L’art contemporain mis en lumière à Guingamp

En résidence à Guingamp jusqu’au 2 octobre, le Fonds régional d’art contemporain invite à découvrir l’exposition « Motifs, raisons d’agir », fruit d’un travail en commun réalisé avec la Maison de l’Argoat, esatco site du pays de Guingamp et l’artiste Yoan Sorin.

Partez à la découverte de l’art contemporain et visiter l’exposition « Motifs, raisons d’agir » ! Une sélection de quinze œuvres, peintures et sculptures, de onze artistes et collectifs, toutes générations confondues. Cette sélection a été réalisée collectivement avec le Fonds régional d’art contemporain (FRAC) Bretagne, les groupes de la Maison de l’Argoat, association pour l’insertion, l’Établissement et service d’aide par le travail (ESAT) de Plouisy et l’artiste Yoan Sorin.

« Un groupe s’est tout d'abord rendu à Rennes en avril pour découvrir le FRAC Bretagne et choisir avec Yoan Sorin les œuvres exposées dans les espaces de l’ESAT, raconte Lydie Le Roux, éducatrice à esatco site du pays de Guingamp. Plusieurs groupes, du SATRA et du foyer de vie notamment, ont ensuite participé à une semaine d'ateliers encadrés par l’artiste breton. Ils ont produit un ensemble de peintures sur des volumes, en puisant leur inspiration directement des formes et des motifs représentés dans les peintures du FRAC. Des supports pour peindre ont été récupérés à partir des activités de l’ESAT (cartons, palettes, chutes de bois…). Les groupes ont également créé leurs propres pigments, notamment à partir d'épluchures de la légumerie. Les créations réalisées à l'ESAT ont ensuite été poursuivies avec un groupe de l’association de la Maison de l'Argoat, avant d’être exposées à l’espace François-Mitterrand ».

[caption id="attachment_5641" align="alignnone" width="1000"] Les personnes de l'ESAT lors d'un atelier peinture sur palette, aux côtés de l'artiste Yoan Sorin.[/caption]

Pour sa part, Yoan Sorin explique son travail, focalisé sur le geste et les motifs dans les peintures de la collection. « J’ai cherché des formes, qu’elles soient géométriques ou plus libres, qui pouvaient être repérées et répétées lors des ateliers. Une première sélection de plus d’une vingtaine de peintures a été faite puis j’ai réduit petit à petit le nombre d’œuvres choisies en prenant en compte les préférences des participantes et participants. »

Ainsi, à l’espace François-Mitterrand, les volumes fabriqués lors des ateliers de pratique artistique avec les groupes de la Maison de l’Argoat et de l’ESAT viennent s’insérer dans l’accrochage et créer une joyeuse cohabitation. Qu’elles soient statiques ou mobiles, sonores ou silencieuses, œuvres ou décors, les formes façonnées dans des matériaux aussi variés que surprenants, entrent en relation avec les œuvres du FRAC accrochées au mur, tout en conservant leur propre autonomie.

Pratique. Exposition « Motifs, raisons d’agir » jusqu’au 2 octobre 2022 à l’espace François-Mitterrand, 1 place du Champ au Roy, près de l’Hôtel de ville, à Guingamp. Du mercredi au dimanche, de 14h30 à 18h30, le vendredi, de 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30. Entrée gratuite.

Le FRAC en résidence est un dispositif inventé par le Fonds régional d’art contemporain qui se déplace sur le territoire breton tous les deux ans. Il réunit en même temps et sur une zone géographique définie, plusieurs projets participatifs et imaginés avec des groupes de personnes d’horizons différents.

[caption id="attachment_5666" align="alignnone" width="1500"] A Guingamp, l'espace François-Mitterrand ouvre ses portes à une exposition réalisée à plusieurs mains par le FRAC Bretagne, la Maison de l'Argoat et esatco site du pays de Guingamp. Un film dévoilant les coulisses des ateliers de création est diffusé en permanence. © Photo : Morgan Donval.[/caption]

 

 

Votre enfant est en situation de handicap et sans solution scolaire, faites-le savoir !

