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L’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor dit NON aux agissements sexistes au travail. A partir du 10 février, elle lance une campagne d’information et de sensibilisation à destination de tous ses salariés.
« Elle est courte ta jupe… T’as rendez-vous avec ton directeur ? » C’est un des messages que vous verrez sur les affiches de la campagne de sensibilisation aux agissements sexistes au travail, mise en place par la direction des ressources humaines de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Animée d’un quiz et de vidéos, cette campagne vise à s’informer sur le sexisme et à encourager la prévention de comportements qui sont « prohibés et sanctionnés par la Code du travail. »
A travers cette communication précédée d'une sensibilisation auprès des managers, l’association souhaite rappeler à ses salariés, auteurs ou témoins d’agissements sexistes, qu’ils peuvent réagir face à toute situation. Ils ont également la possibilité de se rapprocher de leur direction et du référent CSE de leur établissement.
Des conséquences sur la santé physique et mentale des salariés
Selon un récent sondage mené par l’INRS (institut national de recherche en santé et sécurité au travail), plus de 40% des femmes ont déjà eu affaire au sexisme dans leur vie professionnelle. Un chiffre qui avoisine les 15% pour les hommes. Les situations les plus souvent mises en avant ? SMS ou e-mails déplacés, remarques dégradantes ou blagues déplacées, gestes non désirés et répétés, chantage,… Pour les personnes interrogées, les manifestations sexistes peuvent avoir des conséquences à long terme sur la santé physique et mentale des salariés, sur leur rapport au travail et également sur leurs trajectoires professionnelles.
Le calendrier de la campagne
10 février : un quiz pour tester vos connaissances.
15 février : découvrez les affiches de la campagne dans vos établissements et services.
21 et 23 février : 4 vidéos à regarder : "Ce n'est pas une blague, ni de la drague !" ; Et tout le monde s'en fout. Le sexisme au travail" ; "Au boulot" ; Les remarques sexistes : France Télévisions casse les clichés".
Vous êtes mère, père ou beau-parent d’une personne avec handicap intellectuel, autisme, polyhandicap ou handicap psychique ? Participez en ligne à l’enquête proposée par l’Unapei pour faire entendre votre voix.
La société évolue. Les aspirations des personnes en situation de handicap et de leurs proches aussi. Et vous, quelles sont vos attentes en 2023 ?
Parce que chaque parcours est unique et que chaque expérience est riche d’enseignements, nous vous invitons à contribuer individuellement à une grande enquête en ligne* portée par l’Unapei dont l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor est membre.
Votre participation est essentielle pour que notre association et notre réseau associatif prenne le plus possible en compte vos besoins et porte votre voix auprès des pouvoirs publics ?
Faites part de vos attentes, de vos difficultés quotidiennes et des soutiens dont vous avez besoin…
Une fois collectés et analysés, les résultats de cette enquête seront rendus publics. Merci pour votre participation !
Participez en ligne
* Cette enquête est anonyme Vos réponses seront analysées par notre partenaire, Planète Publique, qui restituera des résultats globaux à l’Unapei. Comptez environ 20 minutes pour y participer. Vous pourrez interrompre le questionnaire en sauvegardant vos réponses pour le reprendre plus tard.
Conscients des enjeux liés à l’évolution des métiers et du secteur médico-social, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor et Askoria se sont engagés à entreprendre la construction d’une nouvelle étape de leur partenariat, en signant une convention de coopération renforcée.
« L’histoire qui nous lie ne date pas d’hier. Elle s’est construite en même temps. Aujourd’hui, nous rencontrons des difficultés, notamment pour monter des référentiels de formation. La transformation s’accélère, il faut donc se réinterroger et continuer à grandir ensemble. » A l’heure d’apposer sa signature sur la convention de coopération, Frédéric Gloro, le directeur général de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, a souhaité rappeler l’esprit qui anime les deux associations depuis plusieurs années maintenant. Deux structures qui travaillent en bonne intelligence pour faire de leur partenariat, un modèle de coopération gagnant-gagnant à la mesure des enjeux imposés par l’évolution des métiers et du secteur d’activité. « Nous avons absolument besoin que votre association nous éclaire sur les référentiels métiers à partir desquels nous devons construire une ingénierie de formation, a réagi en écho Marc Kempf, son homologue d’Askoria. On a besoin que les étudiants que nous formons soient plongés dans le cœur de vos activités, au plus près des personnes que vous accompagnez. C’est une occasion incroyable de toucher du doigt le travail effectué sur le terrain. Merci l’Adapei-Nouelles de nous inviter à cette nouvelle collaboration ! »
L’attractivité des métiers et du territoire
En faisant ce nouveau pas en avant, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor et Askoria sont plus que jamais convaincus que leurs intérêts sont entremêlés et qu’ils avancent désormais ensemble vers des objectifs clairement identifiés : améliorer le contenu des formations en capitalisant les expertises réciproques, disposer d’une formation de qualité adaptée aux besoins des professionnels, faire émerger des projets innovants, conduire des actions de recherche et des expérimentations, concourir à l’attractivité des métiers et du territoire.
