Votre nouvel intranet sera en ligne ce jeudi !
A très bientôt.
>Accéder aux documents
Pôle de coordinationet d’accompagnement > Découvrir
L’heure de la retraite a sonné pour Marie Squividant. La secrétaire comptable quitte l’ESAT de Loudéac après une longue et rare carrière de plus de quarante ans.
Elle a éteint son ordinateur et fermé la porte de son bureau, non sans une certaine émotion. En ce lundi 20 décembre 2021, Marie Squividant a mis un terme discret à une carrière de plus de quarante ans à l’ESAT de Loudéac. « J’ai eu la chance d’entretenir de bonnes relations avec l’ensemble du personnel, notamment les moniteurs d’atelier et les travailleurs avec qui j’ai partagé de très bons moments. »
Pendant quatre décennies, la secrétaire comptable est toujours restée proche des personnes accompagnées. « C’était pour moi une priorité. J’ai toujours pris le temps d’échanger avec eux autour du café du matin (un rituel !) ou sinon au cours de la journée au détour d’une rencontre. En retour, ils m’ont tellement apporté en me témoignant de marques d’affection qui comptent énormément dans une vie, plus que tout le reste… »
Bonne humeur et professionnalisme
En rembobinant le film de sa carrière, Marie Squividant se dit « contente » de son parcours. Celle qui voulait devenir éducatrice a finalement opté pour un poste de secrétaire un peu par hasard. « Je n’avais pas été retenue à la sélection et il fallait attendre trois ans avant de retenter sa chance, raconte Marie qui a fait ses premiers pas dans l’association un jour de septembre 1980 en tant que stagiaire éducatrice de contact. Monsieur Lesourd, directeur des Ateliers du Marais à l’époque, avait besoin de quelqu’un pour remplacer une secrétaire RH. J’ai accepté le poste avant de devenir secrétaire de l’accueil puis secrétaire de production. »
Marie Squividant avait saisi l’opportunité et n’allait pas le regretter. « Ce travail m’a permis d’être au contact du terrain. J’ai participé à de nombreuses sorties avec les ateliers notamment celui du cartonnage, fréquenté des salons avec le GIE Les Ateliers d’Armor et noué beaucoup de contacts ».
A l’heure de la voir partir pour une retraite bien méritée, nombreux sont ceux qui lui ont adressé un petit mot pour lui souhaiter bon vent et la remercier de toutes ces années passées à ses côtés. Bonne humeur, engagement, rigueur et professionnalisme sont les qualités le plus souvent mises en exergue lors de son départ. Beaucoup la regrettent déjà, comme sa plus fidèle collègue de bureau, Mireille Georgelin, ouvrière EA malentendante avec qui elle travaillait depuis 1984.
Depuis le 1er novembre dernier, l’accord relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes au sein de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, signé avec la CFDT, est entré en vigueur. Parmi les mesures prévues pour les quatre années à venir, citons notamment :
En savoir plus sur l’ensemble de mesures en consultant l’accord sur intranet.
Les organisateurs de la 24e Course de l’Ours ont remis un chèque de 12 000 € à la section parents du Trégor Goëlo et à l’IME de Minihy-Tréguier. Jamais l’événement n’avait dégagé autant de bénéfices.
Jean-Jacques Guillou a l’art de faire durer le suspense. Au pied de l’imposant sapin de la salle des fêtes de Tréguier, l’inaltérable animateur de la Course de l’Ours a volontairement laissé tourner le chrono avant la très attendue remise du chèque à l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. Le temps pour lui et les autres organisateurs des 13 kilomètres de l’Ours de dérouler en images le film d’une 24e édition pleine de sourires, de saluer l’engagement des bénévoles, de remercier les nombreux partenaires (anciens et nouveaux), d’honorer les créateurs de l’épreuve, toujours fidèles au poste, et de passer le témoin à Sylvain Prigent et Virginie Pinel du club de Reder Lann, promus co-présidents de l’association La Course de l’Ours.
Au terme d’une heure de projections et de discours, le moment était venu de dévoiler le montant du chèque : 12 000 € ! Une surprise de taille. « Au vu du contexte sanitaire, c’est une réussite au-delà de toute espérance ! » a réagi Pierre Le Jeane, trésorier de l’organisation, rappelant que plus de 600 coureurs et 450 marcheurs avaient participé à l’épreuve cette année. « Avec l’incertitude liée à la crise du Covid-19, ce fut une édition difficile à mettre en place, confie André Guyomard. Comme l’an dernier, on avait peur de l’annuler mais la course a pu avoir lieu et nous en sommes très contents car tout le monde a bien bossé. »
Masque sous le menton face au micro, le sourire de Dédé l’ourson faisait plaisir à voir. Bientôt rejoint par celui d’Annelyse Le Morvan, la nouvelle directrice du Dispositif enfance du Trégor qui, comme beaucoup, n’imaginait pas une telle somme : « L’argent récolté servira à financer l’achat d’équipements et de matériels adaptés pour les jeunes et adolescents de l’IME de Minihy-Tréguier. Un grand merci à tous les bénévoles ! »
Chaque semaine, à compter de janvier 2022, dix personnes en situation de précarité alimentaire bénéficieront d’un panier de légumes bio produits par esatco Paimpol. Une action qui s’inscrit dans le cadre de l’opération nationale « 100 000 paniers solidaires » menée par le Réseau Cocagne.
Au début de l’année 2021, le centre communal d’action sociale de Plourivo et esatco site du pays de Paimpol ont engagé un partenariat afin de venir en aide aux familles défavorisées ou en situation de précarité par la distribution de paniers solidaires. « Concrètement, il s’agit de proposer des paniers de légumes frais bio aux plus démunis, avec pour eux, une participation de 30 % de la valeur du panier (8 €), soit 2,50 € par semaine, explique Véronique Cadudal, maire de Plourivo et présidente du CCAS. Le solde est financé par le Réseau Cocagne et le CCAS qui se charge d’identifier les bénéficiaires en lien étroit avec les acteurs sociaux, dans une démarche de volontariat. »
L'accès à une alimentation saine et de qualité
A compter de janvier 2022, le CCAS de la mairie de Paimpol va permettre à dix personnes de bénéficier de ce dispositif. L’objectif est non seulement de leur permettre d’accéder à une alimentation de qualité mais aussi de les encourager à cuisiner. « En leur remettant le panier, on conseille les bénéficiaires pour préparer les légumes et les cuisiner, précise Daniel Frohard, le directeur de l’ESAT de Plourivo, géré par l'Adapei-Nouelles Côtes d'Armor. On incite les personnes à se questionner sur le gaspillage alimentaire, on leur remet un livre de recettes, on leur propose aussi des ateliers de cuisine. Le but est de faciliter à la fois l’autonomie alimentaire, l’intégration sociale et la rupture avec des situations d’isolement. »
En savoir plus sur le Réseau Cogagne