L’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor présente ses voeux en vidéo

Un partenariat avec Ohé Prométhée pour un meilleur accompagnement vers l’emploi

Ohé Prométhée et esatco Côtes d’Armor ont signé, le 1er décembre, une convention de partenariat destinée à mettre en place des périodes de mise en situation en milieu professionnel. Ce dispositif permet à toute personne bénéficiant d’un accompagnement social ou professionnel de se confronter à des situations réelles de travail afin de découvrir un métier ou un secteur d’activité, de confirmer un projet professionnel ou d’initier une démarche de recrutement.

« Notre mission, c’est l’accompagnement vers l’emploi, rappelle Florence Jézéquel, directrice de l’association Ohé Prométhée Côtes d’Armor, organisme de placement spécialisé Cap emploi, à la tête d’une équipe de 30 collaborateurs sur le territoire costarmoricain. Nous accompagnons les demandeurs d’emploi dans toutes les étapes du parcours d’insertion pour les amener vers un emploi durable, adapté et réaliste par rapport au marché du travail. »

En 2021, 343 périodes de mise en situation en milieu professionnel ont été initiées dans les Côtes d’Armor, et ce malgré les contraintes liées à la crise sanitaire. « Nous travaillons de manière rapprochée avec les entreprises adaptées du département en réalisant entre autres, la mise en relation avec des candidats pré-sélectionnés, poursuit Florence Jézéquel rappelant qu’Ohé Prométhée intervient également pour l’accompagnement dans l’emploi. Cet accompagnement consiste à rechercher des solutions pour permettre à un salarié d’être maintenu dans son emploi, à son poste ou sinon à un autre poste au sein de l’entreprise. Nous apportons également un conseil en évolution professionnelle pour des personnes en situation de handicap qui souhaitent une reconversion professionnelle ou qui veulent évoluer. Ces personnes ont besoin de notre expertise et de notre soutien pour réaliser leur démarche. »

Rapprochement Cap emploi - Pôle emploi

Depuis octobre 2021, les demandeurs d’emploi en situation de handicap ont la possibilité d’être reçus dans un lieu unique d’accompagnement : l’agence Pôle emploi. En fonction de leur situation et de leurs besoins, ces personnes sont orientées vers des conseillers Cap Emploi présents deux jours par semaine dans les agences Pôle emploi du département. Une offre de service commune et inclusive qui a pour but d’améliorer le recrutement de tous les demandeurs d’emploi en situation de handicap. « On travaille désormais main dans la main pour une meilleure lisibilité de cet accompagnement, appuie Florence Jézéquel. C’est tous ensemble que nous parviendrons à apporter des réponses à ceux qui ont besoin de nos services. »

En savoir plus sur la période de mise à disposition en milieu professionnel

Consultez le site de Cap emploi 22

Tréguier se prépare à la retraite après l’ESAT

A l’ESAT de Tréguier, un comité de pilotage baptisé « On Kozh de l’Avenir » a été mis en place pour anticiper et préparer le départ à la retraite. Une initiative qui rencontre un réel succès auprès des personnes accompagnées.

En avril dernier, 16 professionnels d’esatco Tréguier ont échangé sur la thématique « De la préparation à l’arrivée de la retraite », en présence des équipes éducatives du SATRA, de la résidence Avel Nevez à Minihy-Tréguier, du foyer de vie Les Nymphéas à Lannion.

Pour se mettre en route vers la retraite, quatre thèmes ont été abordés : les droits et les démarches, le logement, la vie sociale et la santé.

Depuis, en lien avec différents partenaires (esatco Plourivo et Plouisy, Emeraude ID, CLIC de Lannion, CARSAT Bretagne et Icual Bretagne), une deuxième journée axée sur les droits a eu lieu en septembre à Pleumeur-Bodou. Ces rencontres ont permis aux futurs retraités de se préparer à l’arrivée en retraite.

De nouvelles actions sont déjà programmées ! Elles seront coordonnées par Solenne Lozac’h, l’animatrice retraite, salariée du SAVS de Tréguier.

