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14 400 ! C’est le nombre total de brioches vendues cette année par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Un record de générosité qui a permis de collecter 37 000 €.
L’Opération brioches 2023 a été un bon cru pour l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, avec plus de 14 000 brioches vendues et 37 000 € de bénéfices ! « C’est une belle satisfaction, commente avec un large sourire Sylvie Bouteloup, coordinatrice du rendez-vous annuel. On a multiplié les points de vente dans le département avec la présence des personnes accompagnées sur les stands. Les partenariats existants ont été élargis à d’autres sites et de nouveaux partenariats ont vu le jour, comme avec le magasin Weldom à Loudéac ou encore avec Harmonie Mutuelle à Plérin. A travers cette vente de brioches, l’Adapei-Nouelles se fait connaître. On parle de plus en plus de notre action sur le territoire et de nos projets en faveur des personnes en situation de handicap. »
Revivez en images l’Opération brioches 2023
Arthus, le poney voyageur, a fait étape à la MAS Les Sorbiers. Guidé par Garance Le Cain, il est allé à la rencontre des résidents pour une séance d’équithérapie à la fois apaisante et stimulante. Une visite peu ordinaire remplie d’émotion.
La scène est pour le moins inattendue. Un cheval qui se promène avec son dresseur dans les couloirs d’une maison d’accueil spécialisée. D’un pavillon à l’autre, d’une chambre à l’autre, à la rencontre des résidents. « C’est la première fois que nous venons dans une MAS, indique Garance Le Cain qui, après avoir visité l’hôpital et l’Ehpad de Paimpol, tente l’expérience de la médiation animale dans un établissement de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Arthus est un poney de 8 ans qui va au contact des personnes pour leur apporter du bien-être. Il est calme et empathique envers les humains, il créé une interaction avec eux et leur donne de l’amour. Les liens entre les animaux et les personnes sont parfois très forts et le résultat spectaculaire. »
Le personnel encadrant de la MAS Les Sorbiers peut en témoigner, et notamment celui du pavillon Bon Abri qui a accueilli à bras ouverts Arthus. Dès son entrée dans la pièce principale, la star du jour s’est tout d’abord dirigée vers Jean-Philippe. Un premier regard, une main qui se lève, une caresse prolongée et quelques mots qui s’échappent de la bouche du résident ne s’exprimant quasiment jamais : « Cheval ». « Ah, c’est super ! » Grand moment d’émotion, forcément. Puis un second lorsque l’animal se colle à la tête de Régine, assise sur son fauteuil. « Habituellement elle est très tendue, son corps est un bloc », rappellent les professionnels de Bon Abri. « En présence du cheval, ses bras et ses mains sont désormais relâchés, c’est surprenant, constate Isabelle, l’éducatrice qui l’accompagne. Je n’en reviens pas, ça me donne des frissons. »
L’émotion a également parcouru les autres unités de la maison d’accueil où les professionnels ont découvert ce temps inédit de médiation animale qui se révèle être une source d’apaisement et d’épanouissement émotionnel pour les résidents. A quand la prochaine séance ?
En novembre, c'est le Mois de l'économie sociale et solidaire ! L'occasion de pousser les portes des 7 sites de la marque esatco dans les Côtes d'Armor et de découvrir les compétences de plus de 1200 professionnels.
« Du coin de la rue au bout du monde, transformer la société avec l'ESS ! » C’est le thème du Mois de l’économie sociale et solidaire 2023. Un mois de rencontres, d’information et d’échanges pour sensibiliser le grand public, les collectivités, les institutions et les entreprises à une économie qui place la solidarité et l’utilité sociale au cœur de son action.
Dans les Côtes d’Armor, la marque esatco est un des acteurs de l’ESS. Créatrice d’emplois locaux et de liens sur son territoire, elle s’inscrit dans une démarche sociale et solidaire. A sa manière, elle participe au Mois de l’ESS au cours duquel les 7 sites de production esatco ouvriront leurs portes. Objectif : faire découvrir les compétences et les savoir-faire de plus de 1200 professionnels travaillant dans les filières métiers comme l’entretien des espaces verts, la restauration, la blanchisserie, le maraîchage bio ou la sous-traitance industrielle.
