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En présence de Barbara Nyari, représentante de la Commission européenne, les directions régionales et départementales des services du Fonds social européen (FSE) ont visité l’atelier de revalorisation du textile Artex à Langueux, près de Saint-Brieuc. Ce chantier d’insertion qui dépend de la marque esatco bénéficie chaque année des aides du FSE.
Améliorer les possibilités d’emploi, promouvoir l’égalité des chances, renforcer l’acquisition de compétences et l’apprentissage tout au long de la vie, sont des thématiques soutenues par le Fonds social européen (FSE).
En Bretagne comme dans les autres régions françaises, les actions du FSE visent à favoriser l’insertion professionnelle et l’inclusion sociale des personnes les plus éloignées du marché du travail, des plus vulnérables ou des exclus. C’est le cas pour l’atelier Artex implanté à Langueux dans les Côtes d’Armor. Ce chantier d’insertion, et plus largement la filière textile, emploie en moyenne 30 personnes en CDDI (demandeurs d’emploi longue durée, bénéficiaires de minimas sociaux entre autres) qui assurent le tri, le conditionnement et le recyclage annuel de 700 tonnes de vêtements, linge de maison et autres chaussures pour leur donner une seconde vie.
Des crédits FSE dédiés aux projets bretons
Mis à l’honneur par le Prix de l’innovation sociale décerné lors des Oscars des entreprises 2022, l’atelier Artex a reçu ce vendredi 8 décembre, la visite d’une délégation régionale emmenée par Gaëlle Abily, chargée de mission emploi, formation et fonds européen à la Préfecture de Bretagne, et Xavier Joinaie, directeur du service FSE à la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS), en présence de Barbara Nyari, membre de la direction générale région à la Commission européenne de Bruxelles, des représentants du Conseil régional et du Conseil départemental.
Sous l’autorité du Préfet de région, la DREETS met en œuvre les crédits FSE dédiés aux projets bretons dans le respect des règles et normes administratives fixées par les autorités européennes et nationales et qui visent à apporter une « assurance raisonnable » de bonne et saine gestion des fonds publics.
L’an dernier, le chantier d’insertion a bénéficié d’une aide de 105 000 € qui a permis de financer les postes des trois encadrants techniques et de la conseillère en insertion professionnelle d'Artex. En 2023, l’enveloppe du FSE a été revue à la baisse (92 000 €), une diminution compensée par le Conseil départemental des Côtes d’Armor.
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Révélation des Jeux paralympiques de Tokyo 2020 avec quatre médailles, quintuple champion du monde sur piste et sur route, le cycliste handisport Alexandre Leauté est venu échanger avec les jeunes de l’IME de Loudéac. Dans la bonne humeur et la décontraction. Morceaux choisis.
Alexandre Leauté aime partager son expérience avec les jeunes et encore plus avec ceux du pays de Loudéac dont il est originaire. Au fonds de lui, le champion paralympique a gardé le souvenir des sportifs qui intervenaient dans son école lorsqu’il était jeune. « Je sais le plaisir et la motivation que j’éprouvais en écoutant leurs récits ».
C’est donc avec un grand « oui » que le natif de Saint-Caradec a répondu à l’invitation de l’IME Saint-Bugan pour une matinée d’échanges avec les jeunes de l’établissement, impatients de rencontrer le prodige. A peine les présentations faites, les questions ont fusé. Élouan est le premier à se lancer : « Comment fais-tu pour pédaler avec ta jambe ? » Réponse du champion, hémiplégique de naissance à la suite d’un AVC : « J’ai 95 % de force et de motricité en moins sur tout le côté droit. Pour compenser ce manque, je bénéficie de chaussures adaptées qui collent aux pédales. Quand j’appuie dessus, ma jambe gauche entraîne la droite. »
« Et tu n’as pas peur de tomber ? » interroge Alexis. « Comme je n’ai pas de sensibilité au niveau de cette jambe, il faut que je fasse attention. Si je tombe, je dois regarder si je n’ai rien de cassé... La douleur, je ne la ressens pas de la même manière que vous. »
Objectif Paris 2024
Les yeux écarquillés face aux déclarations du champion, les jeunes enchaînent les questions. « Tu ne fais que du sport ? » demande Élouan. « Oui, c’est mon métier. Je suis payé pour ça mais pas autant que les footballeurs », lui répond, sourire en coin, le leader de l'équipe de France cycliste. « Depuis mai 2020, j’ai arrêté mes études (après un BTS de maintenance industrielle). J’ai intégré le Bataillon de Joinville dans l’Armée de Terre qui me permet de vivre du vélo. Mes sponsors m’aident à financer mes vélos de compétition et mes déplacements, en France et à l’étranger. Il faut savoir qu’un vélo classique coûte 14 000 €. Mon vélo sur piste, c’est 17 000 € et celui du contre-la-montre 23 000 € ! »
Préparation mentale, alimentation, sommeil,… Alexandre Leauté n’esquive aucune thématique et prend le temps de répondre à chacun avant de rappeler ses objectifs pour le rendez-vous majeur de l’année 2024 : les Jeux paralympiques de Paris. « Pour l’instant, je me concentre sur les championnats du monde sur piste qui auront lieu à Rio en mars prochain. A Paris, je suis attendu mais je sais ce que j’ai à faire. J’évacue assez facilement la pression. Si les gens veulent me soutenir, ce sera avec plaisir, j’en ai besoin. ». A n’en pas douter, les jeunes de l’IME Saint-Bugan seront ses premiers supporters.