Pour la quatrième année consécutive, l’Unapei et ses partenaires lancent la campagne de mobilisation citoyenne #jaipasecole pour dénoncer la situation des enfants en situation de handicap privés d’accès à l’école. Enfants, parents, professionnels, révélez votre quotidien et témoignez !

Un élève scolarisé uniquement le mardi matin et le jeudi après-midi, est-ce possible ? Un élève scolarisé dans une classe inadaptée à ses capacités, est-ce possible ? Un élève à qui on refuse toute scolarisation, est-ce possible ? Ces situations, pourtant inacceptables, existent et perdurent en France. Pour des milliers d’élèves et leurs familles, ces aberrations sont des réalités quotidiennes. Pourquoi ? Parce que ces élèves sont en situation de handicap et que la société continue de les exclure et de bafouer leur droit à l’éducation.

Malgré les engagements réitérés des pouvoirs publics, la prochaine rentrée ne sera pas différente des autres. Encore des milliers d’élèves en situation de handicap ne pourront pas bénéficier de l’accompagnement auquel ils ont droit. Certains d’entre eux continueront d’aller en classe 2 ou 4 heures par semaine, d’autres se retrouveront dans une classe inadaptée à attendre une place dans un établissement répondant à leurs besoins… et les moins chanceux persisteront à attendre que l’école leur ouvre ses portes. Combien en seront privés ? Les chiffres officiels manquent !

Pour rendre visible ce que les pouvoirs publics ne veulent pas entendre et dénoncer le scandale de la scolarisation des enfants en situation de handicap, l’Unapei et ses partenaires relancent, pour la quatrième année consécutive, la campagne #Jaipasecole.

Vous êtes parent ou vous accompagnez un enfant en situation de handicap et sans solution scolaire adaptée ? Faites-le savoir ! En témoignant sur le site www.marentree.org, contribuez à faire connaître les situations vécues par des milliers d’enfants qui, chaque année, sont exclus des systèmes éducatifs en raison de leur handicap.

Un avenant à l’accord d’entreprise sur le dialogue social et à la représentation des salariés

Un avenant à l’accord d’entreprise relatif au fonctionnement des instances du dialogue social et de la représentation des salariés a été signé par la CFDT le 20 juin 2022. Avec à la clé notamment, un nouveau redécoupage du territoire des CSE à l’issue des élections de mars 2023.

Cet avenant a pour objet de préciser les modalités de fonctionnement du dialogue social après l’expérience d’une mandature.

L’avenant fait évoluer le périmètre des 6 CSE. Il précise le rôle et les missions des représentants de proximité et maintient les dispositions associatives plus favorables que la loi a déjà acté dans l’accord d’origine.

L’avenant entrera en vigueur à l'issue des élections professionnelles de 2023.

En savoir plus

Denis Hamayon, 35 ans d’engagement social et associatif

C’est la fin d’une longue aventure professionnelle. A 62 ans, Denis Hamayon tourne la page d’une carrière de direction débutée en 1987. Le jeune retraité a connu trois employeurs, trois associations : le centre d’hébergement et de réadaptation social Armor, Les Nouelles, l'Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Il ouvre son album à souvenirs et retrace les étapes charnières de son parcours, de son engagement social et associatif.

Des débuts comme veilleur de nuit

« De retour d’un service de coopération dans le Nord-Cameroun entre 1982 et 1984, lors d’une mission d’animateur auprès de jeunes vivant à la rue, se pose alors pour moi la question de l’emploi ! J’avais suivi des études de biologie mais au retour de cette riche expérience, plus question de se lancer dans la biologie. Peu après ce retour, je reçois un coup de téléphone de Michel Le Fils, aujourd’hui intervenant à Askoria. Il m’informe que le SOS là où il travaille à l’époque recherche 3 veilleurs de nuit pour ouvrir un asile de nuit, un foyer de nuit à Saint-Brieuc. Je démarre donc ma carrière dans le secteur par la petite porte comme veilleur de nuit… »

