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Accueilli à l’IME de Loudéac, Gwenvaël Rouxel, 22 ans, participera aux auditions du Centre national pour la création adaptée, les 8 et 9 mars, à Morlaix. Il espère séduire le jury et intégrer l’atelier théâtre Catalyse à l’ESAT des Genêts d’or.
Gwenvaël Rouxel ne l’évoque pas au premier abord. Peut-être parce que la discussion est centrée sur les auditions qu’il prépare depuis de longues semaines. Mais son sourire ne trompe pas à la seule évocation de la passion familiale : le théâtre.
Son oncle Jean-Loïc, humoriste à la gouaille paysanne, brûle les planches depuis plus de trente ans en se glissant dans la peau de la populaire Marie Guerzaille. A la ferme de Saint-Caradec, sa tante Christine, ses cousins et cousines jouent également la partition sur scène. Son oncle Gildas et sa sœur Marie ont longtemps fréquenté la joyeuse troupe Le Big Bin’s à Saint-Thélo, tout comme tonton Alain, fervent défenseur du théâtre amateur dans le Morbihan. « On est tous des mordus dans la famille. A force de les regarder faire, j’ai eu envie de me lancer moi aussi, raconte le natif de Mûr-de-Bretagne qui a fait ses premiers pas dans le théâtre lorsqu’il était élève au collègue des Livaudières à Loudéac. Au début, j’avais le trac mais on m’a aidé à me détendre, à me concentrer. Ce n’est pas facile surtout face au public mais j’ai travaillé pour y arriver. »
Un sketch sur le Covid
La persévérance finit toujours par payer et Gwenvaël est parvenu à vaincre son trac. Désormais, il maîtrise mieux ses gestes et sa posture sur scène. « J’ai progressé », glisse non sans fierté le jeune comédien qui n’a plus qu’un objectif en tête : intégrer la troupe de théâtre professionnelle Catalyse à Morlaix qu’il a découvert grâce à Pierre Delacotte, son moniteur d'atelier à l’IME Saint-Bugan. « Ça m’a ouvert les yeux et je me suis dit : pourquoi pas moi ? » Alors, ce fan de Dany Boon et des Bodin’s a décidé de tenter sa chance. Les 8 et 9 mars, il passera deux jours d’audition face au jury de la Compagnie de l’Entresort. « J’ai préparé un sketch en lien avec le Covid. Je raconte un cauchemar dans lequel tout le monde porte un masque comme au carnaval. La vie est triste, il n’y a plus de théâtre, plus de cinéma. On doit se laver les mains avec du gel pour chasser les virus. A la fin de l’histoire, quand je me réveille, je me rends compte que ce n’est pas un cauchemar… »
Ce sketch écrit par sa maman, Gwenvaël l’a répété maintes et maintes fois. « Au début, j’avais tendance à regarder ma feuille. Mais j’ai appris à m’en passer, à faire vivre l’histoire en me déplaçant sur la scène, en jouant avec mon corps. Plus on répète, plus on est à l’aise. On ne ressent plus de stress. En résidence à l’IME pendant un mois, Erwann Babin (artiste plasticien vidéaste) m’a donné beaucoup de conseils. Il m’a filmé ce qui m’a permis de corriger mes défauts. »
Gwenvaël le sait, sa prestation à Morlaix sera scrutée, tout autant que celle des trois autres candidats. « Si je suis retenu, je serai très heureux. Sinon, je serai déçu mais ce n’est pas ça qui va m’empêcher d’aller de l’avant. Je continuerai mon parcours, probablement à l’atelier conditionnement de l’ESAT de Loudéac, et je tenterai de nouveau ma chance. Le monde des arts m’attire et le théâtre reste ma passion ! »
A l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, Véronique fait partie des 23 présidents de Conseil à la Vie Sociale (CVS) qui organisent une journée sur l’autodétermination, le 22 septembre 2021, à Saint-Brieuc. Elle explique les raisons qui ont poussé le groupe à mettre en place cette journée.
Comment est venue l’idée d’une journée sur le thème de l’autodétermination ?
Avec tous les présidents de CVS de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, on se réunit une fois par mois. Il y a presque deux ans, on a beaucoup échangé sur le droit de vote et la citoyenneté. Avec ce sujet, on parle de l’autodétermination. C’est un mot compliqué. Pour mieux le comprendre, on a voulu interroger une personne experte, Coralie Sarrazin, et on a eu une vidéo conférence avec elle. C’était super intéressant et on a trouvé qu’il fallait partager tout cela avec les personnes comme nous mais aussi avec les parents et les professionnels. C’est important pour que tout le monde comprenne, pour avancer ensemble et pour que nous, personnes en situation de handicap, on puisse prendre plus de décisions pour nous.