Quarante personnes accompagnées par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor ont participé au DuoDay 2023. Elles ont découvert des métiers divers et variés. Retour en images.
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Quarante professionnels esatco ont participé au DuoDay 2023. Focus sur quatre d'entre eux qui ont découvert un métier lors d’une journée passée aux côtés d’un salarié. Une expérience enrichissante.
Sous l’œil attentif de Maël Jouhaud, agent logistique de Lisi Aérospace, Florence Magaud déverse des dizaines et dizaines de vis sur la balance avant de les mettre en sachet. Concentrée, appliquée et enthousiaste à l’aube d’une journée peu ordinaire pour elle. En ce 23 novembre, la professionnelle ESAT de la marque esatco à Guingamp participe à son premier DuoDay dans une entreprise spécialisée dans la conception et la fabrication de fixations haute technologie pour le secteur de l’aéronautique. « J’en suis très fière et en plus, le travail me plaît beaucoup ! » lâche-t-elle dans un large sourire.
Pour cette première, Florence s’est vu confiée la préparation d’une commande de vis de bielle et de quenottes qui seront fixés sur les pneus des avions rafales. Du conditionnement des pièces à l’expédition, en passant par l’étiquetage et l’enregistrement des bons de commande sur ordinateur, « le contenu de la journée a été riche et varié, résume Maël Jouhaud. Florence est quelqu’un qui comprend très vite. Elle n’a pas aucun mal à s’adapter et à montrer ses capacités. Elle a vécu une expérience concrète dans le monde du travail et cela peut lui servir pour son avenir. »
Même si la journée s’est avérée « plus fatigante qu’à l’ESAT », Florence se réjouit de son DuoDay. « Cela me motive pour la suite. Mon ambition, c’est qu’un jour, je puisse trouver ma place dans une entreprise. »
Sa journée à Fiteco, cabinet d’expertise comptable, de conseil et d’audit, Steven Le Men la doit à Pascale, l’une de ses collègues secrétaires du siège social de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor à Plérin où il travaille depuis cinq ans. « C’est elle qui m’a incité à participer au DuoDay. Je la remercie car c’était vraiment intéressant ! »
Accueilli par Guylain Luco, responsable des dossiers chez Fiteco Saint-Brieuc, Steven a exploré les missions de quatre services au sein de l’antenne costarmoricaine : ressources humaines, facturation interne, juridique et comptable. « Chacun m’a expliqué son travail et j’ai appris beaucoup, notamment le calcul des indemnités journalières pour un salarié lambda en cas d’arrêt maladie, raconte le Plérinais, qui s’est rappelé au bon souvenir de son BTS comptabilité décroché au lycée Auguste-Pavie à Guingamp. Chaque poste est très qualifié, comme celui de mon référent DuoDay qui m’a présenté le contenu des dossiers de révision comptable en cours ou déjà finalisés. »
A l’heure de quitter les bureaux de Fiteco, Steven ne cachait pas sa satisfaction. « Ce fut une belle découverte ! A terme, mon objectif est d’évoluer vers un poste en lien avec la comptabilité. »
Comme en 2021 lorsqu’il avait fait visiter son logement au Conseiller d’État Denis Piveteau pour l’inauguration de la résidence Cesson Toit à Saint-Brieuc, Yves Hernot a pris son Duo Day très à cœur. Cette fois, il s’est plongé dans le quotidien du directeur général de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, Frédéric Gloro, en le suivant dans ses déplacements et ses réunions.