En signant la convention de coopération, le 19 janvier à Plérin, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor s’est engagée entre autres, à favoriser l’accueil de stagiaires et d’apprentis, à qualifier et orienter vers Askoria des professionnels de l’association en qualité de formateurs et/ou de jurys, à associer Askoria aux programmes de recherche ou de réflexion prospective, à accueillir des formateurs permanents d’Askoria en immersion dans ses établissements et au sein de ses formations associatives, à ouvrir ses établissements pour des visites d’étudiants, ou encore à intégrer systématiquement Askoria dans ses appels d’offre de formation. Autant d’actions que seule une coopération étroite, responsable et durable permettra de faire aboutir.
Askoria, c’est 1 200 personnes certifiées et diplômées par an, plus de 10 000 personnes accompagnées par an, 30 parcours de formation diplômants et qualifiants (niveau Infrabac à Bac+5).
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Le podcast de la radio COB FM
Primé au concours Lépine 2022, le porte-monnaie inventé par Laurence Gauvry aide les personnes en difficulté d’apprentissage à compter et à gérer leur argent. Un pas de plus vers l'autonomie.
Permettre à une personne atteinte de troubles neurodéveloppementaux d’effectuer ses achats dans un commerce ou un magasin, de savoir compter sa monnaie et de payer elle-même, en toute autonomie. C’est l’objectif défendu par Laurence Gauvry, maman de Marian, accompagné à la MAS de Paimpol. Cette logisticienne de formation a créé un outil pédagogique baptisé Tuteuro (contraction de tuteur et euros).
Ce porte-monnaie bleuté (photo) se présente sous la forme d’un mini-cartable dont la découpe est assurée par l’atelier carton du site esatco à Loudéac. Il permet de visualiser les quantités grâce à des supports ludiques et des pictogrammes, un jeu de codes couleurs simple et un système de points allant jusqu’à cinq. Enrichi par des encastrements et des cartes à jouer, Tuteuro se veut évolutif et pratique. Il est utilisable par les enfants en milieu ordinaire en attendant qu’ils sachent compter avec des nombres à deux chiffres.
Devenue auxiliaire de vie scolaire, Laurence Gauvry a profité de la crise sanitaire et des périodes de confinement successives pour créer de nouveaux supports d’apprentissage. « Des outils de manipulation à base de cartes mentales pour accéder rapidement aux mathématiques, aux additions, soustractions ou encore conversions, explique-t-elle. J’ai créé les supports qui manquaient quand on veut expliquer quelque chose à des enfants qui ont des difficultés ». Apprendre les nombres à deux chiffres, les dizaines et les unités, trier les nombres, les décomposer, résoudre des problèmes...
Testé en milieu scolaire, en institut spécialisé notamment à l’IME de Minihy-Tréguier, et auprès de familles, Tuteuro est aujourd’hui approuvé par les enseignants, les éducateurs, et les parents. Médaillé d’or au concours Lépine 2022 dans la catégorie Santé et nouvelles technologies, l’outil intéresse de plus en plus les professionnels de l’éducation et du monde médical : enseignants en classe ordinaire, enseignants spécialisés en ULIS (unité localisée pour l’inclusion scolaire), en SEGPA (sections d’enseignement général et professionnel adapté), orthophonistes et ergothérapeutes.
A l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, l’année 2023 sera rythmée par plusieurs chantiers. Certains vont s’achever, d’autres vont s’élancer. Tour d’horizon.
