Concours Sodexo : Jérôme Jaffrezo et son dessert de champion en finale régionale

Cuisinier à l’ESAT de Loudéac, Jérôme Jaffrezo s’est qualifié pour la finale régionale du concours inclusif de pâtisserie « Un pour tous, tous pour un ! », le 7 novembre, à Orvault. Cette année, la compétition organisée par Sodexo a pour thème « Desserts de champion pour les sportifs ».

Sodexo fête les 25 ans de son concours national et inclusif de pâtisserie « Un pour tous, tous pour un ! ». Une compétition qui vise à développer l’autonomie des personnes en situation de handicap à travers la cuisine, à exprimer leurs envies et montrer leurs talents.

Le principe du concours est désormais bien connu. Chaque équipe, composée d’une personne en situation de handicap, d’un éducateur et d’un chef Sodexo, doit réaliser un dessert surprenant, au format individuel, et le présenter sur huit assiettes identiques. En lien avec le thème de la compétition « Desserts de champion », les participants doivent allier la qualité nutritionnelle aux codes visuels du sport pour concocter des desserts qui soient à la fois délicieux et esthétiquement attrayants.

A ce petit jeu, Jérôme Jaffrezo, entouré de son moniteur Mike Stéphan et de Jean-Pierre Hellequin, référent Sodexo, a fait belle impression lors des qualifications du concours le 19 octobre dernier à La Guerche-de-Bretagne. Le cuisinier de Loudéac a imaginé un dessert baptisé « Céréal’sport » qui a tapé dans l’œil du jury. La récompense ? Un billet pour la prochaine session culinaire, le 7 novembre, à Orvault en Loire-Atlantique.

En cas de qualification, les lauréats se rendront pour la grande finale nationale le 30 novembre à Paris, dans le cadre exceptionnel de l’école des arts culinaires Lenôtre. Le dessert de l’équipe gagnante sera intégré aux menus servis au sein des 1600 établissements médico-sociaux gérés par Sodexo.

[caption id="attachment_7362" align="alignnone" width="1338"] Jérôme Jaffrezo en pleine préparation de son dessert, aux côtés de Mike Stéphan.[/caption]

Courir (ou marcher) sur les traces de l’ours, ça vous dit ?

La Course de l’Ours aura lieu le dimanche 5 novembre, entre Tréguier et Ploëzal. Cette édition organisée au profit de l’IME de Minihy-Tréguier est placée sous le signe de la nouveauté avec la création d’une « Course de l’ourson », un 8 km sans chrono.

« Nul besoin de prévoir un attirail monumental pour te protéger de l’Ours car, a priori, tu n’en verras pas (en tout cas, on croise les doigts pour toi) », assurent les organisateurs, sur le site d’inscriptions de la Course de l’Ours. Si la légende raconte qu’un plantigrade aurait été aperçu à plusieurs reprises en 1997 à Ploézal, non loin du château de La Roche Jagu, il n’a jamais été retrouvé…

Depuis, ils sont des centaines et centaines à gambader chaque année dans les sous-bois sur un parcours de 13 kilomètres, au format trail ou marche, au bon goût de balade champêtre. Un rendez-vous pédestre pour la bonne cause puisque les fonds collectés sont reversés à l’Institut médico-éducatif (IME) Jeannine Le Bouder de Minihy-Tréguier (13 500€ l’an dernier), pour améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap accueillis au sein de l’établissement géré par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor.

Cette édition 2023 sera placée sous le signe de la nouveauté avec la création d’une « Course de l’ourson », un 8 km sans chrono, ouvert à tous, au départ de Pouldouran.

Pratique. Départ des 13 km sur les quais à Tréguier, dimanche, à 8 h 30 pour les marcheurs (5 €) ; 10 h 30 pour les coureurs (10 €). Départ des 8 km de l’Ourson (7 €) à 9h30 à Pouldouran.

[caption id="attachment_7265" align="alignnone" width="1300"] Comme à chaque édition, les coureurs sont invités à se déguiser. © Photos : Nicol de Pouldu.[/caption]

Face à la hausse des dépenses de mutuelle, agissez responsable !

Face à l’augmentation des dépenses de mutuelle, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor continue de sensibiliser ses salariés à la nécessité de solliciter le 100% santé et de recourir aux opticiens, dentistes et audioprothésistes du réseau Kalixia. Explications.

C’est l’une des conséquences de la crise sanitaire et de l’augmentation des dépenses de santé. Le régime de l’option de votre mutuelle de santé est toujours déficitaire.  Ce déficit a déjà généré une augmentation des cotisations des salariés ayant choisi l’option en avril 2023.

Face à cette situation déficitaire qui perdure, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, en concertation avec les membres de la commission mutuelle, a décidé de relancer une campagne de communication et de sensibilisation auprès de ses salariés afin de les informer au mieux sur le panel de prestations possibles pour une meilleure maîtrise des dépenses.