Premier rendez-vous matinal, une rencontre avec les élus de Guingamp Communauté sur l’habitat inclusif. Assis juste à côté du DG, Yves a suivi les échanges avec le plus grand intérêt tout en prenant des notes sur un calepin qui ne le quittera pas de la journée.
De la réunion budgétaire avec la direction de l’ESAT de Loudéac à la visite des services du siège social de l’association, « Yves s’est intéressé à tous les sujets et s’est montré très délicat dans ses interventions », indique Frédéric Gloro qui avoue avoir pris « beaucoup de plaisir à le côtoyer, à apprendre de ses envies, de ses préoccupations. » Pour lui, « Yves peut avoir sa place dans le monde professionnel, il en a les capacités. A la société de changer son regard sur les personnes en situation de handicap, de donner à chacun la chance de révéler son potentiel. »
Accueil, bureaux, salle d’audition… Romuald Badeau et Patrice Hervé, tous deux travaillant à l’ESAT de Paimpol, ont profité du DuoDay pour découvrir l’ambiance de la Maison de Protection des familles ouverte depuis un an au centre-ville de Saint-Brieuc. Une structure dont la vocation est de sensibiliser et protéger les personnes vulnérables par des actions de prévention de la délinquance et des addictions. « C’est un milieu que l’on ne connaissait pas. Jamais on n’aurait imaginé autant d’enfants battus par leurs parents », relate à voix basse Romuald qui, comme Patrice, a choisi la gendarmerie pour « en savoir plus sur les lois, les réglementations et les actions mises en place dans le département ».
Avec le maréchal des logis chef, Alexandre Vimont, les deux locataires de la résidence des Sept-Iles à Paimpol ont trouvé réponse à leurs interrogations. « L’après-midi aux côtés de la brigade de Guingamp, il nous a invités à participer à une action de sensibilisation sur le harcèlement à l’école avec des élèves de troisième. Là encore, ça interpelle. Ça permet aussi de découvrir une autre facette du métier de gendarme. »
Le décret 2022-1561 prévoit des dispositions destinées à renforcer et à sécuriser l'accompagnement dans l’emploi des personnes en situation de handicap travaillant en ESAT. Dans les Côtes d’Armor, le texte fait l’objet d’une charte esatco qui vient d’être mise à jour. A travers cette charte, l'Adapei-Nouelles réaffirme que sa performance économique reste au service de la performance sociale.
Publié le 14 décembre 2022 au Journal Officiel, le décret « relatif aux parcours professionnels et aux droits des travailleurs handicapés admis en établissements et services d'aide par le travail (ESAT) » a pour principal objectif d’aménager les conditions d’accueil et d’orientation des personnes en situation de handicap admis en ESAT. Le décret vise aussi à proposer un parcours professionnel plus fluide, sécurisé, personnalisé et flexible, permettant d’évoluer plus librement en ESAT, en entreprise adaptée ou en entreprise dite ordinaire.
Les dispositions de la charte esatco Côtes d’Armor, mise en application depuis 2012 et revisitée en 2020, portent sur la garantie de ressources au titre d’une évolution de carrière, les congés annuels, l’attribution de jours de congés supplémentaires, les congés exceptionnels en jours ouvrés, la participation de l’association aux frais de repas, la politique de santé, la politique d’intéressement, la reconnaissance des parcours de compétences, la reconnaissance de l’implication et de la fidélité des professionnels ESAT au sein de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor.
En lien avec le plan de transformation des ESAT, cette charte esatco vient d’être mise à jour et prend en compte de nouveaux droits pour les congés liés à la parentalité (absence pour examens médicaux pour assistance médicale à la procréation, congé pathologique, augmentation du nombre de jours pour congé enfant malade si plus de trois enfants, proche aidant, présence parentale) et à des événements familiaux (augmentation du nombre de jours pour décès d’un enfant, congé de deuil, annonce d’un handicap, pathologie chronique nécessitant un apprentissage thérapeutique ou un cancer).
A l’issue de la réunion du club des présidents de conseil de la vie sociale (CVS) de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor qui s'est tenue le 15 novembre à Plérin, Benjamin Trippez (Lamballe), Tony Houllier (Loudéac), Élodie Catelin (Guingamp), Philippe Josse (Tréguier) et Romuald Badeau (Paimpol), de gauche à droite sur la photo, ont approuvé et signé la nouvelle charte en présence de Morgan Donval, directeur développement production de la marque esatco Côtes d’Armor.