IME Ker an heol - Minihy-Tréguier
Après trois ans de travaux ralentis par la crise sanitaire, le chantier de l’IME de Minihy-Tréguier touche à sa fin. Début mars, le Dispositif enfance du Trégor verra la section d’initiation et de première formation professionnelle (SIPFP) et l’IME regroupés sur un site commun où seront accueillis des enfants, adolescents et jeunes adultes, des groupes éducatifs, thérapeutiques et scolaires. De conception bioclimatique, les bâtiments éco-responsables sont l’œuvre d’Olivier Hélary, directeur de l’atelier rennais Philippe Madec, pionnier de l’architecture écologique.
Livraison : mars 2023. Coût des travaux : 3 M€.
SATRA de Plouisy
Ossature bois, briques en terre crue, cloisons en paille, enduit terre et paille… La construction du nouveau SATRA de Plouisy, sur le site de l’ESAT, s’inscrit pleinement dans une démarche écologique. Près de 90 personnes ont apporté leur contribution à un chantier participatif mené en partenariat avec l’association Empreinte de Rennes. Le bâtiment de 250 m2 tout neuf sera livré d’ici quelques semaines. L’impatience est grande au sein des équipes et plus particulièrement pour les personnes accompagnées.
Livraison : février 2023. Coût des travaux : 0,5 M€.
Légumerie esatco - Plouisy
L’attente a été longue mais le projet de construction d’une nouvelle légumerie sur le site esatco de Plouisy, près de Guingamp, voit enfin le jour. A l’étroit dans leurs locaux actuels, les 8 salariés de l’entreprise adaptée et les 22 professionnels ESAT disposeront à terme d’une surface deux fois plus importante (490 m2) et de meilleures conditions de travail avec des espaces adaptés et fonctionnels (zone de découpe, chambre froide, aménagement de quais pour les expéditions). Chaque année, 600 tonnes de légumes sont épluchées et conditionnées dans cet atelier qui espère augmenter sa production dans les années à venir.
Livraison : 2nd semestre 2024. Coût des travaux : 1,20 M€.
Entreprise adaptée esatco - Saint-Brieuc
C’est sur les anciennes terres en friche de Stalaven, acteur historique de l’industrie agro-alimentaire bretonne, que l’entreprise adaptée de Saint-Brieuc a décidé de s’installer d’ici à 2024. Plus précisément rue de Douvenant, en bordure de la commune de Langueux, face à l’atelier de revalorisation du textile (ARTEX), le futur site esatco regroupera l’ensemble de ses ateliers (espaces verts des sites Niépce et Châtelets, peinture industrielle de Niépce, nettoyage et entretien des locaux de Niépce) sur plus de 1000 m2 avec 405 m2 de bureaux à l’étage. Près de 80 places de parking sont prévues pour les salariés, une trentaine pour la direction, le personnel administratif et les visiteurs. Le projet est porté par le groupe Bleu Mercure, acteur de référence sur le marché immobilier d’entreprise.
Livraison : septembre 2024. Coût des travaux : 4,70 M€.
Résidence HHC - Loudéac
En décembre dernier, l’Association hospitalière de Bretagne (AHB), l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, l’Association costarmoricaine d’accompagnement et de protection (ACAP) ont présenté au grand public le projet immobilier de deux résidences distinctes sur un terrain de 4 000 m², rue de la Chesnaie à Loudéac.
Le premier projet, porté par l’Adapei-Nouelles et l’AHB, prévoit 16 logements Habitat Handi Citoyen (HHC) sur deux niveaux, identiques à ceux déjà construits à Saint-Brieuc, Lamballe, Dinan et Paimpol.
Un projet de création d'une résidence sociale mixte est mené en parallèle sur le même site. Piloté par l’ACAP 22 et l’AHB, il concerne 25 logements destinés à des adultes en situation de précarité pouvant présenter des troubles psychiques.
Livraison : juin 2024. Coût des travaux : 2,20 M€.
Résidence HHC – Saint-Laurent-de-la-Mer
La résidence Habitat Handi Citoyen, voisine du foyer de la Fraternité, sortira de terre en 2024. Comme à Loudéac, il est prévu la construction de 16 logements de type R+1 sans niveau enterré. Les personnes actives ou à la retraite pourront bénéficier de studios de 35 m2. Face à la mer et dans un cadre de vie sécurisé, les résidents pourront également accéder aux services de proximité de la commune de Plérin.
Livraison : 2024. Coût des travaux : 2,10 M€.