Faire reconnaître le droit vital des personnes

« Il a fallu se battre pour faire reconnaître le besoin criant de venir en soutien humanitaire et/ou en insertion sociale aux 350 personnes que nous hébergions chaque année. Nous avons partagé avec Marie-France Bommert, aujourd’hui vice-présidente d’Adaléa, quelques belles aventures de rébellion active avec les bénévoles, les membres du conseil d’administration et du bureau. En 1985 par exemple, alors que le foyer n’avait pas les crédits pour rouvrir ses portes, j’ai le souvenir qu’un matin d’hiver trop rigoureux où les températures extérieures étaient négatives, nous avions envahi d’abord les locaux du Département où les élus étaient en session et ensuite la Préfecture et ses bureaux pour faire savoir notre indignation devant l’inertie des pouvoirs publics à créer les réponses attendues. Nous avions lancé une pétition qui avait récolté 3000 signatures ! Personnellement, du haut de mes 26 ans, j’ai été marqué par cette expérience, à savoir se battre mordicus pour faire reconnaître le droit vital des personnes, conduire et sans relâche des actions collectives et de mobilisation en équipes, ce qui a fondé ma conviction : ensemble, on est largement plus fort et ce d’autant que la cause est juste ! »

A la recherche des premiers financements

« Pendant ces 12 années, j’ai perçu et accompagné ce qu’était la détresse sociale, économique, professionnelle, l’isolement sous toutes ces formes, l’altération de la santé, physique, psychique ; la perte et l’absence de logement et d’habitat… Bref, notre défi était de trouver les moyens à mettre en œuvre et sortir ces jeunes, ces hommes, ces femmes de ces détresses du quotidien. Une fois le centre d’hébergement et de réadaptation social (CHRS) créé, nous nous sommes lâchés pour créer avec le soutien de l’État, la DDASS à l’époque et le Département, tous les dispositifs qui concouraient à la réhabilitation des personnes en très grandes précarité : l’accueil de Jour, le point accueil santé, la boutique solidarité, la boutique logement, le 115, et le chantier d’insertion, le tout s’accompagnant d’une boulimique de recherche de financement pour installer durablement et dans la sécurité les dispositifs. »

[caption id="attachment_5591" align="alignnone" width="1296"] Denis Hamayon (à droite), aux côtés du président Michel Roger, lors de l'assemblée générale des Nouelles en 2013.[/caption]

Une aventure humaine unique aux Nouelles

« En février 1999, je prends le relais de René Constantin à la tête de l’association Les Nouelles où je retrouve un président Jules Barbu qui m’avait déjà embauché aux foyers d’accueil douze ans plus tôt. Les Nouelles ? Une institution sur le territoire de Saint-Brieuc mais aussi sur le département, précédemment connue sous le nom de la Fraternité des malades, « la Frat’» pour les intimes et tous les réseaux des bénévoles du département. Cette aventure humaine en Côtes d’Armor est de mon point de vue unique. L’association a commencé à fonctionner en 1951 avec à la base des personnes handicapées elles-mêmes, auxquelles se sont adjointes par la suite des personnes valides et c’est alors que l’engagement militant bénévole a commencé et a perduré toute la vie de l’association. Les archives notent dans les années 70, la tenue de kermesse sur le site de Saint-Laurent le 1er dimanche du mois de juillet qui réunissait jusqu’à 10 000 personnes venues des quatre coins du département pour soutenir le projet et les activités de la Fraternité des malades, La dernière kermesse a dû être en 2010, comme quoi la militance et le bénévolat ont eu la peau dure aux Nouelles. »