A Quévert, Loudéac et Tréguier, place aux marchés de Noël !

Besoin d’idées de cadeaux, de s’imprégner de la magie de Noël ? Les marchés de Noël se préparent à ouvrir leurs portes. Tour d’horizon des animations de cette fin d’année à Quévert, Loudéac et Tréguier.

A Quévert, les 14, 15 et 16 décembre

Après deux annulations dues à la crise sanitaire, la section parents de Dinan-Lamballe renoue avec la tradition en organisant son marché de Noël, de 10 h à 16 h, sur le site esatco à Quévert. Les ateliers de l’ESAT et le foyer de vie Les Grands Rochers proposeront des objets de décoration de leur fabrication : vases, tasses, plats, petits animaux... Vin chaud et vente de gâteaux sur place. Pendant ces trois jours, le restaurant O Pifaudais servira des repas spécial Noël. Réservations au 02 96 87 33 55.

A Loudéac, les 17 et 18 décembre

La section parents de Loudéac vous donne rendez-vous de 10 h à 18 h, au foyer municipal où seront exposées les créations du foyer Bel Orient, du SATRA et de l’IME. Plus de 50 artisans et producteurs locaux seront présents pour vendre leurs articles (bijoux, gastronomie, bien-être, accessoires…). Les idées cadeaux ne manqueront pas. Loterie pour remporter deux paniers garnis de produits des exposants du marché de Noël (valeur 150 €). Borne à selfies avec accessoires festifs. Buvette et food-truck sur place. Le dimanche, vers 19 h, un feu d’artifice sera tiré boulevard Victor-Etienne pour clore ce week-end festif.

A Tréguier, le 21 décembre

Les personnes accompagnées par le Dispositif enfance du Trégor organisent un marché de Noël, de 10 h à 16 h, sur le site de l’IME Ker an heol. Une dizaine d'exposants avec des stands artisanaux, cabane gourmande, street food, promenades en calèche ou encore présence de l’association Haroz avec ses superhéros.

 

Course de l’Ours : un chèque record de 13 500 € pour le dispositif enfance du Trégor

« On aura une belle enveloppe à donner à l’IME », avait annoncé Sylvain Prigent, le co-président de l’association Reder Lann, au soir de la 25e Course de l’ours disputée le 6 novembre dernier entre Tréguier et Ploézal. L’organisateur ne s’était pas trompé sur l’impact financier de l’édition 2022 qui aura rassemblé 650 coureurs et 450 marcheurs, soit 1100 participants.

Au bilan, un chèque d’un montant record de 13 500 € a été remis aux jeunes du Dispositif enfance du Trégor lors d’une cérémonie organisée dans les locaux de l’IME Ker an heol à Minihy-Tréguier, établissement géré par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. « On ne serait pas là aujourd’hui, si l’ancien bureau ne nous avait pas fait confiance, a tenu à préciser le co-président Stéphane Le Gardien. Grâce notamment à Jean-Jacques Guillou « la voix du trail », Jean-Paul Fraval, le couteau suisse en logistique, et toute son équipe qui a participé grandement à l’évènement en tant que bénévoles. On a encore besoin d’eux parce qu’on a envie de grandir. »

[caption id="attachment_6134" align="alignnone" width="1329"] Les 13 kilomètres de l'Ours entre Tréguier et Ploézal, un succès renouvelé chaque année ![/caption]

De son côté, Annelyse Le Morvan, directrice du Dispositif enfance du Trégor, a repris les lettres du mot « ours » pour saluer la réussite de cette édition 2022 : « O comme organisation de la 25e édition. Pour cette première de l’équipe Reder Lann, le challenge n’était pas aisé, mais bravo. C’est pour nos jeunes que cet évènement a lieu. U comme Unanime, une course connue et reconnue, les coureurs viennent d’assez loin pour disputer cette épreuve. R comme Remerciements aux bénévoles, organisateurs, partenaires ainsi qu’aux sportifs et enfin, S comme Solidarité. L’objectif de cette course, c’est la solidarité aux bénéfices des personnes que nous accompagnons. »