Le programme des portes ouvertes (visites de 9h à 16h) :
MERCREDI 8 NOVEMBRE 2023
> esatco Loudéac (rue Châteaubriand)
Entretien espaces verts, sous-traitance industrielle, garage, atelier carton et impression.
> esatco Lamballe (4 rue de la Jeannaie)
Menuiserie, entretien espaces verts, sous-traitance industrielle, restaurant (possibilité de déjeuner sur place, réservations au 02 96 50 54 90).
MARDI 14 NOVEMBRE 2023
> ARTEX Langueux (1 rue Gustave Eiffel)
Atelier de revalorisation du textile : collecte et tri de vêtements d’occasion, accessoires, chaussures.
MERCREDI 15 NOVEMBRE 2023
> esatco Guingamp (Pen Duo Bihan, Plouisy)
Entretien espaces verts, prestations de services, bois de chauffage, sous-traitance industrielle, projet d’une nouvelle légumerie.
> esatco Dinan (8 Les Pifaudais, Quévert)
Blanchisserie, broderie, couture et marquage, restauration, sous-traitance industrielle, menuiserie, entretien espaces verts, restaurant (possibilité de déjeuner sur place, réservations au 02 96 87 33 55).
MERCREDI 22 NOVEMBRE 2023
> esatco Tréguier (Convenant Vraz)
Entretien espaces verts, restauration, sous-traitance industrielle, uniquement le matin de 9 h à 12 h.
Blanchisserie du Trégor (uniquement l'après-midi de 14 h à 16 h, rue Joseph Libois, zone pégase V, Lannion).
> esatco Saint-Brieuc (parc d'activités Les Châtelets, Ploufragan)
Prestations de services, entretien espaces verts, conditionnement, entretien des locaux, aménagement de salles, blanchisserie, cuisine centrale, restaurant (possibilité de déjeuner sur place, réservations au 02 96 94 07 93).
MERCREDI 29 NOVEMBRE 2023
> esatco Paimpol (10 chemin Louis Armez, Plourivo)
Maraîchage bio, espaces verts, pôle multi-services, apiculture.
> Entreprise adaptée de Saint-Brieuc (3 rue de Nièpce)
Entretien espaces verts, peinture bâtiment, entretien des locaux.
Cuisinier à l’ESAT de Loudéac, Jérôme Jaffrezo s’est qualifié pour la finale régionale du concours inclusif de pâtisserie « Un pour tous, tous pour un ! », le 7 novembre, à Orvault. Cette année, la compétition organisée par Sodexo a pour thème « Desserts de champion pour les sportifs ».
Sodexo fête les 25 ans de son concours national et inclusif de pâtisserie « Un pour tous, tous pour un ! ». Une compétition qui vise à développer l’autonomie des personnes en situation de handicap à travers la cuisine, à exprimer leurs envies et montrer leurs talents.
Le principe du concours est désormais bien connu. Chaque équipe, composée d’une personne en situation de handicap, d’un éducateur et d’un chef Sodexo, doit réaliser un dessert surprenant, au format individuel, et le présenter sur huit assiettes identiques. En lien avec le thème de la compétition « Desserts de champion », les participants doivent allier la qualité nutritionnelle aux codes visuels du sport pour concocter des desserts qui soient à la fois délicieux et esthétiquement attrayants.
A ce petit jeu, Jérôme Jaffrezo, entouré de son moniteur Mike Stéphan et de Jean-Pierre Hellequin, référent Sodexo, a fait belle impression lors des qualifications du concours le 19 octobre dernier à La Guerche-de-Bretagne. Le cuisinier de Loudéac a imaginé un dessert baptisé « Céréal’sport » qui a tapé dans l’œil du jury. La récompense ? Un billet pour la prochaine session culinaire, le 7 novembre, à Orvault en Loire-Atlantique.
En cas de qualification, les lauréats se rendront pour la grande finale nationale le 30 novembre à Paris, dans le cadre exceptionnel de l’école des arts culinaires Lenôtre. Le dessert de l’équipe gagnante sera intégré aux menus servis au sein des 1600 établissements médico-sociaux gérés par Sodexo.
La Course de l’Ours aura lieu le dimanche 5 novembre, entre Tréguier et Ploëzal. Cette édition organisée au profit de l’IME de Minihy-Tréguier est placée sous le signe de la nouveauté avec la création d’une « Course de l’ourson », un 8 km sans chrono.