Comme en 2017, la comédie musicale proposée par la troupe Maniafoly a de nouveau procuré au public des instants de bonheur intenses. Les 1 100 spectateurs présents salle Hermione, au Palais des Congrès de Saint-Brieuc, sont unanimement tombés sous le charme, transportés par l’histoire d’un immeuble menacé d’être rasé par un méprisable promoteur, mais aussi séduits par l'interprétation des artistes. Ces chanteurs, éducateurs et personnes accompagnées par les foyers de l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor.
Les voix, la musique, la danse, la mise en scène, les décors, les jeux de lumière, tout portait à exalter les sentiments. Sacrée soirée !
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Le rideau de L’Immeuble en Foly, saison 2, est tombé laissant des souvenirs à revoir en images. Pour les fêtes de fin d’année, offrez la vidéo du spectacle en cadeau à l’un de vos proches. Prix du boîtier avec la clé USB : 10€. Commande auprès du foyer de La Fraternité à Plérin : 07 86 27 41 56.
Dessins, peintures, sculptures, gravures, photos… Les œuvres d’une cinquantaine d’artistes amateurs et professionnels ont été dispersées dans tout le quartier de Robien à l’occasion du Festival des Arts plastiques qui s’est tenu courant novembre à Saint-Brieuc.
Organisé en partenariat avec l’association des Amis de l’école des Beaux-Arts, cet événement résolument original et participatif a associé les jeunes de l’IME Guy-Corlay qui ont fait parler leur talent artistique sur le thème de l’absurde, au sein même de leur établissement.
« L’exposition était ouverte au public. Nous étions chargés de guider les visiteurs, témoignent Havin et Mylan. On leur a présenté nos œuvres. Daria avait fait des chats transformés en d’autres animaux, Tom avait fait une tête qui vole et pleins d’autres représentations absurdes. Des enfants de l’école Hoche sont venus à l’IME. Une journaliste de Ouest-France a apprécié l’œuvre intitulée « Ceci n’est pas une boîte jaune », inspirée d’une œuvre du peintre René Magritte. »
A Loudéac, Mathieu Jan fait partie des 13 professionnels ESAT qui travaillent pour l’entreprise Pâtisseries Gourmandes. Il dévoile son quotidien à l'atelier, non sans fierté.
C’est l’heure de la pause à l’ESAT de Loudéac. Certains se dirigent vers la cafétaria, d’autres papotent à la porte de leur atelier. Mathieu Jan, lui, est resté à son poste de travail pour présenter une activité dont il est très fier : la mise en sachets des biscuits pour l’entreprise Pâtisseries Gourmandes. « Cela fait huit ans que je suis ici et j’aime bien ce que je fais ! »
Dans son travail, Mathieu Jan est polyvalent. « Nous sommes une douzaine dans l’atelier et on tourne sur chaque poste », explique le natif de La Prenessaye qui décrit les différentes étapes du conditionnement des produits. « Les gâteaux sont classés par couleur. Il faut les présenter dans le bon ordre. On doit déposer quatre biscuits différents sur le gabarit avant de les mettre dans chaque sachet. En cas d’erreur, ça sonne ! Cela veut dire qu’il y a en a un de trop ou un de moins. Avec la machine, on est sûr d’avoir le poids exact. Une étiquette est collée sur les sachets qui sont ensuite mis en carton. Une fois que les palettes de cartons sont filmées, ça part dans les magasins. »
Idem pour les coffrets de biscuits, une activité à laquelle il participe dans la pièce voisine. « Là aussi, il ne faut pas se tromper. On compte huit gâteaux par boîte », précise Mathieu Jan qui apprécie plus que tout l’ambiance de travail au sein de l’atelier. « On est une belle équipe et on est tous contents de travailler pour Pâtisseries Gourmandes. Quand je pars en vacances avec ma famille loin de la Bretagne et que je vois les biscuits en sachets ou en coffrets dans les rayons des magasins, je me dis que c’est nous à l’ESAT de Loudéac qui les avons préparés. C’est notre travail et on en est très fiers ! »
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Acteur incontournable de l’industrie pâtissière en France, l’entreprise Pâtisseries Gourmandes confie le conditionnement de ses produits à esatco site du pays Loudéac depuis plus de 30 ans. Rencontre avec Jordan Marquer, responsable des révisions et de la planification.
Pouvez-vous nous présenter votre entreprise, leader français du gâteau à partager ?
