Les jeunes à la découverte des métiers avec esatco Côtes d’Armor

L’Académie de Rennes et l’association Arpejeh organisent le jeudi 9 mars, à Saint-Brieuc, un forum dédié à la découverte des métiers. Objectif : mettre en lumière la diversité des métiers et des parcours auprès des jeunes en situation de handicap, de leurs familles et des équipes éducatives. Les responsables des établissements de la marque esatco Côtes d’Armor y tiendront un stand.

Comment ouvrir les portes du monde du travail aux personnes en situation de handicap ? Cette question aurait pu trouver sa réponse dans la loi du 11 février 2005, qui prévoit des mesures majeures pour l’égalité des droits et des chances. Pourtant, ce texte fondamental pour la lutte contre les discriminations se confronte à la réalité du terrain : le taux de chômage des personnes en situation de handicap est toujours deux fois supérieur à celui des personnes valides et environ 80% des demandeurs d’emploi reconnus travailleurs en situation de handicap ont un niveau CAP ou inférieur.

L’ESAT ou l’entreprise adaptée, une piste d’orientation

L’association Arpejeh dont la vocation est de promouvoir la formation, la qualification et l’emploi des jeunes en situation de handicap en accompagnant les élèves, étudiants et étudiantes de 15 à 30 ans dans la découverte des métiers et leur insertion professionnelle, a décidé de créer un forum favorisant la rencontre avec les professionnels des entreprises, les enseignants, les représentants d’établissements de l’enseignement supérieur, les conseillers d’orientation et l’équipe Arpejeh. « L’objectif est de réunir le maximum de métiers représentés, afin que les jeunes puissent découvrir la palette la plus large possible, indique Charlotte de Saint-Léger, chargée de mission Arpejeh en Bretagne. L’heure est à la mobilisation dans tous les domaines. A Saint-Brieuc, lieu suffisamment central pour qu’un maximum de jeunes bretons puisse se déplacer, nous ferons venir des établissements de formation, des entreprises adaptées, des ESAT… »

Lors de ce premier Forum de la découverte des métiers, les responsables des établissements de la marque esatco gérés par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor tiendront un stand. Ils parleront de leur quotidien à travers leurs métiers et partageront leurs expériences, poursuit Charlotte de Saint-Léger. Ils répondront aux questions des jeunes et de leurs professeurs. L’idée n’est pas d’entrer dans le détail ou la technicité extrême des métiers. Il s’agit plutôt de donner des infos de base, sur un secteur d’activité global. »

Voir le programme

[caption id="attachment_6535" align="alignnone" width="1100"] Le premier forum de découverte des métiers, destiné aux jeunes de 15 à 30 ans, se tiendra le jeudi 9 mars à la salle de Robien, à Saint-Brieuc. © Photos : Arpejeh[/caption]

INdiGO s’intéresse au recyclage des filets de pêche usagés

Dans le cadre du projet de coopération INdIGO, une délégation franco-anglaise a visité l’ESAT de Plourivo, près de Paimpol, afin d’étudier la filière expérimentale de recyclage des filets de pêche usagés.

Entre 5 et 13 millions de tonnes de matières plastiques se perdent dans les océans chaque année. Les engins de pêche (filets, casiers…) représentent 27% de ces déchets marins. Ils sont à l’origine de ce qu’on appelle la pêche fantôme et ont un impact particulièrement néfaste sur les animaux marins.

Pour faire face à ce phénomène, le projet franco-anglais INdIGO a vu le jour début 2020 avec l’objectif de créer de nouveaux filets biodégradables, de favoriser leur adoption par les professionnels et d’améliorer la prévention et la gestion des pollutions générées par les engins. Trois ans plus tard, « la conception de filets de pêche biodégradable est très compliquée. Il y a eu des essais, mais rien de vraiment fonctionnel, indique Laurence Hégron-Macé, responsable du pôle pêche au sein du SMEL (Synergie Mer et Littoral) basé dans la Manche. Les filets sont souvent composés de plusieurs couches de plastiques comme le polyéthylène, les polyamides. De plus, ces déchets sont souvent souillés par le sel, des algues, des coquillages, qui compliquent le recyclage. »

Biologistes, océanographes et techniciens s’intéressent donc à toute initiative ou démarche favorisant le recyclage des filets de pêche, comme c'est le cas à Paimpol où Lannion Trégor Communauté, Guingamp-Paimpol Agglomération, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), Fil & Fab, Nanovia, la Coopérative de Paimpol et le site esatco à Plourivo œuvrent pour proposer un service de démantèlement des filets usagés qui sont récupérés dans les ports de Paimpol, Perros-Guirec, Ploubazlanec, Trébeurden et Trédrez-Locquémeau. Ces filets sont ensuite broyés et transformés en filaments d’imprimante 3D.

