230 candidats aux élections du Conseil à la Vie Sociale

Saint-Brieuc, 6 juin 2014. Prendre la parole, être écouté, échanger, se concerter, consulter, décider,… A l’Adapei Côtes d’Armor, l’expression et la participation des personnes en situation de handicap font partie intégrante de la vie des établissements et services. L’objectif est de replacer la personne dans un rôle de citoyen. La personne est actrice des grandes décisions qui la concernent, elle devient la porte-parole de toutes les personnes, en particulier de celles qui ne peuvent pas s’exprimer. 

En 2013, 62 personnes ont bénéficié d’une formation associative sur le fonctionnement du Conseil à la Vie Sociale, la posture de représentant et l’échange de bonnes pratiques. Résultat : pas moins de 230 candidats ont postulé pour les élections dans les établissements et services de l’Adapei Côtes d’Armor. A Saint-Brieuc, le pôle adultes a recensé 26 candidatures. A Loudéac, on en a compté 22 à l’IME et 41 à l’ESAT contre 5 il y a seulement trois ans.

Une sculpture baptisée Méca-industrie

La Roche Derrien, 14 juin 2014. Le sculpteur Johann Gosselet, alias Joh’, a présenté aux élus du Haut-Trégor et à leurs partenaires financiers, la sculpture qu’il a réalisée avec l’équipe de l’atelier métallerie d’esatco Tréguier au titre du 1 % artistique. « Au-delà du résultat que l’on peut admirer, c’est le fruit d’un travail entre un artiste et une équipe, dont la rencontre a pu avoir lieu à travers ce projet. Je salue l’enthousiasme et l’investissement dont Joh’et l’équipe d’esatco ont fait preuve », a précisé le président de la Communauté de communes, Arnaud Pariscoat.

« Ce fut un plaisir pour nous de travailler avec un artiste », reconnaît le directeur d’esatco Tréguier, Roland Le Pourhiet. L’artiste explique qu’il a voulu « représenter un personnage dénommé Méca-Industrie qui fasse partie d’une machine dont il actionne les engrenages, montrant ainsi tout ce qui se passe dans le domaine industriel d’une zone d’activités. J’ai utilisé le matériel habituel d’esatco, des tiges à béton, de la tôle et des engrenages pour conserver leur univers car ils m’ont prêté main-forte pour réaliser la sculpture en deux semaines », explique l’artiste Joh’.