Votre nouvel intranet sera en ligne ce jeudi !
A très bientôt.
>Accéder aux documents
Pôle de coordinationet d’accompagnement > Découvrir
Ouverture du Congrès de l'Unapei par Tess, professionnelle esatco, accueil des participants par les représentants des huit départements du réseau esatco Grand Ouest, exposition des savoir-faire des ESAT et entreprises adaptées, échanges et prises de contact au salon partenaires... Revivez en images l'événement organisé à la Cité des Congrès à Nantes.
A Loudéac, les professionnels esatco et quelques élèves de la Maison familiale rurale ont inauguré un espace de détente qu’ils ont eux-mêmes créé avec des matériaux de récupération.
Le projet avait débuté juste avant la crise Covid. A l’époque, l’objectif était de réunir les professionnels de l’ESAT et du SATRA et les élèves de terminale de la Maison familiale rurale (MFR) afin de réaliser un coin détente extérieur pour les professionnels et le personnel de l’ESAT.
Annulé en raison de la crise sanitaire, ce partenariat a revu le jour dans le cadre du programme scolaire de la MFR dont la mission est de mettre en œuvre des apprentissages en faveur de l’orientation scolaire et professionnelle de ses élèves. Au total, une quinzaine de personnes des deux structures se sont réunies à onze reprises pour mener à bien ce projet.
Pour Gaëlle Aubry, responsable soutien éducatif à esatco Loudéac, « il s’agit d’une collaboration intergénérationnelle entre jeunes et moins jeunes pour plus d'inclusion. »
La perte d’un emploi a fait plonger Fabienne Rouault dans une longue déprime qu’elle n’a pas vu venir. Son passage au chantier d’insertion Artex lui a permis de se relancer. Aujourd’hui, elle revit en travaillant pour le Dispositif enfance de Saint-Brieuc. Elle raconte son histoire.
« Chaque matin, je restais allongée dans mon lit, seule à regarder le plafond pendant des heures et des heures. J’étais complètement perdue. La déprime, on ne s’en aperçoit pas tout de suite. Ça vous grignote, ça vous ronge à petit feu et un jour, on plonge. C’est ce qui m’est arrivée après avoir perdu mon emploi en 2014. Cela faisait 26 ans que j’étais l’assistante dentaire du Docteur Aumont à Saint-Brieuc. A son départ en retraite, il n’y a pas eu de repreneur et je me suis retrouvée au chômage pendant trois ans et demi.
Du jour au lendemain, le grand vide
J’ai eu l’occasion de faire des remplacements avec des contrats à la journée chez des dentistes mutualistes, mais je me suis vite rendu compte que je n’avais pas la capacité d’encaisser des journées de 10 à 11 heures. C’était ingérable pour moi. A ce moment-là, j’étais vraiment très, très mal. Je ne sortais plus de la maison. Les images de mon ancien boulot tournaient en boucle dans ma tête. J’adorais ce métier, je m’entendais très bien avec le dentiste. Notre relation de travail était très respectueuse. Pour moi, la séparation a été brutale. Cela a été dur à avaler. Je côtoyais beaucoup de monde, j’entretenais de bons rapports avec les patients. Et du jour au lendemain, plus rien, le grand vide…
Ma famille n’a pas compris ce qui m’arrivait. J’étais au fond du trou… A tel point que je me suis retrouvée au centre médico-psychologique Benoît Menni à Saint-Brieuc. J’étais tellement en souffrance que j’avais besoin de repos. A ma sortie de ce centre de soins, mon psychiatre m’a parlé du GEM (Groupe d’entraide mutuelle) de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. J’y suis restée deux ans. Et je peux vous dire que ça m’a fait le plus grand bien, ça m’a apaisé. Puis, le pôle emploi m’a orienté vers le centre d’information du droit des femmes et des familles (CIDFF) où Valérie Renault, conseillère emploi formation, m’a incité à postuler dans les établissements scolaires en tant qu’agent technique d’entretien. Je n’ai eu aucune réponse…
En 2019, je vois une offre d’emploi dans un chantier d’insertion qui collecte et trie du textile. Je visite cet atelier ARTEX qui, au départ, me donne un peu le vertige avec ces tonnes de vêtements à trier… Malgré tout, je m’engage pour un CDDI en décembre 2019. Mes débuts sont un peu difficiles car je n’ai pas le rendement souhaité mais les encadrants me font confiance. L’un d’entre eux, Philippe Royer, me transmet l’amour de son métier. Et je finis par trouver un poste qui me convient à l’essuyage. Il s’agit d’un second tri de tout ce qui essuie et permet d’éponger. Et là, je m’éclate ! Je découvre des pépites destinées à la vente en boutique, à la Boîte à fringues et à Fripes & Co. A travers cette activité, je me sens utile, je reprends confiance et goût au travail. Humainement, l’ambiance est excellente. Je me sens bien entourée, écoutée et protégée. Au fil des semaines, j’oublie la période sombre que j’ai pu traverser.
