L’Opération brioches 2023 est lancée !

Pour vous, ce n’est qu’une brioche… pour l’Adapei-Nouelles Côtes d'Armor, c’est un soutien pour améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap. Alors, n’hésitez pas et cédez à la gourmandise solidaire.

Cette année, les bénévoles de l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor vous donnent rendez-vous du 9 au 15 octobre 2023 pour découvrir des projets concrets auxquels vous pouvez contribuer. Directement utiles aux personnes accompagnées, vos achats de brioches et vos dons sont essentiels pour contribuer à leur réussite.

Venez à leur rencontre sur les marchés, dans les centres commerciaux et autres commerces… Les bénévoles vous attendent et comptent sur votre soutien. « Nous préparons cet évènement depuis plusieurs mois et espérons une mobilisation la plus large possible afin que cette opération soit aussi celle de la convivialité et du partage, indique Christian Vincent, président de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Au-delà du fait même de sensibiliser sur le handicap et de faire connaître notre association, elle doit être la démonstration de notre envie de faire ensemble, de tisser du lien social et ainsi tout simplement faire société. »

Commandez vos brioches (5 €, 400 gr. pur beurre) avant le 30 septembre 2023 auprès des responsables de vente dans les sections parents de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor.

Loudéac. Christine Salomé, 06 71 47 94 41, salome.chris22@gmail.com

Dinan-Lamballe. Sergine Masson, 06 15 15 03 30, sergine.masson@sfr.fr

Lannion-Tréguier. Marie-Claude Belleguic, 06 08 95 08 09, mcbelleguic@orange.fr

Guingamp. Joseph Thomas, 06 76 45 21 98, josthom1@orange.fr

Saint-Brieuc. Sylvie Bouteloup, 07 86 33 19 70, bouteloup.sylvie22@orange.fr

[caption id="attachment_5776" align="alignnone" width="900"] Les bénévoles de l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor vous donnent rendez-vous du 9 au 15 octobre 2023 pour l'Opération brioches.[/caption]

Angélique Maréchal, sa vie en poésie

Suivie par le service d’accompagnement à la vie sociale (SAVS) de Saint-Brieuc, Angélique Maréchal publie son premier recueil de poésies. Souffrant de schizophrénie, elle a trouvé dans l’écriture, l’arme la plus aiguisée pour soulager sa maladie.

« Seule, perdue entre hallucinations, voix et ressenti d’un autre monde, je m’abandonne à coucher sur le papier quelques notes, des mots, puis des phrases et enfin, une multitude de lignes jaillissent de ma plume. » Ainsi, Angélique Maréchal se raconte dans la préface du livre qu’elle vient de publier : « Ma vie en poésie ». Souffrant de schizophrénie, la jeune femme de 45 ans explique comment elle a trouvé refuge dans l’écriture quand rien autour ne semblait l’apaiser. La poésie est arrivée, bien malgré elle, au bout de ses doigts, « comme une véritable délivrance », comme une thérapie.

« Après chaque crise, j’écris un poème, ça me libère. C’est pour moi un exutoire », confie Angélique qui s’inspire de ce qu’elle vit au quotidien, de ses émotions, de ses sentiments. « Beaucoup de mes textes sont influencés par les périodes sombres de ma vie, mais aussi par les moments de bonheur. Quand j’écris, c’est très souvent la nuit. Je suis réveillée et je pose des mots sur le premier papier qui traîne. Il m’est arrivée parfois d’écrire sur du sopalin et même sur des boîtes de médicaments… »

S'investir dans de nouveaux projets

De récits en poésies, Angélique Maréchal est parvenue à soigner ses maux grâce aux mots. Aujourd’hui, elle se dit « très contente et fière » de la sortie de son premier recueil et n’hésite pas à remercier ceux et celles qui l’ont encouragée dans cette voie. Sa famille « de cœur et de sang », sa femme et ses proches bien sûr, mais aussi les infirmières du centre de soins psychiatriques Benoît Menni à Saint-Brieuc, sa psychologue et toute l’équipe du SAVS de la rue des Gallois qu’elle définit avec humour comme étant « le service après-vente des schizophrènes ».

