En octobre, rendez-vous pour l’Opération brioches !

Cette année encore, les bénévoles de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor renouvellent la vente de brioches auprès du grand public, des familles, amis, voisins et des salariés. Une semaine de solidarité gourmande du 3 au 9 octobre 2022.

Gourmandise et solidarité sont les mots d’ordre de l’Opération brioches organisée par l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, du 3 au 9 octobre 2022. Ce rendez-vous annuel vise à sensibiliser le public au handicap et à collecter des fonds pour financer des actions concrètes à destination des 2200 personnes accompagnées au sein des 53 établissements et services de l’association.

Sorties culturelles ou sportives, achat de matériel pédagogique ou de loisirs, financement d’équipements… les bénéfices des brioches vendues par toutes les équipes de bénévoles permettent à l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor d’améliorer la qualité de vie des personnes accompagnées et d’égayer leur quotidien.

En 2021, la vente de brioches avait permis de financer, entre autres :

  • un vélo pousseur électrique et un vélo tandem pour le SATRA et les foyers de Dinan
  • un spectacle de magie pour l’ESAT de Loudéac et une partie de la création d’un espace cour à l’IME de Loudéac
  • des instruments de musique pour le foyer de vie de Saint-Brieuc et un rétroprojecteur portable pour les ateliers de l’ESAT de Saint-Brieuc
  • un atelier graff avec réalisation d’une fresque à l’IME de Saint-Brieuc
  • 2 karts à pédales pour la MAS de Paimpol
  • un séjour camping pour l’ESAT de Tréguier
  • des licences de basket sport adapté pour l’IME de Minihy-Tréguier
  • une sortie culturelle à Roscoff pour les foyers de Guingamp
  • une table de ping pong pour l’ESAT de Guingamp

Commandez vos brioches (5 €, 400 gr. pur beurre) auprès des responsables de vente dans les sections parents de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor.

Les contacts des responsables de vente par secteur géographique

Où retrouver les stands de bénévoles ?

 

Objectif : zéro enfant privé de rentrée scolaire

Les droits des élèves en situation de handicap sont toujours bafoués. L’Unapei relance l’opération #Jaipasecole et appelle les parents de chaque département à témoigner.

Un élève scolarisé uniquement le mardi matin et le jeudi après-midi, est-ce possible ? Un élève scolarisé dans une classe inadaptée à ses capacités, est-ce possible ? Un élève à qui on refuse toute scolarisation, est-ce possible ? Ces situations, pourtant inacceptables, existent et perdurent en France et dans les Côtes d’Armor.

Pour des milliers d’élèves et leurs familles, ces aberrations sont des réalités quotidiennes. Pourquoi ? Parce que ces élèves sont en situation de handicap et que la société continue de les exclure et de bafouer leur droit à l’éducation. Malgré les engagements réitérés des pouvoirs publics, la rentrée 2022 ne sera pas différente des autres. Encore des milliers d’élèves en situation de handicap ne pourront pas bénéficier de l’accompagnement auquel ils ont droit. Certains d’entre eux continueront d’aller en classe 2 ou 4 heures par semaine, d’autres se retrouveront dans une classe inadaptée à attendre une place dans un établissement répondant à leurs besoins… et les moins chanceux persisteront à attendre que l’école leur ouvre ses portes.

Pour rendre visible ce que les pouvoirs publics ne veulent pas entendre et dénoncer le scandale de la scolarisation des enfants en situation de handicap, l’Unapei et ses partenaires relancent, pour la quatrième année consécutive, la campagne #Jaipasecole et la plateforme www.marentree.org. Enfants, parents, professionnels : témoignez !

« Nous ne pouvons plus attendre, déclare Luc Gateau, président de l’Unapei. Les élèves en situation de handicap et leurs parents ont besoin de réponses. Des réponses adaptées à chaque situation et des actes forts. Car ce n’est pas aux élèves de s’adapter au système scolaire, mais bien à la société de trouver des solutions qui correspondent aux besoins de chacun. Comment peut-on encore laisser perdurer des situations qui nuisent au développement des enfants et à l’équilibre des familles sans réagir ? Les élèves en situation de handicap sont avant tout des enfants, qui veulent, comme tous les enfants de la République, construire leur avenir ».

Des ruches et des abeilles ont élu domicile à Trédarzec

Au cœur d’une démarche de biodiversité, trois ruches ont été installées en juin dernier sur un site de 7000 m2 qui surplombe l’ancienne masure de Traou Meur à Trédarzec, près de Tréguier.

C’est sous l’impulsion de deux adjoints, Virginie Le Caodou et Régis Bertrand (le premier adjoint de Trédarzec est aussi directeur adjoint d'esatco Guingamp), que ce projet vertueux, monté en commission communale, a enfin vu le jour sous l’appellation d’API Verger. Les élus ont souhaité mettre en avant le rôle prépondérant que jouent les abeilles dans les enjeux environnementaux actuels. « Nous souhaitons utiliser le verger et le rucher comme terrain de formation et de partage de connaissances sur le thème de la nature, travailler avec le conseil des jeunes et l'école communale (RPI) afin de faire découvrir l'apiculture et les fruits aux plus jeunes, à terme la production de fruits et miel dans la commune. »

Etre autonome dans la gestion des ruches

Il y a cinq ans, une formation d’apiculture avait été organisée avec l’équipe esatco site du pays de Paimpol à Plourivo où un rucher a déjà été mis en place. « On a appris à manier les abeilles, comprendre leur morphologie, leur rythme de vie et leur intimité, explique l’apiculteur guingampais, Didier Ducauroy. Depuis cette formation, l’équipe est capable de gérer les abeilles en autonomie. Mon rôle est de bonifier leur expérience et leurs gestes. D’ici la fin de l’année, le but est que les équipes esatco soient totalement autonomes dans la gestion des ruches ». Quid des premières récoltes de miel ? Durant l'été, 56 pots de 150 grammes ont été remplis. Un bon début. « On a ajouté quatre cadres avec de la cire gaufrée, l’essaim va continuer à se déployer et à remplir la ruche ».