Sensibiliser et impliquer les pêcheurs

Pour l’heure, les débuts sont timides. Peu de marins-pêcheurs ont livré des big-bag remplis de filets à l’ESAT de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. « Ce qui bloque, c’est le prix, reconnaît Yannick Hémeury. Pour 50 mètres de filet, cela coûte 16,75 €. On doit faire beaucoup de pédagogie pour que les pêcheurs aient conscience que ces pratiques sont prisées par les consommateurs. »

Pour Laurence Hégron-Macé, la profession doit y trouver son compte d’autant que le recyclage deviendra obligatoire en 2025. « Les consommateurs sont très sensibles à une pêche et une production plus vertueuses. »

[caption id="attachment_6523" align="alignnone" width="800"] Renald Philippe, moniteur d'atelier, explique le travail de démantèlement des filets de pêche sur le site esatco à Plourivo, près de Paimpol. Photos : Gwénolée Debras.[/caption]

L’Unapei en congrès les 24, 25 et 26 mai 2023 à Nantes

Comme en 2014, l’Unapei tiendra son congrès annuel à Nantes. Au programme : parcours découverte, assemblée générale, débats et échanges autour du thème « Une société solidaire et inclusive autrement ».

Mercredi 24 mai : parcours découverte, à partir de 8 h

Entre initiatives associatives et trésors touristiques, les associations co-organisatrices du congrès des régions Pays de la Loire, Bretagne et Nouvelle Aquitaine vous proposent 10 circuits pour parcourir leurs territoires proches de Nantes. A découvrir en détails dans le livret du congressiste avant de s’inscrire.

Jeudi 25 mai : Congrès de l'Unapei, de 8h45 à 18h

Place à la journée de débats et échanges bâtis autour du titre de ce rendez-vous 2023 « une société solidaire et inclusive autrement ». Cette année marque le début d’un nouveau cycle pour l’Unapei avec en ligne de mire 2030. Il sera question de prospective, de prise en compte réelle des attentes et des besoins des personnes en situation de handicap, de leurs familles, des professionnels et de réalisations démontrant qu’il est possible de faire autrement.

Cette journée sera prolongée par une soirée festive où vous pourrez poursuivre les échanges et profiter d’un temps convivial et animé.

[caption id="attachment_6439" align="alignnone" width="680"] Luc Gateau, président de l'Unapei, donne rendez-vous à tous les congressistes, du 24 au 26 mai 2023, à Nantes.[/caption]

Vendredi 26 mai : assemblée générale de l'Unapei, de 8h30 à 13h30

Lors de cette assemblée générale sera présenté le projet Unapei 2030 et les orientations stratégiques qui le composent. Son ambition d’être le cap partagé de notre Union, et bien au-delà, la promesse d’un changement de société. Également au programme les votes du rapport d’activité, du budget, les affiliations d’associations, l’élection des administrateurs Unapei, la table ronde des partenaires et bien d'autres.

Et aussi un espace exposants à découvrir

Les 25 et 26 mai, exposants et partenaires de l’Unapei vous y attendent pour échanger avec vous sur les solutions possibles. Dans cet espace, les associations co-organisatrices de ce rendez-vous vous proposeront aussi de découvrir un panel d’initiatives. Le réseau esatco Grand Ouest y tiendra un stand.

Un an après, les présidents de CVS toujours solidaires de l’Ukraine

Alors que l’Ukraine est en guerre depuis un an, le club des présidents de CVS rappelle son soutien aux personnes en situation de handicap et à leurs familles, victimes d’une terrible crise humanitaire et dont la vie est mise en danger.