De la création du GEM au dispositif ACT

« Aux Nouelles, nous pouvons être fiers d’avoir bâti les cinq pôles qui structuraient les activités de l’association, nous avons pu compter sur la mobilisation de tous les professionnels et bénévoles dans une action et combinaison intelligente permettant à chacun d’interagir tout en restant chacune et chacun à sa juste place. Des projets sont avancés et développés dont la fusion entre l’association les Nouelles et l’association Vivre au Pluriel en 2003 qui a abouti à la création du 1er Groupe d’Entraide Mutuelle (GEM) du département nommé « Vivre au pluriel ». Autre dispositif créé : l’entreprise adaptée avec ses quatre activités ainsi que le renforcement de la collecte du textile sur le territoire briochin. En 2005, l’association a créé un SAVS handicap psychique à Saint-Brieuc puis en 2006, le dispositif ACT (Appartement de Coordination Thérapeutique) qui n’a cessé de se développer. Aujourd’hui encore, l’association répond à des appels à projets. Elle porte le plus important dispositif ACT en Bretagne. »

[caption id="attachment_5588" align="alignnone" width="957"] Denis Hamayon, entouré du directeur général de l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor, Frédéric Gloro, et de l'ancien président de l'association, Jean-Yves Herviou.[/caption]

La fusion des Nouelles avec l’Adapei

« Avec le temps, nous avons appris collectivement à nous connaître et à faire projet ensemble pour aboutir à la fusion des Nouelles et de l’Adapei Côtes d’Armor. Bien sûr, c’est le territoire de Saint-Brieuc qui a été globalement impacté par cette fusion, toutes les anciennes activités des Nouelles ayant trouvé place au sein d’esatco, de la Plateforme, du pôle hébergement briochin et du siège de l’association à Plérin. Depuis six ans, les cultures se sont croisées et surtout les projets sont nés et ils vivent ! Je pense au fort développement du dispositif ACT, au magasin Fripes and Co qui fait sa place dans le paysage du commerce de proximité en centre-ville à Saint-Brieuc. Je pense aussi au futur projet sur le site de Saint-Laurent de la Mer avec une remise à plat du projet du foyer de la Fraternité qui va faire alliance et accueillir le foyer Ty Coat dans un nouveau projet qui fera la part belle à la prestation Accueil de jour et à l’hébergement. Le projet d’une résidence Habitat Handi Citoyen arrivant aussi sur le site de Saint-Laurent traduira également le pouvoir d’agir de chaque locataire dans un environnement ouvert sur le quartier. Enfin, concernant le futur projet de l’entreprise adaptée à Saint-Brieuc réunissant les activités EA présentes aux Châtelets et celles présentes à la rue de Nièpce à Chaptal, je perçois l’ambition partagée de toutes les parties prenantes pour réussir un projet d’entreprise spécifique, inscrit dans l’économie sociale et solidaire du territoire. »

Denis Hamayon en bref

Directeur du Centre d’Hébergement et de Réadaptation social (CHRS) devenu Armor Adaléa, de 1987 à 1999

Directeur général de l’association Les Nouelles, de 1999 à 2015.

Directeur général adjoint de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, de 2016 à 2022.

Membre fondateur du groupement d’associations Handi-Cap 22.

Membre fondateur de la Fédération FAIRE.

Président du Conseil d’administration de l’AFPE et vice-président d’Askoria.

Vice-président de l’URIOPSS Bretagne.

[caption id="attachment_5586" align="alignnone" width="1100"] Denis Hamayon, directeur général adjoint de l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor (2016-2022).[/caption]

esatco Loudéac déroule le tapis rouge aux médaillés du travail

Dans un décor chic, digne du festival de Cannes, 34 professionnels d’esatco Loudéac ont été mis à l’honneur. La palme est revenue à Michèle Le Bris qui a reçu la médaille Grand Or.