« Nul besoin de prévoir un attirail monumental pour te protéger de l’Ours car, a priori, tu n’en verras pas (en tout cas, on croise les doigts pour toi) », assurent les organisateurs, sur le site d’inscriptions de la Course de l’Ours. Si la légende raconte qu’un plantigrade aurait été aperçu à plusieurs reprises en 1997 à Ploézal, non loin du château de La Roche Jagu, il n’a jamais été retrouvé…
Depuis, ils sont des centaines et centaines à gambader chaque année dans les sous-bois sur un parcours de 13 kilomètres, au format trail ou marche, au bon goût de balade champêtre. Un rendez-vous pédestre pour la bonne cause puisque les fonds collectés sont reversés à l’Institut médico-éducatif (IME) Jeannine Le Bouder de Minihy-Tréguier (13 500€ l’an dernier), pour améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap accueillis au sein de l’établissement géré par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor.
Cette édition 2023 sera placée sous le signe de la nouveauté avec la création d’une « Course de l’ourson », un 8 km sans chrono, ouvert à tous, au départ de Pouldouran.
Pratique. Départ des 13 km sur les quais à Tréguier, dimanche, à 8 h 30 pour les marcheurs (5 €) ; 10 h 30 pour les coureurs (10 €). Départ des 8 km de l’Ourson (7 €) à 9h30 à Pouldouran.
Face à l’augmentation des dépenses de mutuelle, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor continue de sensibiliser ses salariés à la nécessité de solliciter le 100% santé et de recourir aux opticiens, dentistes et audioprothésistes du réseau Kalixia. Explications.
C’est l’une des conséquences de la crise sanitaire et de l’augmentation des dépenses de santé. Le régime de l’option de votre mutuelle de santé est toujours déficitaire. Ce déficit a déjà généré une augmentation des cotisations des salariés ayant choisi l’option en avril 2023.
Face à cette situation déficitaire qui perdure, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, en concertation avec les membres de la commission mutuelle, a décidé de relancer une campagne de communication et de sensibilisation auprès de ses salariés afin de les informer au mieux sur le panel de prestations possibles pour une meilleure maîtrise des dépenses.
Pour limiter le coût de la mutuelle, l’association fait la promotion du 100% santé qui permet à chaque assuré de n’avoir aucun reste à charge en optique (lunettes de vue), audition (aides auditives) et dentaire (prothèses dentaires).
La réforme 100% Santé impose par exemple à chaque opticien de présenter dans son magasin au minimum 34 montures de lunettes de vue pour adultes (20 pour enfants) ainsi qu’une offre de verres correcteurs avec traitement anti-reflet et un aminci imposé en fonction de la correction.
Avec Harmonie Mutuelle, vous pouvez recourir aux opticiens, dentistes et audioprothésistes du réseau de soins Kalixia. Quel que soit le domaine de santé, vous pourrez bénéficier de nombreux avantages, des réductions sur des soins et équipements coûteux grâce à des tarifs négociés au meilleur prix, des prestations et des services de qualité, respectant une charte éthique de bonnes pratiques. En tant qu’adhérent à Harmonie Mutuelle, vous pouvez consulter la liste des partenaires du réseau Kalixia sur votre espace personnel.
Créés pour faire émerger les innovations et encourager les bonnes pratiques, les Trophées bretons des transitions récompensent des actions exemplaires, reproductibles ou inspirantes et réalisées par une diversité d’acteurs.
Cette année, 152 entreprises, associations, établissements d’enseignement et autres acteurs publics bretons se sont portés candidats pour l’attribution de l’un des huit trophées mis en jeu.
Dans la catégorie « Acteur public », Guingamp-Paimpol Agglomération et Lannion-Trégor Communauté décrochent la première place aux côtés de leur partenaire esatco Paimpol pour leur projet de création d’une filière régionale de valorisation des filets de pêche usagés (FPU).
La phase de collecte et de stockage s’est mise en place autour de six ports pilotes au sein du quartier maritime de Paimpol, comptant 115 bateaux. Le projet consiste à élaborer puis à mettre en œuvre sur plusieurs mois, un schéma test de collecte sélective des FPU et de leur valorisation locale.