« Cela fait maintenant un an que ce pays est en guerre... Les Ukrainiens souffrent terriblement. Les personnes en situation de handicap habituellement accompagnées dans des centres et des foyers n’ont plus d’établissement pour les accueillir. Il n’y a plus de service à domicile pour les aider… » Porte-parole du club des présidents de CVS de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, Philippe Josse résume tristement la situation de milliers de personnes aujourd’hui sans solution en Ukraine.

Sur place, les associations européennes recensent quelque 260 000 personnes en situation de handicap intellectuel, victimes du conflit avec la Russie. « Pour la plupart de ces personnes et leurs familles, il n’est pas possible de quitter la zone de guerre, tout comme il leur est quasiment impossible de se réfugier dans des abris souterrains, rappelle Helen Portal, chargée de mission à Inclusion Europe, mouvement qui défend l’égalité des droits et la pleine inclusion des personnes en situation de handicap intellectuel et leurs familles en Europe. Ces personnes manquent cruellement de médicaments, de produits d’hygiène, de matériel médical et des denrées de première nécessité. Dans ces circonstances, les familles font tout leur possible pour sauver leurs enfants… »

[caption id="attachment_6459" align="alignnone" width="777"] Helen Portal, chargée de mission à Inclusion Europe.[/caption]

Au club des présidents de CVS, « nous sommes de tout cœur avec les Ukrainiens et nous les soutenons à fond, poursuit Mélanie Gouézou, présidente de CVS au foyer Luzel à Saint-Brieuc. En 2022, nous avons fait un don de 5000 € à l’association Inclusion Europe et nous sommes fiers de notre geste envers les Ukrainiens. Cet argent, nous l’avons gagné en travaillant dans nos ESAT et grâce à la journée que nous avons organisée sur l’autodétermination et le pouvoir d’agir. La guerre a commencé depuis un an et ne va s’arrêter tout de suite. Il faut que les associations humanitaires européennes restent mobilisées pour venir en aide à l’Ukraine. »

Quelques chiffres. 260 000 personnes ukrainiennes en situation de handicap intellectuel, 10 000 accompagnées dans des établissements et services, 7 millions de réfugiés, 18 millions en attente d'une aide humanitaire sur une population totale de 44 millions.

Élections professionnelles 2023 : ce que vous devez savoir pour voter

Les élections professionnelles auront lieu du 6 au 9 mars et en cas de second tour, du 20 au 23 mars. Comme en 2019, chaque salarié pourra élire ses représentants du personnel, via internet. Explications.

Qui vote ?

Les élections professionnelles concernent l'ensemble des salariés de la convention collective 66, ceux de l’entreprise adaptée et les CDD de l’insertion, ayant au moins trois mois d'ancienneté. Chacun peut consulter la liste des candidats de son Comité Social et Économique (CSE), sur le panneau d’affichage de son établissement ou service.

Pour quelles instances ?

Les salariés se préparent à élire les représentants du personnel, titulaires et suppléants, au sein du CSE de leur collège (ouvriers, employés ou cadres) pour une durée de quatre ans.

Quand voter ?

Le premier tour des élections professionnelles aura lieu du lundi 6 mars 2023, à partir de 12 h, jusqu’au jeudi 9 mars à 12 h. En cas de second tour, le vote se tiendra du lundi 20 mars à partir de 9 h, jusqu’à la clôture, le jeudi 23 mars à 12 h.

Comment voter ?

Depuis les élections professionnelles de 2015, les salariés de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor votent par voie électronique. Le service de vote est accessible sur tous les supports (ordinateur, smartphone ou tablette), 24 heures sur 24, à partir d’une simple connexion internet à l’adresse que chaque salarié reçoit par voie postale à son domicile.

Les salariés ont également la possibilité de voter sur leur lieu de travail où un ordinateur ou une tablette est mise à disposition durant les horaires de service. Tout électeur atteint d’une infirmité ou d’une difficulté à appréhender l’outil informatique le mettant dans l’impossibilité de voter peut se faire assister par un électeur de son choix.

Philippe Josse : « En tant que président de CVS, j’ai le sentiment d’être écouté »

Dans son numéro de février, le magazine de l’Unapei « Vivre Ensemble » consacre un dossier sur l’autodétermination avec des témoignages d’autoreprésentants. Parole à Philippe Josse (à droite sur la photo), président du Conseil à la vie sociale à l’ESAT de Tréguier.