Pour limiter le coût de la mutuelle, l’association fait la promotion du 100% santé qui permet à chaque assuré de n’avoir aucun reste à charge en optique (lunettes de vue), audition (aides auditives) et dentaire (prothèses dentaires).

La réforme 100% Santé impose par exemple à chaque opticien de présenter dans son magasin au minimum 34 montures de lunettes de vue pour adultes (20 pour enfants) ainsi qu’une offre de verres correcteurs avec traitement anti-reflet et un aminci imposé en fonction de la correction.

Avec Harmonie Mutuelle, vous pouvez recourir aux opticiens, dentistes et audioprothésistes du réseau de soins Kalixia. Quel que soit le domaine de santé, vous pourrez bénéficier de nombreux avantages, des réductions sur des soins et équipements coûteux grâce à des tarifs négociés au meilleur prix, des prestations et des services de qualité, respectant une charte éthique de bonnes pratiques. En tant qu’adhérent à Harmonie Mutuelle, vous pouvez consulter la liste des partenaires du réseau Kalixia sur votre espace personnel.

[caption id="attachment_6295" align="alignnone" width="1280"] Avec Harmonie Mutuelle, vous pouvez recourir aux dentistes et audioprothésistes du réseau de soins Kalixia.[/caption]

Trophées bretons des transitions : esatco Paimpol mis à l’honneur

Créés pour faire émerger les innovations et encourager les bonnes pratiques, les Trophées bretons des transitions récompensent des actions exemplaires, reproductibles ou inspirantes et réalisées par une diversité d’acteurs.

Cette année, 152 entreprises, associations, établissements d’enseignement et autres acteurs publics bretons se sont portés candidats pour l’attribution de l’un des huit trophées mis en jeu.

Dans la catégorie « Acteur public », Guingamp-Paimpol Agglomération et Lannion-Trégor Communauté décrochent la première place aux côtés de leur partenaire esatco Paimpol pour leur projet de création d’une filière régionale de valorisation des filets de pêche usagés (FPU).

La phase de collecte et de stockage s’est mise en place autour de six ports pilotes au sein du quartier maritime de Paimpol, comptant 115 bateaux. Le projet consiste à élaborer puis à mettre en œuvre sur plusieurs mois, un schéma test de collecte sélective des FPU et de leur valorisation locale.

A lire aussi : A Paimpol, on expérimente le recyclage des filets de pêche usagés

A la découverte du pôle de services adulte le 19 octobre à Dinan

Associé à l'organisation des Semaines d’information sur la santé mentale, le pôle de services de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor ouvrira ses portes au public le jeudi 19 octobre à Dinan. Les professionnels du pôle vous feront découvrir les missions du Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS), des Appartements de Coordination Thérapeutique (ACT) ou encore du Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés (SAMSAH) qui interviennent notamment auprès des personnes avec troubles psychiques.

« Même si l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor n’est pas spécialisée dans la santé mentale, on est tous impliqués dans l’accompagnement des personnes à travers les actes de la vie quotidienne, souligne Loïc Granville, chef de service et pilote de territoire à Dinan. Beaucoup ont besoin de soutien psychologique. Ils sollicitent les services du pôle pour être accompagnés dans leurs projets. Aujourd’hui, nos équipes de professionnels travaillent en lien avec tous les acteurs de la santé mentale ».

Toute personne a une santé mentale, quels que soient son âge, son état de santé, ses conditions de vie et les contextes sociaux, sociétaux et environnementaux dans lesquels elle évolue. Récemment, le contexte sanitaire a contribué à la prise de conscience collective de l’existence de cette santé mentale et du besoin d’en prendre soin. Le thème des Semaines d’information sur la santé mentale invite cette année à affirmer ce droit pour toutes et tous et plus spécifiquement pour les enfants, les jeunes et les adultes.

Lever le tabou sur la santé mentale

En effet, dès notre plus jeune âge, notre santé mentale peut être affectée par différents facteurs et cela à chaque période de notre vie. Il convient de lever le tabou sur la santé mentale afin de réhabiliter ce droit, parfois négligé à certains âges (les enfants ou les seniors par exemple).

La santé mentale doit susciter plus d’engagement et d’investissement chez tous les acteurs, dans tous les secteurs pour que les caractéristiques physiques, sociales et économiques de nos environnements (foyer familial, école, lieu de travail, services de santé et société, plus largement) protègent mieux notre santé mentale. Il importe donc de créer des environnements favorables pour permettre à toute personne de jouir d’une santé mentale satisfaisante à tous les moments de sa vie. 

Portes ouvertes du Pôle de services de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, le jeudi 19 octobre 2023, de 10h à 13h et de 14h à 17h, 8 rue Chateaubriand à Dinan. A découvrir : le Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS), le dispositif des Appartements de Coordination Thérapeutique (ACT), le Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés (SAMSAH) et Habitat Handi Citoyen (HHC).

