenu à se rendre compte des enjeux d’une activité de collecte et de tri qui participe à une économie responsable, locale et circulaire permettant à des personnes en rupture de retrouver le chemin de l’emploi.
700 tonnes par an ! C'est ce que collecte chaque année l'atelier de revalorisation du textile Artex, qui trie, conditionne et recycle des vêtements, chaussures et autre linge de maison pour leur donner une seconde vie. 5% des textiles ou accessoires sont directement revendus dans les deux enseignes de la marque esatco (La Boîte à fringues à Langueux et la boutique Fripes & co au centre-ville de Saint-Brieuc). Le reste est destiné au réemploi à l’export, principalement en Afrique, au recyclage pour différents usages, pour la production de matières composites, ou encore défibrés pour la production de nouveaux textiles.
Acteur de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) sur les territoires de Saint-Brieuc Agglomération et du Leff Armor Communauté, le chantier d’insertion géré par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor contribue à l’emploi et l’inclusion de personnes éloignées de l’emploi (chômeurs de longue durée, bénéficiaires du RSA, travailleurs en situation de handicap…) et à l’économie circulaire par la collecte du textile des particuliers et sa valorisation (réemploi, recyclage, revalorisation énergétique).
A ce jour, cette filière textile primée lors des Oscars des entreprises 2022, emploie une cinquantaine de personnes en CDDI (contrat à durée déterminée d’insertion) en moyenne par an. Elle accueille également une quinzaine de salariés de l’entreprise adaptée avec le statut de travailleur en situation de handicap et cinq encadrants techniques.
Développer les partenariats
Lors de la venue de Christian Coail sur le site de Langueux, Muriel Le Goff, directrice-adjointe de la filière textile a rappelé que l’objectif est désormais de « consolider les pratiques en médiation active pour travailler les sorties en emploi et de développer les partenariats pour favoriser et faciliter le parcours des personnes, poursuivre et amplifier les partenariats pour rechercher des débouchés complémentaires pour les produits non valorisés sur les plan écologique et économique, ouvrir une nouvelle surface commerciale (réunissant les deux magasins actuels) avec une offre accessible et de qualité, une expérience client enrichie par des services et évènements, une démarche pédagogique sur le développement durable et l’économie circulaire, mais aussi communiquer davantage sur notre filière afin d’encourager le don, limiter les incivilités, valoriser notre engagement dans l’économie sociale et solidaire et notre impact sur le territoire, encourager une consommation éco-responsable ».
A Saint-Brieuc, 200 jeunes bretons en situation de handicap sont venus à la rencontre d’une soixantaine d’employeurs, entreprises ou institutions, pour collecter des informations et échanger sur leur orientation scolaire ou professionnelle.
« Ah ! Celle-ci, je l’aime beaucoup ! » s’est félicité Guillaume, lycéen en terminale pro, lorsque l'équipe chargée d'insertion lui a proposé une visite de La Poste pour en découvrir les métiers. « Sensationnel, ce rendez-vous ! » a commenté Corine Gontard, conseillère technique en école inclusive. « Je suis surprise du nombre de jeunes venus ici de toute la Bretagne. Ils ont vu des professionnels de qualité, très à l’écoute de leurs besoins. Ils ont pris le temps avec chacun. Et ces jeunes reprennent espoir. »
A Saint-Brieuc, la première édition du Forum de découverte des métiers organisé par l’Arpejeh a connu un franc succès. Des dizaines de jeunes en situation de handicap, âgés de 15 à 30 ans, sont venus échanger avec des professionnels dont ceux de la marque esatco Côtes d’Armor : Bérengère Solami, directrice adjointe du site du pays de Saint-Brieuc ; Muriel Le Goff, directrice adjointe en charge du développement de la filière textile ; Pascal Lorcy, directeur adjoint de l’entreprise adapté de Saint-Brieuc, et Laurence Vauléon, directrice adjointe du site esatco du pays de Loudéac.
Chacun des cadres a présenté la diversité des métiers et des parcours au sein des structures travail de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, permettant à de nombreux jeunes de se projeter dans leur cursus scolaire et d’envisager leur avenir professionnel.