A noter que cette année, cinq jeunes de l’IME étaient engagés dans la course sous la forme de deux relais couvrant les 13 km du parcours. « Un dossard pour passage de relais et l’occasion pour eux de passer les deux lignes symboliques du départ et de l’arrivée et de participer comme le tout à chacun à une épreuve sportive et conviviale. Certains ont également participé à la mise en sachet de bonbons au miel, récompense offerte aux finishers de la marche et la course. »

[caption id="attachment_6160" align="alignnone" width="1200"] Les jeunes du Dispositif enfance du Trégor ont participé à la 25e édition de la Course de l'Ours.[/caption]

 

Acquérir les compétences pour dispenser l’éducation thérapeutique du patient

L'éducation thérapeutique du patient (ETP) améliore la qualité de vie des personnes atteintes de maladie chronique. Une formation spécifique a été proposée aux professionnels du pôle de coordination et d’accompagnement de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor pour développer leurs compétences pédagogiques et relationnelles.

« Savoir dispenser de l’éducation thérapeutique du patient à des personnes vivant avec une pathologie chronique dans un appartement de coordination thérapeutique (ACT) ». En septembre dernier à Plérin, près de Saint-Brieuc, une quinzaine de salariés du pôle de coordination et d’accompagnement ont suivi la formation proposée par la Fédération Santé & habitat.

Cette formation résolument interactive et participative, basée sur le principe de l’alternance avec deux sessions de trois jours, a permis aux professionnels de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor d’actualiser leurs connaissances et les concepts fondamentaux en éducation du patient, d’appréhender les principaux outils de la démarche éducative, de découvrir les nouvelles techniques d’animation collective, d’ébaucher un référentiel de compétences pour chaque programme et plus encore de trouver des repères pour mettre en place des indicateurs d’évaluation.

[caption id="attachment_6126" align="alignnone" width="1500"] Catherine Greffier, ingénieur en pédagogie, a animé la formation visant à concevoir, mettre en œuvre et animer un programme d'éducation thérapeutique. Photo : Loïc Tachon.[/caption]

« Il s’agit de bien comprendre ce qu’est un malade chronique, la trajectoire d’un patient en maladie chronique, de savoir concevoir un programme et d’animer des séances, savoir évaluer son programme », précise Catherine Greffier, ingénieur en pédagogie à l’Unité Transversale d'Éducation Thérapeutique (UTET) du CHU de Nantes, qui a animé une formation devenue obligatoire pour les professionnels qui souhaitent réaliser des programmes ETP dans leurs services. « Cette formation est désormais proposée à toutes les structures de soins et les maisons pluridisciplinaires où on encourage la création de programmes ETP.

Pour Catherine Greffier, « animer un programme ETP, c’est réaliser des séances éducatives avec un objectif pédagogique bien précis : comprendre sa maladie, résoudre des problèmes, savoir gérer son traitement, son stress, ses émotions… La définition de l’éducation pédagogique du patient, c’est acquérir des compétences pour mieux vivre au quotidien avec une maladie chronique. »

[caption id="attachment_6124" align="alignnone" width="1100"] Une quinzaine de professionnels du pôle de coordination et d'accompagnement de l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor ont suivi la formation ETP.[/caption]

esatco Côtes d’Armor présent aux Rencontres nationales Andicat à Nice

A chaque édition, les Rencontres nationales Andicat sont une belle opportunité pour s’informer, échanger, mutualiser et continuer à dessiner l’avenir des établissements et services d’aide par le travail (ESAT). Cette année, l'événement organisé par l’association nationale des directeurs et des cadres d’ESAT avait pour thématique « Les ESAT de demain, qualité de vie au travail et bienveillance, supports d’inclusion ».

A travers des témoignages mettant en lumière les bonnes pratiques des ESAT porteurs d’innovations, des intervenants du secteur économique, des universitaires, écrivains, théoriciens du management, directeurs du « bien-être » et du « bien-vivre » ont confronté leur vision des établissements d’aujourd’hui et de demain.

