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A l’occasion de Mars Bleu, une action de prévention a été organisée à l’ESAT de Quévert, près de Dinan. Objectif : démocratiser le dépistage du cancer colorectal. Le test à réaliser tous les deux ans est souvent négligé car il suscite des réticences. De nouvelles journées de sensibilisation sont programmées sur les autres sites esatco du département.
« Parmi vous, quels sont ceux qui ont déjà fait le test ? » Dans la salle Arvor, seules deux ou trois mains s’élèvent timidement. La question est posée par Marie Berhault, infirmière et salariée du comité départemental de la Ligue contre le cancer, venue à l’ESAT de Quévert animer une action de prévention et de sensibilisation sur le dépistage du cancer colorectal (maladie des cellules qui tapissent l’intérieur du colon ou du rectum).
Sous le regard attentif de son directeur, Jérôme Robert, l’infirmière rappelle l’enjeu du dépistage et insiste sur la nécessité d’effectuer un test pour éviter cette maladie qui touche aujourd’hui 43 000 personnes par an. « C’est le deuxième cancer le plus mortel en France. S’il est pris à temps, il se guérit 9 fois sur 10. Ce test peut sauver des vies ! »
Proposé tous les deux ans aux personnes âgées de 50 à 74 ans, le test immunologique qui consiste à rechercher la présence de sang sur un échantillon de selles, n’est pas encore ancré dans les habitudes. « Je ne l’ai pas fait car ça m’angoisse, avoue l’un des professionnels ESAT. J’ai peur de le faire, j’ai peur du résultat… » Et pourtant, dans 96% des cas, le test est négatif. « S’il est positif, cela ne veut pas dire que vous avez le cancer, tient à rassurer Marie Berhault. Cela peut être lié à des hémorroïdes ou à un polype qui saigne. Un examen appelé coloscopie est alors nécessaire pour enlever ce polype qui sera analysé. »
« Il faut dédramatiser un geste qui vous protège, reprend le responsable du comité départemental, Jérôme Robert. N’attendez pas, faites le test d’autant qu’il est gratuit. C’est simple, rapide et efficace à faire chez soi. Ce test est dorénavant accessible non seulement chez son médecin mais aussi en pharmacie où vous pouvez récupérer un kit de dépistage. »
A la sortie de la salle, les participants à la réunion semblent convaincus par les propos entendus, à l’image de Nathalie, 52 ans : « Mon médecin traitant m’en a parlé mais j’hésite encore. J’ai du mal à me lancer... Mais après cette présentation, je sais désormais comment ça marche. Ce n'est finalement pas trop compliqué. Je vais faire le test ! »