« En tant que président de CVS (conseil à la vie sociale) au sein de mon ESAT, je fais partie du Club des présidents de CVS de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor depuis janvier 2022. C’est un travail énorme, avec un agenda de ministre, mais j’adore ça ! Personnellement, ça ne me dérange pas du tout de rentrer tard le soir après une réunion ou un séminaire. C’est une super belle expérience. Je suis aussi le représentant de la commission « travail » du Club des présidents de CVS. Avec mes deux collègues des commissions « enfance » et « habitat », nous participons aux réunions du conseil d’administration de l’Adapei-Nouelles. Je trouve cette expérience excellente car j’ai le sentiment d’être écouté, de ne pas faire de la figuration. Ce n’est pas un exercice simple car il faut comprendre tout ce qui se dit. C’est pourquoi nous préparons l’ordre du jour avec un accompagnant. J’ai la chance d’avoir un peu d’expérience en termes d’autoreprésentation car j’ai travaillé en ESAT, mais aussi en entreprise adaptée. Pendant 18 ans, j’ai été membre du comité d’entreprise de cette EA. Lorsqu’elle a arrêté son activité, je suis revenu en ESAT. Là, j’ai mesuré le chemin qui avait été parcouru en mon absence pendant toutes ces années : la création du CVS, le FALC, etc. Il y a encore beaucoup de choses à améliorer, mais un chemin a été ouvert. D’ailleurs, au Club des présidents de CVS, nous n’hésitons pas à inviter des moniteurs de l’association afin qu’ils découvrent à quoi ressemble notre travail. Il ne faut croire qu’on passe notre temps à boire du café et manger des chouquettes ! »

* le magazine Vivre ensemble, diffusé à 50 000 exemplaires, propose un regard sur les grands enjeux autour du handicap (éducation, travail, accessibilité, vieillissement…), une veille permanente sur l’actualité (politique, droit, recherche…), un tour d’horizon des initiatives et innovations portées par les associations du mouvement, des pages magazines (culture, loisir, santé…), des informations pratiques et juridiques. Pour plus d’informations, vous pouvez écrire à l’adresse vivrensemble@unapei.org

Des associations mobilisées pour faciliter l’accès aux droits pour tous !

A l’occasion de l’anniversaire de la loi de 2005 sur l'égalité des droits et des chances des personnes en situation de handicap, la journée du 11 février organisée à Saint-Brieuc, a permis de mettre en lumière des démarches et initiatives locales très concrètes en faveur d’une société plus inclusive.

Pour fêter l'anniversaire de la loi du 11 février 2005 « pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées », des manifestations ont été organisées un peu partout dans l’Hexagone. A Saint-Brieuc, dans les locaux de la résidence Cesson Toit, les représentants de l’Agence régionale de santé des Côtes d’Armor, du Département et de la municipalité briochine, les familles et dirigeants d’associations ont participé à une réunion d’information et d’échanges, en présence du sous-préfet Bernard Musset. Une matinée au cours de laquelle des associations locales ont présenté des actions déjà déployées en faveur d’une société plus inclusive.


"Aux actes citoyens" par la MAS Les Chants d'Eole de Dinan (Coallia)

Depuis 2019, une équipe de professionnels de la MAS Les Chants d'Eole à Dinan développe « Les Ateliers citoyens » pour former les résidents aux différents scrutins électoraux. Ce projet permet aux résidents de s’exercer et d’exercer leur pleine et entière citoyenneté. La méthode s’étoffe avec de nouveaux outils ludiques et pédagogiques. Le jeu « Aux actes citoyens » voit le jour. Il s’agit d’une boîte de jeu de plateau pour une séance d’une heure, un support ludo-pédagogique inclusif pour jeunes et adultes qui vise à impliquer tous les acteurs, usagers, bénévoles et professionnels. Un concept original unique en France pour rendre accessible le droit de vote à tous.