Comment préparez-vous cette journée ?
Depuis deux ans, à chaque réunion, on parle de cette journée. Tout le monde a la parole. Les personnes qui ont du mal à s’exprimer, utilisent des photos ou des images pour donner leurs avis. On a tous donné des idées, sur la citoyenneté, le projet personnalisé ou encore sur le droit de décider de notre vie. Pour cette journée sur l’autodétermination, on a pensé qu’on pouvait inviter des experts, mais que nous aussi on avait des choses à dire. Ce jour-là, il y aura un endroit avec des conférences animées par des experts et il y aura aussi des ateliers où ce sont les personnes en situation de handicap qui donneront leurs idées.
Cela représente beaucoup de travail. Comment vous organisez-vous ?
Avec nos aidants, on s’est partagé en petits groupes. Chacun travaille sur un sujet et puis on se réunit pour décider. Nous avons mis en place un groupe de pilotage. Certains s’occupent de la restauration, d’autres réfléchissent à la communication et à l’écologie pour faire une journée responsable qui ne détruit pas la planète.
Et vous êtes soutenus par votre association ?
Oui bien sûr. On a du temps de prévu pour travailler ensemble, même avec ceux qui travaillent à l'ESAT. On a des aidants qui participent aux réunions. L’association soutient notre projet mais on va essayer d’être aussi autonome pour financer cette journée. On voudrait récolter de l’argent et organiser cette journée vraiment nous-mêmes.
En savoir plus : autodetermination-adapei-nouelles.com
Née dans les Côtes d’Armor, la marque esatco continue de se développer et de conquérir des marchés. D’ici fin 2021, elle réunira huit acteurs départementaux en Bretagne et Pays-de-Loire.
« Mutualiser les moyens humains, donner plus de visibilité au travail protégé et permettre de répondre à des marchés plus importants ». En 2012, lors du lancement de la marque esatco dans les Côtes d’Armor, l’objectif des dirigeants de l’Adapei est clairement affiché. Les six établissements et services d’aide par le travail de l’association bretonne, réunis sous une seule et même entité, partagent une ambition forte et une démarche commune : promouvoir la plus grande autonomie possible de la personne en situation de handicap afin de faciliter son insertion sociale et professionnelle et ainsi favoriser l’émergence de son projet de vie.
« Il nous est apparu évident de scinder nos activités d’accompagnement et celles de production, raconte Frédéric Gloro, l’actuel directeur général de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. La logique était double : mieux reconnaître les compétences et le savoir-faire technique des personnes que nous accompagnons, et être mieux reconnu par le monde économique conventionnel. »
« On avance tous ensemble »
Huit ans plus tard, esatco est une belle réussite. La Loire Atlantique en 2016 et la Vendée en 2018 ont adopté la marque au sein de leur propre association. Les demandes affluent et les carnets de commandes se remplissent au fil des saisons. « La force de ce dispositif, c’est aujourd’hui 4000 professionnels au service d’un territoire rapproché. Nous sommes désormais en mesure de traiter des marchés qu’il nous était impossible d’accueillir auparavant, poursuit Frédéric Gloro. Même si les temps de construction sont parfois longs, on peut être fier du travail effectué. La charte graphique unique que nous avons mis en place permet une belle visibilité dans les Pays-de-Loire et en Bretagne. On porte le même nom et les mêmes couleurs, on partage les mêmes valeurs et on avance tous ensemble. Cette mutualisation de moyens et de compétences est bénéfique pour le développement de nos activités et de nos métiers. Nous voulons démontrer que les personnes en situation de handicap ne sont pas limitées au seul entretien d’espaces verts, elles peuvent aussi offrir des réponses adaptées dans bien d’autres domaines. »
Le défi de demain est donc de faire adhérer d’autres associations départementales, à l’image des Papillons Blancs du Finistère qui ont rejoint la marque esatco fin janvier. « On n’a rien à perdre et tout à gagner, indique Jacques Philippe, le président de l’association finistérienne. En se fédérant, on sera en capacité de répondre aux appels à projets régionaux, on aura davantage de poids dans les négociations. » Le Maine-et-Loire, les Deux-Sèvres, la Charente-Maritime et la Vienne partagent la même conviction et ont décidé eux aussi d’adhérer à ce projet commun en 2021. Née dans les Côtes d’Armor, la marque esatco continue d’écrire son histoire.
A l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, la campagne de vaccination anti-Covid a débuté à la maison d'accueil spécialisée de Paimpol où une cinquantaine de résidents et de professionnels ont reçu leur première injection. Cette campagne va s’étendre à l’ensemble des établissements MAS et FAM de l’association.