Autant de personnes qui invitent la jeune poète briochine à poursuivre dans la même dynamique, à s’investir dans de nouveaux projets comme le slam rap, sa deuxième passion. « Quatorze chansons sont déjà couchées sur le papier dont deux enregistrées en studio », indique Angélique Maréchal qui entend bien prolonger l’aventure en utilisant l’écriture pour se reconstruire et avancer sur le chemin de la résilience.

« Ma vie en poésie », recueil de 59 poésies écrit par Angélique Maréchal (pseudo Skizolik). Prix : 10 €. Commande par mail : skizolik@gmail.com

A Plouisy, une journée de prévention pour mieux connaître les maladies du cœur

À l'initiative de Janick Guyomarc’h, infirmière, et de Lydie Le Roux, en charge du soutien extra-professionnel à l’ESAT de Plouisy, une trentaine de personnes accompagnées a participé à différentes animations autour de la prévention sur les maladies cardio-vasculaires et de l’activité physique adaptée.

Le saviez-vous ? Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde (400 décès par jour) et la deuxième en France après les cancers. Pour un cœur en bonne santé, l’ESAT de Plouisy a souhaité sensibiliser les personnes accompagnées en organisant une journée de prévention sur le risque cardiovasculaire, les symptômes et les dispositifs existants pour retrouver le chemin d’une activité physique régulière et adaptée.

Conseils nutritionnels et formation aux premiers secours

Ainsi, Emilie Le Ridant et Fabien Prat, deux infirmiers du centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie de Guingamp, sont venus animer un atelier sur les dangers du tabac. Une diététicienne est également intervenue en donnant de précieux conseils pour une bonne alimentation avec des astuces pour calculer facilement la quantité de sucres dans les aliments.

Un groupe s’est initié à la marche nordique pendant qu’un autre a suivi une formation aux premiers secours animée par Christophe Leroux, moniteur secouriste et responsable du club Cœur et Santé de l’Argoat (photo).

Au bilan de cette journée, la satisfaction pouvait se lire sur les visages de tous les intervenants. « Les conseils de prévention des maladies cardiovasculaires sont les mêmes à tous les âges, rappellent les organisateurs. Quand on vieillit, la qualité de vie passe par la prévention ! »

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La maison de paille Ty Plouz a ouvert ses portes

Oubliée la ferme de Rucaër à Pabu, place désormais à un bâtiment de 250 m2 tout neuf construit avec des murs en caisson paille et des briques en terre crue réalisées sur place avec la participation des personnes accompagnées et des salariés. Après deux ans de travaux, le Service d'Accueil et de Travail Adapté (SATRA) de Plouisy, baptisé Ty Plouz (maison de paille en breton), a été inauguré le 5 juillet, en présence de nombreux élus.

Christian Vincent, président de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor : « Aujourd’hui, nous inaugurons un service à part entière. Depuis plusieurs décennies, il apporte une véritable souplesse pour répondre aux besoins spécifiques des personnes. Il doit son existence légale à son rattachement à un établissement de soutien et d’aide par le travail. Ainsi, il permet aux travailleurs de se maintenir dans l’emploi protégé en alternant les temps d’ESAT et de SATRA. Reconnu et apprécié de tous, et en particulier des personnes en situation de handicap, il se doit cependant d’être reconsidéré et repensé. A partir de ce socle solide et ancré sur le territoire de vie, il doit pouvoir se construire de nouvelles modalités d’offre d’accompagnement indispensables pour éviter les ruptures de parcours et contribuer au développement de l’autonomie. Il doit notamment permettre aux plus jeunes une insertion professionnelle modulée et adaptée aux rythmes de chacun. Il doit être une interface entre le tout ESAT et le tout foyer de vie, un sas de transition vers la retraite, un support d’accompagnement à la vie sociale par des accueils séquenciels autour d’activités. Et surtout, il doit être un facteur de lien de proximité. »

[caption id="attachment_7083" align="alignnone" width="1000"] A l'entrée du nouveau SATRA, Harmonie et Anthony prennent la pose devant la sculpture sur bois réalisée par Thierry Moulin, éducateur technique spécialisé de l'IME de Minihy-Tréguier. © Photos : Loïc Tachon[/caption]