Les chantiers prévisionnels jusqu'en 2030*
2025 : MAS L’Archipel à Paimpol (unité des cas complexes) ; esatco Lamballe (rénovation des toitures et amélioration énergétique) ; esatco Tréguier (rénovation accueil et administratif) ; hébergement Loudéac (refonte de l’hébergement) ; hébergement Tréguier (refonte de l’hébergement).
2026 : MAS Les Sorbiers à Hillion ; foyer de vie La Fraternité à Saint-Laurent-de-la-Mer - Plérin ; esatco Saint-Brieuc (réhabilitation) ; esatco Plourivo (lieux de stockage) ; esatco Dinan (réhabilitation).
2027 : foyer de vie Les Grands Rochers à Quévert.
2028 : esatco Tréguier (réhabilitation) ; esatco Loudéac (réhabilitation).
2029 : esatco Dinan (réhabilitation).
2030 : esatco Plouisy (réhabilitation).
*dates de livraison prévisionnelles suspendues à l'évolution du contexte économique et aux négociations du CPOM (Contrat Pluriannuel d'Objectifs et de Moyens).
Les Maraîchers d’Armor et esatco Plouisy renforcent leur partenariat afin de développer la consommation de légumes bio et locaux dans la restauration collective, notamment dans les cantines scolaires.
« Aujourd’hui, on n’est plus capable de trouver quelqu’un pour éplucher une pomme de terre… En plus, les légumes bio ont bien du mal à se retrouver dans les assiettes des cantines scolaires. » Le constat de Gilbert Brouder est clair et sans équivoque. Pour pallier ce manque, le président des Maraîchers d’Armor semble avoir trouvé la solution en se tournant vers l’ESAT de Plouisy et son atelier légumerie avec lequel la coopérative paimpolaise collabore déjà.
Favoriser le cercle vertueux de l’alimentation locale
Unique en son genre dans le département, l’établissement de la marque esatco géré par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor produit 600 tonnes de légumes à l’année. Des légumes de 4e gamme, épluchés, découpés, conditionnés, mis sous vide puis acheminés vers des hôpitaux, des maisons de retraite, foyers, écoles, restaurants et traiteurs.
Le nouveau partenariat mis en place en 2022 avec les Maraîchers d’Armor via la filiale Cotacoop, permet à l’ESAT de Plouisy d’acheter des légumes bruts, locaux et frais, bio ou conventionnels afin de les conditionner et de les vendre à des clients dont la majorité alimente la restauration collective. Une collaboration bienvenue à l’heure où les cantines scolaires doivent composer au moins 20% de leurs repas avec des produits issus de l'agriculture biologique. Ce pourcentage imposé par la loi EGalim est loin d’être atteint aujourd’hui. « Raison de plus pour faire manger des produits du territoire en faisant travailler une structure de l’économie sociale et solidaire embauchant des personnes en situation de handicap, insistent les responsables de la filiale Cotacoop. Renouer avec les achats locaux, c’est ensemble que nous ferons bouger les choses ! Des légumes du coin, transformer dans le coin pour finir dans les assiettes du coin, n’est-ce pas vertueux ? »
A Lannion, l’Espace partagé Ker Uhel accueille les professionnels de trois structures sociales bien distinctes mais complémentaires : l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor et son service dédié aux appartements de coordination thérapeutique (ACT), la Maison du Département et l’association Domicile Action Trégor.
En plein cœur du quartier Ker Uhel à Lannion, l’Espace partagé a élu domicile au rez-de-chaussée d’un immeuble de la place Saint-Yves où trois structures sociales sont désormais regroupées sous un même toit. Une véritable colocation entre services partenaires qui bénéficient chacun d’espaces d’accueil, de bureaux dédiés, de salles de réunion et d’activités communes. « Ce site a aujourd’hui deux dimensions, indique Pamela Rouxel, cheffe de service des ACT, rattachée au pôle de coordination et d’accompagnement de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Une dimension de proximité s’inscrivant dans le quartier qui a une vie propre et ou les différents services viennent au pied des logements de ses habitants. Et aussi une dimension partenariale avec un site ouvert aux différents acteurs déjà présents sur le territoire et qui, nous l’espérons, pourra donner lieu à de nouveaux projets médico-sociaux. »
Les Appartements de Coordination Thérapeutique
Au sein de l’Espace partagé Ker Uhel, le service ACT de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor a pour mission de faciliter l’accès aux soins de personnes en situation précaire atteintes d’une pathologie chronique somatique (VIH, cancer, hépatite…). Il s’agit d’un accompagnement avec hébergement temporaire qui permet à la personne accueillie d’accéder aux soins tout en renouant progressivement avec l’autonomie. Accompagnée dans son parcours médical, psychologique et social par une équipe de professionnels, la personne avance pas à pas dans une dynamique de projet. Le service est ouvert du lundi au vendredi. Les accueils se font sur le site sur rendez-vous pour des entretiens individuels ou activités collectives.