A lire aussi : A Paimpol, on expérimente le recyclage des filets de pêche usagés
Associé à l'organisation des Semaines d’information sur la santé mentale, le pôle de services de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor ouvrira ses portes au public le jeudi 19 octobre à Dinan. Les professionnels du pôle vous feront découvrir les missions du Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS), des Appartements de Coordination Thérapeutique (ACT) ou encore du Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés (SAMSAH) qui interviennent notamment auprès des personnes avec troubles psychiques.
« Même si l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor n’est pas spécialisée dans la santé mentale, on est tous impliqués dans l’accompagnement des personnes à travers les actes de la vie quotidienne, souligne Loïc Granville, chef de service et pilote de territoire à Dinan. Beaucoup ont besoin de soutien psychologique. Ils sollicitent les services du pôle pour être accompagnés dans leurs projets. Aujourd’hui, nos équipes de professionnels travaillent en lien avec tous les acteurs de la santé mentale ».
Toute personne a une santé mentale, quels que soient son âge, son état de santé, ses conditions de vie et les contextes sociaux, sociétaux et environnementaux dans lesquels elle évolue. Récemment, le contexte sanitaire a contribué à la prise de conscience collective de l’existence de cette santé mentale et du besoin d’en prendre soin. Le thème des Semaines d’information sur la santé mentale invite cette année à affirmer ce droit pour toutes et tous et plus spécifiquement pour les enfants, les jeunes et les adultes.
Lever le tabou sur la santé mentale
En effet, dès notre plus jeune âge, notre santé mentale peut être affectée par différents facteurs et cela à chaque période de notre vie. Il convient de lever le tabou sur la santé mentale afin de réhabiliter ce droit, parfois négligé à certains âges (les enfants ou les seniors par exemple).
La santé mentale doit susciter plus d’engagement et d’investissement chez tous les acteurs, dans tous les secteurs pour que les caractéristiques physiques, sociales et économiques de nos environnements (foyer familial, école, lieu de travail, services de santé et société, plus largement) protègent mieux notre santé mentale. Il importe donc de créer des environnements favorables pour permettre à toute personne de jouir d’une santé mentale satisfaisante à tous les moments de sa vie.
Portes ouvertes du Pôle de services de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, le jeudi 19 octobre 2023, de 10h à 13h et de 14h à 17h, 8 rue Chateaubriand à Dinan. A découvrir : le Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS), le dispositif des Appartements de Coordination Thérapeutique (ACT), le Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés (SAMSAH) et Habitat Handi Citoyen (HHC).
Le programme complet de la Semaine d’information sur la santé mentale est à consulter sur www.dinan-agglomeration.fr
Entre janvier et mai 2023, l’Unapei a mené une enquête auprès de parents ayant un enfant avec trouble du neurodéveloppement, en situation de polyhandicap ou handicap psychique. 3940 personnes y ont pris part. Leurs réponses sont sans équivoque et mettent en lumière l’impact fort du handicap de leur proche sur leur vie quotidienne.
C’est une enquête inédite qu’a mené l’Unapei avec Planète Publique, pour écouter les parents de personnes avec troubles du neurodéveloppement (trouble du spectre de l’autisme, trouble du développement intellectuel, etc), polyhandicap ou handicap psychique, quel que soit l’âge.
Ils sont 3 940 parents d’enfants en situation de handicap à y avoir participé, permettant de dresser un constat objectif, mais surtout alarmant. Alarmant à la fois sur les solutions (ou le manque de solutions) proposées, mais aussi sur l’état de santé, physique et moral, de ces parents aidants à vie. Quels sont les impacts au quotidien ? Sur la vie personnelle ? Professionnelle ? L’inflation complique-t-elle un peu plus leur quotidien semé d’embûches ? Quelle est la réalité de toutes ces familles trop souvent oubliées ?
