Rendez-vous pour l’opération brioches, du 11 au 17 octobre 2021 !

Du 11 au 17 octobre 2021, les bénévoles de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor iront à votre rencontre pour vous proposer une brioche en échange d’un don. Les objectifs : sensibiliser le grand public au handicap et collecter des fonds pour financer des actions directement utiles aux 2200 personnes accompagnées au sein de l’association.

Une semaine de solidarité pour briser les tabous autour du handicap

Du 11 au 17 octobre 2021, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor organise une semaine exceptionnelle placée sous le signe de la solidarité et de la gourmandise. Dans une ambiance festive, les bénévoles de l’association iront à votre rencontre pour vous proposer une commande de brioches.

Aujourd’hui encore, le handicap fait peur. Cette nouvelle semaine de mobilisation permettra aussi de lutter contre les préjugés encore trop présents dans la société et de sensibiliser le grand public aux problèmes rencontrés par les personnes dans leur vie quotidienne.

Une semaine d’actions pour le financement d’un projet innovant

Si, de nombreuses actions restent encore à mener pour permettre aux personnes en situation de handicap d’avoir une vie sociale active et de gagner en autonomie, cette semaine de mobilisation se doit d’être porteuse d’espoir.

En 2022, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor dédiera les fonds collectés lors de cette opération brioches au financement d’un projet concret : accès aux loisirs et aux activités sportives ou culturelles, achat de matériels et d’équipements, aide aux séjours adaptés.

Bon de commande OPB 2021 et contacts des responsables

A Paimpol, on expérimente le recyclage des filets de pêche

Faute de filière nationale, Guingamp-Paimpol Agglomération et Lannion-Trégor Communauté ont décidé de tester le recyclage des filets de pêche usagés. Le démantèlement a été confié à esatco Paimpol.

Dans certains ports de pêche, vous avez peut-être aperçu ces imposants ballots blancs stockés le long des quais, en attente d’être enlevés ou sinon laissés à l’abandon. Des big bag collés les uns aux autres et remplis de filets de pêche usagés. « Franchement, ça ne fait pas très joli, reconnaît Yannick Hemeury, président de l’association de soutien des pêcheurs du Trégor Goëlo et aussi à la tête de la coopérative maritime de Paimpol. Ces déchets sont un vrai problème pour la Chambre de commerce et d’industrie, gestionnaire des ports. On ne sait pas quoi en faire… A nous de rendre notre territoire plus attractif. Si le touriste se plaît, il reviendra. Il prolongera son séjour dans notre région, louera un logement et consommera des produits de la mer. C’est du gagnant-gagnant ! »

Une démarche éco-responsable

Animé d’une volonté de changer les mentalités et de développer une filière de recyclage des filets de pêche usagés, le président de la coopérative maritime joint l’acte à la parole en signant une convention d’expérimentation avec les élus de Guingamp-Paimpol Agglomération et de Lannion Trégor Communauté. Une convention multi-partenariale dans laquelle chacun des acteurs s’engage dans une démarche éco-responsable. « L’objectif de cette expérimentation est d’étudier la faisabilité de mise en place d’une filière pérenne de gestion et de collecte des filets de pêche inscrite dans l’économie circulaire, sociale et solidaire des deux territoires, expliquent les élus. Dans les ports du quartier maritime de Paimpol (Loguivy-de-la-Mer, Paimpol, Perros-Guirec, Ploubazlanec, Trébeurden et Trédrez-Locquémeau), les filets seront collectés puis acheminés vers le site esatco de Plourivo lors d’une phase de test qui se prolongera jusqu’en octobre 2021. »

[caption id="attachment_4401" align="alignnone" width="900"] Théo Desprez, Designer d’écosystème et coordinateur de Fil & Fab, explique l’utilisation des filets en pelote préparés par les équipes d’esatco Paimpol.[/caption]

A l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor qui gère les structures de travail adapté de la marque esatco, le président Christian Vincent a dit sa fierté de voir ce projet de coopération aboutir. « Un projet qui favorise l’inclusion des personnes accompagnées en mettant en avant des valeurs de responsabilité et de solidarité, ainsi que celles qui font lien avec le territoire. » Sur le site de Plourivo, les professionnels de l’ESAT seront plus particulièrement chargés de séparer les ralingues (cordages) des nappes de filets. Les ralingues étant récupérés ensuite par les marins pêcheurs et les nappes par Fil & Fab de Plougonvelin. Première entreprise française de régénération des filets de pêche usagés, la start-up finistérienne procédera à la transformation des matières en granulés avant de prendre la direction de la société Nanovia à Louargat qui fabrique des filaments thermoplastiques pour imprimante 3D et d’autres supports composites avec un bilan carbone dix fois plus inférieur aux produits actuels.