Parmi eux, Hervé Aurat, directeur du pôle adulte de Tréguier-Lannion, a présenté la qualité de vie au travail au sein d’esatco site du pays de Tréguier. Lors de la table ronde « Autour de la qualité de vie au travail et de la bientraitance », un film donnant la parole aux professionnels ESAT, acteurs de leur QVT, a été projeté sur le grand écran du Palais des Congrès de Nice Acropolis.

Les professionnels esatco fidèles à la journée Duo Day

Le principe du Duo Day ? Créer un duo entre une personne en situation de handicap et un collaborateur d’une entreprise privée ou publique, pour passer la journée ensemble. Cette année encore, cette opération qui s'inscrit dans la Semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées, a rencontré un franc succès.

Dans les Côtes d’Armor, de nombreux professionnels esatco ont pu échanger autour d'un métier, de missions et d'un environnement de travail, comme à Plouisy, Grâces, Plérin, Trégueux ou encore Saint-Brieuc.

[caption id="" align="alignnone" width="1000"] Plantation, entretien des plates-bandes devant la mairie, entretien du terrain de foot communal avec tonte et traçage. La journée de Fabien Talec (au centre) au service espaces verts de la municipalité de Plouisy aura été très enrichissante aux de Jean Marie Le Roux (à gauche) et de Julien Le Gallou.[/caption] [caption id="attachment_6175" align="alignnone" width="1000"] Quatre professionnels d’esatco site du pays de Guingamp ont participé au Duo Day 2022. Parmi eux, Mathieu Genévriez (au centre) accompagné deChristophe Even du service espaces verts de la mairie de Grâces lors d’une journée organisée par Thierry Jézéquel (à gauche), responsable des services techniques de la commune.[/caption] [caption id="" align="alignnone" width="960"] Florent Le Maréchal (esatco Paimpol) a découvert le temps d’une journée, le quotidien du personnel à la gendarmerie de Saint-Brieuc.[/caption] [caption id="attachment_6174" align="alignnone" width="1100"] Professionnel d’esatco site du pays de Paimpol, Jean-François Le Caer (à droite) s’est dit ravi de sa journée au magasin Décathlon de Trégueux, près de Saint-Brieuc.[/caption] [caption id="attachment_6176" align="alignnone" width="1100"] Aux services techniques du Conseil départemental des Côtes d’Armor à Plérin, Philippe Josse, professionnel esatco à la blanchisserie du Trégor de Lannion, a été accueilli par Bertrand Guillaume du SDIS le matin et par Marie-Noëlle Antrig du Conseil départemental l’après-midi. Lors de cette journée, Philippe Josse (au centre au second plan) a découvert le stockage, la distribution, l’entretien, la vérification des EPI mis à la disposition des agents du Département.[/caption]

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Duo Day : Titouan en immersion avec un caméraman professionnel

C’est l’un des duos gagnants de la journée nationale du 17 novembre. Rencontre avec Titouan Roux, 20 ans, qui a participé à la captation vidéo d’un concert aux côtés d’un producteur professionnel.

Concentré sur la mise au point de la caméra, Titouan ne se laisse pas distraire par l’environnement ambiant du self de l’hôpital privé des Côtes d’Armor qui accueille ce jeudi midi un concert avec le groupe de musique afro-cubaine, Ilektan. Une première pour le jeune de l’IME de Saint-Brieuc qui a le privilège d’assurer la captation vidéo de cette pause déjeuner musicale aux côtés de Mbaye Sow, caméraman professionnel. « Il m’a montré comment zoomer et faire un bon cadrage, raconte Titouan, lequel a appris à manier la caméra à l’atelier Images de l’IME. Je suis très content de ce moment car j’ai appris beaucoup de choses ! »

Une belle découverte

Responsable de la société de production audiovisuelle Recto-Versow, Mbaye a lui aussi pris beaucoup de plaisir à accompagner Titouan durant cette journée Duo Day. « Il a été très l'écoute et m'a posé beaucoup de questions sur le matériel. Je lui ai expliqué que le son était aussi important que l’image. Nous avons pris le temps de placer le micro au sol juste devant le groupe de musiciens avant d’effectuer les réglages avec le casque. C’est une belle découverte pour lui. Il a travaillé en situation réelle avec un vrai rôle. »