Les principaux enseignements de cette enquête :
« Accompagner une personne avec des troubles du neurodéveloppement, polyhandicap ou handicap psychique, se décline tout au long d’une vie, explique Luc Gateau, Président de l’Unapei. Les parents demandent avant tout des accompagnements pour leur proche. Ils avancent également des propositions que chacun de nous se doit d’écouter : garantir des compensations, une simplification des démarches administratives, un meilleur accès à la santé, des possibilités de souffler…En somme, ces parents veulent juste pouvoir disposer d’une vie, d’avoir le droit d’être « juste parents » comme tout citoyen. L’Unapei, en tant que porte-voix des parents, réclame que les pouvoirs publics écoutent enfin leur épuisement et leur exaspération. Il n’est plus possible de les laisser s’isoler et construire des murs de colère et de détresse. »
Les résultats détaillés de l'enquête
Afin de permettre aux personnes en situation de handicap et à leurs familles de choisir leur vie, il est nécessaire de développer des réponses calibrées quantitativement et qualitativement, telles que :
Des accompagnements adaptés
Une évaluation des besoins et des soutiens pour les parents
Des solutions de relais
Des prestations et des soutiens juridiques et administratifs
Après deux ans de travaux, l’IME de Minihy-Tréguier a terminé sa cure de jouvence. Officiellement inauguré le 28 septembre, l'établissement du Trégor ouvre les portes d'un site réhabilité qui regroupe désormais tous les services et rebaptisé Jeannine Le Bouder, à l’origine de la création de l’établissement à la fin des années 60.
Binious, bombardes, guirlandes de fanions multicolores et plein de sourires ! C’est sous une belle météo automnale et au son de la musique traditionnelle du groupe Tribann que la foule d’invités a été accueillie pour l’inauguration du nouvel IME de Minihy-Tréguier. Un moment très attendu par tous : personnes accompagnées, familles, professionnels, élus…
« Aujourd’hui, nous tournons une page de l’histoire de l’IME, non sans émotion, a indiqué Annelyse Le Morvan, directrice du Dispositif enfance du Trégor, lors de son discours d’ouverture. Nous avons organisé le rapprochement des deux sites communément appelés Bihan et Braz pour évoluer dorénavant sous une seule et même entité, sur un seul site, permettant une connexion plus fluide et de meilleures interactions entre nous tous. Ces aménagements nous permettent d’améliorer la qualité de l’accompagnement (2000 mètres carrés de locaux supplémentaires) et des prestations proposées aux 90 enfants, adolescents et jeunes adultes accueillis. La localisation de l’IME au cœur de la cité permet de positionner l’établissement comme un véritable dispositif ouvert à et sur son environnement. Un dispositif propice au déploiement de partenariats pour des réponses coordonnées. »
Le faire ensemble est à construire
Pour Frédéric Gloro, directeur général de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, « l’enjeu est d’abord et surtout l’avenir que la société va offrir aux personnes en situation de handicap. Comment le secteur adapté et la société vont travailler de concert pour permettre d’atteindre cet objectif ambitieux ? Tous les acteurs doivent aujourd’hui œuvrer dans ce sens et faire société. Notre association sera toujours partenaire de l’Éducation nationale et de l’ARS pour encourager cette transformation mais elle sera aussi un partenaire exigeant vers le chemin de la réussite de cette société. Le faire-ensemble reste véritablement à construire. Il n’est pas à sens unique. L’IME de Minihy-Tréguier est grand ouvert aux écoles et aux associations du territoire qui pourront constater que de nombreuses leçons de vie peuvent inspirées bien des actions pour le milieu scolaire et la vie associative. »
Avant que ne soit coupé le ruban tricolore, Christian Vincent, président de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, a rendu un hommage appuyé à Jeannine Le Bouder sans laquelle l’établissement, qui porte désormais son nom, n’aurait pas pu voir le jour en 1967. « Son nom est indissociable de ce qui existe en termes d’établissements et de structures sur ce territoire. Madame Le Bouder était une femme d’exception et de caractère, soucieuse de venir en aide aux plus vulnérables, et porteuse de valeurs de solidarités. Elle aura eu cette capacité et cette force de mettre en synergie et de fédérer toutes les personnes pouvant apporter soutien, aide et compétences, au-delà des sensibilités et des opinions. »
Faisant le lien avec les propos de Frédéric Gloro, le président de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor a conclu son intervention en insistant sur le faire société. « Où que l’on soit, il y a des murs, neufs ou pas, et ils ne sont pas et ne doivent pas être les déterminants de faire société ou pas. A l’évidence, ce sont les interactions, les partages d’expériences, la reconnaissance de l’autre, qui nous feront grandir ensemble et pas à côté les uns des autres, au profit notamment de l’accompagnement des personnes handicapées et de leur qualité de vie. C’est cela faire société. C’est cette voie que nous a aussi montré Madame Le Bouder. »
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