Après deux années de crise sanitaire sans remise des médailles du travail, il fallait bien marquer le coup. Alors, l’ESAT de Loudéac a imaginé une cérémonie plongée dans l’ambiance du festival de Cannes. Entrée majestueuse sous les palmes dorées d’un foyer municipal métamorphosé, tapis rouge et déco chic. Les 34 médaillés du travail ne pouvaient rêver meilleur cadre pour jouer les stars en présence de leurs encadrants, de leurs parents et proches venus en nombre assister à cette grande première

[caption id="attachment_5612" align="alignnone" width="1100"] Tapis rouge pour Véronique Robion, saluée par le public lors de son arrivée sur scène ! © Photos Marina Le Breton[/caption]

Les stars du jour ont gravi les marches menant à la scène, sous les applaudissements d’un public chaud bouillant. Face à un joli parterre de VIP (des élus, conseillers municipaux et départementaux, des dirigeants de l’Adapei-Nouelles et de la section parents, des anciens moniteurs d’atelier aussi), chacun a exprimé son bonheur et sa fierté d’être mis à l’honneur. « Derrière ces médailles, ce sont 20, 30, 35 et 40 années de travail qui sont récompensées, a rappelé Tony Houllier, président du Conseil à la Vie Sociale de Loudéac. Ces années démontrent l’importance de la vie professionnelle. C’est tout l’engagement dans le travail et le parcours professionnel qui sont honorés par cette médaille. Et cette cérémonie montre combien le travail est un élément essentiel pour la vie sociale et la réalisation de soi-même. »

« Vous êtes des acteurs à part entière du monde du travail, citoyens et salariés, et votre expression doit encore être plus forte, a enchaîné Christian Vincent, président de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Vous êtes une force économique de votre territoire. Avec les professionnels et en particulier vos moniteurs d’atelier dont je salue le professionnalisme et l’humanisme, vous avez des rapports très forts et certainement très différents d’une entreprise dite ordinaire. Je sais ce qu’ils représentent pour vous, à la fois des apprenants mais aussi des référents et des confidents. Pour vous, ils sont un peu de votre famille. Ils ne le disent pas mais eux aussi sont fiers d’être à vos côtés aujourd’hui pour partager votre joie. »

Les 34 médaillés du travail 2019-2020-2021

Grand Or (40 années d’activité) : Michèle Le Bris.

Or (35 ans) : Marie-Noëlle Cherriaux, Jean-Yves Colleu, Armelle Foucault, Jean-Michel Gaubicher, Michel Guillemet, Jocelyne Houée, Gérard Jégo, Béatrice Latouche, Thierry Leux, Maryvonne Le Boulanger, Martine Le Comte, Bruno Le Fèvre, Marie-Christine Le Maux, Patricia Le Poul, Philippe Parquet.

Vermeil (30 ans) : Philippe Botti, Éric Lemarié, Anne-Marie Le Franc, Laurent Le Roscouët, Hervé Madoré, Véronique Robion.

Argent (20 ans) : David Brille, Benoît Chouin, Éric Desbordes, Cyrille Julou, Virginie Le Baud, Aurélia Marteil, Mickaël Mauvieux, Guylaine Mauvieux, Nicolas Moysan, Céline Pencolé, Jérôme Poilbout et Cathy Sérandour.

[caption id="attachment_5619" align="alignnone" width="1100"] Séance photos pour Nicolas Moysan, heureux et fier d'avoir participé au festival des médaillés du travail.[/caption] [caption id="attachment_5614" align="alignnone" width="1100"] Les médaillés d'or applaudis par le public sur la scène du foyer municipal. © Photos Marina Le Breton[/caption] [caption id="attachment_5613" align="alignnone" width="1100"] Les anciens moniteurs d'atelier de l'ESAT (Jean-Paul Kermeur, deuxième à partir de la droite) sont venus remettre les médailles du travail.[/caption] [caption id="attachment_5611" align="alignnone" width="1100"] En fin de cérémonie, les 34 médaillés du travail brandissent avec fierté leurs diplômes.[/caption] [caption id="attachment_5621" align="alignnone" width="1100"] Christian Vincent, président de l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor, remet la médaille Grand Or à Michèle Le Bris.[/caption] [caption id="attachment_5615" align="alignnone" width="1100"] Le premier Festival des médaillés du travail a fait salle comble à Loudéac. © Photos Marina Le Breton[/caption]