Heureuse et fière d’aller au travail
Malheureusement, la crise du Covid vient couper cet élan. C’est la période de confinement à la maison. Heureusement, on est très soudé dans l’équipe. On reste en contact, on s’appelle souvent. Cette période dure un mois et demi puis l’activité reprend et je retrouve enfin mon poste, avec beaucoup d’envie et de plaisir. Plus j’avance dans mon travail, plus je m’aperçois que je peux retrouver un emploi. Lorsque mon CDDI de 24 mois se termine, Tifenn Duplenne, conseillère socio-professionnelle à l’atelier Artex, repère une annonce d’agent technique d’entretien au Dispositif enfance de Saint-Brieuc. Je postule et on me propose un stage en immersion sur les deux sites de l’IME et au service PMO (ex-SESSAD). Le 1er février 2022, je signe un CDI à mi-temps. C’est la délivrance !
Sans Artex, je ne m’en serai peut-être pas sortie. Ce passage au chantier d’insertion m’a sauvée. Pour moi, cela a été un formidable tremplin après cinq longues années de déprime. Cela m’a permis de rebondir, de me relancer. Aujourd’hui, je suis sur la bonne voie. Je sais de quoi est fait demain. Chaque jour, quand je me lève, je suis heureuse et fière d’aller au travail. »
Propos recueillis par Loïc Tachon.
Entre course à pied et randonnées pédestres, le menu s’annonce copieux lors de la Corrida de Langueux qui aura lieu les 16 et 17 juin 2023. Pour les salariés et les personnes accompagnées de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, l’inscription est gratuite. Profitez-en !
Elle est devenue un rendez-vous incontournable du calendrier, l’événement running qu’on ne veut pas manquer. La Corrida de Langueux célèbre sa 32e édition et promet une belle fête, populaire et sportive.
Cette année, l’Adapei-Nouelles et esatco Côtes d'Armor sont partenaires de l’événement. L’association vous invite à participer au challenge entreprise et à faire le nombre. Que vous soyez salarié(e) ou personne accompagnée, l’inscription à l’une des épreuves proposées (lire ci-dessous) est gratuite avec un maillot offert pour courir ou randonner.
Il vous suffit pour cela d’adresser un mail à contact@esatco22.fr, au plus tôt avant le 12 mai, en précisant les informations suivantes : choix course / trail / rando + distance ; nom-prénom ; sexe ; date de naissance ; téléphone ; mail association ou personnel ; nom de l’établissement de l’Adapei-Nouelles ; taille du maillot. Pour les coureurs à pied, il est obligatoire de joindre le scan du certificat médical (établi après le 17 juin 2022) ou celui de la licence club.
Pour toute demande de renseignements, vous pouvez appeler au 02 96 62 66 77 (Delphine ou Isabelle au secrétariat du siège) et au 06 19 55 81 66 (Loïc).
C’est l’heure de la répétition générale, l’ultime séance durant laquelle on peaufine, on ajuste, on se donne la réplique, on calcule les jeux de scène pour être dans le bon timing.