Le programme complet de la Semaine d’information sur la santé mentale est à consulter sur www.dinan-agglomeration.fr

L’Unapei porte la voix des parents, enquête et revendications

Entre janvier et mai 2023, l’Unapei a mené une enquête auprès de parents ayant un enfant avec trouble du neurodéveloppement, en situation de polyhandicap ou handicap psychique. 3940 personnes y ont pris part. Leurs réponses sont sans équivoque et mettent en lumière l’impact fort du handicap de leur proche sur leur vie quotidienne.

C’est une enquête inédite qu’a mené l’Unapei avec Planète Publique, pour écouter les parents de personnes avec troubles du neurodéveloppement (trouble du spectre de l’autisme, trouble du développement intellectuel, etc), polyhandicap ou handicap psychique, quel que soit l’âge.

Ils sont 3 940 parents d’enfants en situation de handicap à y avoir participé, permettant de dresser un constat objectif, mais surtout alarmant.  Alarmant à la fois sur les solutions (ou le manque de solutions) proposées, mais aussi sur l’état de santé, physique et moral, de ces parents aidants à vie. Quels sont les impacts au quotidien ? Sur la vie personnelle ? Professionnelle ? L’inflation complique-t-elle un peu plus leur quotidien semé d’embûches ? Quelle est la réalité de toutes ces familles trop souvent oubliées ?

Les principaux enseignements de cette enquête :

  • 43% de ces parents se sentent heureux, contre 68% dans la population générale
  • 95% d'entre eux appréhendent l'avenir de leur enfant lorsqu'ils ne seront plus là
  • 57% des parents se sentent seuls face à ce qu'ils vivent
  • 41% des actifs sont à temps partiel
  • 74% des parents ont le sentiment de ne pas être libre de choisir comment vivre leur vie, sentiment renforcé par les conséquences de l’inflation actuelle
  • 84% des parents sont fiers du chemin parcouru avec leur enfant
  • 91% des parents font de l’assurance d’un accompagnement pour leur enfant la priorité de leur vie

« Accompagner une personne avec des troubles du neurodéveloppement, polyhandicap ou handicap psychique, se décline tout au long d’une vie, explique Luc Gateau, Président de l’Unapei. Les parents demandent avant tout des accompagnements pour leur proche. Ils avancent également des propositions que chacun de nous se doit d’écouter :  garantir des compensations, une simplification des démarches administratives, un meilleur accès à la santé, des possibilités de souffler…En somme, ces parents veulent juste pouvoir disposer d’une vie, d’avoir le droit d’être « juste parents » comme tout citoyen. L’Unapei, en tant que porte-voix des parents, réclame que les pouvoirs publics écoutent enfin leur épuisement et leur exaspération. Il n’est plus possible de les laisser s’isoler et construire des murs de colère et de détresse. »

Les résultats détaillés de l'enquête

Afin de permettre aux personnes en situation de handicap et à leurs familles de choisir leur vie, il est nécessaire de développer des réponses calibrées quantitativement et qualitativement, telles que :

Des accompagnements adaptés

  • Développer des offres d’accompagnement médico-social et les services de proximité, en nombre et en qualité au regard des besoins et attentes des personnes en situation de handicap.
  • Encourager la montée en compétences des services dits de droit commun concernant les troubles du neurodéveloppement, le polyhandicap et le handicap psychique.
  • Valoriser les rémunérations des professionnels et soutenir leur formation aux spécificités des handicaps en intégrant les recommandations de bonnes pratiques professionnelles.

Une évaluation des besoins et des soutiens pour les parents

  • Evaluer régulièrement les besoins et attentes des parents au regard de ceux de leur enfant.
  • Elargir les missions des établissements et services à destination des parents afin qu’ils puissent proposer un accompagnement systématique aux aidants pour réaliser les démarches d’ouverture et de maintien des droits, actions de conseil, d’évaluation, de soutien et d’orientation.
  • Créer des services d’accompagnement « après parents » pour anticiper toutes les démarches liées à leur disparition et garantir un accompagnement pérenne et de qualité à leur proche, lorsqu’ils ne seront plus là.
  • Accorder un temps partiel de plein droit aux salariés et développer les possibilités de temps partiels annualisés.

Des solutions de relais

  • Créer des solutions de relais adaptées et qualitatives sans reste à charge à condition que celles-ci ne soient pas un accompagnement par défaut.
  • Développer les accueils temporaires et aides à domicile

Des prestations et des soutiens juridiques et administratifs

  • Augmenter le montant de la PCH aide humaine et assurer aux proches aidants une compensation suffisante et adaptée.
  • Allonger la durée de l’indemnisation du congé de proche aidant.
  • Valoriser la retraite de tous les aidants qu’ils aient interrompu ou non leur activité professionnelle.
  • Améliorer l’accès à l’information sur leurs droits, les accompagner pour les comprendre et pour les exercer.
  • Simplifier davantage les démarches administratives et réduire les délais de réponse