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[caption id="attachment_6482" align="alignnone" width="1000"] Marie-France Gaultier et Fabienne Lamoureux, aux côtés du coordinateur de la MAS de Dinan, Yoann Le Magadou, ont expliqué comment elles se sont formées à la démocratie. © Photos : Loïc Tachon[/caption]

"L'accès aux loisirs comme tous et avec tous" par le Pôle Ressources Accueil Inclusif Côtes-d’Armor

Promouvoir, faciliter et développer l’accueil des enfants à besoins spécifiques au sein des structures de la petite enfance, du péri et de l’extrascolaire, de loisirs ou de vacances. Tels sont les objectifs du Pôle Ressources Accueil Inclusif Côtes-d’Armor. Cette association oriente et accompagne les familles dans la recherche d’une structure d’accueil et de loisirs, mais elle s’adresse aussi aux professionnels du secteur en mettant en place des actions de sensibilisation, en contribuant à adapter le projet d’accueil et qualifier le personnel en charge de l’accueil, en accompagnant l’analyse et le changement des pratiques et solliciter si besoin l’intervention des personnes ressources spécialisées.

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"Une association de soutien aux parents et professionnels accompagnant des enfants en situation de handicap" par IncluLink

IncluLink. C’est le nom de l’association de soutien aux parents d’enfants handicapés (handicaps visibles ou invisibles) avec des troubles, diagnostiqués ou non ; ainsi qu’aux professionnels de l’Éducation Nationale et les professionnels accompagnant des enfants dans les Côtes d’Armor. 

L’association créée en 2020 a pour objectif de casser les solitudes et apporter du soutien à tout parent dans le besoin, de mettre l'enfant au centre des échanges, de créer des passerelles entre les différentes personnes et structures autour de l'enfant et enfin de mettre en commun des expériences.

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[caption id="attachment_6471" align="alignnone" width="1300"] "Nos enfants ne se ressemblent pas et pourtant nous avons rencontré les mêmes incompréhensions, les mêmes galères, les mêmes barrières !" Dixit Sarah Toussaint-Piquard de I'association IncluLink, entourée de Céline Morin, directrice de Familles rurales (à gauche) et de Mr Geste. © Photos : Loïc Tachon[/caption]

Une île idéale par l'association Altigo

« Une île » est une installation sonore interactive et intimiste. Dans cette salle de jeux « acousmatique », la manipulation d’objets colorés permet, grâce à un traitement informatique basé sur la détection de couleurs, la modulation et le déclenchement de sons. Ainsi, la matière devient l’outil de l’interprétation musicale.

« Une île » est une terre grise émergée sous la lumière. Sans personne pour lui rendre visite, elle vibre à fréquence régulière et paisible. « Une île » s’habite, vit et évolue au fil des expériences, des regards et autres manipulations... Installation composée de formes organiques, rochers, cailloux, volcan, qui apparaissent par le jeu de la couleur et de la manipulation, « Une île » autorise à prendre le temps ; celui d’observer, de se mettre en action, et d’activer les vibrations tactiles, sonores, corporelles au sein de cet espace intimiste.

[caption id="attachment_6483" align="alignnone" width="1026"] Mme Cabaret (à gauche), enseignante spécialisée de l'association Altigo, est intervenue aux côtés de Mme Clouet venue témoigner de l'utilisation de "l'Ile idéale" par son fils.[/caption]

"Etre président de conseil à la vie sociale (CVS)" par l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor

Prendre la parole, être écouté, être associé, échanger, se concerter, consulter, décider,… A l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, l’expression et la participation des personnes en situation de handicap font partie intégrante de la vie de ses établissements et services, notamment à travers la représentation des présidents de Conseil à la Vie Sociale (CVS) dont trois d’entre eux siègent au Conseil d’administration de l’association. La personne est au cœur du dispositif décisionnaire de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Elle participe à la co-construction des projets de l’association dont elle est la première bénéficiaire. Ce dispositif a bousculé les pratiques, les regards des professionnels et des parents ont changé.

Les témoignages des présidents de CVS en vidéo


Sport : les valeurs du vivre ensemble par l'association Altygo

Le sport n’échappe pas à certaines idées reçues. Évidemment, chaque handicap moteur est différent en fonction des pathologies, et chaque personne concernée connaît ses propres limites. Néanmoins, beaucoup de personnes atteintes de handicap moteur font du sport. Que ce soit dans des structures locales ou en compétition. La preuve avec Amice Decamps, Lauréline Jack et Vincent Kéman de l’association Altygo qui ont parlé avec passion de leur pratique : la Boccia et le foot fauteuil.