Véronique Cadudal, vice-présidente en charge de l’autonomie au Conseil départemental des Côtes d’Armor : « Cette construction s’est faite de manière participative en associant chacune des personnes accompagnées en fonction de son niveau et de ses possibilités. Elle s’inscrit dans une démarche écologique par sa conception et aussi par les matériaux utilisés. Cette démarche fait totalement écho à la volonté du Conseil départemental de faire avec les personnes, de penser l’aménagement d’un lieu, d’un espace partagé de manière collective tout au long du projet. Cette dynamique correspond aux objectifs que le Département s’est fixés lors de l’adoption du schéma des solidarités en février 2023. A travers ce schéma, notre volonté est de renforcer la place des personnes accompagnées et des partenaires afin de s’adapter au plus près des besoins et de la réalité des territoires. Ce SATRA répond à un type de besoin spécifique souvent dans une période de transition. Nous souhaitons à chaque personne de s’y épanouir pleinement. »

[caption id="attachment_7081" align="alignnone" width="1000"] Une exposition photos a permis aux visiteurs de comprendre les étapes de construction du bâtiment, notamment la fabrication des adobes et la réalisation des enduits terre.[/caption]

Violaine Roset-Signourel, directrice du pôle adulte de Guingamp : « L’aventure du SATRA Ty Plouz a débuté en 2017 lors de la vente de la ferme Rucaër au club de football d’En Avant de Guingamp avec une intime conviction concernant le bâtiment : il devait être un modèle du faire-ensemble, au sein d’un lieu de quiétude et d’apprentissage tout en répondant aux enjeux écologiques et environnementaux qui traversent notre époque. Cette inauguration est l’occasion de se réjouir d’une belle réussite collective et plus largement. Le SATRA Ty Plouz a relevé le défi de la participation de personnes accompagnées : un lieu pour eux et fait par eux ; un établissement médico-social qui ouvre le champ des possibles et qui permet à chacun de se dépasser. Il est l’expression du projet stratégique de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor « un projet qui rassemble un projet qui nous ressemble » au service de l’expression du pouvoir d’agir de chacun. Le SATRA Ty Plouz incarne tout ce que doit être un établissement médico-social : un lieu de passerelles, d’échanges, de transfert de compétences, de pair-aidance et d’épanouissement. »

Arnaud Rovarc’h, professionnel ESAT : « Nous avons travaillé sur le chantier, nous avons réalisé des briques, touché la terre et mis de l’enduit, le tout dans la bonne humeur et avec le sourire. Nous avons fait plein de belles rencontres et travaillé avec les collègues des différents ateliers, ce qui nous a beaucoup plu. »

[caption id="attachment_7084" align="alignnone" width="1100"] A l'atelier découverte du SATRA, Emmanuel Le Merrer, directeur du pôle adulte de Dinan-Lamballe, a enfilé le bleu de chauffe pour se lancer dans la fabrication des adobes.[/caption]

Amélie Loisel, LABB Fauquert Architectes Lannion : « Nous sommes très fiers d’avoir participé à la construction de ce bâtiment en paille à ossature bois, une première pour notre agence. La majorité du SATRA a été construit en caissons remplis de paille et enfermés dans des parois en bois qui sont apparentes dans les ateliers. Dans le lieu de vie, nous avons fait le choix de monter et remplir l’ossature sur place avant de poser un enduit terre. Les occupants vont pouvoir profiter de ce bâtiment sur le plan acoustique, thermique et hydrométrique. Toutes les conditions sont réunies pour s’y sentir bien. »

Rémy Guillou, maire de Plouisy : « Après un séjour à Pabu, le SATRA revient à la maison et nous en sommes très contents de voir que Ty Plouz trouve sa place ici avec une construction originale qui s’inscrit dans l’air du temps. D’autres projets de construction sont à venir et notamment celle de la légumerie de l’ESAT. »

[caption id="attachment_7082" align="alignnone" width="1100"] Les chanteurs et musiciens du groupe Gwenn Duo ont animé la journée d'inauguration du SATRA Ty Plouz. © Photos : Loïc Tachon[/caption]

 

La disparition de Lahcen Er Rajaoui, emblématique président de l’association Nous aussi

C’est une nouvelle qui attriste de nombreuses associations du mouvement Unapei : Lahcen Er Rajaoui s’est éteint à l’âge de 54 ans. Il était le président de Nous aussi, l’unique association française d’auto-représentation pour les personnes déficientes intellectuelles.