La Maison du Département de Lannion
Besoin d’une écoute, d’une information, d’une orientation, d’un accompagnement dans les démarches médico-sociales ? La Maison du Département tient des consultations, uniquement sur rendez-vous pour le moment, à l’Espace partagé Ker Uhel, de la Protection maternelle et infantile (PMI) et du service d’action sociale de proximité (SASP), au plus proche des personnes suivies.
Domicile Action Trégor
L’association d’aide à domicile qui accompagne des familles traversant des difficultés ponctuelles ou durables, dispose de deux espaces bien distincts. « Un espace cocooning pour se détendre et jouer et un espace studieux pour se concentrer, présente Serge Adam, le vice-président de l’association. Ce lieu permet à nos intervenants d’extraire les parents et les enfants de leur quotidien et de leur donner accès à une bulle hors domicile. »
Les présidents de Conseil à la Vie Sociale (CVS) de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor sont revenus comblés de leur après-midi dans l’hémicyle du Conseil départemental où ils ont été accueillis par Jean-François Giunti, directeur des personnes âgées et des personnes en situation de handicap.
« Quand on parle du Conseil départemental, on peut parler des élus ou des salariés. C’est comme à l’Adapei-Nouelles, il y a des élus au conseil d’administration et des salariés qui vous accompagnent, a expliqué le directeur Jean-François Giunti. Les élus appelés conseillers départementaux sont 54. Il y a autant d’hommes que de femmes. Ils sont 2 élus par canton qui est un regroupement de communes. Donc, vous avez chacun 2 conseillers départementaux selon où vous habitez. »
« Vous financez quoi pour tous les citoyens comme nous ? »
Les séances plénières réunissent l’ensemble des conseillers départementaux dans l’hémicycle, en moyenne une fois par mois. « Mais comment ça marche ? » a lancé l’un des présidents de CVS. « Les élus ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent, lui a répondu Jean-François Giunti avec des mots simples et accessibles. Ils doivent respecter la loi. Il y a une liste des choses que le Département peut faire. Il n’a pas le droit de faire ce qui n’est pas dans cette liste. Par exemple, le Département ne peut pas s’occuper de la sécurité. C’est l’État qui le fait. Les élus doivent aussi faire avec l’argent qu’ils ont. L’État lui en donne. Il reçoit aussi des impôts. Mais il ne peut pas dépenser davantage que ce qu’il reçoit. Pour mieux comprendre, je vous propose de regarder un petit film réalisé en facile à lire et à comprendre (FALC). »
Après la projection du film, la discussion s'est poursuivie avec Jean-François Giunti : « Vous financez quoi pour tous les citoyens comme nous, personnes en situation de handicap ? » Réponse du directeur : « Le Département finance les foyers pour adultes. Il finance aussi les services d’aide à la vie sociale, la prestation de compensation du handicap et l’allocation compensatrice tierce personne ou encore le transport des élèves en situation de handicap. »
Réunis dans le demi-cercle aux côtés de leurs aidants, les présidents de CVS ont enchaîné les questions à tour de rôle avec toujours la même curiosité. A n’en pas douter, ils se souviendront longtemps de leur visite à l’hémicycle du Conseil départemental.
Face à l’augmentation des cotisations de l’option proposée par Harmonie Mutuelle, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor sensibilise ses salariés à la nécessité de solliciter le 100% santé et de recourir aux opticiens, dentistes et audioprothésistes du réseau Kalixia. Explications.
C’est l’une des conséquences de la crise sanitaire et de l’augmentation des dépenses de santé. Le régime de l’option de votre mutuelle de santé est à ce jour déficitaire. En mai 2021, Harmonie Mutuelle avait pourtant mis en place un nouveau contrat avec une amélioration des garanties du régime de base et optionnel et une baisse des cotisations, mais la pandémie et le report des dépenses sont venus plomber les comptes du contrat de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Résultat : les cotisations des salariés ayant opté pour l’option sont en augmentation à compter du 1er avril 2023…
En cliquant ici, découvrez les chiffres de l’augmentation annuelle de la cotisation de l’option et les nouveaux montants effectifs à compter du 1er avril 2023, date limite pour quitter l’option à titre exceptionnel et dérogatoire (Harmonie Mutuelle communiquera prochainement les modalités par voie postale aux salariés concernés).
