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« Allô, bonjour Nathalie, c’est votre éducatrice du SAVS, vous allez bien ? »

Le Mercredi 06 Mai 2020 à 16:14       |       Partager    

Pendant le confinement, l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor a mis en place une veille téléphonique afin de maintenir le lien avec les personnes qu’elle accompagne. A Dinan, les appels quotidiens ou hebdomadaires des équipes sont attendus et appréciés.

« Allô, bonjour Nathalie, c’est votre éducatrice du SAVS, vous allez bien ? » Au bout du fil, la voix est enjouée et on imagine le sourire qui accompagne la réponse. « Ça va bien merci. C’est bientôt le déconfinement, on va pouvoir enfin sortir. »

Comme dans tous les établissements et services de l’Adapei-Nouelles Côtes d’Armor, les encadrants assurent une veille téléphonique régulière auprès des personnes. Objectif : maintenir le lien et aider chacun à passer le cap du confinement. « On échange, on parle de l’actualité, on tente d’appréhender les émotions et le moral de chacun en cette période difficile, confient les professionnels du pôle de coordination et d’accompagnement. Si on sent la personne en difficulté, on lui conseille des activités pour se distraire et se relaxer. On peut aussi intervenir à son domicile. »

« On ne se sent pas seul »

Confinée dans son logement de la rue Saint-Marc, proche du centre-ville de Dinan, Nathalie Verhaeghe apprécie plus particulièrement les appels de ceux ou celles qui l’accompagnent toute l’année dans le cadre du dispositif ACT (Appartement de Coordination Thérapeutique). « Entre l’assistante sociale, la psychologue, l’infirmière et les éducatrices du SAVS, je reçois entre quatre et cinq appels par semaine. On ne se sent pas seul. Le confinement crée du stress et de l’angoisse. Un coup de fil, ça fait du bien, ça rassure. Actuellement, je cherche un autre logement adapté à mon handicap et on m’aide beaucoup dans ce projet malgré le confinement. »

Une bouffée d’oxygène

Christophe Chaplain est lui aussi suivi par le SAVS de Dinan dont les appels téléphoniques permettent de briser la monotonie des jours de confinement. Papoter cinq minutes avec une personne extérieure est pour lui une bouffée d’oxygène. « Ça me fait le plus grand bien. On se sent bien entouré », glisse Christophe qui échange aussi beaucoup avec son moniteur d’atelier à l’ESAT de Quévert. « Il m’appelle souvent pour prendre des nouvelles, pour savoir si tout va bien pour moi. On se tient informé de la reprise du travail. En attendant, je m’occupe comme je peux. Je regarde des DVD, j’écoute de la musique et je joue du piano, ça me détend… »

A Taden, près de Dinan, Benjamin Tiprez attend lui aussi avec beaucoup d’impatience son retour à l’atelier menuiserie de l’ESAT de Lamballe où il travaille depuis six ans. « Pour l’instant, je suis confiné chez mes parents. J’espère retrouver rapidement mon studio à la résidence Ker Galop et aussi mes copains de l’ESAT avec qui on échange beaucoup par SMS. Didier Corduan, mon moniteur d’atelier, m’appelle deux à trois fois par semaine. J’apprécie beaucoup. Il a toujours les bons mots pour me rassurer sur la situation. Grâce à lui, les journées sont un peu moins longues. »