« C’est un grand jour ! », souffle le Docteur Sylvie Narquet, psychiatre et médecin coordinatrice à la maison d’accueil spécialisée de Paimpol. Très attendus, les premiers flacons sont arrivés et la campagne de vaccination anti-Covid peut enfin commencer.
Dans le bureau de l’infirmerie, Karine Hillion et Yann Rouvrais sont à pied d’œuvre. D’un geste sûr et précis, les deux infirmiers remplissent chaque seringue du précieux liquide. « Il s’agit d’une première dose, la seconde est programmée dans 28 jours, précise le Dr Sylvie Narquet. Nous n’avons eu aucun refus des familles. Tous les résidents, polyhandicapés et autistes, vont donc être vaccinés ! »
Il est 9 h 15 et le top départ est donné. Feuille de route à la main, Karine Hillion pousse son chariot d’une unité à l’autre, de chambre en chambre. « Bonjour Juliette, c’est l’heure du vaccin », lance Yann qui relève l’une des manches du sweat de la résidente avant de lui glisser quelques mots à l’oreille afin de la rassurer. « Le produit n’est pas douloureux en soi, explique le chef de service de la MAS. L’aiguille est très fine et il n’y a pas d’effet de brûlure. Tout doit bien se passer. » Vérification faite quelques minutes plus tard lorsque Simon, allongé sur une planche d’immobilisation, reçoit son injection sans broncher. « Les résidents sont habitués aux interventions des infirmiers en qui ils ont confiance, rappelle le Dr Sylvie Narquet. Ils ont l’expérience de la vaccination contre la grippe et aussi des bilans sanguins qui sont réguliers tout au long de l’année. »
Les infirmiers se dirigent désormais vers les chambres voisines de l’unité Béniguet. « C’est au tour de Nicolas puis de Justine. » Là encore, l’injection est réalisée en l’espace de quelques secondes. Sans douleur. Sans difficulté pour le personnel encadrant. « Comme pour tout vaccin, il reste à vérifier si la personne ne fait pas de réaction. Pour cette grande première, tout se passe au mieux. »
Il est 15 heures lorsque les vaccinations se terminent. « Au bilan de la journée, 37 résidents et 18 professionnels ont été vaccinés, ce qui fait un total de 55. Le compte est bon », se félicite l’équipe de la MAS qui a déjà coché sur son agenda la date du 16 mars pour la deuxième injection. Rendez-vous est pris !
« C’est magique ! » A l'ESAT de Plouisy, dans les foyers d’hébergement de Saint-Brieuc, comme dans l’ensemble des établissements et services de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, le sourire se lit sur tous les visages en ce beau mercredi ensoleillé. « Franchement, cette neige est la bienvenue, elle nous fait oublier un peu le Covid… »
Bonnet et gants de circonstance mais masque toujours de rigueur, certains se laissent tenter par une bataille de boules de neige ou un bonhomme tout en rondeurs qui salue son monde dans un décor féérique et tellement rare. D’autres sortent leur appareil photo pour immortaliser le moment. Pas sûr en effet que l’on revoit la neige de sitôt dans les Côtes d'Armor. Alors, profitons-en !
Lorsque Marie-Françoise Boulanger, vice-présidente départementale des Restos du Cœur, entre dans la salle de réunion du foyer La Fraternité, elle n’en croit pas ses yeux. « Ouh là, là ! Il y a beaucoup de paquets. Je ne vais pas avoir assez de place dans ma voiture pour ramener tout ça au centre… »
Ces paquets cadeaux soigneusement emballés sont le fruit d’une collecte solidaire organisée dans les foyers Ty Coat à Saint-Brieuc et La Fraternité à Plérin, à l’initiative de Marie Guéguen, en formation de monitrice éducatrice dans les services hébergement de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor. « Nous avons souhaité mettre en place une action citoyenne envers les personnes les plus démunies, explique la jeune étudiante. Le but était de déposer dans une boîte de dons, un produit alimentaire, un vêtement ou accessoire, un produit d’hygiène ou de beauté, et un mot doux. »
« Chacun a joué le jeu »
En moins d’un mois, près de 50 boîtes solidaires ont ainsi été remplies grâce à la générosité de l’ensemble des salariés et des résidents. « Chacun a vraiment joué le jeu et le résultat final est plus que satisfaisant au vu du contexte sanitaire », se félicite Marie Guéguen.