[caption id="attachment_6495" align="alignnone" width="1200"] Lauréline Jack et Amice Decamps sont venues parler de leur sport favori pratiqué au sein de l'association Altygo.[/caption]

Une plateforme de répit à destination des aidants par Handi-Cap 22

[caption id="attachment_6508" align="alignright" width="150"] Léa Bouillot, référente départementale[/caption]

Suite à un appel à manifestation d'intérêt de l'ARS autour de solution innovantes en matière de répit, le collectif Handi-Cap 22 a proposé un projet de plateforme départementale. L'objectif est de consolider l'offre du répit et d'y faciliter l'accès. Cette plateforme de répit peut être considérée comme une porte d'entré  dans un réseau de soutien pour les aidants.

La plateforme de répit handicap des Côtes d'Armor a pour fonction principale d'orienter et faciliter l'adhésion des aidants vers des offres de répit adaptées à leurs besoins ; de soutenir la mise en place d'heures de répit en levant les obstacles administratifs et financiers ; de favoriser le lien avec les acteurs locaux en favorisant un développement de l'offre et sa lisibilité ainsi que des relais de proximité ; d'apporter un soutien psychologique aux situations aidants-aidées.

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Un numéro vert pour les personnes en situation de handicap et leurs aidants

[caption id="attachment_6502" align="alignright" width="150"] Anne Reboux, directrice déléguée de la MDPH22[/caption]

0 800 360 360 : c'est le numéro vert à la disposition des personnes en situation de handicap et de leurs aidants. Il a été mis en place dans le cadre de la convention Communauté 360, portée par le Département des Côtes d’Armor, la Maison départementale pour les personnes handicapées, l’Agence Régionale de Santé Bretagne et Handi-Cap 22.

Une plateforme d’écoutants nationaux assure une continuité de service 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, c’est-à-dire au-delà des horaires sur lesquels les équipes territoriales sont disponibles. Ainsi, en toute circonstance et à tout moment, le service assure écoute et relais aux appelants avec des réponses à toutes les questions : santé, accès aux loisirs, scolarité, soins,...

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Un consortium breton pour défendre le secteur social, médico-social et sanitaire privé

Treize fédérations et unions ont officialisé, le 10 février à Rennes, leur partenariat en faveur de la promotion et de la défense des principes, valeurs et intérêts du secteur social, médico-social et sanitaire privé non lucratif breton. Une première en France.

Face aux tensions de recrutement dans les métiers de la santé et des solidarités, exacerbées par la crise sanitaire, treize fédérations et unions représentatives du secteur social, médico-social et sanitaire privé non lucratif breton (Adedom, ADMR, APF France handicap, Cnape, FAS, Fehap, Fisaf, Fnat, Mutualité Française, Nexem, UNA, Unapei, Uriopss) se sont unies au sein d’un collectif interfédéral pour porter leurs messages de façon concertée. Depuis plus de deux ans, elles mènent de nombreuses actions pour alerter les pouvoirs publics sur la dégradation des conditions d’exercice des métiers du soin, de l’accueil et de l’accompagnement.

L’attractivité des métiers comme chantier prioritaire

Aujourd’hui, les menaces financières et les difficultés de recrutement et de fidélisation de professionnels sont de plus en plus marquées. La pérennité de l’accompagnement des personnes vulnérables et du secteur est en jeu. Un secteur pourtant porteur de sens, de valeurs de solidarité et d’inclusion, qui contribue pleinement aux dynamiques d’emploi locales et qui s’engage au quotidien avec dynamisme au service de la santé des Bretons et de l’accompagnement des plus vulnérables.

Répondant au besoin d’une plus grande cohésion entre acteurs et d’une meilleure lisibilité de leurs actions, ces fédérations et unions ont décidé de se regrouper au sein d’un consortium au service de la promotion et de la défense du secteur privé non lucratif dont les signataires identifient la co-construction d’une stratégie régionale « Attractivité » avec les différentes parties prenantes comme chantier prioritaire à mettre en œuvre.

Ce consortium a entre autres, pour objectif de représenter et promouvoir de façon collective et concertée le secteur privé non lucratif de la santé et des solidarités, d’alerter collectivement et d’une seule voix sur les enjeux liés à l’attractivité et plus largement à la reconnaissance des métiers, d’être l’interlocuteur privilégié de l’Agence Régionale de Santé et des autres partenaires institutionnels sur les sujets partagés au sein du collectif.

