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Du changement au siège de l’association. Philippe Estienne quitte ses fonctions de directeur développement qualité et devient directeur stratégie, innovation et patrimoine. Il transmet le flambeau à Jérôme Thouvenin, nommé à la tête du service qualité, hygiène, sécurité et environnement (QHSE). Entretien croisé.
Pourquoi cette réorganisation au siège de l’association ?
Philippe Estienne : Le départ à la retraite de Denis Hamayon (ex-directeur général adjoint) en juin dernier a été l’occasion de repenser les missions de certains cadres du siège de l’association, et en particulier, tout ce qui touche à la qualité, à l’accompagnement et au patrimoine. Nous avons réparti les tâches de travail avec désormais deux directions bien distinctes.
Jérôme Thouvenin : L’activité de nos missions respectives est tellement dense qu’elle ne pouvait être portée par une seule et même personne comme auparavant. La direction générale a souhaité les séparer et les renforcer afin que nous soyons au plus près des professionnels et des personnes accompagnées. Cette réorganisation a permis de remettre à plat les fonctions de chacun et d’apporter de la cohérence dans toutes les actions.
Quelle est la mission de chacun aujourd’hui ?
P. E. : Mon rôle consiste à développer la stratégie de développement de l’association, tout en restant en veille sur l’évolution des modes d’accompagnement, des politiques publiques et de toute l’actualité de notre secteur. Mon travail est d’inscrire l’association dans une démarche de recherche participative et accompagner nos réflexions et évolutions d’une démarche éthique.
J. T. : Ma mission est d’accompagner l’ensemble des professionnels et de mettre en place une organisation favorisant la mise en œuvre du projet associatif. Cela se traduit par le pilotage et l’animation des acteurs clés de la démarche qualité intégrale que sont les managers, les intervenants internes et les préventeurs. A travers une méthodologie du management socio-économique, le travail consiste à garantir la meilleure qualité d’accompagnement pour les personnes. Pour cela, il faut que le fonctionnement soit de qualité ! Le levier, c’est le management des équipes dans les établissements et services. Concrètement, cela passe par le renforcement des comités de pilotage qualité qui, désormais, auront lieu en grand partie sur chacun des sites, au plus près du terrain. Des réunions auxquelles je participerai. Le but est de redonner les clés du pilotage aux directions, d’asseoir les compétences et les champs d’intervention des intervenants internes et des préventeurs.
Quels sont les projets sur lesquels vous allez travailler d’ici fin 2023 ?
P. E. : Les projets à venir sont nombreux. En résumé, il s’agit de mettre en place une formation sur l’autodétermination à destination des quatre piliers du projet associatif (personnes accompagnées, familles/fratries, professionnels et partenaires), accompagner la réalisation d’un site internet ressources pour les personnes accompagnées et leurs aidants, participer à l’élaboration d’un plan de communication interne et externe pour notre projet associatif, accompagner la réalisation d’un plan stratégique avec une déclinaison opérationnelle sur 5 ans, finaliser le plan stratégique de patrimoine et enfin, accompagner l’évolution des projets d’établissements et services lors du 1er semestre 2023.
J. T. : Le premier chantier concerne l’évaluation unique. Depuis mars 2022, le système d’évaluation des établissements médico-sociaux a changé. Nous n’avons plus l’obligation d’une évaluation interne mais l’association souhaite la réaliser en plus de l’évaluation externe réglementaire à effectuer tous les 5 ans. Un référentiel commun sera mis en place, il conditionnera le CPOM et les autorisations d’activité des établissements. Je serai plus particulièrement chargé d’organiser et de gérer le planning de cette évaluation fixée par l’ARS qui débutera en 2023.
Le deuxième chantier est le dossier usager informatisé (DUI). Il convient de se saisir de cet outil pour mettre en place l’harmonisation des grandes étapes des accompagnements et la démarche processus.
Enfin, troisième et dernier grand projet : l’accompagnement au changement. On considère que tous les salariés ont besoin d’outils de management car à un moment donné, ils vont être sur la gestion de projet d’activité ou d’accompagnement du PPA. Ils vont devoir faire du management avec leurs collègues. Mon rôle est donc de mettre en place une organisation favorisante pour bien « outiller » les salariés.
Pour résumer, quelle est la finalité de toutes ces actions ?
P. E. : Toutes les actions ont un but : mettre en synergie le savoir des quatre piliers du projet associatif au service de l’innovation, de l’amélioration et la diversification des prestations proposées aux personnes et de la jouissance de leurs droits. L’ambition de l’association est également de développer le pouvoir d’agir des personnes pour qu’elles puissent prendre toute leur place dans leur environnement en faisant leur propre choix, en prenant des décisions, en étant acteurs de la société.
J. T. : A travers cette démarche et toutes les actions que nous souhaitons mettre en place, il s’agit de proposer aux professionnels un environnement favorable qui vise à renforcer l’implication de tous et à reconnaître leur place dans l’accompagnement des personnes, tout en étant en conformité avec les exigences des politiques publiques et des réglementations en vigueur, en lien avec les valeurs formulées dans le projet associatif. La finalité de toutes ces démarches et l’objectif recherché, c’est la qualité de l’accompagnement ! Pour y parvenir, il est important que nos deux missions se synchronisent avec une plus grande présence sur le terrain.