En faisant des filets une matière première de qualité et une production éco-responsable, c’est toute la filière de la pêche que chaque partenaire du territoire revalorise. « Jusque-là, on ne proposait rien au marin pêcheur, sourit Yannick Hemeury. Une fois la phase d’expérimentation passée, on pourra lui proposer des solutions et l’inciter à traiter rapidement ses filets de pêche pour que ceux-ci ne soient plus stockés sur les ports. »

[caption id="attachment_4402" align="alignnone" width="992"] Réunis à l’ESAT de Plourivo, les représentants de Guingamp-paimpol Agglomération, Lannion Trégor Communauté, la CCI des Côtes d’Armor, la Coopérative maritime de Paimpol, Fil & Fab de Plougonvelin, Nanovia de Louargat, la mairie de Perros-Guirec, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor et esatco Paimpol ont signé la convention de partenariat sur l’expérimentation des filets de pêche usagés. © Photos Loïc Tachon[/caption]

Au bout de l’effort, au terme d’un périple de 194 kilomètres à vélo

Un groupe de huit personnes accompagnées du foyer de vie et du SATRA de Quévert a pédalé 194 kilomètres en quatre jours entre Lamballe et Hennebont. Pari gagné !

Au bout de l’effort, ils ont touché au but avec un large sourire et 194 kilomètres au compteur. A l’arrivée, leurs encadrants ont salué la performance de ce groupe de huit cyclistes, partis de Lamballe le 29 juin et parvenant à rallier l’endroit qu’ils s’étaient fixés après quatre jours de vélo. « Ils se sont surpassés et ont réussi à aller jusqu’au bout, s’est félicité Loïc Baron, le papa de Maxime, qui a pédalé à leurs côtés sur un tracé qu’il a lui-même dessiné, à travers les routes de campagne et les voies vertes. Du tandem au vélo pousseur, tous sont revenus transformés de cette belle aventure humaine où le partage, la vie en groupe et le dépassement de soi ont été des valeurs maîtresses ».

[caption id="attachment_4422" align="alignnone" width="1000"] Le groupe du foyer de vie et du SATRA de Quévert, ici sur les routes du Penthièvre, encadré par les bénévoles de l'Entente Cyclo Touriste Lamballaise. © Photos Loïc Tachon[/caption]

« Cette expérience sportive donne la possibilité aux personnes d’être reconnues et valorisées en lien avec leur projet personnalisé, rappellent les éducateurs de Quévert. Leur implication a été présente tout au long du projet et cela favorise les interactions sociales. Cette aventure collective contribue, une fois de plus, à valoriser sur le territoire, les personnes porteuses de handicap en montrant leur capacité d’adaptation et leur volonté à travers cet exploit. »

A travers le projet baptisé « Le Partag’Tour 22 », les encadrants soulignent « la dynamique et la collaboration entre les parents et les équipes éducatives. En complémentarité, les interactions institutionnelles et partenariales ont permis la concrétisation de ce séjour itinérant. Le soutien et la participation de l’ensemble des professionnels, direction, moniteurs d’atelier et éducateurs, ont facilité l’organisation d’un tel projet désormais inscrit dans la vie institutionnelle et suscitant chaque année de nouveaux émules et de nouvelles idées. »

[caption id="attachment_4421" align="alignnone" width="900"] Habitués à des défis longue distance, Maxime Baron et son papa Loïc ouvrent la voie aux participants du Partag'Tour 22.[/caption] [caption id="attachment_4423" align="alignnone" width="900"] Premiers kilomètres et première difficulté dans la côte qui mène à Saint-Carreuc. Chaque participant recevra bientôt le soutien des adultes du SATRA de Loudéac venus à la rencontre du groupe à vélo.[/caption] [caption id="attachment_4435" align="alignnone" width="900"] Les huit personnes accompagnées du foyer de vie et du SATRA de Quévert étaient encadrées par deux éducateurs, une éducatrice et trois parents. © Photos Loïc Tachon[/caption]

Retrouvez toutes les photos et vidéos sur la page Facebook du Partag'Tour 22.

Le Rotary club aide à se protéger contre le Covid

La vocation du Rotary est de mener des actions concrètes, citoyennes et solidaires. Le club de Saint-Brieuc en donne la preuve en faisant don de matériel de protection contre le Covid aux personnes en situation de précarité travaillant à l’atelier de revalorisation du textile ARTEX implanté à Langueux.

Issus du laboratoire du Closeau, spécialisé dans l’hygiène et la sécurité sanitaire, ce sont au total, 115 boîtes de 50 masques, 48 flacons de 500 ml de solution hydroalcoolique, 3 bidons de 5 litres de SHL, 40 flacons de 250 ml de gel hydroalcoolique et 30 flacons de 250 ml de produit désinfectant qui ont été distribués aux salariés du chantier d’insertion. Une distribution étendue aux personnes accueillies au service des Appartements de Coordination Thérapeutique (ACT) et au Groupe d’Entraide Mutuelle (GEM).

L’action du Rotary club des Côtes d’Armor a pour objectif de soulager financièrement les bénéficiaires. Ses membres viennent aussi en aide aux commerçants indépendants qui doivent acheter le nécessaire pour assurer au quotidien la protection individuelle de leurs clients dans la lutte contre le Covid-19.