L’après-midi, Titouan s’est rendu au studio de Recto-Versow pour un montage d’interviews en vue de la réalisation d’un film pour une banque, avec toujours le même enthousiasme, la même soif d’apprendre et de se former. « C’est la première fois que je participais au Duo Day. J’ai adoré ! J’aimerais bien refaire un stage avec Mbaye et travailler un jour dans la vidéo. »

[caption id="attachment_6165" align="alignnone" width="1100"] Titouan effectue les tests de son avec un micro posé au sol. © Photo : Loïc Tachon.[/caption]

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Alix Flouriot, une kayakiste en or

A 27 ans, Alix Flouriot s'est révélée lors des championnats de France de para-kayak adapté en décrochant cinq médailles dont deux en or. Un nouveau visage qui rayonne jusqu'à l’ESAT de Tréguier où elle travaille.

« Je suis trop contente ! J’espère que ça va continuer comme ça car j’ai envie de participer à d’autres compétitions. » A l’évocation de sa performance aux championnats de France de para-kayak adapté, Alix Flouriot a l’œil qui pétille, le sourire accroché aux lèvres, la mine radieuse. Début octobre, sur les rives du bassin de Lissac-sur-Couze près de Brive-la-Gaillarde en Corrèze, la demoiselle de Penvenan s’est offert deux titres nationaux en K1 sur 200 m et en K2 sur 1000 m aux côtés de Valentin Mazurek, deux médailles d’argent et une de bronze. Une jolie moisson à marquer d’une pierre blanche. « Je suis heureuse de ces résultats. C’est exceptionnel », commente Alix avec un enthousiasme rafraîchissant et communicatif.

Le kayak, elle le dit et le répète : « c’est ma passion ! » Une pratique débutée à l’âge de 11 ans au centre nautique de Port-Blanc puis mise entre parenthèses lors du séjour de ses parents en Côte d’Ivoire. « Mon papa est militaire et la famille s’est installée à Abidjan pendant trois ans. Mais depuis mon retour en France, j’ai repris les pagaies ! »

[caption id="attachment_6092" align="alignnone" width="1500"] Alix Flouriot a fait du kayak sa passion. Elle est aujourd'hui double championne de France de la discipline.[/caption]

Aujourd’hui licenciée au club de La Roche Derrien CK, Alix Flouriot s’entraîne à raison de deux séances par semaine, sous l’œil protecteur de Geoffrey Leroyer qui ne tarit pas d’éloges à son égard. « Alix est très assidue et rigoureuse. Elle fait les choses dans l’ordre. Elle est méticuleuse, toujours à l’écoute et cherche à bien comprendre les gestes qu’il faut faire pour réussir. »

Associée à Valentin Mazurek ou en individuelle, la jeune championne ne compte pas se reposer sur ses récents lauriers. Elle veut continuer à progresser et gravir de nouvelles marches. « Dans la course en ligne, je dois apprendre à garder la bonne trajectoire tout en étant en mouvement. En slalom, je dois améliorer ma technique pour mieux franchir les portes et gérer les virages. » Un travail de longue haleine dans une discipline où l'efficacité du geste est essentielle.

Dans les rangs du club de La Roche Derrien et de l’atelier sous-traitance d’esatco Tréguier, on suivra avec attention les résultats d’Alix la saison prochaine et plus particulièrement lors des championnats de France qui auront lieu en septembre 2023 au stade d’eaux vives de Millau dans l’Aveyron. Un rendez-vous déjà coché au feutre rouge sur l’agenda de la nouvelle reine du para-kayak.

[caption id="attachment_6091" align="alignnone" width="1500"] Sur le plan d'eau de Lissac-sur-Couze en Corrèze, Alix Flouriot et Valentin Mazurek sont devenus champions de France K2 sur 1000 mètres.[/caption]