100% santé : le reste à charge zéro
Face à cette situation déficitaire et pour se prémunir d’une augmentation du régime de base obligatoire à l’horizon 2024, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, en concertation avec les membres de la commission mutuelle et les élus du CSE central, a décidé de lancer une campagne de communication et de sensibilisation auprès de ses salariés afin de les informer au mieux sur le panel de prestations possibles pour une meilleure maîtrise des dépenses.
Pour limiter le coût de la mutuelle, l’association fait la promotion du 100% santé qui permet à chaque assuré de n’avoir aucun reste à charge en optique (lunettes de vue), audition (aides auditives) et dentaire (prothèses dentaires).
La réforme 100% Santé impose par exemple à chaque opticien de présenter dans son magasin au minimum 34 montures de lunettes de vue pour adultes (20 pour enfants) ainsi qu’une offre de verres correcteurs avec traitement anti-reflet et un aminci imposé en fonction de la correction.
Avec Harmonie Mutuelle, vous pouvez recourir aux opticiens, dentistes et audioprothésistes du réseau de soins Kalixia. Quel que soit le domaine de santé, vous pourrez bénéficier de nombreux avantages, des réductions sur des soins et équipements coûteux grâce à des tarifs négociés au meilleur prix, des prestations et des services de qualité, respectant une charte éthique de bonnes pratiques. En tant qu’adhérent à Harmonie Mutuelle, vous pouvez consulter la liste des partenaires du réseau Kalixia sur votre espace personnel.
École, loisirs, santé, travail… Les personnes en situation de handicap et leurs aidants peuvent poser toutes leurs questions en appelant un numéro unique : le 0 800 360 360. Au bout du fil, un professionnel de l’accompagnement les aide à trouver des solutions avec les acteurs de proximité.
Vous êtes en situation de handicap, vous n’avez plus de solution d’accompagnement ou de soins ? Vous êtes un aidant, vous avez besoin de soutien et vous ne trouvez pas de relais ? Vous avez besoin d’appui pour la pratique de vos activités ? Aucun de vos relais habituels ne peut répondre à vos difficultés ?
La plateforme téléphonique mise en place par l’Agence régionale de santé (ARS) Bretagne et le Conseil départemental, en étroite collaboration avec la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) et le collectif Handi-Cap 22, permet de répondre à toutes les questions en lien avec la santé, l’accès à la culture et aux loisirs, au sport, à la scolarité, à l’accompagnement au domicile ou aux besoins d’accueil en établissement…
« Ce numéro vert unique permet d’améliorer l’orientation des personnes en situation de handicap et de leurs aidants dans leur démarche quel que soit le type de demande, indique Véronique Cadudal, vice-présidente du Département déléguée à l’autonomie. Le parcours des personnes est long et complexe. La MDPH est à juste titre identifiée comme un acteur central, mais son rôle se limite à l’ouverture de droits. La mise en œuvre de ceux-ci suppose une orientation et une aide aux démarches vers la multitude d’acteurs dans les secteurs de l’emploi, l’accompagnement médico-social, le logement… »
Comment ça marche ? La personne compose le 0 800 360 360. L’appel est directement basculé vers un conseiller de parcours situé dans les Côtes d’Armor qui assure une écoute attentive des besoins et construit avec l’appelant une solution qui reprend l’expression de ses choix de vie. Il mobilise pour cela toutes les compétences des acteurs de l’accompagnement volontaires du territoire. Suivant la demande, un conseiller spécialisé recontacte l’appelant, ou une rencontre avec un professionnel est programmée.
A travers ce nouveau dispositif, « les acteurs des Côtes d’Armor enrichissent ainsi la vision départementale à 360 degrés avec la signature d’une convention d’engagement qui associe l’ensemble des acteurs et dont l’ambition est d’apporter des réponses à des difficultés qui perdurent, souligne Bernard Musset, Sous-Préfet de Dinan en charge du handicap. Ensemble, nous devons pouvoir innover pour répondre aux aspirations des personnes. »
Plus d’informations sur handicap.gouv.fr/360