Le 11 février, c’est le jour anniversaire de la loi pour l’égalité des droits et des chances

La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées souffle son 18e anniversaire. Rendez-vous à la résidence Cesson Toit de Saint-Brieuc pour un temps de rencontres et d’échanges avec les acteurs du médico-social, en présence du Préfet des Côtes d’Armor, Stéphane Rouvé, des services de l’ARS et du Département.

La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a fixé comme objectif la mise en œuvre de dispositifs assurant à toute personne l’accès aux institutions et aux droits fondamentaux, son maintien dans un cadre ordinaire de scolarité, de travail et de vie, et le plein exercice de sa citoyenneté.

Le recul du taux de chômage des personnes en situation de handicap de 6 points depuis 2017, l’augmentation de 30 % des enfants en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire sur la même période, l’ouverture du droit de vote aux majeurs protégés et l’élargissement de l’accès à la prestation de compensation du handicap témoignent des avancées quotidiennes déjà réalisées mais il reste encore beaucoup à faire.

Mettre en lumière les initiatives et actions locales

Dans la continuité des actions déjà menées et afin de rappeler les engagements pris en 2005, les services de l’État et de l’ARS invitent ainsi à faire du 11 février 2023 une journée plus spécifiquement consacrée à la question du handicap. Une journée qui donne la parole aux personnes en situation de handicap ainsi qu’aux proches aidants, aux aidants et aux professionnels. Une journée pour faire connaître les acteurs qui agissent avec et pour les personnes en situation de handicap, mettant en avant les ressources, innovations, initiatives et actions locales.

Dans les Côtes d’Armor, l’ensemble des acteurs du secteur médico-social se mobilise et donne rendez-vous le samedi 11 février dans les locaux de la nouvelle résidence Cesson Toit, inaugurée par Denis Piveteau, en juin 2022, à Saint-Brieuc.

Le programme

  • Une citoyenneté qui parle à tous (vidéo)
  • Le droit de vote (avec la participation de Coallia)
  • Accéder aux loisirs comme tous et avec tous (Familles rurales)
  • Être élu président de conseil à la vie sociale (Adapei-Nouelles Côtes d’Armor)
  • De ma place d’aidant (témoignages de familles)
  • Sport : les valeurs du vivre ensemble (Altygo)
  • Comment s’informer ? Un numéro vert gratuit (MDPH 22 et Handi-Cap 22)

Samedi 11 février 2023, de 10 h à 12 h, salle du tiers-lieu à la résidence Cesson Toit, 4 avenue du Havre, Saint-Brieuc.

Les ESAT de l’Apei Ouest 44 rejoignent la marque esatco

Six mois après l’annonce de son arrivée au sein du réseau esatco, l’Apei Ouest 44 a créé l'événement sur chacun de ses trois ESAT. A Saint-Nazaire, Pontchâteau et Guérande, près de 400 personnes se sont réunies pour le lancement officiel de la marque esatco. « On porte désormais le même nom et on travaille avec les mêmes objectifs, s’est félicité Arnaud Goasguen, le directeur général de l’Adapei 44, membre du réseau esatco depuis 2013. Ensemble on est plus fort ! A nous de faire valoir nos compétences et nos savoir-faire. Cette marque commune va permettre de partager des connaissances, des ressources, de bénéficier d'un réseau de distribution et de communication, d'être plus visibles pour nos clients. »

Pour la première fois dans l’histoire de la marque esatco, deux associations du mouvement Unapei implantées sur le même territoire vont collaborer et commercialiser leurs prestations et produits sous un nom commun : esatco Atlantique.

Pour l’Apei Ouest 44, rejoindre la marque, « c’est développer une identité et une image forte, a déclaré son directeur général, Nicolas Guégnard, aux côtés de la présidente Sylvie Beaucé. C’est aussi assurer une attractivité commerciale et valoriser le savoir-faire des personnes qui nous accompagnons. »

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[caption id="attachment_6382" align="alignnone" width="974"] Nicolas Guégnard, directeur général de l'Apei Ouest 44 (au premier plan) aux côtés d'Arnaud Goasguen, son homologue de l'Adapei 44, lors du lancement de la marque esatco sur le site de Saint-Nazaire. © Photos : Loïc Tachon.[/caption]