Ce jeudi 4 mai, comédiens et chanteurs du SATRA se sont retrouvés dans la grande salle du restaurant Le Grand large à Ploufragan afin de procéder au filage de la pièce de théâtre qu’ils ont eux-mêmes créé sur le thème de la Covid. Cette crise sanitaire qui leur a tant fait peur, qui les a tant angoissés.
Aujourd’hui, ils ont envie d’en rigoler et d’inviter le public à assister à leur représentation sur laquelle ils travaillent depuis de longues semaines. « Tout le monde a adhéré au projet qui a mobilisé près de 30 personnes avec l’aide de Séverine Gouret, danseuse et chorégraphe, indique Laurence Deffin, cheffe de service à esatco site du pays de Saint-Brieuc. C’est une pure création du SATRA avec des comédiens, des chanteurs, mais aussi des musiciens et des danseurs ! »
Pratique. Pièce de théâtre « Pan!que à bord, ça SATRAppe », le jeudi 11 mai à 20 heures, espace culturel Palante, Hillion. Entrée : 5 €. Réservations des places au 02 96 94 12 06 (standard de l’ESAT) ou 02 96 94 74 56 (SATRA).
Après six années passées à l’ESAT de Plouisy, près de Guingamp, Gilbert Riou a signé un CDI en tant que chauffeur de car scolaire. Une belle fierté pour lui et un grand pas vers l’inclusion.
« Je sors du bureau de Monsieur Le Rigoleur, c’est bon ! Je peux commencer le 13 ! » C’était en mars dernier à Guingamp. Sourire aux lèvres, Gilbert Riou annonce à Nathalie Gouzien, sa référente de parcours professionnel, que dès la fin de son stage, il conduira les cars scolaires pour l’entreprise des Cars Rouillard.
Un bonheur sans mesure pour le chauffeur de l’atelier bois de chauffage à l’ESAT de Plouisy qui, sept mois plus tôt, avait émis le souhait d’effectuer un stage dans une entreprise de transport de voyageurs. « Lorsqu'il était militaire, il avait passé tous ses permis et conduisait les cars pour emmener les équipes médicales vers les aéroports et autres bases aériennes avant d'embarquer pour l'étranger. Il avait aussi été routier pour JLG services, une société de transport frigorifique, et il envisageait de travailler à nouveau dans ce domaine », indique Nathalie Gouzien qui a étudié avec lui la possibilité de participer au Duo Day en novembre 2022 et de découvrir une entreprise durant une journée.
Compétences et motivation
Au fil des échanges, Nathalie Gouzien lui demande s’il peut contacter lui-même des transporteurs, ce qu’il fait sans tarder. Quelques jours plus tard, Julien Le Rigoleur, responsable d’exploitation des Cars Rouillard, rappelle Gilbert Riou et accepte de l’accueillir. Un rendez-vous est pris et le professionnel de l’ESAT fait part de son projet au responsable. Celui-ci le soutient et lui indique la formation à suivre pour pouvoir conduire un car scolaire. L’éventualité d’un stage est également évoquée si le Duo Day confirme le projet professionnel de Gilbert Riou (55 ans) qui obtient avec mérite son certificat de qualification de conducteur.
Deux semaines de période de mise en situation en milieu professionnel sont alors organisées. Gilbert Riou se voit confier la conduite de cars scolaires en binôme avec un chauffeur régulier. « Ce stage confirme ses compétences et sa motivation, témoigne Nathalie Gouzien. Il apprécie l’ambiance, il s’adapte aux horaires de travail et n’a qu’un seul souhait, intégrer au plus vite l’entreprise ».
Après presque six ans passés à esatco site du Pays de Guingamp, d’abord aux espaces verts puis au bois de chauffage, Gilbert Riou signe un contrat en CDI avec les Cars Rouillard où il assure désormais le transport des élèves dans le secteur de Châtelaudren. « Je suis rattaché au dépôt de Callac, précise le jeune embauché. Tout se passe bien et l’équipe est très sympathique. Ce métier me plaît. J’ai toujours aimé conduire ! »