Pâtisseries Gourmandes est une filiale du Groupe Roullier. Notre entreprise emploie 650 salariés sur cinq unités de production en Bretagne dont celle de Loudéac. Nous produisons 50 000 tonnes chaque année sur deux familles de produits dominantes : les gâteaux à partager tels que les Quatre-Quarts les Marbrés et les Barres, et les gâteaux individuels comme les madeleines ou les biscuits bretons. Nos deux marques emblématiques sont Ker Cadélac et Le Guillou.
Depuis plus de 30 ans, vous sollicitez l’ESAT de Loudéac. En quoi consiste le travail que vous lui confiez ?
Un des axes stratégiques de l’entreprise est le développement export. Récemment, nous avons remporté des marchés et nous avons souhaité confier davantage de volumes à ce partenaire historique. Le travail consiste à une maîtrise de la chaîne logistique, de la réception des matières premières au contrôle, la mise en sachets et en coffrets, l’étiquetage et le retour sur les plateformes de Pâtisseries Gourmandes.
Etes-vous satisfait du travail effectué par les équipes d’esatco Loudéac ?
Nous avons des échanges hebdomadaires sur la conception des plannings et des plans de charge à réaliser. Tout se passe au mieux. Le volume confié est en progression et nous sommes pleinement satisfaits de cette collaboration au quotidien. Chaque année, nous reconduisons ce partenariat avec l’ESAT.
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C’est la dernière ligne droite pour les chanteurs de la troupe Maniafoly et les comédiens des foyers de Saint-Brieuc et Plérin qui peaufinent la comédie musicale présentée le mardi 21 novembre (20h) au Palais des Congrès de Saint-Brieuc. Pour le public, il est encore temps de réserver des places.
Ce soir-là, tous les chanteurs et comédiens sont regroupés dans la salle du restaurant de l’ESAT de Saint-Brieuc pour une répétition générale avant le grand soir. « Forcément, il y a un peu de stress et de tension », ressent l’un des éducateurs des foyers de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor qui participe à la répétition. Entre le manque de synchronisation avec la musique et les erreurs de placement parmi la trentaine de chansons qui figurent au programme, on est parfois contraint de refaire deux fois le passage. Mais que tout le monde se rassure, « on touche au but », lancent les responsables de la comédie musicale « L’immeuble en Foly II » dont la fierté de se produire sur la scène du Palais des Congrès de Saint-Brieuc devrait l’emporter sur l’angoisse.
Présente à chacun des ateliers de préparation et de répétition du spectacle, la chanteuse Adeline Soarès souligne la progression des personnes en situation de handicap qui sont associées aux membres de la troupe Maniafoly. « Je les accompagne depuis le mois de mars et chacun a évolué dans son rôle. Certains qui étaient très fermés au début montrent des choses qu’on ne pensait même pas possible. C’est un bel échange, un beau partage, une belle réussite ! »
De vrais artistes sur scène
« On travaille sur ce projet depuis huit mois », rappelle Bénédicte Le Goaster, responsable de la troupe Maniafoly. « L’objectif de ce spectacle qui associe les résidents des foyers et les chanteurs de la troupe, c’est qu’on ne fasse qu’un sur scène, qu’on ne voit pas les différences ».
Pour Philippe Robert, chef de service des foyers Ty Coat à Saint-Brieuc et de la Fraternité à Saint-Laurent-de-la-Mer, « ce spectacle est un vrai défi et aussi une belle aventure. Au cours des ateliers de préparation et de répétition animés par quatre bénévoles de Maniafoly, les personnes en situation de handicap ont acquis de la confiance. Comme 2017, lors de la première représentation, le public peut se préparer à vivre un beau spectacle mais il verra surtout de vrais artistes avec de réelles compétences. »
Tarifs : 18 € ; 10 € pour les moins de 12 ans ; 5 € pour les personnes en situation de handicap accompagnées à l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor, réservations uniquement au 02 96 62 66 77).
Points de vente : Espace Cultura Langueux ; Hyper U Yffiniac ; siège de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor (6 rue Villiers de L'Isle-Adam), Plérin.
Contact : 07 86 27 41 56 - maniafoly@yahoo.com
Regarder la vidéo : https://www.youtube.com/shorts/Ky3MLZ-OLVw
Ecouter le podcast radio : Maniafoly et Adapei-Nouelles Côtes d'Armor proposent un grand spectacle le 21 novembre à Saint-Brieuc - COB'FM 92.7 | les podcasts...COB'FM 92.7 | les podcasts… (free.fr)
Lire aussi : Maniafoly, le retour !