Vivre & faire ensemble à l’IME de Loudéac

A Loudéac, les jeunes de l’IME ont participé à la réalisation d’une fresque géante et à des chorégraphies de hip hop dans le cadre du festival Zéro à la tolérance zéro qui invite à mieux vivre ensemble et à accepter la différence.

Le festival Zéro à la tolérance zéro (ZTZ) est devenu, au fil des ans, un moment fort d’action culturelle et de cohésion sociale du territoire costarmoricain. Cet événement culturel et intergénérationnel, dédié à la danse hip-hop, s’étend sur l’ensemble du département. « Zéro à la tolérance zéro reste notre fil conducteur, rappelle Mohammed Ibnyassin, le directeur de l’association Unvsti, organisatrice du festival. Depuis l’an dernier, nous y avons ajouter une autre idée : celle du vivre et faire ensemble. C’est vraiment ça qu’on veut défendre tous les ans, notamment en direction des personnes âgées, isolées ou en situation de handicap qui, souvent, se trouvent marginalisées. »

Pour les organisateurs du festival ZTZ, « les cultures urbaines et hip hop sont un prétexte pour rendre acteurs actifs les publics fragilisés », à l’image des animations proposées par les animateurs d’UnVsti au cours du mois de juin à l’IME de Loudéac où une journée dédiée au graffiti, en compagnie de Tonton Tedk, a permis à neuf jeunes de l’établissement de réaliser une fresque géante sur l’un des murs de leur gymnase. « En moins de deux jours, ce sont eux qui ont tout fait », se réjouit le graffeur qui a juste dessiné les contours.

De son côté, Louis Mouillère, directeur du Dispositif enfance de Loudéac, précise que « ce projet s’inscrit également dans une perspective de développement durable, les outils utilisés provenant en grande partie de matériel recyclé comme le papier de sac de farine de boulangerie ».

Un autre groupe de l’IME a participé à un atelier hip hop, encadré par Blaise Atangana, intervenant danse de l'association UnVsti, Yuri, danseur de la compagnie X-Trem Fusion et les professeurs de sport de l’IME, Vanessa Tilly et Stéphane Maupillier.