« C’est dur de recruter, car les personnes sont habituées à ce que d’autres prennent des décisions à leur place, aussi bien les professionnels que les familles surprotectrices…» Jusqu’au bout, Lahcen Er Rajaoui s’est battu pour l’association nationale Nous aussi créée en 2002 « avec la volonté d’associer les personnes aux décisions qui les concernent, pour que les choix ne soient pas faits sans elles ».

Présent lors du Congrès de l’Unapei à Nantes en mai dernier (photo ci-dessus), le président national avait rappelé le droit à l’autodétermination qui anime les 54 délégations locales recensées en France, « la capacité des personnes en situation de handicap à s’auto-représenter et à agir par elles-mêmes ». Son slogan : « Rien pour nous sans nous ! », maintes fois relayé par les 500 adhérents d’une association qui siège au Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH).

Administrateur de l’Unapei, Lahcen Er Rajaoui était le porte-parole de quelques 700 000 personnes en situation de handicap intellectuel en France. « Faîtes-nous confiance, responsabilisez-nous, valorisez-nous ! », avait-il scandé lors de la Journée autodétermination organisée en septembre 2021 par le Club des présidents de CVS de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. « Nous savons que nous avons des difficultés pour nous exprimer, pour lire, compter et mémoriser, mais nous sommes des êtres humains, des citoyens. Nous faisons partie de la société. Pour nous, l'autodétermination, c'est être autonome mais cela ne veut pas dire que l'on n’a besoin d'aucune aide. Cela veut dire se faire aider seulement quand on le décide et quand on en a vraiment besoin. »

Banque Populaire Grand Ouest : des offres privilégiées pour les salariés de l’Adapei-Nouelles

Partenaires du colloque autisme de Saint-Brieuc en 2022, La Banque Populaire Grand Ouest, la Casden, l’ACEF Grand Ouest ont décidé de renforcer leurs liens avec l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor en signant une convention de partenariat.

La convention de partenariat signée le 23 juin 2023 à Saint-Brieuc permet aux salariés et adhérents de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor de bénéficier de l’offre Carré Go réservée à tout nouveau client majeur sociétaire de la Banque Populaire Grand Ouest qui propose aussi une offre de financement privilégiée pour des projets de travaux, auto ou trésorerie (conditions de tarification privilégiées accessibles en agence).

L'offre de bienvenue spéciale partenaire

Parallèlement, le personnel de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor peut également être accompagné par la Casden dans la réalisation de ses projets. La Banque coopérative applique aux salariés l’accès au programme 1, 2, 3 (1 j’épargne, 2 je cumule des points, 3 j’emprunte) et aux prêts de la Casden Banque Populaire. Elle met à disposition de chaque client des interlocuteurs dédiés.

En savoir plus sur la Casden

De son côté, l’ACEF Grand Ouest s’engage à proposer des réductions négociées auprès de grandes enseignes nationales et locales à travers une adhésion à l’offre multi-avantages ACEF souscrite en Banque Populaire. L’adhésion à cette offre contribue à financer en outre des actions de solidarité auprès de personnel de la Fonction publique du territoire.

En savoir plus sur l'ACEF

[caption id="attachment_7031" align="alignnone" width="640"] Laure Le Creurer, chargée des relations Fonction Publique Casden - Acef pour la Banque Populaire Grand Ouest dans les Côtes d’Armor, aux côtés de Frédéric Gloro, directeur général de l'Adapei-Nouelles, lors de la signature de la convention de partenariat. Photo : Xavier Bonny.[/caption]

Contact : Laure Le Creurer, tél. 06 18 08 35 99 ; laure.lecreurer@bpgo.fr

Les personnes présentes sur la photo lors de la signature de la convention de partenariat : de gauche à droite, Richard Postaire, directeur du marché des institutionnels, de l’économie sociale et du secteur public à la Banque Populaire Grand Ouest, administrateur de la Fondation d’entreprise de la BPGO ; Laure Le Creurer, chargée des relations Fonction Publique Casden - ACEF pour la Banque Populaire Grand Ouest dans les Côtes d’Armor ; Daniel Hervé, président de l’ACEF Grand Ouest Côtes d’Armor ; Frédéric Trinquier, directeur du marché des particuliers et des associations à la Banque Populaire Grand Ouest dans les Côtes d'Armor ; Frédéric Gloro, directeur général de l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor ; Christian Vincent, président de l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor ; Michel Tronel et Coralie Launay, délégués Casden dans les Côtes d’Armor.