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Passionné de politique, Valentin Lucas a réalisé son rêve : partager le quotidien d’un député à Paris. Entre réunions, rencontres avec d’autres parlementaires et visite des coulisses de l’Assemblée nationale, le jeune Loudéacien de 20 ans fait le récit d’une journée mémorable dans les pas d’Éric Bothorel, élu de la 5e circonscription des Côtes d’Armor.
« Ce matin-là, il fait froid sur Paris. La météo prévoit de la neige. J’attends le député Éric Bothorel dans le hall d’un immeuble du 9e arrondissement. C’est là que nous avons rendez-vous avec les dirigeants d’une grande entreprise : ChapsVision (éditeur français de logiciels d’analyses de données grâce à l’intelligence artificielle). Monsieur Bothorel a déjà commencé sa journée de travail depuis 6 heures et lorsqu’il arrive, je suis très content de le retrouver, deux semaines après l’avoir rencontré à l’Assemblée nationale. »
« A ses côtés, j’assiste à une réunion sur la cybersécurité avec des présentations d’outils technologiques. C’est très impressionnant ! Il me demande souvent si je vais bien. Je me sens à l’aise avec lui. Devant les dirigeants de l’entreprise, j’en profite pour faire une démonstration de mon stylo connecté qui me permet de comprendre des textes sur papier car je ne sais ni lire, ni écrire. Ils sont épatés et me posent beaucoup de questions sur mon crayon. La réunion se termine par une rencontre avec la directrice marketing de la Fondation de ChapsVision qui vient en aide aux personnes en situation de handicap et à leurs familles. Elle souhaite soutenir des ESAT comme celui où je travaille à Loudéac. »
« De gros flocons tombent désormais dans la rue. C’est beau Paris sous la neige ! Un taxi nous emmène jusqu’au bureau du député, tout près de l’Assemblée nationale. Avec lui, je discute de mon activité à l’atelier cartonnage de l’ESAT. Il me parle de son travail et prépare déjà ses prochains rendez-vous. C’est passionnant ! »
« Nous quittons le bureau, direction l’Assemblée nationale où nous attend un autre député des Côtes d’Armor, Corentin Le Fur. Et là, belle surprise : nous visitons l’Hémicycle tous les trois. C'est royal ! Corentin Le Fur me fait un cours d’histoire et nous prenons des photos devant le perchoir de l’Assemblée avant de poursuivre la visite. On a prévu de se revoir sur Loudéac. »
« Éric Bothorel me fait découvrir l’Assemblée. Il me présente la salle des commissions, la zone d’interviews pour les journalistes et bien d’autres lieux que je ne connais pas. On salue le personnel et on s’arrête devant une vitrine avec des caricatures en poterie. Le député m’explique que ce sont des députés iconiques qui ont fait l’histoire du lieu. »
« Il neige toujours sur Paris et nous sommes désormais au 8e étage du restaurant de l’Assemblée nationale, sur un balcon qui surplombe la ville. Incroyable ! La matinée a été longue et j’ai besoin de me retrouver seul, de me lâcher un peu. Je marche pendant dix bonnes minutes avant de revenir vers le député qui a la gentillesse de m’attendre avant de rentrer dans le restaurant. »
« C’est l’heure du déjeuner. A table, nous parlons de plein de choses en lien avec l’actualité. A un moment dans la discussion, il me dit que ce n’est pas lui qu’il faut prendre en photo, mais plutôt mes parents qui sont agriculteurs. Ce sont eux les héros du quotidien. Ses paroles me touchent beaucoup. »
« Autour de nous, je reconnais les visages de certains politiques que je vois souvent à la TV sur la chaîne LCP. Eric Bothorel me présente aux députés des Côtes d’Armor : Mickaël Cosson (Saint-Brieuc) et Murielle Lepvraud (Guingamp). Je rencontre aussi Aurore Berger (ancienne ministre en charge des solidarités et du handicap) et Christine Le Nabour, députée d’Ille-et-Vilaine qui fait partie du groupe de travail sur la révision de la loi de 2005. On échange des cartes de visite car on a prévu de travailler ensemble avec le Club des présidents de CVS. »
« A chaque parlementaire rencontré, je remets le cahier de doléances rédigé par les 25 présidents de CVS et les 5 personnes accompagnées du Conseil d'administration de notre association. A travers l’image de la montgolfière représentée dans ce document, je leur explique les problèmes que les personnes en situation de handicap rencontrent, ce qui nous freine et ce qui nous motive dans la vie. Chacun est à l’écoute, ça fait plaisir d’être entendu et compris par ces personnalités politiques. »
« Après le repas, nous retournons à l’Assemblée nationale pour assister à un spectacle de théâtre organisé dans le cadre de la journée nationale du Duo Day. Ce spectacle est présenté par les artistes d’un ESAT de Nantes qui appartient à esatco, la même marque portée par mon ESAT. Une belle surprise ! »
« A l’issue de la pièce de théâtre, je réussis à m’approcher de la présidente de l’Assemblée, Yael Braun-Pivet, à qui je n'oublie pas de remettre le cahier de doléances. Même chose avec la ministre en charge du handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq qui prend le temps de m’écouter. Rebelote, je sors encore mon stylo connecté et je lis quelques lignes du cahier devant elle. La ministre me dit que cet outil technologique peut être utile aux écoliers et que ma démonstration l’inspire, d’autant qu’elle est en train de réfléchir à un projet pour améliorer la vie des personnes en difficulté scolaire. »
« De retour au bureau d’Eric Bothorel, nous avons un rendez-vous avec un responsable d’une société qui gère des équipements connectés avec les réseaux mobiles 2G et 3G, notamment le bouton d’appel des secours dans les ascenseurs. Après cela, le député me propose de lire deux courriers qu'il vient de recevoir. Des courriers de la Présidente de l’Assemblée et du Ministre de l’Industrie quand même ! Ce n’est pas tous les jours qu’on voit des papiers officiels tamponnés avec le logo de l’État. Avec mon stylo, je lis attentivement les pages avant de lui faire un compte rendu. Je suis vraiment honoré de consulter des papiers aussi importants. C’est trop cool ! »
« Dehors, il neige encore plus fort et il est temps de quitter Paris pour rejoindre les Côtes d’Armor en voiture. Je remercie alors Éric Bothorel de m’avoir accueilli et accompagné toute la journée. Une journée intense et passionnante. La politique, c’est ma passion. J'ai découvert que le travail de député n'est pas que dans l'Hémicycle. Il y a des commissions, des rencontres avec des entreprises, des ministres... Dans ce Duo Day, j’ai apprécié le côté humain du député avec qui j’ai parlé de ma famille, comme nous étions deux amis. Je suis fier d’avoir été son premier Duo Day. Et dire que le point de départ de cette rencontre, c’est une blague lancée lors d’une partie de baby-foot en 2022 à Saint-Brieuc lors d’un enregistrement vidéo sur le projet associatif de l’Adapei-Nouelles. A l'époque, je lui avais demandé s’il était possible de venir passer une journée avec lui à Paris. Deux ans après, mon rêve s’est réalisé ! »