Présente lors de la remise des dons aux Restos au Cœur, Karine Thoron, directrice du pôle hébergement adultes de Saint-Brieuc et Plérin, pouvait, elle aussi, être fière de la réussite de l’opération menée sur un temps très court, entre Noël et le 18 janvier. « La solidarité n’est pas qu’à sens unique. Dans nos foyers, on sait aussi se mobiliser pour aider les autres. »
Les boîtes solidaires, jeux de société et autres sacs de billes offerts par les résidents, seront distribués dans les 17 centres des Restos du Cœur des Côtes d’Armor, à l’occasion de la Fête des Mères (30 mai) et de la Fête des Pères (20 juin).
Praticien de shiatsu, Maxence Pèlegrin a proposé des séances individuelles aux salariés de l’ESAT de Plouisy. Grâce à la pression des doigts, des coudes et des paumes des mains, il soulage les tensions musculaires et aide les fluides énergétiques à mieux circuler dans le corps.
C’est une salle aux murs blanc et vert pâle, dans un bâtiment niché au cœur de la végétation, à l’ESAT de Plouisy. C’est ici que Maxence Pèlegrin, praticien de shiatsu, est venu donner des séances individuelles de cette discipline. « J’ai des gens de mon entourage qui travaillent dans le milieu du médico-social, explique-t-il. Ils ont vécu un passage difficile pendant le confinement. J’ai donc proposé de donner des séances gratuites de shiatsu au personnel de la structure. » Une manière pour lui d’offrir un soutien et de faire découvrir une discipline peu connue, en lien avec la médecine chinoise. À la différence que celle-ci utilise les mains au lieu des aiguilles. « C’est un art énergétique, un art du toucher, qui se pratique toujours en individuel. »
À 10 h 30, Florence Jouan, secrétaire comptable, se présente pour sa séance. « Je ne savais pas ce que c’était, j’ai dû regarder un peu avant. C’est une initiation, ça peut amener du plus pour me détendre. » Aujourd’hui, Maxence a décidé de proposer des séances de 25 à 30 minutes sur une chaise, « au lieu d’une heure, sur futon ». « Comment on se met sur ce truc de torture », s’amuse Florence en s’avançant. Réponse : à genoux, tête posée, après avoir enlevé collier et bracelet. Une musique relaxante avec des chants d’oiseaux et l’atmosphère se fait plus légère.
À Maxence Pèlegrin de détendre dos, épaules, mains, jusqu’au bout des doigts. Tout cela grâce à l’aide de toute la surface de ses mains, jusqu’à son coude. À chaque contact avec le haut du corps de Florence Jouan, c’est tout le corps de Maxence qui est impliqué, allant du balancement des genoux vers l’avant ou au mouvement des épaules.
Cet exercice, notamment axé autour de la respiration, se conclut par plusieurs « tapes » dans le dos. « Ça fait un moment que cela ne m’était pas arrivée d’être aussi détendue, exprime Florence en se relevant. J’ai l’impression d’avoir déposé des valises. »
Publié dans Ouest-France - Photos : Chloé Rebaudo
Pour en savoir plus sur le shiatsu, consultez le site de Maxence Pèlegrin : www.teromeki-shiatsu.fr
Pour sa deuxième édition, le baromètre social de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor donne la parole aux salariés. Du 8 mars au 4 avril 2021, vous pourrez accéder à un questionnaire en ligne et donner votre avis sur les thèmes qui impactent votre vie professionnelle. Explications.
Pourquoi une deuxième édition du baromètre social ?
Le baromètre social initié en 2017 s’inscrit dans une démarche de prévention et d’amélioration de la qualité de vie au travail (QVT). Les résultats de cette deuxième édition permettront, sur la base de l’expression d’un maximum de salariés, de mesurer et d’analyser les évolutions, de définir des actions nouvelles de prévention et d’amélioration de la QVT.
La précédente édition du baromètre social a permis de mettre en œuvre des actions d’amélioration au niveau de l’association, d’un pôle ou d’une unité de travail. Lire le bilan des actions dans la lettre SQVT de janvier 2021.
Qui est invité à participer au baromètre social ?
Tous les salariés ayant au minimum 3 mois d'ancienneté continus, quel que soit le contrat de travail. Pour chaque salarié, une seule réponse sera possible avec le code qui lui sera remis (lire ci-dessous). Si le salarié travaille en multipostes, il devra répondre pour l’établissement où son temps de travail est le plus important.
Comment participer ?
A partir du 19 février 2021, l’établissement ou le service transmettra au salarié un code l’invitant à répondre avant le 4 avril 2021 au questionnaire en ligne sur le site www.adapei-nouelles.vousecoute.fr Le salarié devra répondre en une seule fois, entre 15 et 20 minutes sur son temps de travail ou à tout autre moment selon son choix.
Le questionnaire porte sur des thèmes clés de type : satisfaction au travail, relations avec les personnes accompagnées, management, avenir,… A noter que des questions destinées à évaluer la démarche de qualité de vie au travail ont été introduites dans ce deuxième baromètre social.
Pourquoi un code d’accès individuel ?
Le code participant remis à chaque salarié sous la forme d'une cartonnette (photo) donne accès à un questionnaire vierge de toute information. Internet facilite la réponse et l’exploitation : pas de trace papier, d’écriture, pas de saisie et donc des résultats accessibles plus rapidement. Aucune donnée relative au poste informatique à partir duquel vous répondez n’est enregistrée. Si vous perdez votre code, vous ne pourrez pas en obtenir un autre. Une fois que vous avez commencé à remplir, vous pouvez revenir plusieurs fois sur votre questionnaire qui vous amènera là où vous avez arrêté la dernière fois. Donc vous pouvez répondre en plusieurs fois si vous le souhaitez et ce tant que vous n’avez pas validé le dernier écran. Attention : une question passée ou remplie ne peut en revanche plus être modifiée.
Qui traite les réponses du salarié ?
Les réponses sont collectées uniquement par la société VOUSECOUTE, un prestataire extérieur qui héberge les données, assure le traitement statistique des réponses et la restitution des résultats au comité de pilotage. Il garantit l’anonymat des réponses. Les données collectées sont hébergées à l’extérieur de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor qui ne peut y avoir accès.
Une question, une réponse ?
En cas de problème ou pour toute question, le salarié peut contacter VOUSECOUTE au 02 40 03 05 69 pendant les heures de bureau (lundi à vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 17h30) ou par mail : question@vousecoute.com
Appelé en renfort dans un ESAT au début de la crise sanitaire, Benjamin Morfouasse a saisi l’opportunité d’un appel à candidatures pour changer de vie professionnelle. L’éducateur de l’IME de Tréguier est aujourd’hui moniteur de l’atelier maraîchage bio à esatco Paimpol.
Le hasard fait parfois bien les choses. Au printemps dernier, à l’heure où sonne le premier confinement lié à la crise du Covid-19, Benjamin Morfouasse, éducateur spécialisé à l’IME de Tréguier, est sollicité par sa direction pour prêter main forte à l’équipe de l’atelier maraîchage bio à esatco Paimpol. « Cela faisait quelques temps que je souhaitais découvrir un ESAT au sein de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, souffle le jeune salarié de 29 ans. L’occasion s’est présentée et je me suis empressé de répondre favorablement à la demande d’Annelyse Le Morvan (directrice-adjointe de l’IME). »
Benjamin Morfouasse n’imagine pas un seul instant que sa décision va bouleverser sa vie professionnelle. En immersion à l’atelier maraîchage durant six semaines, l’éducateur est séduit par l’activité et adhère très vite aux projets de l’établissement. « Le bio, ça me parle. Je suis issu du milieu agricole, confie le natif de Plénée-Jugon qui a grandi dans la ferme familiale tenue par son père à qui il n’hésite pas encore aujourd’hui à donner un coup de main dès qu’il en a l’occasion. Dans un coin de ma tête, j’ai toujours gardé l’idée de renouer avec mes racines. En travaillant à l’ESAT de Plourivo, tout a pris sens. Et lorsque le poste de moniteur à l’atelier maraîchage s’est libéré, j’ai saisi l’opportunité. J’ai tout de suite postulé et ma candidature a été retenue. »
Un pari réussi
Après six années passées à l’IME où il avoue s’être « enrichi sur le plan personnel et professionnel », l’éducateur change de cap et prend un nouveau départ. « Un tournant dans ma carrière, dit-il. Il faut déconstruire tout ce qu’on a appris et à l’inverse, il faut acquérir d’autres connaissances avec tous les enjeux liés à la production et au monde du travail. »
Pour mieux appréhender son nouveau métier, Benjamin Morfouasse visite des entreprises maraîchères, se forme à l’organisation et à la planification des cultures par le biais du Groupement des Agriculteurs Biologiques des Côtes d’Armor (GAB 22). « Au fil des jours, je découvre de nouvelles problématiques, de nouveaux enjeux. J’apprends beaucoup au contact des autres salariés de l’ESAT et des personnes accompagnées. Je suis en poste depuis le 1er décembre et je ne regrette pas d’avoir franchi le pas. C’est un pari réussi. Le confinement a été plutôt bénéfique pour moi, il m’a servi de tremplin dans ma vie professionnelle. »